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Le coach Phileas FIQUEMONT, en quête de son Graal intérieur, a vécu son « petit » Compostelle en jeûnant…
septembre 04, 2018D’ordinaire, lorsqu’ils entreprennent le pèlerinage pour gagner Saint-Jacques de Compostelle, les marcheurs empruntent une voie classique, en partance de Vézelay ou du Puy-en-Velay. Spécialiste de coaching et de ludocoaching, une approche de la connaissance de soi par le prisme de jeux cérébraux, Phileas FIQUEMONT a choisi de vivre une expérience en solitaire sur un chemin inhabituel du pèlerinage, cet été, de Paris à Vézelay. Un cheminement initiatique long d’une dizaine de jours où il a pratiqué le jeûne et la méditation. Première partie d’un voyage sous la forme d’une interview (1/3)…
AUXERRE : Vous avez pris les observateurs qui vous ont suivi à rebrousse-poil, en effectuant un autre trajet que celui habituellement emprunté reliant Paris à Vézelay. Pourquoi ?
Les chemins de Compostelle sont très nombreux, en France et en Europe. Si les départs de Vézelay et du Puy-en-Velay sont très courus, le vrai chemin comme on le dit dans le monde des pèlerins est celui qui part de chez soi. C’est-à-dire qu’on embrasse les siens sur le pas de la porte et on part rejoindre une voie balisée.
Et si l’on habite à Strasbourg, on aura déjà marché 15 jours avant de passer à Vézelay. Un chemin part de Bruxelles, d’autres serpentent en Pologne, en Allemagne… Nous devons davantage parler des chemins de Compostelle plutôt que du chemin.
Pour ma part, mon projet de « faire Saint-Jacques » date de plusieurs années et cette année 2018 m’était apparue comme année butoir pour une raison qui parlera à beaucoup : je fêterai mes 50 ans en 2019. Je voulais ce chemin avant mes 50 ans. Je le désirais tellement que c’en était devenu une obsession. Seulement partir pour Saint-Jacques depuis chez moi ça représente 1 700 km, soit 70 jours environ. Quand on est encore en activité, il n’est pas des plus facile de s’absenter autant.
Et puis, lors d’une conférence, j’ai rencontré un homme qui porte une association de pèlerins et qui s’est attaché à démocratiser la partie Paris-Vézelay. Je l’ai gardé en tête et à la première occasion, je me suis réservé deux semaines pour « faire mon petit Compostelle ».
C’était un moyen pour moi de me tester sur une plus petite distance tout en me joignant à l’esprit du pèlerinage.
Etes-vous parti de Notre-Dame de Paris ?
Je suis effectivement parti de la Cathédrale Notre-Dame, surtout du point zéro, sur son parvis, d’où sont calculées toutes les mesures de distances depuis Paris. Aussi, il me semblait important dans ce contexte de pèlerinage de respecter l’esprit religieux de millions de pèlerins qui ont précédé mes pas depuis plusieurs siècles. En leur mémoire, j’ai brulé un cierge avant de m’ébranler.
Une première anecdote a émaillé votre chemin initiatique vers cette quête de l’âme et de l’esprit : une paire de chaussures quelque peu récalcitrantes au départ de Paris… Expliquez-vous.
C’est vrai. J’ai eu la très mauvaise idée de partir avec des chaussures ultra faites à mes pieds et ultra confortables mais aussi trop usées pour assurer la distance.
Ma deuxième mauvaise idée a été de m’acheter des chaussures neuves avant de quitter Paris. Tous les marcheurs vont hurler en lisant ces mots mais oui, j’ai démarré avec des chaussures neuves (et les vielles dans le sac en secours). Huit kilomètres plus loin, je remettais mes vieux godillots. Et puis, en jonglant avec les deux paires, je m’y suis fait.
Dans tout projet, existe une genèse. Quelle est la vôtre pour justifier ce long périple en solitaire concocté durant une dizaine de jours ?
C’est justement pour me préparer à un vrai long périple que je me suis lancé dans ce « petit Compostelle ». Le vrai long périple dure entre 70 et 90 jours. Il traverse la France du nord au sud et l’Espagne d’est en ouest. Il passe par des plaines, des montagnes, des grandes villes et des hameaux.
Ces dix jours n’étaient qu’une prise de contact avec mon moi profond. Un auto-test de capacité, un entraînement.
La vraie genèse est en processus puisque mon projet reste entier. Je pense m’offrir des plages de temps pour marcher sur le chemin dans les années à venir sans toutefois faire le parcours en entier, les Dieux Chronos et Economicos se disputant mon emploi du temps !
Et puis, un jour viendra où une fenêtre temporelle s’ouvrira et m’offrira tout le loisir de parcourir les chemins à ma guise.
Quels ont été les préparatifs auxquels vous vous êtes soumis pour arriver dans les meilleures conditions physiques sur ce rendez-vous, mais aussi logistiques ?
Je marche quasi quotidiennement. Tous les matins, une heure de marche représentant 6 kilomètres et dès que j’ai un peu plus de temps, je double ou triple le parcours. Ce n’est pas tant de l’entraînement physique mais plutôt un entraînement du goût de la marche.
Je maîtrise la marche à peu près comme tout le monde depuis mon premier anniversaire et je n’en ai découvert les vertus que depuis que je marche. Je m’explique : aller jusqu’à la boulangerie à pieds n’est pas marcher, c’est se déplacer à pieds. Tout comme le déplacement dans les couloirs du métro n’est pas marcher.
J’ai réappris à marcher sur la base de ma capacité à mettre un pied devant l’autre et de recommencer en additionnant les pas sur des dizaines de kilomètres. Concernant la logistique, j’ai ressorti mon sac à dos de voyage qui s’est révélé inapproprié parce que trop grand. Plus on a de place et plus on est tenté de charger. Or, le poids est l’ennemi du marcheur. Conclusion : j’ai vendu mon sac, je ne serai pas tenté de le réutiliser la prochaine fois.
Un budget est-il nécessaire avant de tenter cette aventure pittoresque ?
Un budget est indispensable et dépend entre autres du niveau de confort que l’on souhaite pour ses nuits. Depuis les nuits en bivouac qui ne coûtent que le matériel le rendant possible jusqu’à des hôtels ou des chambres d’hôtes, on peut s’offrir le chemin qui nous ressemble.
Quoi qu’il en soit, le chemin lui-même se chargera de nous ramener vers nos valeurs profondes. La simplicité et la modestie semblent les meilleures alliées du marcheur au long court. L’autre budget qui ne m’a pas concerné et que l’on va développera dans la seconde partie de l’interview est l’alimentation. A chacun ses exigences.
Qu’est-ce qui pousse l’entrepreneur que vous êtes dans votre état civil à procéder à un break dans votre existence afin de répondre à cet appel du cœur ?
Je suis entrepreneur récidiviste depuis plus de 25 ans et je n’ai pas encore trouvé le Graal. J’innove sans discontinuer depuis toutes ces années sans toutefois rencontrer mon public parce que toujours en avance ou décalé vis-à-vis du marché. Aujourd’hui j’ai une telle expérience d’entrepreneur que je suis en mesure d’accompagner des porteurs de projet grâce à mon regard extérieur.
Concernant mes propres projets, j’ai besoin de prendre de la distance pour mieux revenir dans la course. La marche booste ma créativité et apaise mes ardeurs. Partir pour plusieurs jours me permet de revisiter, de peaufiner ou même d’abandonner mes idées au fil des pas…
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Préfecture : les adieux de Céline BENOIST au service de la Communication…
septembre 04, 2018Après douze années de professionnalisme vécues au sein du service Communication de la préfecture de l’Yonne, Céline BENOIST met un terme définitif à cette aventure relationnelle intense qui lui aura permis de côtoyer les sphères de la presse régionale. Pour autant, la jeune femme poursuit sa carrière à la préfecture de l’Yonne, prenant au passage une promotion sur un tout autre registre…
AUXERRE : « Ce furent douze saisons magnifiques que je n’oublierai jamais… ». C’est avec beaucoup d’émotion que Céline BENOIST, la responsable de la cellule Communication de la préfecture de l’Yonne, a annoncé par un message numérisé la fin de ses activités de spécialiste des relations publiques au 31 août 2018.
« Toutes ces années passées au service de la communication de l’Etat auront été l’occasion de rencontres professionnelles riches et toujours passionnantes, explique Céline BENOIST, sur le mail qu’elle a largement diffusé en fin de semaine dernière à l’ensemble des correspondants de presse qui composent son fichier.
« Je reste en préfecture de l’Yonne où je vais rejoindre le bureau des règlementations et des élections en qualité d’adjointe… ».
Désormais, éloignée du milieu médiatique, Céline travaillera à la préparation des échéances électorales et se consacrera aux filières professionnelles requérant des règlementations particulières (taxi, buraliste…).
L’année 2019 ne manque pas de rendez-vous dans les urnes pour les concitoyens. Qu’il s’agisse des élections parmi les chambres consulaires qui se dérouleront cet hiver ou du futur scrutin pour les Européennes dont on connaît l’importance de l’enjeu politique au printemps.
Quant à sa remplaçante, Lola GAUDEFROY, elle est déjà en poste depuis le 01er septembre. Cette jeune fille dépendra hiérarchiquement de la nouvelle adjointe à la cheffe de cabinet du Service de la Communication et des Sécurités Publiques, Adeline MIROL, nommée il y a peu.
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Le projet autoroutier de l’A 26 (Troyes/Auxerre/ Bourges) titille l’esprit pragmatique de Marie-Guite DUFAY
août 30, 2018L’opportunité du Schéma régional d’aménagement du territoire donnera-t-elle une nouvelle chance à cet antique dossier, devenu un véritable serpent de mer depuis près de quarante ans, de voir enfin le jour ? Lors de sa visite dans le Tonnerrois le 29 août, au contact des entrepreneurs qui lui ont fait part de leur problématique en matière de mobilité, la chef de file du pouvoir exécutif de Bourgogne Franche-Comté s’est dite prête à faire bouger les lignes. Initiant déjà des contacts auprès des responsables de la société autoroutière APRR qui en aurait l’exploitation…
TONNERRE : Exhumant ce vieux dossier des profondeurs abyssales de l’oubli dans lequel il est déposé depuis tant d’années, la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY a surpris ses interlocuteurs, une vingtaine de chefs d’entreprise réunis par la Chambre de Commerce et d’Industrie et le Centre de développement du Tonnerrois (CDT), lors de cet échange nourri très instructif.
Alors que l’un des intervenants, la dirigeante de la société DULION insistait sur les difficultés que cette dernière éprouvait à circuler d’est en ouest sur le territoire par la voie routière, l’élue régionale n’a pas ergoté quant à la réponse à apporter.
« Je suis prête à étudier la question et à relancer ce dossier… affirmera-t-elle avec conviction. Il est vrai que cette forte demande de reconsidérer le projet de l’A 26 (Troyes/Auxerre/Bourges) lui revient sans cesse aux oreilles à chaque rencontre avec les milieux entrepreneuriaux.
Le chaînon manquant pour désenclaver le territoire…
Déjà, en mai dernier, ce fut le cas dans les locaux de la CCI à Auxerre. En pareille circonstance, le président du groupe France Galvanisation Yves DELOT (président de la Communauté de communes du FLORENTINOIS et édile de Saint-Florentin) interpella la présidente de la Région sur la même thématique. Accentuant ses propos sur le degré de dangerosité de la RN 177 qui relie Troyes à Auxerre.
« Ce chaînon manquant d’une cinquantaine de kilomètres entre ces deux villes est indispensable au désenclavement économique de notre territoire, avait-il alors précisé.
Conciliatrice et à l’écoute des forces vives de l’économie, comme elle aime le préciser dans ses arguments pour expliquer le rôle que peut jouer la structure régionale à travers ses aides, Marie-Guite DUFAY n’a pas attendu la rencontre programmée fin août à Tonnerre pour fourbir ses armes sur ce dossier.
« Je me suis rapprochée des dirigeants de la société autoroutière APRR afin de me mettre autour de la table avec eux et évoquer la question… ».
Retoqué dans un espace temporel compris entre 2050 et 2075, le dossier initial n’avait pas trouvé grâce aux yeux du gouvernement de l’époque, celui de Jean-Marc AYRAULT, alors Premier ministre et de son ministre chargé des transports et de l’environnement, Manuel VALLS.
Un dossier sur la voie de la rédemption ou du purgatoire ?
La conclusion des ingénieurs qui avaient étudié la faisabilité de ce tronçon entre Troyes et Auxerre en 1990 fut que les principales contraintes pour l’exécution du tracé seraient d’ordre environnemental.
Reste que l’arbitrage qui nécessitera de rouvrir intégralement le dossier se fera par le biais de l’intérêt général au niveau de la Bourgogne Franche-Comté. Si les avis sont positifs, il suffira de déterminer les modalités financières inhérentes à l’édification de cet ouvrage. Dans le cas contraire, le dossier de l’A 26 retournera au purgatoire…pour ne pas dire en enfer de manière éternelle.
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« CRAZY RACE FESTIVAL » : les partenaires économiques attendent des explications crédibles…
août 30, 2018Souhaitant une totale transparence de l’organisateur « RUN IN THE WORLD » depuis l’annulation du festival annoncée ce lundi 27 août par un simple e-mail, sept sociétés partenaires exigent des éclaircissements nets et précis sur la genèse des faits ayant conduit à ce délicat dossier. Une demande qui est portée à la connaissance des participants lésés et du grand public grâce à la publication d’un communiqué de presse…
AUXERRE : « Nous attendons tous de véritables explications de la part de la structure organisatrice de ce festival… ». Responsable de la communication et du marketing au sein du groupe de concessionnaires JEANNIN AUTOMOBILES, Sophie SANCHEZ demande des comptes au dépositaire de cet évènementiel, subitement disparu des écrans radar au beau milieu de l’après-midi de ce funeste lundi 27 août.
La jeune femme n’est pas la seule à se poser des interrogations. Les dirigeants de six autres entreprises (DOMANYS, BIGMAT Groupe GOURMAND, PASSTIME 89, PHOTOBOX 89, RABASKA OUTDOOR et V and B Auxerre) désirent tout autant le grand déballage en matière de communication de la part de l’intéressé. Une communication de crise, parce que manifestement, celle-ci arrive un peu trop tard. Le mal étant déjà fait…
Ce vendredi 31 août, une rencontre entre le responsable de l’ex-société « RUN IN THE WORLD » (celle-ci a cessé officiellement ses activités le…24 août !) et les partenaires économiques est prévue afin, semble-t-il, de faire toute la lumière sur cet épineux dossier qui donne des sueurs froides aux structures professionnelles ayant injecté, pour certaines, pas mal de numéraire dans ce projet de sponsoring, depuis avorté.
Une désolidarisation totale des partenaires avec l’organisateur…
« Tout comme les nombreux participants ayant payé pour participer à cette manifestation, il nous a été informé par un simple e-mail que nous ne percevrons aucun remboursement des sommes que nous avons engagées pour soutenir cet évènement. Nos tentatives pour joindre l’organisateur et obtenir plus amples explications sont pour le moment restées vaines.
Nous tenons à informer les nombreux participants que nos entreprises n’ont aucun lien avec la société RUN IN THE WORLD, responsable de l’organisation de cet évènement et que nous subissons, en tant que sponsor de cet évènement, également un fort préjudice.
Notre confiance, tout comme la vôtre, a été trahie par l’organisateur et nous regrettons très fortement que nos entreprises soient associées à ce type d’agissement qui va à l’encontre de nos valeurs ».
Diffusé depuis mercredi, le communiqué de presse clarifie la situation des partenaires en renforçant ce sentiment de trahison.
Un manque évident de concertation avec les sponsors…
« A ce jour, renchérit Sophie SANCHEZ, nous ne disposons d’aucun élément tangible qui justifie cette prise de décision. Si ce n’est que faute d’un nombre suffisant de participants, l’organisateur ne pouvait honorer la manifestation... ».
Surprise à la lecture du mail adressé à l’ensemble des participants et des sponsors, ce lundi, la spécialiste de la communication du groupe JEANNIN AUTOMOBILES estime qu’il y eu un manque de concertation manifeste dans ce dossier avec les soutiens économiques.
Outre les sponsors et les participants, les prestataires de service (restauration, sécurité, sonorisation, communication, logistique…) ne doivent pas être oubliés de la liste des grands perdants de cette manifestation qui, in fine, ne verra jamais le jour et aura fait pourtant parler d’elle.
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« CRAZY RACE FESTIVAL » : la colère gronde chez les partenaires et participants floués par ce flop magistral…
août 29, 2018Programmée les 07, 08 et 09 septembre à Champs-sur-Yonne, la première édition de ce qui s’apparentait à l’évènement sportif et ludique de l’année est morte dans l’œuf avant même d’avoir pu éclore. Provoquant, depuis la publication d’un communiqué laconique de son organisation en début de semaine, une trainée de poudre sulfureuse parmi les nombreux acteurs économiques, soutiens du concept, et les participants inscrits de longue date aux épreuves qui crient au scandale. Pourtant, à grand renfort d’espaces publicitaires, la société RUN IN THE WORLD, conceptrice du projet (elle a pris soin de cesser ses activités le 24 août 2018), n’avait pas lésiné sur les moyens pour assurer la promotion de cette animation devenue entre-temps fantomatique. S’appuyant sur des agences de relations presse et de communication. Une jauge de 4 000 participants était espérée pour garantir la rentabilité de la manifestation…
AUXERRE : « C’est l’arnaque la plus totale ! ». « Je pense qu’on s’est fait vraiment rouler dans la farine ». « Nous avons trouvé dans l’Yonne une sombre histoire d’escroquerie digne de Jérôme CAHUZAC… ». Sponsors et inscrits aux différentes courses proposées par le CRAZY RACE FESTIVAL ne décolèrent pas depuis ce lundi 28 août, date de l’annulation brutale de cet événementiel à vocation populaire.
Un message concis, ramené à une demi-douzaine de lignes, est à l’origine de ce naufrage absolu pour celles et ceux qui se sentent désormais trahis par l’organisation.
« C’est avec une très grande déception que nous vous annonçons aujourd’hui, que le CRAZY RACE FESTIVAL, qui devait se dérouler les 07, 08 et 09 septembre 2018, sur la commune de Champs-sur-Yonne en banlieue d’Auxerre, ne pourra avoir lieu. L’organisation n’a pas pu rassembler le quota minimum de participants, par course, afin de couvrir les frais qu’exige un tel évènementiel…. ».
« Aucun remboursement ne sera effectué… »
Jusque-là, les premières explications du document demeurent dans le factuel. Tout en précisant les causes de ce retrait. Mais, le pire est à venir pour les destinataires de cette annonce, adressée par mail, à savoir les sponsors et les futurs participants.
« Conformément au règlement de participation et à la situation économique actuelle de l’organisation, aucun remboursement ne pourra être effectué. Nous tenons à vous présenter nos plus sincères excuses… ».
En guise de signature des plus anonymes et impersonnelles : « l’organisation ».
Au vu des réactions en chaîne qui ne cessent depuis de s’accumuler et qui s’enveniment dans le landerneau, il n’est pas sûr que la conclusion ait eu réellement les effets escomptés pour satisfaire les lecteurs de cette prose faussement condescendante.
« Partir avec l'argent des participants sans aucun remboursement, cela faisait longtemps que je n'avais pu vu une telle fraude, précise l’un des partenaires professionnels, totalement groggy par le déroulé de la situation.
Vent debout, ces derniers, parmi lesquels de très belles sociétés pourtant habituées au sponsoring d’évènementiels, sont furieux. Des milliers d’euros ont été injectés dans le projet qui englobait un village d’entreprises devant accueillir des vitrines commerciales. A ce propos, les chiffres les plus fous, concernant le préjudice subi, circulent parmi le ban et l’arrière-ban de ces entreprises victimes de duplicité : certains parlent de 150 000 euros !
Les participants croient de plus en plus à une arnaque intentionnelle…
Trahison, malveillance, escroquerie, arnaque manifeste : le vivier de mots semble inépuisable pour qualifier l’intention de l’organisateur.
« Il est stipulé dans le règlement que la course pourrait être annulée en cas de motif indépendant de la volonté de l'organisateur ou en cas de force majeur. Or, je considère que nous ne sommes pas dans ces deux situations-là, concède Julie, participante ayant validé un engagement qui s’élevait à 57 euros. Nous sommes plusieurs à penser qu'il s'agit d'une arnaque depuis le départ, et que l'organisation avait prévu de tout abandonner quelques jours avant la course. Les sponsors sont dans la même situation que nous. J'ai effectué mon inscription ainsi que celle de mes amies ce vendredi 24 août, alors que, dans le même laps de temps, la société « RUN INTHE WORLD » était visiblement en train de cesser son activité. C'est pourquoi je pense d'autant plus à une arnaque délibérée...Nous exigeons d’être remboursés de la totalité ou en tout cas partiellement…».
Il suffit, en effet, de consulter sur Internet le site societé.com pour corroborer les dires de ce témoin. La structure organisatrice de cet évènement imaginaire a bel et bien mis les clés sous le paillasson ce vendredi 24 août et fermé tous les sites multimédia se rapportant à la communication et à la logistique du « CRAZY FESTIVAL RACE ». Un concept « fou » sur le papier, mais qui ne le sera pas pour tout le monde, au demeurant…
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