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Le déplacement d’une dizaine d’ambassadeurs, venus découvrir les richesses potentielles de l’Yonne à l’export, aura démontré qu’une nouvelle forme économique peut parfaitement s’agréger aux devoirs et responsabilités des diplomates français à l’international. Encouragés par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, ces femmes et ces hommes de bonne volonté possèdent désormais une nouvelle strate à leur feuille de route quotidienne : celle de faire rayonner et d’encourager le savoir-faire des entreprises de l’Hexagone bien au-delà de nos frontières…
AUXERRE : C’était une première dans le paysage institutionnel. Elle fera date car l’initiative fut par ailleurs couronnée de succès et saluée de tous. De mémoire de fonctionnaire, interrogé sur le bien-fondé de cette manœuvre positive et collaborant depuis une douzaine d’années sous les ors de la préfecture de l’Yonne, jamais une aussi imposante délégation d’ambassadeurs Français ne fut reçue dans le vaste bureau du préfet. Un déjeuner républicain des plus studieux où fut invitée la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, compléta cet échange pavé d’intentions louables autour des « enjeux et perspectives du développement à l’export des entreprises de l’Yonne ».
Une découverte de plusieurs entreprises de l’Yonne…
Entre immersion au cœur des entreprises (LA CHABLISIENNE, coopérative viticole à Chablis), les installations portuaires de LOGIYONNE au port de GRON, et les silos agricoles de la coopérative YNOVAE (sur le même site), la délégation officielle, accompagnée d’un aéropage de personnalités départementales, a pu se faire une idée précise des forces et atouts de notre territoire, notamment en matière d’export. A la fois, en découvrant les produits phares de cette identité « made in Yonne » propice à conquérir les places marchandes de la planète Terre ; et d’autre part, en s’intéressant aux moyens multimodaux de transport qui favorisent ces échanges vers des destinations étrangères.
Qu’ils soient affectés en Zambie, en Croatie, en Ukraine, sur les îles lointaines de Vanuatu, aux Philippines, en Côte d’Ivoire, en Moldavie, en Bosnie-Herzégovine ou en Géorgie, ces hauts personnages de l’Etat Français ont pris à cœur de parfaire leur nouvelle mission, une de plus, afin de jouer au mieux leur rôle de développeurs économiques au service des grands comptes et des PME de notre pays. Bref, ces VRP de luxe se sont abreuvés de prises de notes, de clichés pris sur leur smartphone, de lecture de plaquettes et de dossiers techniques, leur permettant de cerner ce nouveau temps fort de la diplomatie économique qu’ils vont désormais incarner.
Une mission commune à 112 ambassadeurs français…
C’est au cours de la Conférence des ambassadeurs se déroulant à Paris du 27 au 31 août que fut expliquée cette initiative. C’est là que furent définies les orientations et les priorités stratégiques devant guider le travail des représentantes et représentants de la France à l’étranger. Le thème de ce rendez-vous annuel était cette année : « Alliances, valeurs et intérêts dans le monde d’aujourd’hui ». Sans en citer réellement le mot, l’économie intégrait de facto l’un de ses items à développer.
Chargé du tourisme et du commerce extérieur, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves LE DRIAN avait souhaité que cette année, les ambassadeurs aillent à la rencontre des acteurs et décideurs économiques au cœur de leur territoire régional. Ce déplacement prolongeait une précédente séquence, intitulée « 1 ambassadeur, 1 entrepreneur, 1 région », vécue le lundi 27 août, date à laquelle les hauts fonctionnaires de l’Etat rencontrèrent près de 400 chefs d’entreprises sous la forme d’un échange direct de quinze minutes.
In fine, onze régions métropolitaines étaient concernées par cette démarche novatrice, au plus près du terrain.
Un échange direct et constructif avec les ambassadeurs…
L’immersion des ambassadeurs aura été vécue comme un réel bonheur pour les entrepreneurs visités. Pour la première fois, ils ont pu expliquer leur travail et leur mode opératoire en matière d’exportation (leurs difficultés aussi) face aux représentants de la France, nommés dans des pays à forte potentialité.
Ce déplacement répondait aussi à la refonte du dispositif d’aide à l’export mené en totale coopération avec les régions, qui, depuis la loi « NOTRe », sont responsables de la stratégie d’internationalisation des entreprises de leur territoire.
Le nouveau dispositif s’est doté d’une véritable gouvernance, déclinée dans les territoires par les Régions, les ambassadeurs à l’étranger, « Business France » au niveau national et un guichet unique en régions « plateforme régionale des solutions », et un guichet unique à l’étranger, correspondant unique de la Team France Export.
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Le groupe BONEY M offrira un disque d’or à la Ville d’Auxerre
septembre 10, 2018En marge de leur prestation scénique très attendue lors de la nocturne de la Foire exposition d’Auxerre ce samedi 15 septembre (19 heures), la légendaire formation, star de la Disco, remettra à l’édile de la ville Guy FEREZ le disque d’or saluant ses quarante années d’existence synonyme d’une carrière aboutie. Une distinction élégante de la part des trois filles qui constituent désormais l’ossature de ce combo mythique, aujourd’hui encore auréolé par la grâce musicale, et ce malgré le décès de son leader masculin, le charismatique Bobby FARREL, disparu le 30 décembre 2010…
AUXERRE : Groupe de référence de l’époque « disco », inoubliable formation dansante et musicale auprès d’une multitude de nos concitoyens, BONEY M figurera en tête d’affiche principale de la 88ème Foire exposition d’Auxerre cette année. Un retour en force sur scène pour ce trio qui a conservé deux de ses membres originelles, Maureen et Anthéa, choristes de chic et de charme.
Usine à tubes (« River of Babylon », « Daddy cool », « Belfast », « Raspoutine », « Sunny », « Ma Baker »...), ce groupe vocal créé et dirigé au milieu des années 1970 par le producteur allemand Franck FARIAN, pur produit de la filière électronique d’Outre-Rhin avec Giorgio MORODER, aura connu la gloire en vendant plus de 50 millions de singles et 60 millions d’albums dans le monde.
L’évènement point d’orgue de la 88ème Foire exposition…
Maintes fois remodelés, le groupe connaît un regain de jouvence depuis le début des années 2000 sous l’appellation « BONEY M The Original Tribute » avec la petite dernière, Beckie.
Ce phénomène musical d’une époque dont beaucoup ont encore la nostalgie profitera de ce mouvement revival et passéiste positif pour se produire pour la première fois en terre icaunaise.
Un rendez-vous qualifié de point d’orgue exceptionnel pour le directeur de Centre France Parc Expo, Guy ROS, à la veille de l’ouverture du premier évènement commercial de l’automne dans la région.
Au terme de leur concert, les filles de BONEY M salueront leur passage à Auxerre de la plus belle manière qu’il soit : elles offriront le disque d’or de leur quarantième année d’existence au maire d’Auxerre, Guy FEREZ, certainement conquis par l’élégance du geste.
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EDEIS dévoile les nouvelles infrastructures de l’aérogare d’Auxerre…
septembre 10, 2018L’inauguration des nouveaux travaux ayant permis à l’aérogare d’Auxerre d’être en conformité avec les normes européennes offrira une excellente opportunité à l’entreprise EDEIS qui en assure l’exploitation commerciale de pouvoir dévoiler sa stratégie aux autorités institutionnelles, politiques et économiques du territoire ce dimanche 16 septembre. Et pour que la fête soit complète, dans le cadre des Journées du Patrimoine, l’aérodrome auxerrois ouvrira grande ses portes au public avide de découverte et de démystification du milieu professionnel de l’aéronautique…
AUXERRE : Ce sera une opération de communication conçue sur la base pratique du deux en un pour les responsables de la société EDEIS ! En cette journée dominicale du 16 septembre, de 10 h à 18 h, les dirigeants de la société recevront sur le site de Branches tout un aéropage de personnalités officielles (élus, préfet, syndicat mixte de l’aéroport, milieux économiques…) lors de la phase inaugurale. Celle-ci venant mettre un terme définitif à une période de travaux. Ils concernaient la mise en conformité des points de passage aux frontières, notamment avec la transformation du hall d’accueil qui répond aux exigences normatives européennes.
En parallèle, le grand public bénéficiera de séances portes ouvertes, une première sur le site de l’aérodrome, pour visiter l’ensemble des installations techniques. La tour de contrôle et la caserne des pompiers, antenne du Service départemental d’Incendie et des Secours (SDIS), figureront en pole position de ce copieux et alléchant programme.
Des démonstrations de simulation de vol sur Boeing 737…
L’encadrement de la société EDEIS présentera les métiers liés à l’univers de l’aéronautique dans la salle d’embarquement. Plusieurs stands y seront accueillis : ceux de l’Armée de Terre, de l’Ecole de gendarmerie de Dijon, ainsi que celui de l’entreprise DELTA TANGO AVIATION, basée sur site, une entité professionnelle spécialiste de la mécanique aéronautique. Notons aussi la présence de l’association AVIATROGLO (présentation d’une exposition de photographies consacrée au Musée de Cravant).
En quête d’une orientation ou ayant soif de connaissances, les jeunes gens auront l’opportunité, tout comme leurs parents, de tester le module de démonstration d’un simulateur de vol depuis le cockpit d’un Boeing 737. Quant aux pilotes chevronnés de l’Aéroclub de l’Yonne, ils assureront des vols de découverte tout en expliquant les principes pragmatiques des cours de pilotage.
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Le coût de remboursement des transports médicaux explose dans l’Yonne
septembre 10, 2018Face à l’inflation galopante des remboursements liés à la récurrence des transports médicaux sur notre territoire, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie tire la sonnette d’alarme. Ce poste représente aujourd’hui près de 31 millions d’euros et ne cesse de progresser depuis plusieurs années. Soucieuse de préserver les équilibres budgétaires, la CPAM s’est fendue d’une nouvelle communication sur ce sujet d’actualité qui concerne l’ensemble des assurés…
AUXERRE : Vigilance et préconisation. La Caisse primaire d’assurance maladie veille au grain dans cet épineux casse-tête que représentent chaque année la gestion des transports médicaux et leurs onéreux remboursements.
Depuis plusieurs années, au plan comptable, le coût des remboursements s’envole, suivant une courbe ascendante progressive. A l’échelle de la région Bourgogne-Franche-Comté, la somme équivaut à 145 millions d’euros. Pour le seul territoire de l’Yonne, le montant de ces dépenses supplémentaires s’établit à 31 millions d’euros à la charge de la structure de santé départementale.
Dans les deux cas, les responsables de la CPAM souhaitent mettre le holà sur cette dérive inflationniste qui perdure dans le temps.
Une récente communication à destination des assurés est venue rappeler les bonnes pratiques à respecter à ce propos. Et de repositionner le rôle déterminant du praticien comme un élément essentiel à la prise de décision de préconiser un mode de transport approprié selon l’état de santé du patient.
Le médecin est le seul à prescrire le transport médical…
Si le transport médical peut générer un remboursement à partir d’un acheminement du malade vers un centre hospitalier ou de soins via son véhicule personnel ou les transports en commun, en revanche, il n’est pas prescrit de façon systématique lors des déplacements d’un patient. La décision relève uniquement du professionnel de la médecine.
C’est une question de pure logique puisque son remboursement obéit à des conditions très strictes. En ce sens, la direction de la Caisse primaire d’assurance maladie se veut insistante sur ce point : « la prescription médicale de transport relève d’une décision médicale pure et ne s’apparente nullement à une quelconque facilité sociale… ».
Dans l’absolu, elle doit être réalisée avant le déplacement et transmise pour l’obtention d’un accord de principe dans un délai de quinze jours précédant l’acte auprès du service médical de l’assurance maladie.
Un message clair et précis qui a été relayé, sans l’once d’une ambiguïté de la part du service Communication de la CPAM, vers les assurés de l’Yonne qui sont invités à le connaître et surtout à l’appliquer.
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Marité CATHERIN (Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux) : le patrimoine est porteur de développement économique…
septembre 08, 2018Projet bénéficiant du label « Année européenne du patrimoine », les « Rencontres européennes des Villes jumelles d’Auxerre » focaliseront l’intérêt de bon nombre d’acteurs institutionnels, politiques et économiques du 13 au 16 septembre. Autour de la thématique, « quand le passé rencontre l’avenir », un programme riche en animations se déclinera en présence de plusieurs délégations étrangères dont celles des Allemands de WORMS et des Polonais de PLOCK. Des ressortissants du Bénin (OUIDAH) participeront également à ces échanges placés sous le sceau de la fraternité entre les peuples et la déclinaison de projets innovants à vocation culturelle, touristique, éducative et économique. Présidente de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux, Marité CATHERIN nous livre ses impressions à quelques jours de l’ouverture de ce premier rendez-vous.
AUXERRE : La ville d’Auxerre va accueillir ses cités jumelles, françaises et étrangères, dans le cadre de « Rencontres européennes ». Quels sont les fondements et les attentes de cette première manifestation dans l’Auxerrois ?
Cette première manifestation s’inscrit dans le cadre de la mission confiée par la ville d’Auxerre à notre association « La Maison des jumelages, des échanges internationaux d’Auxerre et la Maison de la francophonie Bourgogne Franche-Comté ». Elle tend à autant renforcer l’image de la ville à l’international, qu’à rendre visible cette dimension auprès des habitants de notre agglomération et à les inviter à venir participer à nos activités !
Quelles sont les délégations qui y prendront part ?
Nous accueillerons des délégations de Worms (Allemagne), Plock (Pologne), Saint-Amarin (France) et Ouidah (Bénin).
La thématique de ce rendez-vous international s’articule autour du patrimoine, du fait du calendrier où seront organisées les traditionnelles Journées en France. « Quand le passé rencontre l’avenir » en est le slogan. Expliquez-nous cette phrase à l’échelon de cet évènement…
Nous avons choisi ce slogan car il nous semble très connecté à notre époque, recouvrant à la fois le patrimoine matériel et immatériel, l’humain – ce sont des rencontres - et la dimension environnementale.
L’existence des jumelages date de l’après-guerre et la nécessité impérieuse de construire l’Europe dans la paix et la fraternité. Ce principe vertueux apparaît-il toujours comme un véritable enjeu aujourd’hui ?
Oui bien sûr, nous portons ces valeurs la paix et la fraternité. C’est une forme de l’engagement citoyen ! Mais, il existe des tensions actuellement en Europe qui nous invitent à cultiver des liens privilégiés entre Européens à travers ce type d’échanges.
La célébration du cinquantenaire des relations avec la ville de WORMS…
Le présent projet a été labellisé au plan national « 2018 Année européenne du patrimoine culturel ». Il vous a été décerné par la Commission européenne. En quoi votre dossier a séduit les membres de cette commission et par quels aspects ?
C’est l’aspect novateur de ce projet qui a séduit, je pense, la Commission européenne. Et la thématique, fil rouge de ces Rencontres, à savoir l’Economie du Patrimoine.
Comment résumeriez-vous à l’heure actuelle le dynamisme de ces jumelages qui permettent à Auxerre de rayonner en France et en Europe ?
Bien évidemment le dynamisme de ces jumelages varie selon les villes jumelles A la fois par l’implication des personnes qui les animent et également, il faut le reconnaître aussi, par le contexte politique des pays où se situent nos villes jumelles.
Nous célébrerons ce week-end-là les cinquante ans de jumelage entre Auxerre et Worms, ville avec laquelle nous avons des échanges réguliers scolaires, associatifs, culturels, sportifs et avec laquelle nous envisageons des échanges économiques. Honnêtement, il faut dire que c’est moins facile en ce moment avec l’Angleterre dans le contexte du BREXIT !
Plusieurs acteurs institutionnels, économiques et associatifs ont apporté leur soutien à l’organisation de cet évènement. Quels ont été leur centre d’intérêt devant ce projet ?
La curiosité : être associés à une première ! Et la perspective d’amorcer des relations économiques pour les partenaires privés et publics…
Lorsque l’on pense jumelage, systématiquement on fait référence à la culture, la pratique de la langue, le sport, le folklore…Quid de l’économie qui fait toujours figure de parent pauvre de ce type d’initiative relationnelle ? Vous-mêmes, avez pris la décision en 2015 de vous doter d’une commission économique, organe intégré à votre structure associative. Quels sont ses objectifs ?
Effectivement, depuis deux ans, nous avons mis en place une commission économique qui a pointé l’importance de ce thème dans nos relations internationales dans un souci d’ouverture et de valorisation des atouts de l’Auxerrois. Ces premières Rencontres découlent directement de ces réflexions. Nous continuerons à promouvoir les langues – nous organisons tous les soirs des cours d’anglais, d’espagnol et d’italien -, la culture, le sport et le folklore pourquoi pas ! C’est la demande qui détermine notre offre…
Revenons aux trois jours intenses que vous avez concoctés avec la commission ad hoc qui gère ce dossier. Quels seront les points essentiels de ce programme de visite ?
Nous profiterons bien sûr des Journées du Patrimoine pour faire découvrir la ville lors d’une visite guidée par l’association « Weekend ludique ». Au-delà de cela, nous leur ferons apprécier le dynamisme d’entreprises locales, comme « Festins de Bourgogne », référence en gastronomie et en export, d’établissements de formation professionnelle avec le lycée des métiers Vauban et la Maison des Compagnons du Devoir. Nous leur ferons aussi déguster de bons petits plats et des vins de notre terroir !
Puisque le thème de ces « Rencontres » sera orienté autour du patrimoine, quels sont les monuments architecturaux que vous allez mettre en exergue lors du séjour des délégations internationales ?
La Préfecture nous fait le plaisir d’accueillir les délégations lors d’une visite privée le samedi matin. L’Abbaye Saint-Germain sera aussi à l’honneur car elle accueillera le colloque au cours duquel sera présenté par exemple son musée, ainsi que le Clos de la Chainette…
Une table ronde pour développer les initiatives économiques…
Le 14 septembre, une table ronde proposée à l’Abbaye Saint-Germain s’intéressera plus spécifiquement à l’économie du patrimoine. Qu’entendez-vous par là ?
Ce jour-là, à 15 heures, à l’Abbaye Saint-Germain, un colloque ouvert au public traitera spécifiquement de l’économie du patrimoine. Nous voulons mettre un coup de projecteur pour ouvrir le concept de patrimoine, ne pas le limiter aux vieilles pierres. Pour nous, c’est la valorisation du patrimoine immatériel, humain, bâti, numérique, artistique ou naturel. Des personnes ont marqué notre territoire comme l’abbé Deschamps et le Patronage laïque Paul Bert, devenu le club phare d’Auxerre l’AJA. Le patrimoine se doit d’être vivant et évoluer. Pour exemple la Grange de Beauvais, à l’origine élément économique agricole de l’Abbaye de Pontigny qui est animé aujourd’hui par une association ouverte aujourd’hui à l’agriculture biologique, et à des activités numériques et culturelles.
Peut-on allier précisément le développement économique à la nature même de bâtiments ou d’édifices chargés d’histoire ?
Oui bien sûr. Le tourisme en est le meilleur exemple. Rendre attractive la ville et son patrimoine est porteur de développement économique dans de nombreux secteurs d’activité. Une entreprise peut aussi décider de valoriser un élément fonctionnel de son activité. Par exemple, l’entreprise 110 Bourgogne a choisi de faire décorer ses silos par un artiste « graffeur » et en rendre un élément décoratif, en représentant un pêcheur en bord de l’Yonne…
A ce propos, existe-t-il de nouveaux projets de jumelage en perspective ? On pense parfois à la Hongrie, à des villes africaines (Bénin). Quelles conditions sont nécessaires pour optimiser une telle démarche relationnelle entre les peuples ?
Pourquoi pas un jumelage avec l’Espagne ? Des adhérents nous le demandent. Préalablement à un jumelage officiel, on étudie les centres d’intérêt de chacune des deux villes. Nous pouvons aussi mettre en place des partenariats thématiques, hors jumelages, comme nous l’envisageons avec la ville francophone du Bénin, Ouidah, présente lors de ces Rencontres.
Un mot sur le jumelage avec la ville bretonne de Roscoff : il semblerait que cet accord fusionnel soit au plus mal depuis plusieurs mois avec ce partenaire français. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Comment y remédier ?
Au plus mal, il ne faut pas exagérer ! C’est en réflexion. Vous savez un jumelage, c’est une personne morale. Ca naît, vit, se développe, s’essouffle et peut disparaître. Tout dépend du contexte. Nous y étions récemment et les idées ne manquent pas pour relancer ce jumelage …
Parmi les réceptions organisées lors de ces « Rencontres européennes », celle concoctée par la Maison des Compagnons du Devoir retient l’attention. Est-ce un moyen de rendre un hommage à ce système qui encourage l’artisanat de haute facture ?
Oui à plus d’un titre. Ils sont adhérents de notre association. Ils sont jeunes et représentent l’avenir. Les Compagnons du Devoir sont de parfaits ambassadeurs d’un système de formation performant à des métiers artisanaux.
Ces « Rencontres 2018 » en appelleront-elles d’autres à l’avenir à Auxerre ? Quelles seront les résultantes de cet évènement pour notre ville ?
C’est en réflexion avec la commission pour un prochain événement en 2019.
Quand aux résultats de cet événement, il est un peu tôt pour en parler. Rendez-vous en octobre !
A l’aune de cette nouvelle saison, comment voyez-vous la place des échanges internationaux et de la Francophonie au service du développement économique de notre territoire ?
Tout dépend de la façon dont les collectivités territoriales et les différents organismes entendent de se saisir de cette thématique. Sans leur soutien, nous association, nous ne pourrons pas aller plus loin !
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