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Gazole non routier : le revirement de l’Etat provoque l’indignation de la fédération des travaux publics
juin 27, 2021Pas content, Vincent MARTIN ! Le président de la Fédération régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté s’offusque contre une décision prise par le gouvernement de revoir sa position sur les engagements liés au gazole non routier (GNR). Une indignation qui a fait l’objet d’un communiqué de presse où le porte-étendard des TP exige de l’Etat qu’il revoit sa copie de toute urgence…
DIJON (Côte d’Or) : Tout semblait être revenu dans le meilleur des mondes après des mois d’âpres négociations entre les professionnels des travaux publics et le gouvernement à la suite de l’annonce du maintien du gazole non routier (GNR), fixé jusqu’au 01er janvier 2023. Censé disparaître initialement le 01er juillet, les pouvoirs publics en avaient fait la promesse. Ce qui devait rassurer les acteurs de la filière ainsi que ceux du bâtiment.
A l’époque, soit le 25 mai dernier, cette décision correspondait à une réelle victoire pour cette branche de l’économie. Satisfaite, la FRTP, à l’instar de la puissance fédération nationale, expliquait alors que « ce maintien du gazole non routier jusqu’au 01er janvier 2023 était le bienvenu d’autant que la hausse des prix des matériaux et matières premières (un casse-tête de plus pour la filière) ne cessait de perturber les entreprises de la filière ».
Côté chiffres, le retrait du GNR pour les sociétés des travaux publics s’estimait à près de 700 millions d’euros en termes d’impact.
Oui, mais voilà, le soulagement n’aura été que de courte durée. Un amendement de la majorité parlementaire, adopté le 11 juin, avec le soutien du gouvernement, a jeté le trouble dans les esprits contrariés des professionnels. Le texte a brutalement réduit de six mois le report obtenu par la corporation après de longs mois de discussion, malgré le contexte de crise économique sans précédent.
Les entreprises de la filière se sont engagées depuis plusieurs années en faveur de la transition énergétique. Bien que l’offre d’engins « écologiques » n’est guère disponible sur le marché, parce qu’inexistante ou presque !
Quant au surcoût engendré par la suppression de cette fiscalité, il sera répercuté sur les travaux réalisés en grevant, en toute logique, les budgets de l’investissement local.
Déçu par la volte-face inattendue du gouvernement, le président de la FRTP, Vincent MARTIN, demande que les représentants de l’Etat reviennent sur leurs décisions de toute urgence et qu’ils respectent leur engagement initial.
Thierry BRET
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Ils ne veulent pas perdre leurs emplois : les 270 salariés de MBF Aluminium en appellent à la mobilisation citoyenne
juin 27, 2021A ce jour, il ne manque que deux cents signatures. L’objectif de la pétition, mise en ligne sur « Change.org », est d’atteindre à minima la barre des mille cinq cents paraphes. Un chiffre symbolique, selon la plateforme, pour que les médias daignent s’emparer largement de l’affaire en la relayant le plus possible dans leurs colonnes. Un ultime recours, pour que les salariés de MBF Aluminium (Jura) puissent sauver leurs têtes après la liquidation judiciaire de leur entreprise ?
SAINT-CLAUDE (Jura) : Triste nouvelle qui s’est abattue sur les épaules des 270 salariés de la fonderie jurassienne, ce mardi 22 juin. Le tribunal de commerce de Dijon a rendu son verdict sur un dossier dont la décision semblait irrévocable : la liquidation de MBF Aluminium, fleuron de la sphère industrielle de la contrée franc-comtoise dans les grandes années.
Un constat jugé « inacceptable » pour celles et ceux qui y travaillent. Parfois en famille. L’information ne pouvait pas plus mal tomber, au plan calendaire, juste dans l’entre-deux tours des échéances régionales où l’emploi et le développement économique tiennent pourtant le haut du pavé des arguments politiques de la plupart des candidats.
Depuis mardi, une pétition de soutien a été mise en ligne. L’initiative émane des salariés de l’entreprise mais aussi de la population de Saint-Claude qui voit d’un très mauvais œil la possible fermeture de ce site industriel. Une catastrophe aux retombées économiques multiples et certaines pour la localité et son bassin qui n’ont pas besoin de cela.
Dépasser la barre des 1 500 signataires pour médiatiser le plus possible…
Dans les faits, en l’espace de quelques heures, le compteur de signatures de la plateforme « Change.org » qui accueille ladite pétition s’est emballé. A date, 1 294 personnes ont déjà apposé leurs griffes dans le rectangle spécifique à cette consultation de soutien populaire à la préservation d’une entreprise.
Il en faudrait deux cents de mieux, selon les spécialistes de l’intermédiaire numérique, afin de dépasser la barre des 1 500 signataires pour que les relais vers la presse régionale et nationale se fassent naturellement. Histoire de médiatiser sans relâche ce dossier dont bon nombre de représentants de la presse se sont déjà fait l’écho, y compris au niveau de l’Hexagone.
L’inadmissible de la décision tient en quelques arguments dans cette épineuse affaire. D’une part, parce que le pays ne peut se passer d’une industrie aussi stratégique que peut l’être la fonderie. A l’heure où bon nombre de politiques parlent de réindustrialiser la France après les pénuries flagrantes liées à l’absence manufacturière durant la pandémie de la COVID. Sans omettre notre dépendance à la production industrielle asiatique.
D’autre part, parce qu’un projet de reprise, soutenu par la Région, a bel et bien été proposé pour sortir de ce marasme pesant sur les 270 salariés que compte la structure, très inquiets pour leur avenir.
Enfin, parce que des transferts suspects de fonds auraient eu lieu vers une holding britannique malgré une alerte faite auprès des services de l’Etat. Celle-ci est demeurée sans suite quant aux réactions.
Exiger la suspension immédiate du processus liquidateur…
Dès lors, les instigateurs de cette pétition digitalisée exigent la suspension sine die de ce processus liquidateur. La décision de justice peut être prise soit par le président de la Cour d’appel. Soit par le procureur de la République. Au nom de la responsabilité gouvernementale.
Parmi les explicatifs, ceux-ci ne manquent pas d’interpeller : « Le gouvernement a accordé plusieurs milliards d’euros à RENAULT tout en étant actionnaire de la société à 15 % pour l’empêcher de délocaliser sa production et ses approvisionnements. Or, cet argent pourrait servir à l’emploi et à la consolidation de la filière automobile en proie à de sérieuses difficultés en France… ».
Enfin, il est précisé que « les millions d’euros nécessaires pour relancer MBF Aluminium doivent être fournis par la Banque Publique d’Investissement (BPI) et du crédit bancaire pour consolider la proposition de reprise avancée par la Région ».
Apparue au sortir du second conflit mondial, MBF Aluminium, véritable institution industrielle dans le Jura, conçoit des carters de moteurs et pièces de boîte de vitesse pour le secteur automobile. La PME avait été placée en redressement judiciaire en novembre 2020, ne pouvant rembourser ses dettes. Le tribunal de commerce de Dijon a statué en refusant l’offre de reprise proposée par un entrepreneur français. Les premiers licenciements seront prononcés d’ici deux à trois semaines. Les salariés ont la ferme intention de déposer leur recours pour faire appel de la décision de liquidation de leur entreprise avant le 04 juillet. Ils s’en remettent, en attendant, au soutien populaire par le prisme de cette pétition…seule arme disponible pour faire entendre leurs voix.
Thierry BRET
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Osmose parfaite entre Paris et l’Yonne : l’agriculture et le tourisme bénéficient d’un accord économique gagnant/gagnant
juin 26, 2021C’est une question d’équilibre entre partenaires. En filigrane, le maître mot, justifiant la signature de cet accord de coopération entre Paris et le territoire de l’Yonne. Une convention faite de réciprocité, de partage de valeurs qui augure de réelles perspectives à moyen terme pour ses signataires. Ainsi que les filières qu’ils représentent. L’agriculture, fournisseur de denrées alimentaires, et le tourisme dont il sera louable de consolider la promotion dans la capitale…
JOIGNY : Ce n’est pas tous les jours qu’un accord de partenariat valide le rapprochement entre la capitale de l’Hexagone et les organismes institutionnels qui défendent les intérêts économiques de l’Yonne.
Ce n’est pas tous les jours, non plus, que l’édile de Paris se déplace sur notre territoire, au demeurant si peu éloigné de la première métropole hexagonale. Surtout, pour y parler développement de projets et d’économie.
Autant dire que la visite de Madame le maire de Paris, Anne HIDALGO, revêtait d’un caractère très particulier à la limite de l’évènementiel. Il suffisait pour s’en convaincre d’observer l’aéropage d’élus et de personnalités présents dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville de JOIGNY. Au premier rang desquelles siégeait l’ancien président du Conseil départemental et ministre de la Coopération, Henri de RAINCOURT. Un élu aux appétences LR.
Conviée par Nicolas SORET, maire mais aussi président du PETR Nord-Yonne (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural) et de la Communauté de communes du JOVINIEN, Anne HIDALGO ne s’était jamais rendue de manière officielle dans le centre de l’Yonne. L’opportunité lui en a été donnée ce 24 juin. Elle y a paraphé l’important document qui lie désormais la ville monde que représente la capitale à notre territoire.
Des lentilles vertes à la conquête des cantines parisiennes…
De quoi s’agit-il précisément avec la présence de cette liasse de papiers ? De renforcer tout bonnement les relations économiques entre les deux instigateurs de ce partenariat.
La Ville de Paris, via la compagnie « Eaux de Paris », est propriétaire de champs favorisant la captation de l’eau dans l’Yonne, et ce, depuis longtemps. Ne dit-on pas, volontiers, que quatre Parisiens sur dix boivent de l’eau en provenance de notre département ?
L’Yonne possède des vertus nourricières envers la métropole voisine et ses 2,2 millions d’habitants. Grenier fruitier et légumier séculaire de la capitale, le territoire du nord de la Bourgogne a toujours entretenu des relations privilégiées avec sa puissante voisine. Le bois, les céréales, le vin, le lait transitent immuables vers Paris au gré de la rivière et de ses bateaux lourdement chargés. Celle qui coule jusqu’à Montereau, avant de se muer en un fleuve, la Seine.
Effet gigogne en guise de bon procédé : bon nombre de structures industrielles quittent la capitale pour s’installer dans cette partie de la province dans les années 1950 sous l’impulsion de Charles de GAULLE. C’est donc à une vieille histoire d’amour perdurant entre Paris et la terre icaunaise que nous avons à faire avant que celle-ci ne s’altère au début des années 1980.
Entraînant une trop longue période d’oubli.
Mais, le Conseil de Paris a une autre idée en tête. Elle prend corps, en partie, grâce à la maturation du temps. Premier aspect : l’Yonne et la capitale expérimentent l’installation d’agriculteurs bio. Ils produisent des lentilles vertes de très belle facture sur les terrains que possède la métropole lui servant de zone de captation de l’eau. L’expérience enregistre d’excellents résultats. Une fois récoltées, ces lentilles sont ensuite servies directement dans les cantines du XIème arrondissement, sans un quelconque intermédiaire.
Les professionnels de la filière, ceux de la Terre d’Othe, se frottent les mains. Non seulement, leurs produits nourrissent les jeunes têtes blondes scolarisées de la capitale, mais l’initiative, encourageante, augmente la rémunération des producteurs. Un constat positif, à l’origine de l’accord de coopération entériné ce jeudi 24 juin.
Agriculture et tourisme : les secteurs avantagés par ce contrat commercial gagnant/gagnant…
Il y a douze mois, le Conseil de Paris vote à l’unanimité la ratification de cet accord. Il en est de même chez ses deux partenaires icaunais, lors d’assemblées délibératives, le PETR Nord-Yonne, instance présidée par Nicolas SORET, et le PETR du Grand Auxerrois, dont le premier vice-président n’est autre qu’Etienne BOILEAU, signataire ce jeudi.
Toutefois, un bénéficiaire de cette convention hautement stratégique suit avec moult intérêts l’évolution du dossier. La Chambre d’Agriculture de l’Yonne qui en a étroitement défini les fondements.
L’organe consulaire, présidé par Arnaud DELESTRE, aurait eu tort de se priver de ces tractations dont il est profitable. L’accord offre, en effet, une immense opportunité pour les producteurs de l’Yonne d’ouvrir grandes les portes du juteux marché parisien. Avec en sus, une garantie de volumes et de prix sur plusieurs années !
Le contenu de ce premier rapprochement qui en appelle peut-être d’autres à terme s’articule autour de trois axes principaux : primo, la fourniture de denrées alimentaires à la ville de Paris ; secundo, la fourniture de matériaux issus de produits renouvelables destinés à la rénovation des logements parisiens ; tertio, l’aide que va apporter les structures ad hoc de la capitale à la promotion des richesses patrimoniales et touristiques de l’Yonne.
En résumé, l’agriculture et le tourisme devraient être les secteurs économiques largement avantagés par ce contrat gagnant/gagnant qui ne demande qu’à se développer très vite.
Une cerise vient aussi se rajouter sur ce gâteau aux subtilités déjà succulentes : la visibilité offerte aux producteurs. Ceux-ci pourraient toujours réinvestir dans des outils de transformation qui leur permettraient de créer de la valeur ajoutée dans notre département.
Un vœu, cher à Nicolas SORET, qui se satisfait pleinement d’engager un travail concret avec le monde agricole…
Thierry BRET
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42 conseillers à élire dans l’Yonne : électeurs, faites vos jeux ce dimanche 27 juin pour que le compte soit bon !
juin 25, 2021Ultime journée de campagne pour les prétendants au poste de conseiller départemental sur le territoire de l’Yonne. Dans quarante-huit heures, le verdict sera rendu de manière inéluctable après le dépouillement des derniers bulletins de vote. Avec son lot de certitudes, d’agréables surprises et de cruelles déceptions pour celles et ceux qui rongent leur frein en attendant dans les starting-blocks. Sachant que les abstentionnistes (66 %) joueront plus qu’un rôle d’arbitre dans ces élections peu ordinaires, in fine…
AUXERRE : Canton par canton, à quoi doit-on s’attendre en cette journée dominicale du 27 juin lors du second tour des départementales, si peu mobilisatrices au niveau de l’électorat ? Si dans la plupart des vingt-et-une références sectorielles, la cause est quasi entendue pour les gagnants du premier tour ; d’autres, en revanche, réservent leurs doses de suspense et de poussées d’adrénaline continuelles au fil des heures qui vont nous rapprocher de la délivrance, proclamée par des résultats officiels. Tour d’horizon succinct des potentialités existantes…
Auxerre 1 : Duel classique qui sera proposé là entre le binôme à l’estampille du Rassemblement National (Christian FASQUEL et Juliette HAMELIN) opposé au conseiller sortant, Michel DUCROUX, associé à Emmanuelle MIREDIN. Le ticket LR/DVD l’a emporté dimanche avec 32 % des suffrages exprimés. Contre 20,9 % aux challengers. Les arbitres seront les électeurs des listes non qualifiées de la gauche (Sophie FEVRE et Christophe LAVERDANT), des écologistes, crédités à 19,7 % et du trublion Jean-Philippe BAILLY, divers centre, à 11,3 %. Le front républicain fonctionnera-t-il pour aider le sortant à retrouver son poste ?
Auxerre 2 : quatre binômes sur la grille de départ et deux qualifiés seulement pour le second tour. Dans la logique des choses, entre les listes DVD d’Arminda GUIBLAIN et de Magloire SIOPATHIS (en tête à 35,1 %) et DVC de la conseillère sortante Malika OUNES et Patrick PICARD, pointée à quelques encablures à 30,4 %. Le suspense reste entier puisque moins de deux cents voix séparent ces candidats. Si la liste LFI n’a pas donné de consigne de vote tout en souhaitant la mobilisation de ses électeurs, celle du RN s’est positionnée en faveur de l’élue sortante sans que cette dernière n’ait fait un quelconque appel du pied. Un état de fait qui créé un véritable pataquès dans le microcosme politique, via les réseaux sociaux, où tout et son contraire, comme à l’accoutumée, aura été publié. La politique n’avait pas besoin de cela…
Auxerre 3 : Avec 48,6 %, le tandem sortant Christophe BONNEFOND/Isabelle JOAQUINA (LR) est à deux longueurs du bonheur, au terme d’un premier tour vécu dans un fauteuil de sénateur ! Le RN est à 18,1 % mais éliminé. La liste des « Gens d’ici » de Rachid EL IDRISSI et d’Eglantine BORGNAT (un clin d’œil affectueux…) a démontré que le projet de la participation citoyenne tenait la route et n’en restera pas là. C’est donc la gauche et les écologistes conduits par Laurence BONDOUX et Andrew WALKDEN qui affronteront le ticket sortant au second tour : toutefois, il leur faudra faire nettement mieux que les 19,3 % pour espérer l’emporter.
Auxerre 4 : La confrontation de ce second tour s’avère passionnante entre le sortant Pascal HENRIAT (MoDem) qui fait équipe avec Delphine BILLON (DVC). Ils ont récolté 32,1 % au soir du 20 juin. Dans un canton où il y avait tout de même quelques poids lourds, incarnés par l’écologiste Denis ROYCOURT (23,2 %) et le leader départemental de l’Avenir Français, Pascal BLAISE (20,5 %). Mais, ce sera finalement le DVC Mathieu DEBAIN, accompagné de Fanny TURPIN (DVC) qui seront les challengers de cette joute très serrée (24,2 %). Difficile à pronostiquer…
Avallon : Six binômes (c’est le canton qui en aura présenté le plus grand nombre) pour deux places en finale. Avec à la sortie, une longueur d’avance substantielle pour Pascal GERMAIN (DVD) et Aurélie FARCY (DVC) à 31 % des voix. Ils retrouveront au second tour la conseillère sortante Sonia PATOURET (LR) et Jordan HEITZMANN (DVD) avec 21,1 %. Echec en revanche pour l’autre conseiller sortant, Xavier COURTOIS (DVD) qui échoue dans sa tentative de réélection, n’obtenant que 16,4 % des suffrages…
Brienon-sur-Armançon : La liste des candidats communistes, Agnès CLUZEL et Bernard THEVENON, plafonne en dessous des 19 %. Ce qui fait le jeu des deux autres binômes, l’UDI Catherine MAUDET et Jérôme DELAVAULT avec 45,7 % proche du sacre, et celle du Rassemblement National, Jean-François OLIVER et Henriette PICASSE, à dix points derrière…
Chablis : S’il y avait eu suffisamment de votants, le tandem Patrick GENDRAUD (LR et président sortant de la vénérable institution) et Sylvie CHARPIGNON (sortante DVD) serait d’ores et déjà réélu avec 53 % de voix. Face à un ticket RN qui n’obtient que 24,4 %, la chose semble déjà être entendue…
Charny-Orée-de-Puisaye : Un point d’écart sépare deux listes « divers droite », pilotées par deux sortants ! Un combat des chefs qui oppose Irène EULRIET, associée à Jean-Pierre RAOUT (29,4 %) au couple Mahfoud AOMAR/Chantal MANTEZ à 28,4 % ! La soirée risque d’être longue et fiévreuse pour les partisans des deux camps ce dimanche !
Cœur-de-Puisaye : Annick BETHUREL et Daniel GRENON, du RN, virent en tête avec 25,1 % des voix. A trois longueurs derrière, seul le ticket formé par Isabelle FROMENT-MEURICE (sortante LR) et Gilles ABRY (DVD) résiste à la poussée du parti bleu marine. L’autre sortant, Pascal BOURGEOIS (DVD), passe à la trappe avec 18,2 %.
Gâtinais-en-Bourgogne : La sortante DVD Delphine GREMY, avec Christian DESCHAMPS, gagne le premier round avec neuf points d’avance sur un duo du Rassemblement National, Jean-Luc HENRY et Vanessa HERNANDEZ. Quels seront les reports des voix sur l’un ou l’autre des candidats des deux listes battues ?
Joigny : L’ancienne conseillère régionale socialiste Frédérique COLAS tente sa chance mais à l’échelon départemental. Grand bien lui en a pris puisque la voilà propulsée avec le communiste Philippe BURIER en tête du premier tour, avec 39,4 % des voix. C’est le duo RN Elodie REBILLON et Cyril ANDRE qui lui apporteront la contradiction le 27 juin…Echec en revanche pour l’UDI Christophe DELAUNAY (22,6 %) et le DVD Clément POINTEAU-LANGEVIN (7,4 %)…
Joux-la-Ville : Un classique pour le second tour sur ce canton avec le sortant, l’UDI André VILLIERS qui a flirté avec 51 % - il est associé à Colette LERMAN, également sortante – face à la gauche identifiée par Monique BEL et Philippe VEYSSIERE (28,3 %). La messe serait-elle déjà prononcée en faveur du député icaunais ?
Migennes : Pas de soucis au soir du premier tour pour les deux sortants, le Républicain François BOUCHER et Marie-Agnès EVRARD, la sénatrice Agir La Droite constructive. Ils totalisent 46,7 % des voix et devraient améliorer leur score dimanche face à la communiste Anna MEYROUNE et au DVG Marc SERANDAT qui ont récolté moins de 30 %. Le RN n’est plus dans la bataille…
Pont-sur-Yonne : 14 % séparent le binôme gagnant du premier tour, constitué du maire de Pont-sur-Yonne Grégory DORTE (DVD), conseiller sortant et de Dominique SINEAU (DVD), sortante elle aussi, des poursuivants : Laurence LEBLANC et Romain LUBOUE, du Rassemblement National à 30,9 %. Front républicain possible ou plafond de verre qui s’effondre ?
Saint-Florentin : Ce sera une opposition face à la liste bleu marine conduite par Catherine CHEUILLOT-GAUDEAU et Eric ROSAMEL pour le duo vainqueur de la première manche, Marie-Laure CAPITAIN et Gérard ANDRE, tous deux sortants DVD. Ces derniers ont dépassé 40,5 % des voix. A noter l’élimination du tandem Thierry CORNIOT et Elodie ROY, divers gauche…
Sens 1 : Le RN loupe le coche pour un petit point et ne se qualifie pas au second tour. Le sortant Républicain Gilles PIRMAN, en compagnie de Ghislaine PIEUX (DVD), n’est plus qu’à quelques voix du succès avec 48,6 %. La contestation viendra de la candidate DVG Virginie TOUZELET et du LFI Nicolas LERMITHE. Ils ont recueilli 26 % de voix…
Sens 2 : La charismatique présidente de l’association des maires ruraux de l’Yonne, Dominique CHAPPUIT (DVC), associée à Jean-Benoît GYSSELS, ne passe pas le cap du premier tour (12,4 %). C’est Clarisse QUENTIN, sortante de Libres ! (le courant de Valérie PECRESSE au sein des Républicains) qui empoche la victoire avec 42,9 % et son association avec Jean-Luc GIVORD (LR). Le RN se retrouvera sur leur route avec Raymonde LEVACHER et Cyril PETIT…
Thorigny-sur-Oreuse : Le canton méritait toutes les attentions avec la présence de plusieurs ténors de la scène politique icaunaise. Ludovic MASSAR et Annick VILBOIS, du Rassemblement National, prennent cinq longueurs d’avance sur le sortant Alexandre BOUCHIER (Les Républicains) et Catherine BARDEAU (DVD). Mais, comme au golf, la députée Michèle CROUZET, sortante DVC et Steve CAMPAGNE (DVC) ne passent pas le par. Créant ainsi l’une des sensations fortes de la soirée électorale…
Tonnerrois : Mais que s’est-il passé dans ce canton où la conseillère sortante Anne JERUSALEM (DVD), associée à Lucas MANUEL, peine à franchir la barre des 30 %. Pendant ce temps-là, le nouvel édile divers gauche de Tonnerre, Cédric CLECH, en compagnie de Catherine TRONEL, accumule les succès en finissant la soirée à 50,4 %. Les jeux sont-ils déjà faits pour un second tour palpitant ?
Villeneuve-sur-Yonne : Ce sera tendue entre la DVD sortante, Elisabeth FRASSETTO (en ticket avec Lionel TERRASSON) et Audrey LOPEZ, du RN, et de son homologue masculin, parité oblige, Xavier ROSALIE. 38,1% pour les premiers, 36,2 % pour les seconds ! C’est le parti socialiste et les autres formations de gauche, battues, qui arbitreront le match…
Vincelles : Yves VECTEN va-t-il réussir la passe de deux et récupérer son fauteuil de conseiller départemental ? Aux côtés de Najiba HADJALLI, le candidat divers gauche possède une substantielle avance de 2,5 % sur son poursuivant, le candidat divers droite Philippe VIGOUROUX, qui fait équipe avec Odile BERTHIER. Tout est encore possible pour les deux prétendants à la victoire…
Thierry BRET
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Une simple signature sur un morceau de papier peut-elle changer le cours d’une relation économique ? Si l’on en croit tous les interlocuteurs qui se sont exprimés en ce milieu d’après-midi à Joigny, la réponse est affirmative ! Désormais, la coopération entre la capitale de l’Hexagone et le territoire de l’Yonne devrait s’optimiser et connaître des jours meilleurs…
JOIGNY : Tout sourire, l’édile de Paris Anne HIDALGO appose sa griffe au bas des documents soigneusement rangés dans le parapheur posé devant elle. Son plus proche voisin de table, le président de la Communauté de communes du JOVINIEN et maire de Joigny, Nicolas SORET, en fait de même. Un sourire à l’identique sur le visage…
Le ticket politique médiatique de ce jeudi 24 juin sera accompagné dans la démarche par le troisième signataire de cet accord aux réelles perspectives économiques pour la filière agricole, entre autres, soit le premier vice-président du PETR du Grand Auxerrois Etienne BOILEAU.
La convention de coopération actée entre la capitale de l’Hexagone et l’un des acteurs politiques du département le plus septentrional de Bourgogne Franche-Comté augure de réelles opportunités à terme puisqu’il prévoit la fourniture de denrées alimentaires et de matériau bio-ressourcés à la ville de Paris ainsi qu’une promotion à la découverte touristique de l’Yonne.
Un partenariat dont nous dévoilerons les enjeux et les impacts dans un article à paraître ce vendredi…
Thierry BRET
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