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Dans la précipitation, les nouveaux dirigeants de Renault veulent réaliser une méga-fusion et créer un gigantesque groupe automobile qui dominerait le monde. L’initiative comporte un certain nombre de dangers pour ses instigateurs. De précédents rapprochements dans la sphère industrielle l’ont démontré. Une fois de plus, Tomasz KOSMIDER avait raison : « Il n’y a qu’une leçon de l’Histoire, c’est qu’il n’y a pas de leçon de l’Histoire… ».
TRIBUNE : Il y a peu, on nous a expliqué que la fusion d’une très belle société française, TECHNIP, avec son concurrent américain représentait « une fusion entre partenaires égaux ». Aujourd’hui, exit TECHNIP et les dirigeants américains au Texas disent avec véhémence : « Les chefs, c’est nous ! ».
On a vu aussi également ce qu’était devenue « la fusion entre partenaires égaux » unissant les destinées du groupe LAFARGE et du Suisse HOCINE. En quelques mots, l’univers de LAFARGE s’est amenuisé.
Continuons de voir ce que deviennent ces beaux projets industriels de fusion ou d’absorption transfrontaliers. Il y a quatre ans le groupe finlandais NOKIA absorbait totalement un autre fleuron français, ALCATEL-LUCENT. Là encore, on nous jouait la suave petite musique des synergies et du maintien des activités en France. Aujourd’hui, on parle de la suppression de six cents emplois en France au nom de ce consortium.
Quant à la branche énergie d’ALSTOM, elle a été vendue à l’américain GENERAL ELECTRIC. Comme toujours, les chiffres de création d’emplois volaient haut dans les espérances. Qu’en est-il aujourd’hui ? GE devrait fermer l’ex-département de turbines à gaz avec près de mille emplois supprimés à la clé sur le Territoire de Belfort ! Souvenons-nous du désastre industriel qui a condamné feu PECHINEY, un vaisseau amiral de l’industrie tricolore…
Mais, l’Europe n’échappe pas à cette dérive du grand n’importe quoi. Le groupe allemand BAYER a absorbé son concurrent connu dans le monde entier pour mettre à mal la planète, MONSANTO. En moins d’un an, la catastrophe se profile déjà. Ce ne sont plus les promesses d’emplois qui tournent les têtes mais bel et bien les dizaines de milliards de pertes que le poids lourd d’Outre-Rhin doit provisionner.
Revenons à l’automobile. Il y a quelques années DAIMLER-BENZ avec son étoile prestigieuse à trois branches, MERCEDES, fusionna avec CHRYSLER. Les conflits entre Germains et Américains ont rapidement amené les deux parties à se désolidariser. Eux aussi, évoquaient déjà de potentielles synergies !
Sous la direction d’un grand manager, Sergio MARCHIONNE, le fleuron de l’industrie automobile transalpine, FIAT, a absorbé CHRYSLER en 2014. Maintenant, comme l’appétit vient en mangeant, le groupe de Turin souhaite réitérer la même opération avec RENAULT, cette fois, sous le merveilleux nom de fusion.
Vers une possible cacophonie de la gouvernance industrielle ?
Comme toujours, on ressort de cet essorage pavé de bonnes intentions avec des arguments similaires aux dossiers précités : synergie et complémentarité des marchés. Les trois groupes seront désormais en bonne position pour financer les énormes investissements que requièrent les voitures électriques et autres véhicules autonomes. De plus, RENAULT, du fait de ses liens étroits avec NISSAN et MITSUBISHI, ouvrirait toutes grandes les portes de l’Asie à FIAT-CHRYSLER.
Justement, parlons-en, de ces liens. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils équivalent à l’heure actuelle à de sombres tiraillements qui risquent fort de les rompre. Ces tensions et ce désaccord de NISSAN avec RENAULT ne viennent pas de la folie des grandeurs aux relents d’abus de biens sociaux qui ont éclaboussé Carlos GHOSN. Mais, ils en sont le prétexte.
NISSAN ne veut plus de l’imperium RENAULT chez lui. Or, comme le bon sens élémentaire nous le dit, on ne résout pas un problème en en créant un autre. Il me semble que si j’étais à la tête de RENAULT, je commencerais par régler le désaccord avec les Japonais, avant de lancer une aventure aussi complexe et hasardeuse qu’une fusion englobant FIAT et CHRYSLER.
Déjà, les Allemands n’ont pas réussi à s’entendre avec les Américains. Alors, imaginez cette assemblée composite de responsables Américains, Italiens et Français ! On imagine la cacophonie, le volapük, le chahut qui régneront lors des réunions sur tous les sujets possibles au niveau technique, commercial, et tutti quanti !
Il faudrait à la fois Mark TWAIN, Alfred JARRY et Dino BUZZATI pour décrire une telle atmosphère aussi contrastée ! Par ailleurs, lors des discussions sur la valorisation des actions de RENAULT, John ELKAN, patron de FIAT et petit-fils de Giovanni AGNELLI, aurait dit aux Français : « C’est à prendre ou à laisser ». Quelle arrogance ! Voilà qui augure de sombres perspectives !
Toutefois, Jean-Dominique SENARD, nouveau dirigeant de l’ancienne régie automobile, n’est pas n’importe qui. Il a dirigé avec succès l’une des plus belles entreprises du monde. Il est reconnu par ses pairs et apprécié par tous.
Réussira-t-il pour autant cet impossible challenge ? « Impossible n’est pas français… » a dit un homme qui réussit ses campagnes d’Italie mais pas celle de Russie, a gagné à Austerlitz mais pas à Waterloo.
Maintenant, que souhaiter à Jean-Dominique SENARD, sinon de réussir ? Croisons les doigts et attendons la suite de ce nouveau feuilleton estival exaltant…
Emmanuel RACINE
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Bénéficiant d’un « Aqua Prêt », VENOY pose la première pierre de sa nouvelle station d’épuration…
juin 01, 2019La commune possède déjà une infrastructure construite depuis 1980. Mais, celle-ci ne traite pas le phosphore. En outre, son fonctionnement induit de fortes surcharges hydrauliques. Pour remédier à cela, et réhabiliter un circuit d’assainissement quelque peu vétuste, la localité a décidé d’améliorer l’étanchéité de 4 400 mètres linéaires de réseaux. Si la destruction de l’actuelle station d’épuration est devenue une évidence, la municipalité se projette sur l’édification d’une infrastructure qui apportera un meilleur rendu. Dans le traitement complet des eaux et dans le respect des normes actuelles. D’une capacité supérieure, soit 1 500 équivalent/habitant, la future station, cofinancée par l’Agence Seine Normandie et l’Etat, bénéficie d’un « Aqua Prêt » d’1,3 million d’euros octroyé par la Banque des Territoires…
VENOY : La réhabilitation des réseaux d’assainissement de la commune, située en périphérie d’Auxerre, est devenue une réalité tangible. Symboliquement, son maire, Christophe BONNEFOND, vice-président du Département et conseiller communautaire, a procédé à ce geste officiel, celui de la pose de la première pierre ce mardi 29 mai, en présence de plusieurs personnalités. Dont le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, le directeur régional Bourgogne Franche-Comté de la Banque des Territoires, Antoine BREHARD et Francis SCHNEIDER, directeur territorial Seine Amont de l’Agence de l’Eau Seine Normandie.
Les travaux s’achèveront au cours de l’année 2020 pour un coût total de 3,1 millions d’euros. Bénéficiant d’une filière boue sur lits, plantés de roseaux, et de bassins d’évapotranspiration, ce futur complexe remplacera l’actuelle station d’épuration, devenue un peu trop vieillissante, car érigée en 1980.
Ce chantier favorisera l’amélioration de la qualité de vie de la population sans qu’il nécessite d’importants transferts de canalisations. Soutenu par l’Etat, à hauteur de 702 500 euros, et de l’Agence de l’Eau Seine Normandie, qui octroie une aide conséquente de 840 700 euros, le projet voit également la contribution active de la Banque des Territoires.
La filiale de la Caisse des Dépôts, apparue en 2018 et présente au niveau de l’Hexagone grâce à ses seize directions régionales, a accordé un « Aqua Prêt » d’un montant qui excède le million d’euro. Plus précisément, une enveloppe financière d’1,3 million.
Instruit sur une durée de quarante ans, ce dossier de financement a pour vocation d’aider les collectivités à financer les travaux d’infrastructures d’eau potable, d’assainissement ou de gestion des eaux pluviales.
Comme devait le rappeler son directeur régional, Antoine BREHARD lors de son discours, « l’Aqua Prêt » s’articule autour d’un taux d’intérêt de livret A (0,75 %) et une durée d’amortissement pouvant courir jusqu’à soixante ans.
La localité de VENOY a opté pour des échéances de remboursement qui s’étaleront sur une période de quarante ans.
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Huit entrepreneurs du bâtiment entament le REAB, un cursus diplômant sous l’égide de la CAPEB…
mai 29, 2019Le cycle de formation dispensé au cours des dix-huit prochains mois comprendra exactement cinquante-quatre jours de séances pédagogiques. Une période suffisante pour appréhender du mieux possible les cinq modules, enseignés par le formateur. Issus de la filière du bâtiment, huit néophytes dans l’entrepreneuriat auront tout le loisir d’y prendre part. Pour gagner en indépendance et en liberté d’entreprendre, un credo que revendique avec conviction le président de la Confédération artisanale des petites entreprises du bâtiment de l’Yonne, Jean-Pierre RICHARD, soutien inconditionnel de ce projet…
AUXERRE : Pour obtenir le meilleur des stagiaires qui suivent un cycle de formation, il faut en premier lieu un spécialiste de l’art et de la maîtrise de l’enseignement. Un professionnel qui soit suffisamment pédagogue et à l’écoute pour susciter envie et intérêt auprès de son auditoire. Les responsables de la CAPEB de l’Yonne, la Confédération artisanale des petites entreprises du bâtiment, se sont donc adressés à l’une de ces structures enclines à répondre à ces objectifs : Construire Demain.
La SAS originaire du Tarn possède un sérieux pédigrée en la matière. Plus de trois décennies d’accompagnement qui ont été assurées auprès des gestionnaires du bâtiment ainsi que leurs conjoints (ces derniers jouant toujours un rôle primordial au sein de la structure), sans omettre leurs salariés. Bref, des experts qui n’hésitent pas à parcourir de la distance pour offrir leurs services et compétences aux artisans de ce secteur d’activité.
Dans le cas présent, la société formatrice de Saint-Lieux-les-Lavaur a pris les choses à son compte dès l’entame de ce nouveau cycle décliné dans l’Yonne. Le REAB, soit le cursus de Responsable de l’entreprise artisanale du bâtiment comme son acronyme ne pouvait le laisser supposer, se configure sous la forme d’un stage d’une durée de dix-huit mois.
De solides atouts dans les mains des entrepreneurs de la filière…
Formation diplômante et sanctionnée par un examen de niveau III (Bac + 2), la session offre une vision éclectique et complémentaire des domaines de compétences qu’un dirigeant de société se doit de posséder. Cinq modules vont être disséqués avec minutie. Pour en extraire la quintessence organique du savoir qui ne pourra être que bénéfique à ses pratiquants.
Ainsi, la gestion économique et financière, la gestion des ressources humaines, le pilotage de chantier, la stratégie d’entreprise et la découverte des pratiques du commerce et des relations extérieures offriront autant d’atouts essentiels à la connaissance de ces entrepreneurs béotiens, n’ayant pas plus de trois années d’exercice à leur bilan.
Outre le fait de se connaître soi-même et de disposer d’une fenêtre intéressante pour découvrir les autres, cette séance didactique (la seconde depuis le début de la session) représente un excellent exercice de compréhension pour gagner en expérience. Comme devait l’évoquer dès l’introduction de ce cours le président de la CAPEB Yonne, Jean-Pierre RICHARD, « ce stage est nécessaire pour gagner en indépendance et liberté d’entreprendre… ».
Une fois achevé, les huit stagiaires seront pourvus de nombreux atouts pour parfaire la gestion courante de leur entreprise, optimiser la rentabilité et la situation financière de celle-ci, maîtriser les techniques et les règlements d’un chantier, perfectionner leur capacité de manager. Ceci devant aboutir au développement d’une stratégie de communication et de négociation efficiente.
Bref, de la belle ouvrage comme on aime à le préciser dans le milieu du bâtiment. Une initiative qui s’avère pertinente et à mettre au compte de la CAPEB, avant que ne débute la prochaine session…
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LDS accorde sa confiance à Sophie DESCHAMPS, nouvelle directrice pour son développement dans l’Yonne…
mai 27, 2019Nommée depuis deux semaines à la tête de la direction départementale des cabinets d’expertise comptable implantés dans l’Yonne, cette professionnelle a choisi de rejoindre le groupe de Côte d’Or en pleine expansion sur la partie septentrionale de la Bourgogne. La feuille de route est simple : accroître l’aura de LDS sur ce territoire bien identifié et renforcer ainsi les partenariats auprès des milieux institutionnels et entrepreneuriaux…
AUXERRE : Recrutée à la mi-mai, Sophie DESCHAMPS est depuis peu la nouvelle responsable des trois cabinets à l’estampille du groupe d’expertise comptable LDS dans l’Yonne. Elle n’a pas tardé à mettre sa stratégie relationnelle en application.
La jeune femme vient en effet de tisser de très sérieux liens avec l’un des syndicats de l’artisanat et du bâtiment, la CAPEB. Objectif de ce rapprochement : initier une convention de partenariat qui lui permettrait de prodiguer conseils et savoir-faire auprès des entrepreneurs de cette filière.
Ce n’est que le début de la vaste campagne de sensibilisation que la nouvelle directrice des trois entités de LDS sur notre territoire souhaite mettre en place.
Originaire de Reims, Sophie DESCHAMPS, ancienne directrice financière du groupe ELITE RESTAURATION, connaît très bien le périmètre sectoriel sur lequel elle intervient désormais sous les couleurs de son nouvel employeur.
Par le passé, elle a exercé durant plusieurs années auprès de deux autres cabinets connus et reconnus de l’Yonne : CAPEC et MORIZE où elle y fait ses débuts.
En rejoignant la structure LDS, fondée il y a tout juste quarante ans par Michel LEVY, et aujourd’hui dirigée par le trio d’experts-comptables, Franck SIDOINE, Thomas BLANC et Didier CUCHE, la nouvelle responsable s’est fixée comme ambition de faire croître la dynamique commerciale des antennes icaunaises. Celles-ci sont situées à Auxerre, Sens et Tonnerre.
LDS, dont le siège social est accueilli dans la capitale des Ducs de Bourgogne, possède deux autres structures dans son escarcelle : Mâcon, et plus curieusement Avignon, dans le Vaucluse.
A ce jour, une douzaine de personnes composent l’effectif du cabinet sur le sol icaunais. Mais, d’autres postes sont déjà à pourvoir ; notamment celui de collaborateur comptable expérimenté qui est proposé en contrat à durée indéterminée et accessible de suite.
LDS emploie aujourd’hui plus de 80 personnes et dispose d’un portefeuille de clients qui s’étoffe continuellement ; celui-ci ayant dépassé la barre symbolique des deux mille références.
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Les commissaires aux comptes dans la tourmente : la loi PACTE les condamne à réduire leur espérance de vie…
mai 15, 2019Définitivement adoptée par le Parlement le 11 avril, la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) prévoit de relever les seuils de nomination des commissaires aux comptes dans les sociétés. Ce rehaussement en deçà desquels une structure commerciale ne serait plus tenue de désigner un commissaire aux comptes risque de porter un coup fatal à la filière du droit et du chiffre. Désormais en vigueur, ce texte législatif ne peut plus faire machine arrière. Dommage, car d’autres pays européens se sont montrés très perplexes quant à l’adoption d’une telle mesure. Ils ont déjà pris en compte les effets néfastes que ce relèvement des seuils pouvait provoquer pour la filière. Si tant est que les choses évoluent, les trois quarts des commissaires aux comptes de l’Hexagone, soit 10 000 professionnels, auront alors disparu…
PARIS : Cela fait des mois que les commissaires aux comptes suivaient avec une certaine anxiété les débats autour de l’adoption de la loi PACTE. Et pour la grande majorité d’entre eux, ils avaient la boule au ventre quand ils pensaient à leur devenir.
Le texte de loi envisageait notamment de réformer les conditions de leur nomination dans les entreprises.
Déjà amendé par le Sénat, le texte a été adopté en seconde lecture par l’Assemblée nationale en avril. Alors que les sénateurs insistaient sur une entrée applicative du texte à compter de 2021 seulement, les députés ont été beaucoup prompts pour le rendre tangible dès à présent. Le texte est donc applicable dès 2019, ce qui veut dire dans les faits qu’il concerne les exercices sociaux à compter du 01er janvier 2020.
Dans l’absolu, le nouveau seuil retenu pour enclencher l’intervention d’un commissaire aux comptes dans une SARL ou une SAS n’est plus de deux à trois millions d’euros de chiffre d’affaires, mais dorénavant élevé à huit millions d’euros. Un sérieux écart qui a engendré une vive consternation de la part des professionnels de la filière.
Le déclin, voire la mort assurée à terme…
Au niveau national, les trois quarts des mandats de commissariat aux comptes devraient disparaître des effectifs. La menace plane au-dessus des emplois induits. Offrant de sombres perspectives pour la filière. A ce propos, la Chambre professionnelle des experts-comptables estime à dix mille le nombre de postes à supprimer à brève échéance. Plusieurs grands cabinets annoncent la mise en place de plans de licenciement massifs. Mais, c’est en province que cet insidieux tsunami risque d’avoir le plus d’impact.
« Ce projet ne signe pas la fin de l’audit légal, précise Marc DEMONTEIX, président de la Chambre départementale des experts-comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne, en revanche, c’est assurément le déclin assuré, voire la mort programmée du commissariat aux comptes dévolu d’ordinaire aux petits cabinets… ».
En supprimant le commissaire aux comptes, le gouvernement rectifie la donne de la vérification dans les entreprises.
« C’est la présence d’un professionnel investi d’une mission légale de certification, pour laquelle il engage sa responsabilité, qui n’est plus assurée, ajoute l’expert-comptable icaunais. Rappelons que le commissaire aux comptes est un gage de sécurité pour le fournisseur qui sait pouvoir se fier à des comptes certifiés pour maintenir une relation d’affaires. Il est aussi un gage de sécurité pour le salarié qui est rassuré sur la qualité de l’information financière qui est donnée sur son entreprise. Il est surtout un gage de sécurité pour le banquier qui peut s’appuyer sur des bilans certifiés pour analyser son risque. Et il est enfin un gage de sécurité pour le chef d’entreprise qui sait au quotidien nouer un dialogue confiant et constructif avec son auditeur… ».
Au-delà de la défense d’intérêts catégoriels, c’est au nom de la défense de leur utilité publique que les représentants de la filière ont tenté vainement de se battre au cours de ces dernières semaines. Avec un très faible retentissement, aux yeux de l’opinion publique, des médias et des politiques. Ce fut le cas en août 2018 où la profession descendit dans les rues de la capitale afin d’y faire part de son courroux et de ses inquiétudes. Seul un millier d’entre s’était à l’époque mobilisés. Un chiffre au demeurant trop restrictif et ridicule en matière de poids pour que le gouvernement daigne changer le moindre alinéa à son projet de loi…
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