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Installé au Vietnam, Didier MERCEY dynamise les activités de LOGIYONNE en Asie du Sud-Est
octobre 01, 2018Depuis le mois d’août, le président de la société commissionnaire de transport et développeur du port fluvial de GRON a choisi de se fondre à Ho Chi Minh aux côtés de son épouse et de ses enfants. Une décision pleinement assumée par l’entrepreneur, qui vit au cœur de la dimension économique pour laquelle il déploie toute son énergie en favorisant l’exportation vers l’Asie du savoir-faire et des produits français…
GRON : Le rayonnement du savoir-faire français demande parfois quelques sacrifices de taille. Et surtout une bonne dose d’adaptabilité ! Président de LOGIYONNE, Didier MERCEY, figure emblématique de la réussite entrepreneuriale en Bourgogne Franche-Comté, vient d’endosser une nouvelle responsabilité en devenant directeur du développement de la nouvelle succursale de la société de l’Yonne, née en 2010, au Vietnam.
Ouverte depuis le mois d’août, la structure asiatique ne pouvait trouver un meilleur développeur que Didier MERCEY lui-même. Après avoir longuement mûri sa décision, Didier MERCEY a opté pour l’installation pure et simple de sa fratrie sur place.
« De là, confie-t-il, je vais pouvoir consolider les options stratégiques et managériales qui vont nous permettre de préparer l’ouverture d’une navette fluviale et maritime régulière permettant d’écouler l’orge de brasserie produit dans l’Aube et l’Yonne… ».
Proposant un service logistique construit sur mesure, LOGIYONNE, du fait de son appartenance au réseau HAROPA (Le Havre, Rouen et Paris) dispose avec le site portuaire de GRON d’un élément stratégique qui est au service de bon nombre d’entreprises de la région Ile de France, Champagne, Centre et Bourgogne Franche-Comté. Aujourd’hui, le terrain de jeu de la structure qui réalise 8 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’année est planétaire.
« 98 % de ce chiffre est le fruit du grand export, ajoute Didier MERCEY, autant dire que notre présence physique à l’aide de bureaux commerciaux dans ces zones géographiques où nous réalisons des affaires ne semble pas décalé en soi… ».
L’incroyable croissance du Vietnam, à plus de 14 %...
Surpris par la vivacité économique de sa nouvelle terre d’accueil (14 % de croissance !), Didier MERCEY consacre son énergie à préparer la mise en fonctionnalité de ce trafic entre les deux sites, français et vietnamien, devant s’opérer dès novembre. Importée en quantités importantes, l’orge de brasserie irait enrichir les malteries du pays afin de servir à la confection de bières.
« La présence de la France est légitime, explique Didier MERCEY, non seulement, les habitants de ce pays possèdent une excellente image de notre nation ; mais en outre, ils désirent diversifier leurs partenaires économiques. Il est vrai que notre faible représentativité se retrouve coincée entre celle plus conséquente de l’Allemagne, l’Australie et du Japon… ».
Depuis avril 2011, l’orge de Bourgogne et de l’Aube s’exporte en conteneur vers les lointaines contrées asiatiques. La consommation constante de bière en Chine mais aussi dans les états voisins dont le Vietnam a offert de nouvelles opportunités pour les professionnels de l’agriculture régionale. Une manne qui devrait profiter également au spécialiste logistique…
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Entreprendre Bourgogne enfonce le clou en gagnant de nouveaux ambassadeurs dans l’Yonne
octobre 01, 2018Nouveaux adhérents qui viennent grossir ses effectifs et ambitions d’accompagner le plus grand nombre de porteurs de projets…l’antenne icaunaise du réseau Entreprendre Bourgogne poursuit son irrésistible ascension parmi les sphères des relations publiques des milieux entrepreneuriaux. L’année dernière, à pareille époque, la coordinatrice de la structure départementale Sophie BERNARD instaurait un nouveau rendez-vous : un dîner de retrouvailles automnales. Vu le succès obtenu, l’expérience est renouvelée le 18 octobre prochain…
AUXERRE : Entre partage de convivialité et possibilité d’étoffer son patrimoine relationnel, le réseau Entreprendre Bourgogne propose une alternative concrète pour celles et ceux qui possèdent des appétences vertueuses en matière de communication.
Le modèle proposé, un dîner de retrouvailles, placé dès le début de la nouvelle saison dans les agendas, a déjà fait ses preuves la saison dernière. Les nouveaux membres qui sont venus enrichir ce réseau de décideurs économiques au cours de l’été (Marie AUBIN, de BRAIZAT Etiquettes, Damien FOULON, de l’imprimerie CHEVILLON, Vincent NAUDET, des pépinières éponymes, Emmanuelle BONNEAU, de la société BCE ou Me Fabien KOVAC, avocat) auront l’opportunité d’y être présentés.
« Nous sommes plus motivés que jamais de rencontrer l’ensemble des membres de ce réseau qui est opérationnel depuis une vingtaine d’années en Bourgogne, explique Sophie BERNARD, instigatrice de cet évènementiel ; l’idée de créer du lien entre les adhérents de cette entité s’impose. Ne sommes-nous pas au service et dans l’accompagnement des entrepreneurs ? ».
Un réseau qui concerne désormais les développeurs d’entreprise
Comptant 63 structures similaires sur l’Hexagone et une dizaine de représentations européennes (Italie, Allemagne, Belgique…) qui se retrouvent ces jours-ci (07 et 08 octobre) à Bruxelles lors d’échanges internationaux, le réseau Entreprendre est solidement implanté en Bourgogne.
Aujourd’hui, il élargit ses missions et son mode opératoire. Si l’accompagnement des porteurs de projets demeure l’un de ses objectifs prioritaires, ce n’est plus le seul manifestement.
Par ricochet, l’aide du réseau est effective vers les entreprises existantes en phase de développement. Une nouveauté intéressante qui offre de belles perspectives pour Entreprendre. D’ailleurs, le crédo de cet organisme n’est-il pas d’être au service des créateurs, repreneurs et développeurs d’entreprise ?
Dix-huit lauréats ont été primés en 2018 au niveau de la Bourgogne dans le cadre d’une cérémonie protocolaire de très belle tenue qui vit les adieux du directeur régional, André RENARD. Il a depuis été remplacé par Arnaud GRAVEL.
Plusieurs projets de soutien aux entreprises sont sur le feu. Une douzaine de dossiers pourraient aboutir d’ici peu. Quant au taux de pérennité des entreprises accompagnées par le réseau, il est de 95 % à trois ans et de 90 % à cinq ans. Preuve que le travail réalisé par Entreprendre Bourgogne est tout à fait remarquable…
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Communication : la Chambre des notaires de l’Yonne fait feu de tout bois en cette période de rentrée…
octobre 01, 2018L’automne est synonyme d’actualité chargée pour la chambre départementale des notaires de l’Yonne. Après l’organisation du quinzième Forum débat à l’intention des collectivités territoriales, les professionnels de la filière des chiffres et du droit ont ensuite proposé leurs rencontres spécifiques annuelles, ouvertes au commun des mortels ayant des besoins de consultation notariale.
AUXERRE : Rendez-vous concocté avec l’Association des maires de l’Yonne et son corollaire, l’Association des maires ruraux de l’Yonne, le quinzième Forum débat conçu à l’intention des collectivités territoriales de notre département aura fait salle comble, ou presque, le jeudi 13 septembre dernier dans la salle du « 89 », implantée au cœur du chef-lieu de notre territoire.
Animé par Me Jean-Philippe BOREL, docteur en droit et avocat au barreau d’Avignon, ce colloque devait interpeller l’ensemble des élus et secrétaires de mairie du département de l’Yonne, ainsi que les présidents et secrétaires des communautés de communes et d’agglomérations. Plusieurs thèmes parmi ceux du copieux programme de ces échanges les concernaient directement. A titre d’exemple, citons les biens vacants et sans maître, les immeubles en péril ou encore la gestion des cimetières.
Plusieurs élus dont la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERRIEN, assistaient à ces travaux. Qui furent introduits en début de séance par Dominique CHAPPUIT, présidente de l’Association des maires ruraux de l’Yonne, Mahfoud AOMAR, président de l’Association des maires de l’Yonne et Me Laurent TOPIN, président de la Chambre départementale des notaires de l’Yonne.
Rencontres notariales : une baisse de la fréquentation…
Quelques jours plus tard, le jeudi 27 septembre, en calquant les dates de la campagne de sensibilisation déclinée au niveau national, la Chambre départementale des notaires de l’Yonne revenait à la charge, au plan de la communication, avec le rendez-vous annuel des Rencontres notariales.
Celles-ci se sont déroulées dans les locaux de l’organisme, 3 Rue du halage à Auxerre. Elles permirent durant une tranche horaire de deux heures d’accueillir 45 personnes physiques en consultation gracieuse. Le principe était le suivant : un notaire pouvait les recevoir, sans rendez-vous pris au préalable, afin d’aborder l’ensemble des sujets juridiques inhérents au droit de la famille.
Succession, donation, droit immobilier…furent ainsi les thématiques récurrentes abordées au cours de ces entretiens.
Toutefois, ces rencontres individuelles n’eurent pas le succès escompté des autres années. A l’automne 2017, près de quatre-vingts personnes avaient profité de cette opportunité pour exposer à un représentant du corps notarial une problématique personnelle. Cette fois-ci, ce fut moitié moins.
Une raison rationnelle à cela : la récente reprise des consultations régulières sur un rythme mensuel assuré par des notaires au tribunal de grande instance. Ces permanences, quant à elles, connaissent le succès. Toujours est-il, la chambre départementale des notaires de l’Yonne table sur ces deux points de rencontre pour prodiguer ses précieux conseils à la population. Et compte bien maintenir à l’avenir les Rencontres annuelles du notariat.
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Laurent VOULZY, ménestrel de l’âme et de lumière, en quête de son Graal intérieur…
septembre 27, 2018« Où que j’aille, j’aime visiter les édifices religieux bien que je ne possède pas de foi particulière… ». Dans la pénombre relative de la cathédrale Saint-Etienne de Sens, référence majeure de l’art gothique puisqu’elle fut édifiée en 1135 avant d’être consacrée en 1164, l’artiste français au plus de quarante années de carrière se livre à un entretien impromptu au terme de deux heures de répétition intense en compagnie de ses musiciens et techniciens. A quelques heures du premier récital qui inaugure une tournée de vingt-cinq dates au détour de sites religieux de France et de Belgique, ce mélodiste hors pair nous explique sa démarche artistique en évoquant sa passion immodérée pour le Moyen-Age et… l’invisible.
SENS : Primé aux Victoires de la Musique 1993, l’album « Caché derrière » faisait déjà la part belle aux « choses qui se cachent derrière les choses ». Une allusion à peine voilée au monde de l’invisible, de l’au-delà et des mystères d’un univers peut-être parsemé de mondes parallèles. Conçu avec son complice et ami de toujours, Alain SOUCHON, cet opus renferme des pépites (« Le rêve du pêcheur », « Le pouvoir des fleurs » ou « Paradoxal système »). Une garantie de diversités mélodiques qui fit de ce disque paru en 1992 un énorme succès au niveau de ses ventes.
Mais, l’auteur-interprète et compositeur ultra perfectionniste ne dévoile-t-il pas à travers les textes de SOUCHON une part de lui-même et cette irrésistible envie d’en découvrir plus sur le monde où il se meut, ne serait-ce qu’à l’écoute de la chanson éponyme qui donnera son titre à l’album ? Il y parle de la forêt de Brocéliande, de cette Bretagne celtique si mystérieuse, des pierres érigées depuis la nuit des temps à Stonehenge (Angleterre), de cette lande brumeuse qui renferme tant de secrets.
Laurent VOULZY voue depuis l’âge de 18 ans une passion sans borne aux vieilles pierres. Pas de celles de sombres bâtisses en ruine, érigées au fin fond d’une zone champêtre. Non, celles qui ont été consacrées et sanctifiées. Ou qui ont eu leurs heures de gloire, chargées d’histoire. Les églises, les cathédrales, les primatiales, les abbayes, les manoirs, les châteaux…constituent le panel représentatif de son patrimoine intellectuel et culturel intimes, voire spirituel, où le chanteur aime à se ressourcer.
Dès lors, rien de surprenant qu’il ait choisi de donner une série de vingt-cinq concerts à l’intérieur d’églises et de cathédrales. Dont celle de Sens et à Auxerre, courant novembre. Il jouera de larges extraits de « Lys & Love », publié en 2011, faisant références à des textes aux origines moyenâgeuses.
Un rêve de toujours enfin assouvi : chanter dans les églises
« A Saint-Eustache près du quartier de Westminster à Londres comme à la Basilique de Saint-Denis, mes deux tours de chant furent des expériences fortes et magiques, confie-t-il, avec le coin de l’œil pétillant, j’ai toujours espéré interpréter un jour des chansons dans ces lieux auréolés d’une présence. C’est ma part de mysticisme qui s’exprime de la sorte… ».
S’interrogeant sur le sens profond de l’existence, Laurent VOULZY est un féru d’histoire. Dévorant dès qu’il en a le temps des livres traitant de ce sujet.
« A Chartres, je me suis immergé dans la cathédrale, parcourant le moindre recoin de l’édifice, ajoute-t-il, je me suis intéressé à son fameux labyrinthe. J’ai appris que la cathédrale de Sens en possédait un jadis… ».
Par petites touches, le chanteur nous éclaircit sur son cheminement intérieur. Fait de curiosité, de soif de découvrir, bien qu’il n’y ait pas une affirmation de la foi plus affirmé que cela. D’ailleurs, sa quête l’entraîne aussi vers la connaissance des autres religions et les approches philosophiques telles que le bouddhisme.
Cette passion chevillée au corps de l’histoire lui a permis de rencontrer Franck FERRAND. Avec l’écrivain-journaliste, vulgarisateur de cette discipline auprès d’un large public, l’artiste travaille à la conception d’une pièce musicale qui aura pour thématique l’un des personnages clefs et représentatifs (voire très mystérieux) de notre patrimoine séculaire : Jeanne d’Arc.
« Ce sera le prolongement de « Lys & Love » qui prenait en compte les fabliaux du Moyen-Age. Sur ce disque, j’ai eu la chance de m’entourer le temps d’un morceau (« Ma seule amour ») du légendaire chanteur des WHO, Roger DALTREY. Ce fut une rencontre exceptionnelle et inoubliable, comme celle que j’ai eu avec Paul Mc CARTNEY. Depuis, avec Roger, nous sommes devenus amis… ».
« La mort ne m’obsède pas mais je cherche des réponses… »
Musicien éclectique (l’album « Bélem » fait référence aux airs traditionnels du Brésil), Laurent VOULZY est beaucoup plus qu’un touche-à-tout de génie. Possédant un vaste palmarès de tubes, il représente à 69 ans l’un des grands poids lourds de cette génération de chanteurs issus des années 70 à surfer encore sur le succès. Sa tournée de 2015 avec son compère Alain SOUCHON (et le premier album envisagé sous la forme d’un duo à l’instar d’un tandem à la LENNON/Mc CARTNEY) furent d’immenses réussites.
Mais, c’est dans ces instants-là, aux alentours de 22 heures au cœur d’une nef de ce vaisseau architectural d’un autre temps que Laurent VOULZY se pose les ultimes questions. La mort ? « Je ne suis pas du tout obsédé par cela même si je cherche des réponses depuis que je suis trentenaire. Je me situe sur un plan intermédiaire. Dans la vie, il y a ceux qui croient. Et les athées qui ne croient en rien. Et puis, il existe une troisième voie. Celles des gens qui doutent. Avec deux subdivisions : ceux qui doutent mais ne croient en rien. Et les personnes qui émettent un doute en se disant au fond d’eux-mêmes qu’il pourrait bien y avoir quelque chose quand même ! C’est dans cette dernière catégorie que je me positionne aujourd’hui… ».
D’ailleurs, cette éternelle quête vers l’invisible ne serait-elle pas sa substantielle moelle intellectuelle et spirituelle qui le nourrit depuis si longtemps ?
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Nathalie BOY DE LA TOUR (LFP) : « La formation auprès de la jeunesse, c’est l’ADN du football moderne… »
septembre 25, 2018Depuis qu’elle a succédé à Frédéric THIRIEZ en novembre 2016 à la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie BOY DE LA TOUR n’avait encore jamais eu l’opportunité de se rendre dans l’Yonne de manière officielle. C’est chose faite depuis ce vendredi 21 septembre où la dirigeante de la discipline sportive la plus populaire dans l’Hexagone a apporté sa caution suprême à l’initiative partenariale qui unit désormais l’AJ Auxerre, ACADOMIA et DOMANYS autour d’un concept éco-citoyen et civique dans l’air du temps…
AUXERRE : Première représentante de la gent féminine à siéger au conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie BOY DE LA TOUR en est aujourd’hui la présidente. Une ascension pas aussi insolite qu’elle n’en a l’air pour cette diplômée d’ESCP Europe (anciennement Sup de Co Paris), titulaire d’un Mastère et ayant fait ses gammes auprès des milieux professionnels du commerce et de la communication.
Elue pour un mandat de quatre ans, au sein de cette vénérable institution qui gère le cadre opérationnel, disciplinaire et juridique des clubs de football professionnels français, cette « tête blonde » bien remplie s’est immergée dans ce milieu longtemps hermétique aux femmes en devenant l’un des deux créateurs du premier salon grand public consacré à cette discipline.
« Cela se déroulait en 2004, confie-t-elle, c’était le « GALAXY FOOT » dont j’ai assuré la direction jusqu’en 2007 avant de rejoindre la Fondation du football… ».
Une fondation pour promouvoir la vision citoyenne du football…
Proposer un concept de formation incitative en direction de la jeunesse locale telle que l’a conçu l’AJ Auxerre et ses deux partenaires, ACADOMIA et DOMANYS, ne peut que la réjouir dans les faits.
Elle-même s’y est attelée il y a quelques années en arrière. Aux côtés de Philippe SEGUIN, puis de Patrick BRAOUEZEC, Nathalie BOY DE LA TOUR impose son style et sa méthode d’entrepreneuse au service de la Fondation du football. En y insufflant de la volonté citoyenne et de l’engagement, en y développant des vertus éducatives et de l’innovation sociale. En rebaptisant d’ailleurs l’appellation de cet instrument promotionnel qui deviendra « FondaCtion ». C’était en juillet 2014.
« Ce sont des démarches très encourageantes, poursuit-elle, et qui apportent une autre vision véhiculée par le sport. Par exemple, au sein de « FondaCtion », les opérations se déclinent autour de l’initiation à la santé, l’égalité des chances, l’environnement et le développement durable ou encore le fair-play et le respect d’autrui. Des valeurs semblables à celles que le club d’Auxerre vient de mettre en place avec la signature de cette convention de partenariat… ».
Là, où le challenge devient novateur et spécifique, c’est qu’il est la résultante profonde d’un club. En l’occurrence celui de l’AJA et de son président Francis GRAILLE qui n’a jamais caché ses intentions de prioriser un certain nombre d’actions à caractère humaniste et sociétal parmi ses projets.
90 % de jeunes ne deviendront jamais des joueurs professionnels…
Ce sont plus de 4 500 jeunes, vivant parmi près de 20 000 familles locataires des biens immobiliers de DOMANYS, qui en deviennent les vrais bénéficiaires. Grâce à un accès à une plateforme pédagogique conçue et optimisée par le leader national du soutien scolaire à domicile et spécialiste de la formation, ACADOMIA (voire l’article spécifique).
« J’apprécie l’initiative prise par les dirigeants de l’AJA, insiste Nathalie BOY DE LA TOUR, ce club demeure l’un des fers de lance de l’histoire du football professionnel en France. Ses origines évoquent déjà cette forte appétence à la transmission d’un savoir-faire et d’un savoir-être. Le concept qui a été officialisé ce soir s’inscrit dans une pure lignée d’évènements et de faits qui vont dans ce sens.
Les jeunes sportifs qui se dirigent vers le haut niveau éprouvent toujours ce cruel dilemme entre leurs études à poursuivre et une éventuelle future carrière de joueur professionnel. Or, 90 % des jeunes gens qui fréquentent les centres de formation à l’heure actuelle ne deviendront jamais des professionnels du football. Il est grand temps de s’intéresser à eux et de leur préparer aussi un avenir digne de leurs ambitions… ».
Une préoccupation que la Ligue de football professionnel prend aussi à son compte.
« Les instances officielles de ce sport doivent agir en responsable et faciliter l’insertion de ces 90 % de jeunes dans la vie active en leur octroyant les meilleures bases possibles. Tant au plan intellectuel par le biais de l’enseignement qu’au niveau de la citoyenneté, du civisme et du respect… ».
Motivés depuis l’âge de 15 ans, parfois un peu plus tôt, les jeunes pensionnaires des centres de formation, à l’instar de celui de l’AJ Auxerre, bénéficient dès lors d’une attention particulière des dirigeants de la Ligue professionnelle. Préparer leur avenir professionnel sans briser leurs rêves sportifs serait la plus belle des réussites pour la présidente de la vénérable institution.
Pour y parvenir, Nathalie BOY DE LA TOUR peut dorénavant compter sur un allié de poids supplémentaire sur cette voie de l’engagement sociétal et citoyen : le président de l’AJA Francis GRAILLE qui occupe désormais l’un des 23 sièges du conseil d’administration de la LFP.
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