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FDSEA et JA de l’Yonne : des mouvements d’humeur seront perceptibles aux accès autoroutiers…
novembre 23, 20187 500 salariés saisonniers bénéficiaient chaque année d’allègements de charges sociales dans l’Yonne. Ce qui leur permettait d’optimiser les petits boulots, exercés pour arrondir les fins de mois. Or, les députés de la majorité présidentielle viennent de statuer en faveur de la suppression de ce dispositif lors de la seconde lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Un retour en arrière qui est jugé inacceptable par les syndicats agricoles, FDSEA et JA. Ces derniers ont décidé de manifester leur mécontentement ce vendredi soir en bloquant de manière symbolique les accès aux réseaux autoroutiers de la région…
AUXERRE : Ce sont près de 7 500 emplois de salariés saisonniers qui sont ainsi menacés après le rejet par les députés de la majorité présidentielle du dispositif de lutte contre la distorsion de concurrence. Un procédé très utile, jusque-là, pour les salariés du monde rural qui avaient la possibilité de trouver des solutions financières par le truchement d’emplois saisonniers.
Or, cet abandon du soutien aux emplois ruraux s’exerce au plus mauvais moment, au vu de la conjoncture sociale actuelle. Alors que les gilets jaunes occupent déjà la rue et promettent encore une kyrielle d’actions ces prochains jours, alors que les infirmières ont entamé une démarche revendicative autour de l’exercice de leur métier, c’est au tour des représentants des milieux agricoles de s’insurger contre les décisions des parlementaires à l’estampille de la majorité présidentielle.
Les accès aux autoroutes A6 et A5 seront perturbés…
Les instances décisionnelles de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) et de JA (Jeunes agriculteurs) de l’Yonne ne lésinent pas sur les moyens. Ils ont décidé de faire part de leur mauvaise humeur en ralentissant les accès aux autoroutes A6 et A5 ce vendredi soir.
« Puisque la politique parisienne du gouvernement condamne les territoires ruraux, nous ne laisserons donc pas les Parisiens profiter de nos campagnes ce week-end », clament en chœur les responsables de ces organismes, Maxime BOUCHER, président des Jeunes agriculteurs de l’Yonne et Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA 89.
Pour les présidents de ces deux organismes syndicaux, « l’abandon du soutien aux emplois ruraux représente une nouvelle balle tirée dans le pied des producteurs ».
Sont concernées en priorité par cette prise de décision incompréhensible pour les professionnels les filières arboricoles, celles du maraîchage bio et conventionnel, l’élevage et surtout la viticulture.
« Ces filières emploient beaucoup de salariés saisonniers. Elles sont directement impactées par cette mesure. Et elles ne pourront faire face contre la concurrence des pays européens ne pratiquant pas la même politique sociale que la France… ».
Conséquence : les fruits et légumes de l’Europe vont à nouveau se déverser en grande quantité à travers l’Hexagone à des prix bien plus bas que le simple coût de revient possible.
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Le 2ème « Village Bleu » de l’Yonne sort de terre à Monéteau : il favorisera l’accueil des seniors…
novembre 22, 2018Gérée pour sa partie fonctionnelle par la Mutualité Française Bourguignonne mais construite sous la houlette du service développement et rénovation urbaine de l’Office Auxerrois de l’Habitat, la future résidence Jules LEBOEUF devrait accueillir ses premiers habitants d’ici vingt-trois mois. Estampillé « Village Bleu », le concept résidentiel sera le deuxième de la sorte à être érigé dans le département de l’Yonne après celui de Quarré-les-Tombes. L’ensemble immobilier s’inscrit dans le cadre du plan de cohésion sociale. Il comprendra in fine vingt logements et six lots en accession implantés sur la commune de Monéteau.
MONETEAU : Quelque peu ému lors de sa prise de parole, Robert BIDAUT, maire de la commune bénéficiaire de ce nouveau projet, n’a pas dissimulé sa fierté devant le devoir accompli. Imaginé il y a presque une décennie, le projet qui trottait à l’époque dans sa tête, et chez certains de ses conseillers municipaux, se présente enfin de manière concrète face à lui.
Certes, le démarrage du chantier ne date que du mois de mai. Avec les travaux de terrassement et d’assainissement d’usage qui ont déjà été effectués. Nonobstant, l’esquisse matérielle de la future salle commune qui se positionnera à terme au centre du projet prend déjà forme. D’où le respect de la sacro-sainte cérémonie protocolaire, celle de la pose de la première pierre, qui officialise réellement la teneur participative du concept.
Ainsi, tous les acteurs clés, partenaires institutionnels et financiers de l’opération immobilière, se donnaient rendez-vous dans le quartier de la rue des Prés Hauts, afin d’y vivre ces instants solennels.
Favoriser la cohésion sociale intergénérationnelle…
En sa qualité de président, Michel MARTIN représentait la Mutualité Française de Bourgogne. Il ne tarissait pas d’éloges sur ce concept des « Villages Bleus » qui se répandent petit à petit à travers la contrée.
« Non seulement, ce type de résidences destiné à l’accueil de seniors favorise la création d’emplois locaux, ceux des services à apporter à ces personnes, devait-il expliquer, mais en outre, le positionnement du concept au cœur d’une localité renforce la cohésion sociale et les liens de manière intergénérationnelle. En ce sens, « Village Bleu » représente une excellente alternative de confort et de tranquillité pour les seniors qui souhaitent rester sur leur lieu de vie ».
Vivre chez soi parmi un ensemble d’habitations regroupé comme un micro-village au cœur d’une bourgade séduit de plus en plus les personnes âgées. D’où le succès rencontré par ces « Villages Bleus » dont le premier modèle vit le jour en 2011 à Châtillon sur Seine (Côte d’Or).
Président de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH), Jacques HOJLO ne pouvait discourir autrement. Saluant l’initiative en rappelant que ce projet s’adaptait pleinement aux besoins du territoire, c’est-à-dire celui de sécuriser et maintenir les personnes âgées dans un environnement profitable à leur épanouissement.
Concrètement, la résidence Jules LEBOEUF, érigée selon les principes de la RT 2012 (haute performance énergétique), développera une vie collective autour d’une place centrale (elle accueillera la salle commune inhérente aux échanges et activités de loisirs) et la répartition d’une vingtaine de petites maisons. Des zones de stationnement, sises à proximité, garantiront la parfaite autonomie et indépendance des résidents. Précisons que le projet bénéficiera de l’apport de panneaux photovoltaïques. Ceux-ci seront installés sur la toiture de la salle commune.
Quant à l’enveloppe financière, elle s’éclatera de la manière suivante : 2,4 millions d’euros à la charge de la Caisse des Dépôts, l’Office Auxerrois de l’Habitat pour une valeur de 302 000 euros, la commune de Monéteau (230 000 euros), la Communauté de l’Auxerrois (26 000 euros) et l’Etat, avec un subside de 35 200 euros. Le travail d’architecture de ce projet est mené par l’Atelier JAHEL, basé à Ivry-sur-Seine.
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Très représentée en Bourgogne Franche-Comté, et plus spécifiquement sur la partie septentrionale de la région, la filière emballage recense près de 70 entreprises sur le seul territoire de l’Yonne. Du 26 au 29 novembre, quatre entreprises icaunaises participeront au collectif organisé par les Chambres de Commerce et d’Industrie à Paris Villepinte lors de ce salon international, consacré à l’écosystème de l’emballage pour tous les marchés.
SENS : Huitième secteur industriel en France, l’emballage/conditionnement demeure l’une des potentialités économiques prégnantes dans l’Hexagone. Troisième exportateur mondial, la France accueille sur son sol 1 500 entreprises et plus de 115 000 salariés, qui exercent leur savoir-faire sur ce segment de l’activité.
Le département de l’Yonne est plutôt bien pourvu en matière de représentativité. En effet, notre territoire compte plus de 2 500 salariés qui travaillent dans près de soixante-dix sociétés qui recouvrent l’ensemble des compétences et savoir-faire de la filière.
Quatre d’entre elles constitueront l’ossature majoritaire de la délégation régionale (un total de cinq entreprises) qui présenteront leur spécificité sur ce salon international. Il s’agit des entreprises ECOLOGISTIQUE Bourgogne, BEFORE, IDS SOLUTIONS CONDITIONNEMENT et SCOT THERMOFORMAGE. Le fabriquant d’étiquettes de Saône-et-Loire, EUROPE ROULEAUX, sera également du voyage.
Présent lors du brunch des Positives entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, le président-directeur-général de SCOT THERMOFORMAGE, Dominique HAUDIQUET, a confirmé cette présence sur cet évènementiel de belle facture.
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« Villes et villages fleuris » livre son verdict et décerne ses récompenses au niveau régional
novembre 20, 2018La remise des prix du label régional « Villes et villages fleuris » s’est déroulée ce samedi 17 novembre dans une ambiance conviviale. Nombreuses sont les villes et les villages, implantés aux quatre coins de la Bourgogne, qui ont obtenu ces précieux accessits. Ils représentent un atout non négligeable pour ces localités qui optimisent ainsi leur image au niveau de la pratique du tourisme vert et environnemental…
DIJON (Côte d’Or) : Président de la commission régionale de fleurissement, Jean RAVISE, à la tête du jury de ce concours annuel, s’est dit très satisfait de la qualité de cette édition 2018.
Aux côtés des jurés, représentants de communes fleuries, professionnels paysagistes et pépiniéristes, acteurs éclairés du tourisme et même quelques bénévoles, passionnés d’horticulture, il a pu remettre les nombreuses récompenses tant attendues par les élus des communes engagées.
Parmi ce vaste palmarès qui sera égrené au fil de la cérémonie officielle, notons quelques particularismes de bon aloi. Notamment pour la commune qui a été proposée au jury national pour l’obtention de la quatrième fleur : Nevers.
Autre ville de poids qui devait recevoir le plébiscite de ce jury : Chalon-sur-Saône. L’agglomération de Saône-et-Loire accède cette année à la quatrième fleur.
Le jury régional a aussi salué les initiatives de plusieurs communes qui obtiennent la première fleur. C’est le cas d’Aiserey (Côte d’Or), Baudrières (Saône-et-Loire), Châtenay (Saône-et-Loire), Flagey-les-Auxonne (Côte d’Or), Francheville (Côte d’Or), Gurgy (Yonne), Quarré-les-Tombes (Yonne) et Rogny-les-Sept-Ecluses (Yonne).
D’autres devaient recevoir la bénédiction des professionnels en se voyant accorder une fleur supplémentaire, qui encourageait leur velléité d’embellissement de leur lieu de vie. Citons les communes d’Arc-sur-Tille (Côte d’Or), Branges (Saône-et-Loire), Chaumont-le-Bois (Côte d’Or), Prémeaux-Prissey (Côte d’Or), Avallon (Yonne), Saint-Julien-du-Sault (Yonne) et Savigny-les-Beaune (Côte d’Or).
Le jury et ses coups de cœur…
Plusieurs prix spéciaux ont été délivrés. Dans la catégorie des « Petits jardiniers » qui mettent sous le feu des projecteurs le travail des enfants, l’école maternelle Paul Bert de Migennes (Yonne) a pu se distinguer. A l’instar de l’école publique Les Acacias de Saint-Usuge en Saône-et-Loire ou de l’accueil de loisirs de Pouilly-en-Auxois (Côte d’Or).
Enfin, signalons que le jury a apporté un soin particulier pour créditer de son coup de cœur spécial les communes de Châtenay (Saône-et-Loire), Chaumont-le-Bois (Côte d’Or), Ruages (Nièvre) et Saint-Julien-du-Sault (Yonne).
Le palmarès complet de cette édition 2018 :
Quatre fleurs
Beaune (Côte-d’Or) - 21 661
Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - 45 390
Châtenoy-le-Royal (Saône-et-Loire) - 6 229
Mâcon (Saône-et-Loire) - 33 236
Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) - 9 201
Quetigny (Côte-d’Or) - 9 651
Sens (Yonne) - 25 784
Trois fleurs
Appoigny (Yonne) - 3 154
Autun (Saône-et-Loire) - 13 635
Avallon (Yonne) - 6 807
Chablis (Yonne) - 2 300
Charnay-lès-Mâcon (Saône-et-Loire) - 7 018
Charolles (Saône-et-Loire) - 2 758
Chenôve (Côte-d’Or) - 13 962
Clamecy (Nièvre) - 3 867
Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre) - 10 388
Crêches-sur-Saône (Saône-et-Loire) - 2 952
Darois (Côte-d’Or) - 466
Fontaine-lès-Dijon (Côte-d’Or) - 8 881
Gueugnon (Saône-et-Loire) - 7 184
Joigny (Yonne) - 9 580
La Charité-sur-Loire (Nièvre) - 4 966
La Clayette (Saône-et-Loire) - 1 706
Le Creusot (Saône-et-Loire) - 21 887
Longvic (Côte-d’Or) - 8 981
Louhans (Saône-et-Loire) - 6 354
Lucenay-lès-Aix (Nièvre) - 987
Migennes (Yonne) - 7 085
Missery (Côte-d’Or) - 102
Monéteau (Yonne) - 3 993
Montagny-lès-Beaune (Côte-d’Or) - 669
Montbard (Côte-d’Or) - 5 331
Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) - 18 772
Nevers (Nièvre) - 34 228
Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) - 5 552
Paron (Yonne) - 4 866
Poiseul-la-Grange (Côte-d’Or) - 58
Prémery (Nièvre) - 1 868
Saint-Apollinaire (Côte-d’Or) - 7 302
Saint-Georges-sur-Baulche (Yonne) - 3 277
Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre) - 756
Saint-Julien-du-Sault (Yonne) - 2 402
Sancé (Saône-et-Loire) - 1 932
Savigny-lès-Beaune (Côte-d’Or) - 1 315
Sermages (Nièvre) - 193
Talant (Côte-d’Or) - 11 439
Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or) - 2 901
Vignoles (Côte-d’Or) - 865
Villebougis (Yonne) - 625
Deux fleurs
Arc-sur-Tille (Côte-d’Or) - 2 617
Arnay-le-Duc (Côte-d’Or) - 1 482
Auxonne (Côte-d’Or) - 7 743
Beaulieu (Nièvre) - 168
Berzé-la-Ville (Saône-et-Loire) - 657
Bèze (Côte-d’Or) - 722
Billey (Côte-d’Or) - 248
Bléneau (Yonne) - 1 352
Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) - 5 054
Branges (Saône-et-Loire) - 2 378
Chagny (Saône-et-Loire) - 5 668
Chardonnay (Saône-et-Loire) - 200
Château-Chinon Ville (Nièvre) - 2 071
Châteauneuf (Côte-d’Or) - 88
Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or) - 5 385
Chaumont-le-Bois (Côte-d’Or) - 82
Cheny (Yonne) - 2 485
Chevannes (Yonne) - 2 192
Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d’Or) - 11 574
Cressy-sur-Somme (Saône-et-Loire) - 190
Darcey (Côte-d’Or) - 336
Decize (Nièvre) - 5 623
Deux Rivières (Yonne) - 1 258
Digoin (Saône-et-Loire) - 7 908
Escamps (Yonne) - 893
Faverolles-lès-Lucey (Côte-d’Or) - 33
Fourchambault (Nièvre) - 4 291
Frontenaud (Saône-et-Loire) - 743
Gron (Yonne) - 1 233
Guérigny (Nièvre) - 2 482
Imphy (Nièvre) - 3 452
Is-sur-Tille (Côte-d’Or) - 4 424
Issy-l’Évêque (Saône-et-Loire) - 758
Lacanche (Côte-d’Or) - 571
Lavau (Yonne) - 475
Levernois (Côte-d’Or) - 306
Luzy (Nièvre) - 1 981
Marcellois (Côte-d’Or) - 49
Marcigny (Saône-et-Loire) - 1 809
Marcilly-sur-Tille (Côte-d’Or) - 1 663
Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d’Or) - 2 093
Poisson (Saône-et-Loire) - 568
Pougues-les-Eaux (Nièvre) - 2 422
Pouilly-en-Auxois (Côte-d’Or) - 1 457
Prémeaux-Prissey (Côte-d’Or) - 409
Préty (Saône-et-Loire) - 548
Prissé (Saône-et-Loire) - 2 018
Quincerot (Yonne) - 56
Roilly (Côte-d’Or) - 46
Ruages (Nièvre) - 100
Sagy (Saône-et-Loire) - 1 245
Saint-Clément (Yonne) - 2 795
Saint-Denis-lès-Sens (Yonne) - 768
Saint-Marcel (Saône-et-Loire) - 5 979
Saint-Privé (Yonne) - 554
Saint-Seine (Nièvre) - 209
Saint-Vallier (Saône-et-Loire) - 8 734
Santenay (Côte-d’Or) - 856
Saulieu (Côte-d’Or) - 2 473
Sauvigny-le-Bois (Yonne) - 721
Semur-en-Auxois (Côte-d’Or) - 4 124
Serley (Saône-et-Loire) - 603
Tancon (Saône-et-Loire) - 555
Tonnerre (Yonne) - 4 736
Toucy (Yonne) - 2 732
Tournus (Saône-et-Loire) - 5 663
Trouhaut (Côte-d’Or) - 111
Velogny (Côte-d’Or) - 35
Vendenesse-sur-Arroux (Saône-et-Loire) - 574
Villaines-les-Prévôtes (Côte-d’Or) - 139
Villeneuve-l’Archevêque (Yonne) - 1 162
Une fleur
Aiserey (Côte-d’Or) - 1 373
Alise-Sainte-Reine (Côte-d’Or) - 594
Arces-Dilo (Yonne) - 628
Authiou (Nièvre) - 41
Baudrières (Saône-et-Loire) - 946
Bazoches (Nièvre) - 174
Bonnencontre (Côte-d’Or) - 450
Buxy (Saône-et-Loire) - 2 101
Champcevrais (Yonne) - 321
Champforgeuil (Saône-et-Loire) - 2 449
Champvoux (Nièvre) - 310
Charmes (Côte-d’Or) - 138
Châtenay (Saône-et-Loire) - 160
Chauffailles (Saône-et-Loire) - 3 725
Chevroches (Nièvre) - 126
Chichery (Yonne) - 469
Chitry (Yonne) - 356
Combertault (Côte-d’Or) - 565
Corbigny (Nièvre) - 1 525
Courtivron (Côte-d’Or) - 172
Crain (Yonne) - 391
Crissey (Saône-et-Loire) - 2 500
Cuiseaux (Saône-et-Loire) - 1 870
Drée (Côte-d’Or) - 56
Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) - 1 910
Flagey-lès-Auxonne (Côte-d’Or) - 201
Foncegrive (Côte-d’Or) - 135
Francheville (Côte-d’Or) - 267
Frénois (Côte-d’Or) - 86
Gergy (Saône-et-Loire) - 2 544
Germigny-sur-Loire (Nièvre) - 770
Gland (Yonne) - 35
Guipy (Nièvre) - 244
Gurgy (Yonne) - 1 744
Ladoix-Serrigny (Côte-d’Or) - 1 820
La Fermeté (Nièvre) - 697
La Machine (Nièvre) - 3 392
La Nocle-Maulaix (Nièvre) - 285
La Roche Vineuse (Saône-et-Loire) - 1 531
Le Breuil (Saône-et-Loire) - 3 570
Leynes (Saône-et-Loire) - 530
L’Isle-sur-Serein (Yonne) - 680
Magny-Cours (Nièvre) - 1 414
Marsannay-la-Côte (Côte-d’Or) - 5 192
Martailly-lès-Brançion (Saône-et-Loire) - 135
Marzy (Nièvre) - 3 661
Merceuil (Côte-d’Or) - 818
Messigny-et-Vantoux (Côte-d’Or) - 1 628
Minot (Côte-d’Or) - 189
Montagny-Près-Louhans (Saône-et-Loire) - 446
Montholon (Yonne) - 2 908
Moulins-Engilbert (Nièvre) - 1 478
Neuvy-sur-Loire (Nièvre) - 1 492
Nolay (Côte-d’Or) - 1477
Ormes (Saône-et-Loire) - 507
Perrecy-les-Forges (Saône-et-Loire) - 1 660
Perrigny (Yonne) - 1 285
Perrigny-lès-Dijon (Côte-d’Or) - 1 800
Quarré-les-Tombes (Yonne) - 650
Rix (Nièvre) - 155
Rogny-les-Sept-Ecluses (Yonne) - 712
Royer (Saône-et-Loire) - 131
Saint-Firmin (Nièvre) - 181
Saint-Florentin (Yonne) - 4 505
Saint-Léger-de-Fougeret (Nièvre) - 387
Saint-Martin-Belle-Roche (Saône-et-Loire) - 1 380
Saint-Martin-sur-Nohain (Nièvre) - 376
Saint-Péreuse (Nièvre) - 238
Saint-Symphorien-des-Bois (Saône-et-Loire) - 442
Sainte-Colombe-sur-Loing (Yonne) - 201
Selongey (Côte-d’Or) - 2 424
Senailly (Côte-d’Or) - 140
Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) - 3 144
Sermoise-sur-Loire (Nièvre) - 1 566
Seurre (Côte-d’Or) - 2 408
Sevrey (Saône-et-Loire) - 1 282
Soirans (Côte-d’Or) - 471
Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire) - 1 587
Tronsanges (Nièvre) - 393
Val-de-Mercy (Yonne) - 393
Vaudeurs (Yonne) - 488
Velars-sur-Ouche (Côte-d’Or) - 1 688
Vergisson (Saône-et-Loire) - 253
Villeneuve-sur-Yonne (Yonne) - 5 299
Villers-la-Faye (Côte-d’Or) - 405
Volesvres (Saône-et-Loire) - 613
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Le député du Loiret Jean-Pierre DOOR en appelle à la résistance pour lutter contre le dépouillement de la ruralité au profit des métropoles
novembre 18, 2018Quelle est la place actuelle de la ruralité face à l’hégémonie constante exercée par les grandes métropoles ? Partant du simple postulat que bon nombre de domaines ordinaires de la vie quotidienne ne cessent de migrer des campagnes vers ces zones d’influence puissantes (santé, éducation, culture, économie…), le député du Loiret et ancien maire de Montargis, Jean-Pierre DOOR, a évoqué ce sujet ô combien inquiétant pour la pérennité et l’autonomie des zones rurales. Invité dans le cadre de la quatrième journée des Entretiens de Champignelles, l’élu Les Républicains en appelle à la résistance. Celle des territoires ruraux qui devraient se fédérer autour de ses atouts et de pôles économiques à développer afin de pouvoir subsister face à la centralisation à outrance, préconisée par l’Etat…
CHAMPIGNELLES : Le maire rural face à la métropolisation. Voilà, une manière concrète, autour de cet énoncé liminaire, de mettre les pieds dans le plat de la réflexion constructive alors qu’une frange importante d’élus ne souhaite pas reconduire leur mandat à l’horizon des municipales de 2020 ! Lassés par tant d’incertitudes et de minimalisation de leur rôle premier…
Pourtant, cette thématique, déclinée lors de la quatrième journée de ces 29èmes Entretiens, interpellait une majorité d’édiles de Puisaye-Forterre, conviés à ce rendez-vous. D’autant que plusieurs interlocuteurs de poids devaient s’exprimer sur la nature profonde d’un sujet opportun qui embarrasse aux entournures les acteurs des territoires ruraux et urbains.
Car, derrière ce terme technocratique de « métropolisation », les effets induits commencent à se faire cruellement ressentir dans les campagnes. Département semi-rural, l’Yonne ne déroge pas à la règle dans sa globalité géographique. Que dire du territoire de Puisaye-Forterre !
Pas un jour ne s’écoule en effet sans que l’on constate que les services publics et les différentes strates opérationnelles de la sphère économique ne quittent ces zones devenues quasiment blanches de toute espérance de développement futur. Malgré les efforts méritoires d’une poignée de quarterons de la vie politique et institutionnelle locale.
Les exemples abondent. Santé, école, enseignement supérieur, culture, économie, numérique, transport…autant de pôles fondamentaux pour le devenir de la territorialité qui échappent petit à petit au contrôle des zones rurales pour se diriger de facto vers les grandes métropoles.
Que va-t-il rester à la campagne et aux structures de développement des zones rurales ? La question a eu le mérite d’être posée en guise de préambule de ces travaux réunissant les maires et leurs conseillers municipaux. Pour y répondre, entre autre, Jean-Pierre DOOR, député du Loiret et ancien maire de Montargis, venu en voisin.
Le trop-plein de métropoles en France par rapport à l’Europe…
Apportant son propre éclairage sur le rôle de la métropolisation dans notre environnement, l’élu LR a rappelé les origines de ce regroupement. Il a été adossé à l’application de la loi NOTRe, promulgué le 01er janvier 2016, et assorti à un texte législatif portant sur la modernisation des territoires.
« Si à l’origine de ce projet de loi, asséna-t-il, seuls huit grandes métropoles étaient concernées par ces décisions, il en existe aujourd’hui vingt-deux ! Cette course à l’échalote encouragée par les maires de ces grandes villes a conduit à la création de communautés urbaines qui oscillent entre 200 000 et 400 000 habitants. Outre, Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Lille, Strasbourg, Toulouse, Montpellier, voire Nice et Clermont-Ferrand, des villes à dimension plus réduite en termes de densité de population à l’instar de Dijon, Tours ou Orléans leur ont emboîté le pas. Aujourd’hui, force est de constater que la France possède un nombre de métropoles beaucoup plus élevés que dans les autres pays européens. Trop, c’est trop ! Conséquence directe : cela induit un déséquilibre latent avec en toile de fond, l’interrogation suivante : existera-t-il un salut hors des métropoles ? ».
Derrière cette observation, appuyée par les travaux de certains géographes et démographes, le risque d’éloignement des territoires ruraux de ces zones hyper concentrées est dorénavant palpable. Ils risquent de tomber dans l’oubli de manière irrémédiable. Un véritable paradoxe alors que 81 % des Français considèrent la vie à la campagne comme le mode de vie idoine.
Halte aux métropoles qui siphonnent les potentialités offertes par les zones rurales
« Une métropole est faite pour rayonner. Pas pour siphonner les atouts de la ruralité, devait renchérir Jean-Pierre DOOR, à la tribune face à une assistance qui devait l’écouter religieusement, en pratiquant de la sorte, on exclut les petites villes. Celles comprises entre 20 000 et 50 000 habitants comme les nôtres qui existent sur nos territoires. N’oublions jamais qu’un quart de nos compatriotes vivent et travaillent dans les zones rurales. Sans parler des personnes qui y coulent leurs jours de retraite… ».
Enchaînant avec l’avènement de la paupérisation qui ne cesse de progresser, l’élu du Loiret constate avec amertume les effets de la disparition des services publics et leur centralisation vers les capitales régionales.
Citant le terme désertification, il précise que « ce mot de désert ne lui sied pas à l’esprit ».
Puis de poursuivre ses propos, « je préfèrerai avoir du développement sur ces secteurs où il existe un bassin d’emploi. Je milite pour conforter les petites villes, leur reconnaissance, leur cœur d’activité, en défendant les intérêts de ces communes et de leurs habitants. Curieusement, les métropolitains nous envient. Ils viennent nous visiter dès qu’ils le peuvent en s’éloignant de la pollution, du bruit et de l’insécurité. Mais, c’est à nous semi-ruraux et semi-urbains de faire valoir nos atouts multiples auprès de ces personnes. Afin de ne pas perdre ni notre identité, ni notre âme, et en sachant défendre la richesse, le patrimoine et la convivialité de nos terroirs… ».
Réclamant de vrais choix politiques à l’avenir pour ne pas sacrifier la vie quotidienne et les vitalités des acteurs de ces territoires ruraux, Jean-Pierre DOOR rappelle que les métropoles ne possèdent pas le monopole de la modernité.
« Les petites villes existent bel et bien et intègrent ce nouveau monde, celui des technologies à outrance. Notre enjeu majeur pour assurer notre sauvegarde est de se regrouper avec des communes qui gardent leur autonomie. Nous devons favoriser ces bassins de vie et d’emploi à taille humaine. En formant un PETR et en créant des associations d’intercommunalités. Cela a été le cas sur le bassin de Montargis qui accueille après la mise en place de ce dispositif, un potentiel de 136 000 habitants. Aujourd’hui, il nous faut résister face aux métropoles qui pourraient manger les zones rurales, voire les départements. Ne soyons plus aspiré par ces mégastructures qui nous entourent… ».
Une intervention qui restera sans doute longtemps dans les mémoires des participants de cette session.
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