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La caisse enregistreuse du futur se nomme BUTTERFLY : HMY France en est l’heureux concepteur…
novembre 10, 2017Pour l’heure, et encore en l’état de prototype prêt à inonder le marché planétaire, le devenir de la caisse enregistreuse a été dévoilé par les responsables du leader international dans la conception et la fabrication d’équipements dédiés aux espaces commerciaux. Le concept « BUTTERFLY », révolutionnaire et ergonomique à plus d’un titre, permettra à une opératrice d’assurer la gestion de trois clients de manière simultanée grâce à l’apport de la digitalisation et d’une bonne dose d’ingénierie…
MONETEAU : Fluidifier les files d’attente en responsabilisant de plus en plus le consommateur lors de son passage crucial aux caisses enregistreuses d’une grande surface n’est pas aussi simple à gérer pour le responsable d’un établissement commercial. Pourtant, le processus explicatif présenté par Régis CAO, directeur du marketing du groupe HMY France et de son chef de produits, Mathieu DAUVISSAT, devrait satisfaire à terme les attentes de ces dirigeants d’entreprises de la GMS qui redoutent toujours les heures de pointe, fatidiques au moral des troupes évoluant derrière les caisses.
Une nouvelle machine aux performances déjà éprouvées
Muni de scanner, de systèmes de caméras et d’appareils photographiques intégrés, « BUTTERFLY » ne représente pas l’archétype habituel de la caisse enregistreuse d’autrefois, voire de maintenant. Plusieurs clients peuvent y déposer en symbiose parfaite le contenu de leurs caddies sur un tapis roulant que le consommateur déclenchera lui-même. Les deux tapis se faisant face.
La caisse du futur ne supprime pas la présence de l’opératrice qui peut enregistrer en simultanée les courses qui défilent sous un imposant scanner collectant les précieuses données si utiles pour la salariée : les prix des articles.
Une fois, le premier client évalué grâce à la scrupuleuse vérification de l’appareil numérique, le second peut alors enclencher de manière tactile à partir d’un écran positionné sur l’appareil la piste qui acheminera ses produits sous le scan. Tandis que le troisième client alimentera à son tour la piste laissée vacante par la première personne, qui elle, sera en phase de règlement auprès de l’opératrice.
Pendant que se répète ce processus intelligent, et rapide, celle-ci pourra contrôler les systèmes digitaux de surveillance embarqués à bord de la machine lui permettant de détecter la moindre infraction, notamment le vol des articles, phénomène récurrent en sortie de caisse.
Pourvue d’un design impeccable, la caisse enregistreuse nouvelle génération est aujourd’hui placée dans les starting-blocks, prêtes à être commercialisée sur le marché. Mais, pas n’importe lequel dans un premier temps…
Prioriser la commercialisation vers le marché national
« Nous souhaitons vraiment que ce concept « BUTTERFLY » se démocratise en priorité en France, auprès du réseau des grandes surfaces, avant de le vendre à l’international, explique Régis CAO, en évoquant la future stratégie marketing lié au produit ; plusieurs pays de l’Asie du Sud-Est (Corée du Sud, Japon…) mais également ceux de l’Amérique du Sud tels que le Brésil et l’Argentine veulent déjà miser sur ce produit et de manière très réactive. Idem de la part de la Turquie ! Or, nous attendons que les professionnels de la grande distribution française se manifestent et affichent leur plus vif intérêt vis-à-vis de notre nouvelle création… ». Ce qui ne saurait tarder puisque mi-novembre, plusieurs d’entre eux auront la faculté de découvrir sur le site de l’Yonne le dernier né de la gamme…
Malgré son appellation anglicisante, « BUTTERFLY » est bien le fruit d’une conception française. Quant à l’investissement consenti pour l’acquisition de ce type d’appareil, il n’est pas négligeable et se situerait dans une fourchette de prix oscillant entre 40 000 et 60 000 euros. La présence des atouts numériques et digitaux faisant l’attrait ultra moderne et sécurisant du produit explique en partie ce coût.
Présent depuis plus de cinquante ans aux côtés des entreprises qu’il accompagne, principalement celles du secteur alimentaire (Carrefour, Auchan…) mais aussi ADIDAS ou VODAFONE, HMY France n’a pas fini de surprendre les observateurs sur sa capacité à innover et à investir pour préserver sa place de numéro un européen sur ce segment très concurrentiel de l’agencement de magasins.
Ce gros faiseur à l’échelle mondiale réalise 500 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel via l’implantation d’une dizaine de sites industriels répartis sur tous les continents sauf l’Afrique. Il emploie plus de 4 000 collaborateurs dont 700 évoluent sur l’un des trois sites de l’Hexagone, celui de Monéteau…
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Détentrice à quatre reprises du plus prestigieux des trophées nationaux (1994, 1996, 2003 et 2005), l’AJ Auxerre entame la nouvelle campagne 2017/2018 avec certaines ambitions. Tout en considérant le réalisme de l’instant, compte tenu d’une multitude de blessures. Néanmoins, le moral est au beau fixe. Le club de Chamalières, pensionnaire de Nationale 3 (6ème), en fera peut-être les frais ce samedi 11 novembre dans une rencontre sans doute disputée dans des conditions climatiques plutôt hivernales selon les prévisions. Mais, l’accueil musclé du public, chauffé à blanc, et les velléités combatives des joueurs auvergnats n’altèrent en aucune mesure les motivations du coach bourguignon, Francis GILLOT, qui croit en la victoire…
AUXERRE : Entre l’AJ Auxerre et la Coupe de France, c’est une longue histoire d’amour. Auréolée de quatre valeureux succès obtenus face aux meilleures équipes de France. Bon nombre de supporters bourguignons se souviennent de ces instants magnifiques, gardant en mémoire le fruit des exploits sportifs de ces belles années vécues sous l’ère de Guy ROUX.
Ne pas sous-estimer l’adversaire et rester humble…
Or, à quelques heures d’un premier tour, qui emmènera l’équipe première à la périphérie de Clermont-Ferrand, Francis GILLOT qui a déjà soulevé le trophée avec les Girondins de Bordeaux en 2013, se prépare à vivre face aux footballeurs du FC Chamalières une rencontre délicate.
Il n’est jamais simple d’évoluer à l’extérieur, contre une équipe réputée plus faible sur le papier et qui donnera toutes ses tripes pour créer l’exploit retentissant, imputable à la « magie » et à la grandeur patrimoniale de l’épreuve.
« Ce match s’annonce complexe, analyse le coach bourguignon, avec ses chausse-trappes qu’il faudra savoir déjouer, un stade propice à l’effervescence chez les supporters adverses, et pourquoi pas des conditions météo dont il faudra s’accoutumer. Bref, nous avons à nous méfier, de ne pas sous-estimer l’adversaire et de rester dans l’humilité… ».
Malgré un effectif un peu décimé pour cause de blessures, le retour de BARETTO ne pourra se faire d’ici Noël, l’entraîneur de l’AJ Auxerre comptera cependant sur le retour expérimenté de quelques valeurs sûres qui ont fait beaucoup d’efforts pour revenir à leurs meilleurs niveaux et intégrés le onze de départ. On pense notamment à DIALLO et à Mikaël TACALFRED.
« Ils devraient saisir leurs chances et essayer de se distinguer en marquant des buts : c’est l’essentiel aujourd’hui pour notre équipe. Peu importe la manière, il faut privilégier le résultat et gagner cette rencontre qualificative pour la prochaine échéance… ».
Le dilemme auvergnat du président…avec une préférence pour Auxerre !
Aller le plus loin possible dans cette mythique épreuve est pour l’heure le premier des objectifs de Francis GILLOT qui ne s’impose aucune contrainte psychologique sur le sujet. « L’importance du score m’est tout à fait égal : il faut l’emporter et poursuivre notre route, un point c’est tout ! ».
Reste que cette rencontre que l’on souhaite plaisante à suivre occasionne peut-être un petit dilemme pour le président de l’AJA, Francis GRAILLE, auvergnat pure souche. Sa connaissance de Chamalières montre que ce club est résolument sympathique et que le staff a d’ores et déjà prévu un après-match des plus conviviaux. Autour d’une potée ou d’un aligot ?
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Le Crédit agricole de Champagne Bourgogne et la Fondation du Patrimoine : la parfaite symbiose…
novembre 08, 2017Le renouvellement de la convention de mécénat entre la Fondation d’entreprise « AGIR en Champagne Bourgogne » et la Fondation régionale du Patrimoine favorise la poursuite d’une kyrielle d’actions positives en vue de sauvegarder et valoriser les richesses culturelles de notre territoire. Avec comme axiome prioritaire, la restauration d’un patrimoine, situé en zone rurale. Depuis l’origine de ce partenariat constructif, ce sont 216 projets qui ont ainsi été soutenus pour un montant global de 557 581 euros…
DIJON : Apparue en février 2013, la Fondation d’entreprise « AGIR en Champagne Bourgogne », portée par l’établissement bancaire régional, agit dans le cadre d’une cause citoyenne : la préservation des intérêts collectifs et durables au profit de la dynamique territoriale qui intègre à la fois les projets éducatifs, socioculturels, linguistiques, scientifiques et environnementaux.
Disposant de subsides financiers provenant entre autres des versements issus de la démarche « Cartes sociétaires », instaurée par le Crédit agricole de Champagne Bourgogne (Aube, Côte d’or, Haute-Saône, Yonne), cette structure devait tôt ou tard s’allier avec l’un des acteurs essentiels de la défense patrimoniale et culturelle en France, la Fondation du Patrimoine.
Un défi unique avec un vrai modèle économique
Partageant des valeurs communes, les deux partenaires instaurent très vite un schéma coopératif efficace entre leurs exécutifs. Au service du patrimoine et de ses richesses à extirper de l’oubli, et parfois si malmenées. Ce sont les zones rurales qui motivent en priorité l’engagement des deux signataires de cet accord.
« Nous souhaitons contribuer au développement économique de nos territoires par la valorisation du patrimoine en créant et en maintenant de nombreux emplois… ».
Les enjeux sont donc de taille. Mais, la volonté reste la même entre Vincent DELATTE, président du Crédit agricole de Champagne Bourgogne et président de la fondation « AGIR », et Guy BEDEL, délégué régional de la Fondation du patrimoine.
« Pérenniser cette diversité, créer de la valeur et réunir les énergies constituent un challenge unique que notre équipe de 26 bénévoles et trois salariés partage au quotidien, précise le président de la Fondation régionale du Patrimoine.
Le travail besogneux de l’organisme est colossal. Plus de 2 632 projets ont déjà bénéficié de la manne précieuse de ces acteurs dévoués à la cause culturelle. Qu’ils interviennent à La Charité sur Loire, à Belfort, à Sens ou à Lons le Saulnier. Certaines entreprises, notamment celles établies en Franche-Comté, n’ont pas hésité à s’engager au sein d’un club de mécènes afin de renforcer leurs capitaux. Plus de 1,75 million d’euros ont été collectés au service de ce combat perpétuel.
Plus de 4 000 emplois créés et préservés depuis 1996…
Le Crédit agricole de Champagne Bourgogne s’est appuyé sur l’un de ses instruments de paiement fétiche, la carte sociétaire, réservée à ses clients. Une somme minimale, un centime d’euro, est ainsi prélevé à chaque utilisation afin d’être reversé par la caisse régionale sur un fonds mutualiste qui vise à encourager les projets locaux.
Depuis l’origine de la Fondation du Patrimoine, survenue en 1996, plus de 28 000 projets ont été soutenus en France, engrangeant plus de 2,3 milliards d’euros de travaux, soit un équivalent de 4 000 emplois créés ou maintenus dans le secteur artisanal du bâtiment en moyenne par an. Cela méritait bien une petite signature entre deux partenaires fiers de s’investir autour d’une noble cause.
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Grâce à « Terres de Bourgogne », DOMITYS ajoute une 66ème vitrine à son parc de résidences services seniors
novembre 07, 2017Fonctionnel depuis fin juillet, le nouvel établissement du leader national de ce segment d’activité à forte plus-value sociétale (celui des résidences services seniors) ne connaît aucune difficulté pour proposer ses 118 logements, à la location. Enregistrant un taux de remplissage de 55 %, le concept « Terres de Bourgogne » à Auxerre figure même parmi les complexes d’hébergement les plus performants au sein du groupe en termes de réactivité et d’intérêt auprès de ses futurs pensionnaires. Sachant de surcroît que l’ensemble des appartements ont été vendus à leurs propriétaires investisseurs de manière rapide…
AUXERRE : Conçue au niveau de sa phase promotionnelle avec le concours des groupes NEXITY et AEGIDE, mais aussi de l’agence immobilière locale, « GUILLOT Immobilier », la résidence services seniors « Terres de Bourgogne » occupe une place privilégiée au cœur de la capitale de l’Yonne. Initié dès 2011, et accueilli sur d’anciens terrains de football cédés judicieusement par la Ville, le projet mettra néanmoins de longues années avant de se concrétiser dans l’absolu. Mais, qu’importe : le résultat est là, et dévoile du bel ouvrage.
Un investissement de 20 millions d’euros
Nécessitant une enveloppe globale de 20 millions d’euros à sa construction, le bâtiment offre près de 800 mètres carrés d’espaces club, comprenant salon, atelier, corner esthétique, piscine, salle de sport. De quoi créer un lieu de vie confortable et convivial où les résidents peuvent apprécier la quiétude et le bien-être de l’endroit grâce à la qualité des nombreuses prestations.
Respectant les normes de la réglementation thermique 2012 (RT 2012), la résidence a été érigée dans le souci de préserver l’environnement et la valorisation du patrimoine. Grâce à une consommation d’énergie réduite. Les logements de type T1 (35 m2) à T3 (70 m2), destinés aux 20 % de couples ayant choisi le site pour y couler des jours tranquilles, sont adaptés aux attentes de ce public dans un réalisme ergonomique.
10 % de ces appartements se destinent même à l’accueil temporaire de ses résidents, des personnes placées avec le concours du CCAS de la Ville d’Auxerre ou des structures médicales.
Un édifice comparable à un hôtel de standing…
Découvrant le cadre agréable de ce complexe dont il a apprécié les similitudes avec de l’hôtellerie de belle facture, l’édile d’Auxerre, Guy FEREZ, accompagné de son premier adjoint, Guy PARIS, ont le loisir de visiter le site, en présence du PDG du groupe AEGIDE, Jean-Marie FOURNET.
« Avec la réalisation de ces travaux, vous démontrer votre rôle d’entreprise investie dans la dynamique et l’animation de ce territoire, devait-il préciser lors de son allocution, je ne peux que me réjouir de l’existence de ce beau concept à Auxerre… ».
Entre services à la carte, équipements adaptés et restauration de qualité, gérée par le groupe SOGERES, la résidence « Terres de Bourgogne » aura bénéficié de la présence de la comédienne Danièle EVENOU pour cette inauguration exceptionnelle où bon nombre d’acteurs économiques et institutionnels avaient effectué le déplacement afin de se rendre compte par eux-mêmes des réelles potentialités de cette résidence où il fait bon vieillir.
Unique concept résidentiel de DOMITYS en Bourgogne (même s’il existe une résidence similaire à Besançon), « Terres de Bourgogne » a créé une vingtaine d’emplois directs depuis son ouverture.
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De 400 à 500 personnes suivent chaque année le parcours complexe de la VAE dans l’Yonne
novembre 06, 2017Unique coordinatrice de la VAE (Validation des acquis de l’expérience) sur le territoire de l’Yonne depuis 2014, Frédérique NIKA évoque les principes fondamentaux de ce dispositif professionnel qui a été remodelé au 01er octobre en toute discrétion. Instrument essentiel de la loi de modernisation sociale promulguée le 17 janvier 2002, la VAE est l’une des méthodologies intelligentes de faire reconnaître son savoir-faire professionnel (ou bénévole) en vue de l’obtention d’un diplôme ou d’une progression sociale au sein de son entreprise. Explications…
AUXERRE : S’adressant aux salariés, professions libérales, demandeurs d’emploi et même bénévoles associatifs, la VAE est devenue au fil des ans le moyen idoine de faire valoriser ses nombreuses années d’expérience avant d’obtenir le diplôme, précieux sésame légitime permettant de convertir cela de manière officielle.
Pour Frédérique NIKA, coordinatrice de cet outil facilitateur pour gravir les échelons, « une VAE répond à plusieurs objectifs lorsque l’on entreprend la démarche de l’obtenir : attester d’un niveau professionnel atteint pour favoriser l’évolution professionnelle dans le cas d’une reconversion, ou pour obtenir une qualification dans le cadre d’un concours ou d’optimiser sa qualification professionnelle en cas d’évolution de poste et de statut. Dans tous les cas, la VAE est indispensable à la personne pour développer la confiance en soi ».
« On peut être amené à le faire par conviction personnelle, par choix d’évolution, en répondant au besoin d’exigence d’un prêt requis ou pour un concours, mais aussi en face des offres d’emploi, ajoute cette spécialiste de la question.
Le législateur ramène le processus de 3 à 1 an…
Jusqu’à présent, trois ans d’expérience en rapport direct avec le diplôme choisi étaient nécessaires pour pouvoir y prétendre. Mais, la réforme de la loi Travail (Loi 2016 et le texte du 08 août 2017, correspondant à l’abaissement de la durée requise à un an) a modifié sensiblement la donne. Sachant, dans l’intervalle, que tous les ministères n’avaient pas encore appliqué ces mesures. Mais, depuis le 01er octobre 2017, on ne peut sursoir à ces modifications.
« Il est important que le législateur ait fait évoluer le développement de la VAE, concède la jeune femme en charge de la gestion des dossiers dans l’Yonne, la réduction de l’expérience, ramenée de trois ans à un an, est essentielle pour gommer les aspérités techniques de ce dossier et freinait les velléités des prétendants. La notion d’expérience acquise et valorisable s’élargit et ne concerne plus uniquement le seul degré professionnel. Ce qui signifie dans l’absolu que le montage d’un dossier peut entrevoir des réussites obtenues lors d’un mandat électif, pendant une activité associative, mais aussi sportive ou culturelle… ».
Néanmoins, il est nécessaire de rappeler que l’on ne peut valider que des expériences qui ont eu cours sur son chemin de vie. « Si la personne n’a jamais exercé une discipline et qu’elle souhaite l’intégrer au sein d’une VAE, il n’y aura pas d’autres alternatives que de la diriger vers la formation… ».
Une photographie à l’instant « t » de son parcours d’expérience
Le contingent des personnes interpellées par la validation des acquis de l’expérience ne cesse de croître d’année en année. Les raisons en sont évidentes avec le net désir de changer de vie professionnelle de manière plus fréquente et ce besoin assumé de reprendre sa destinée en main. Après avoir pris contact avec Frédérique NIKA, conseillère VAE auprès de la Maison de l’Emploi pour la zone sud de l’Yonne, et le CIBC (Centre interinstitutionnel de bilan de compétence de l’Yonne sur le centre et la partie nord du département), les futurs lauréats à cette validation se renseignent sur bon nombre de questionnements. Les principaux étant le mode de financement, les étapes permettant de suivre ce parcours initiatique, la découverte de ses différents acteurs, l’éligibilité du candidat, les aides dans le choix du diplôme, la prise en charge…
« Ensuite, explique Frédérique, nous les orientons vers l’organisme certificateur qui validera ce parcours pédagogique… ».
Un profil éclectique avec 70 % de public féminin
Entre 36 et 45 ans, de nombreuses femmes s’essaient à la pratique de la validation des acquis de l’expérience. Quel que soit le niveau de diplômes, mais avec un maximum de niveau V et VI. Le délai pour arriver au bout du chemin équivaut le plus souvent à une année.
Mais, dans la grande majorité des cas, la VAE est une approche méconnue des salariés.
« C’est surprenant, s’étonne Frédérique NIKA, tous peuvent y prétendre mais peu connaissent réellement leurs droits… ».
Parmi les freins incontestables de ce processus pourtant très utile à la sécurisation des emplois, c’est la lourdeur administrative qui prévaut.
« En fait, il est nécessaire de passer par un point relais conseil comme celui de la Maison de l’Emploi à Auxerre ou les antennes du CIBC à Sens et à Joigny pour obtenir des informations.
Quant à l’organisme certificateur qui validera in fine le parcours, il peut se présenter sous différentes formes : ministère de l’emploi, de la jeunesse, de l’agriculture mais aussi l’Education nationale, voire des établissements privés. La certification est établie par chacun de ses organismes. Mais, aujourd’hui, le législateur souhaite une uniformisation du processus sans doute pour le rendre plus accessible.
Grâce au concours du point relais, et l’aide au choix et à l’identification du diplôme, le candidat s’inscrit à la demande de recevabilité. Une étape obligatoire afin de mener à bien le terme de cette initiative. C’est là que Frédérique NIKA joue les bonnes fées en apportant sa plus-value et ses connaissances à la constitution de ce lourd dossier, argumentant dans les moindres détails les expériences professionnelles des prétendants.
A l’issue de ce long chemin pédagogique, on ne valide rien. Soit on obtient le diplôme, ou partiellement certains modules. Un jury composé de professionnels peut alors faire des préconisations et expliquer les failles du candidat. S’en suivra nécessairement des formations complémentaires pour pallier aux manques…
Des aides financières de la Région et de Pôle Emploi…
Quant à la partie financière, elle ne peut être édulcorée. L’accompagnement pour atteindre ses objectifs n’est pas obligatoire mais il est vivement conseillé. Afin de bénéficier de conseils pertinents, 95 % des personnes qui suivent ce procédé intellectuel choisissent un accompagnateur. Ensuite, et selon la situation, on pourra mobiliser des aides de la Région et de Pôle emploi pour les demandeurs d’emploi, ou un congé de VAE pour les salariés dans le cadre du Compte personnel de Formation qui remplace les DIF.
Le coût pour une VAE est estimé de 500 euros à 2 000 euros. Les subsides étant analysés au cas par cas (frais d’accompagnement, frais d’université…). Pour les salariés, il n’y a pas de coût particulier car tout est pris en charge grâce aux OPCA qui assurent le financement selon leurs typologies.
Précisons que la Région Bourgogne Franche-Comté qui a habilité la Maison de l’Emploi à proposer ces missions, contribue à financer les demandeurs d’emplois selon certains critères.
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