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Elodie MARTIN (BEEGRAPH) : deux challenges professionnels à mener de front sinon rien !
juin 25, 2018Opérationnelle depuis le 01er juillet 2017, la dirigeante de la structure spécialisée sur le marché très concurrentiel de la communication identitaire et visuelle poursuit son petit bonhomme de chemin. A 33 ans, la jeune femme ne cesse de développer ses activités dans la région. Mais aussi vers l’Ile de France dont elle est originaire. L’ancienne pensionnaire de la BGE Nièvre Yonne (elle y a suivi le cursus préparatif à la découverte de l’entrepreneuriat), vole désormais de ses propres ailes avec succès et ambitions. En intégrant, en parallèle de son entité, la coopérative de production CHEVILLON Imprimeur à Sens, Elodie MARTIN s’accorde de nouvelles perspectives professionnelles en phase avec l’accomplissement de ses projets…
SENS : Depuis le 01er juin, l’entrepreneuse remplace Isaac SANTOS au poste de responsable du service prépresse de la société CHEVILLON Imprimeur à Sens. Même si elle forme un binôme complémentaire durant encore quelques jours avec celui qui occupa ce poste durant 17 ans, Elodie MARTIN profite des connaissances de son aîné pour découvrir les fils d’Ariane de cette structure vieille de soixante-dix ans.
A 33 ans, la souriante gérante de « BEEGRAPH » continuera néanmoins à développer ses activités de free-lance. Elle n’a pas éprouvé de crainte à relever le défi. Celui de deux challenges professionnels, certes distincts, mais ô combien complémentaires de son cœur de métier. Ce pari audacieux, la diplômée d’un BTS communication visuelle obtenu à EFFICOM Paris, compte bien le mettre à profit pour se projeter plus en avant.
« Je vis cette situation de manière très sereine, explique-t-elle, en me familiarisant avec l’ensemble des outils du prépresse. Je possède une réelle expérience sur la filière PAO. Tout en étant une vraie commerciale dans l’âme… ».
Une créative de talent qui s’est déjà fait les griffes…
En somme, Elodie MARTIN disposera de tous les ingrédients nécessaires pour mener brillamment sa tâche. A la tête d’une structure de trois collaborateurs, elle y ajoutera le management.
Dans l’absolu, la responsable du service dynamisera le poste en apportant un supplément d’âme novateur au niveau de la création des supports magazines piqués. L’une des grandes spécialités de la PME sénonaise.
Pour autant, Elodie MARTIN ne laissera pas de côté les objectifs de développement qu’elle est fixée avec BEEGRAPH.
Créative, elle continuera à proposer ses services auprès de partenaires issus du monde des entreprises en créant logos et identité visuelle. Mais aussi de la PLV et du packaging comme elle a su le faire dans les domaines de l’alimentaire, de la santé, du bricolage, de la pharmacie ou de l’industrie. A l’instar de partenaires de poids : SCHWARZKOPF, THONON, VERNIERE, SAVONA ou THALES…
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CAP VITAL SANTE progresse en zone des CLAIRIONS à Auxerre : dix bougies soufflées par toute l’équipe…
juin 22, 2018L’enseigne, distributrice d’équipements médicaux et paramédicaux à travers l’Hexagone, occupe avec le tout premier magasin créé à son estampille en 2001 une place privilégiée dans la zone commerciale de la préfecture de l’Yonne. Dirigée depuis peu par la Lorraine Amandine PACIELLO, la vitrine, positionnée sur cette zone de chalandise depuis une décennie, accueillait récemment institutionnels, élus et décideurs économiques lors d’une soirée anniversaire placée sous le sceau de la convivialité…et de la découverte de lignes de produits thérapeutiques.
AUXERRE : Etre au service des seniors et des personnes victimes de handicap. Le double credo de CAP VITAL SANTE se découvrait à satiété au cours d’un événementiel organisé il y a peu en zone des CLAIRIONS à Auxerre. Le prétexte du dixième anniversaire de l’édification de la structure sur ce secteur géographique en créa l’opportunité.
Jusque-là localisé aux abords du Phare à Auxerre, le magasin auxerrois de l’enseigne nationale, leader sur le segment de la distribution d’appareillages et d’équipements médicaux/paramédicaux, se développait à son rythme annuel mais sans réelle visibilité du fait de son implantation excentrée.
Le dirigeant de la société, Régis NAULIN, fondateur du réseau CAP VITAL SANTE qui englobe aujourd’hui plus de 250 points de vente, eut l’idée pertinente de déménager le complexe commercial dans la nouvelle zone attractive des CLAIRIONS. Il profita ainsi de la dynamique et des flux de fréquentation inhérents à cette zone d’activités.
Entrepreneur jusqu’au bout des ongles mais dans un esprit très positif, Régis NAULIN salua l’ensemble des collaborateurs qui ont permis de faire croître le chiffre d’affaires de ce commerce, ouvert à un large panel de consommateurs devant s’équiper en accessoires indispensables à la santé.
Devant l’entrée du magasin, il fit applaudir ses salariés tout en se félicitant des nouvelles orientations professionnelles prises par la nouvelle responsable des lieux, Amandine PACIELLO, fraîchement émoulue de la Lorraine, région de la mirabelle. Celle-ci aura à cœur en sa qualité de pilote de l’entité de développer les approches marketing, commerciales et humaines nécessaires à l’optimisation du site.
Un anniversaire célébré par plusieurs personnalités politiques…
Le président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et maire de la Ville d’Auxerre, Guy FEREZ, prit soin dans sa brève intervention de remercier le responsable de CAP VITAL SANTE pour le développement de son entreprise.
« Votre présence dans la zone des CLAIRIONS témoigne de cette création de richesse et d’emplois que vous avez souhaité initier à nos côtés, devait commenter l’édile. Puis, rappelant le rôle des élus à l’égard du monde économique, Guy FEREZ poursuivit ses propos en concluant sur la notion de partage des réussites entre les acteurs institutionnels, « devant créer les conditions optimales et ces richesses dont ont tant besoin les entrepreneurs », et la sphère économique.
Des analyses analogues furent ajoutées aux commentaires du maire par son adjoint au commerce, Jean-Philippe BAILLY, et le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, Christophe BONNEFOND. Ce dernier insista sur cette appétence que chacun doit avoir en soi à la création de nouvelles entreprises dont l’Yonne a tant besoin pour avancer positivement…
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GROUPAMA Paris Val de Loire : un nouveau binôme 100 % mutualiste et fédérateur à la tête de la Fédération de l’Yonne !
juin 21, 2018Depuis le 29 mai, un tandem décisionnel novateur a pris les rênes de la Fédération des caisses locales de l’assureur mutualiste sur le territoire icaunais. Aux côtés de l’inamovible directeur d’établissement, Jacques BLANCHOT, l’ancien président délégué de cette structure ancrée sur le territoire, promu aujourd’hui président depuis le départ à la retraite de Philippe RENOUX, Pascal MAUPOIS entre en piste. Issu du sérail agricole, et inféodé depuis son installation en 1979 aux responsabilités au sein des conseils d’administration du leader de l’assurance et de la prévoyance, l’ancien adjoint à la municipalité de TRONCHOY accède à 56 ans à de nouvelles fonctions. Qu’ils souhaitent humaines, ouvertes à la féminisation et favorables au rajeunissement des élus…
AUXERRE : « Ce que j’aime dans le mutualisme, c’est cette notion d’altruisme et d’entraide envers les personnes qui prennent à cœur leur existence. Qu’il s’agisse des particuliers, le socle naturel des sociétaires du groupe, mais aussi des professionnels et des élus. Une chose est certaine : nous allons rester dans cet état d’esprit mutualiste à l’avenir et nous allons le faire évoluer positivement… ».
Les premières paroles, accordées à la presse par le nouveau président de la Fédération des caisses locales de GROUPAMA Paris Val de Loire dans l’Yonne, posent les jalons de la prochaine mandature de l’élu. La feuille de route se veut construite pour la vision que se fait Pascal MAUPOIS du mutualisme. Il désire rassembler le plus largement possible les bonnes compétences qu’elles soient féminines ou issues de plus jeunes générations au sein du conseil d’administration de l’exécutif.
Une direction bicéphale dont les rouages se complètent…
Saluant le travail de son prédécesseur, Philippe RENOUX, « qui a su œuvrer avec détermination et passion au quotidien les axes favorables à l’essor de l’Yonne », Pascal MAUPOIS remercia l’ancienne courroie de transmission qui accompagnât Jacques BLANCHOT. Il y eut de prime abord le regroupement des dix caisses locales en une fédération départementale. Il y eut aussi la réhabilitation du siège social de la rue Guynemer dans le cadre du futur Pôle de l’agriculture. Un complexe sectoriel, établi sur plusieurs édifices accueillant les services de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne et la Mutualité Sociale Agricole (MSA), qui sera inauguré en date du 15 décembre.
Féru d’informatique (il a porté sur les fonts baptismaux une structure associative spécialisée dans sa commune de TRONCHOY), le nouveau président se dit connecté. Comme il l’est depuis qu’il a endossé sa vêture de dirigeant avec le directeur d’établissement, Jacques BLANCHOT.
Cet ex-sapeur-pompier volontaire, soutien inconditionnel de l’AJ Auxerre et de l’équipe de France de football, aura connu son premier mandat d’administrateur chez l’assureur mutualiste en 1994. Bien qu’il soit sociétaire depuis son installation professionnelle, en qualité de céréalier, depuis 1979.
C’est en 2002 qu’il deviendra président de la caisse locale du Tonnerrois. Avant de vivre différentes fusions qui donneront naissance à l’actuelle Caisse de l’Armançon où il officie depuis 2010 avec des responsabilités identiques.
Sa désignation entérinée lors de la Convention annuelle de GROUPAMA Paris Val de Loire à Boulogne-Billancourt fin mai lui permet d’obtenir un autre accessit : devenir vice-président de la Caisse régionale. Nommé président délégué, Jean-Philippe THIAULT, président de la Caisse locale de Centre Yonne, et Olivier THIBAUT, administrateur, travailleront en osmose avec lui.
Optimiser l’ancrage territorial vers les acteurs institutionnels et économiques…
Forte de ses dix caisses locales, la Fédération de l’Yonne possède 29 000 sociétaires et 180 élus. Le conseil d’administration s’articule sur la présence de 26 membres dont 23 sont issus des caisses locales. Le territoire de l’Yonne constitue l’un des fers de lance de la stratégie mise en place par le groupe régional, dirigé aujourd’hui par Eric GELPE, depuis le siège d’Olivet, en périphérie d’Orléans, et présidé par Daniel COLLAY.
« GROUPAMA SA qui est par ailleurs redevenu le 07 juin dernier GROUPAMA Assurances Mutuelles, prouve que la force du mutualisme est bien imbriquée au cœur des territoires. L’entité régionale, à titre d’exemple, pèse 525 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle se déploie sur quatorze départements, emploie 1 800 collaborateurs et accueille 300 000 sociétaires… ».
Se définissant comme le porte-parole du Conseil d’administration, Pascal MAUPOIS veut insuffler un air nouveau avec ses partenaires historiques des milieux agricoles.
« Nous avons su tisser des liens ténus avec les organismes représentatifs de l’économie, à l’instar de la CAPEB, de la CPME, d’INITIACTIVE 89, mais aussi vers les entreprises locales, les structures sportives comme l’AJ Auxerre ou le Rugby Club Auxerrois (RCA), voire le Conseil départemental dans le cadre du « Yonne Tour Sport » annuel. Je souhaite poursuivre sur cette voie et intensifier à l’avenir nos axes de prévention que nous déclinons avec le concours de la Gendarmerie nationale (opération Dix de Conduite auprès des plus jeunes, opération spécifique dans l’apprentissage de la conduite de machines agricoles…). Nous nous positionnons comme une société éco-citoyenne en formant l’intégralité de notre personnel aux gestes de premiers secours grâce aux pédagogues du SDIS (Service départemental d’Incendie et de Sécurité)… ».
Annonçant le retour des Rencontres départementales qui se poseront dès le printemps 2019 sur le sol de l’Yonne, Pascal MAUPOIS évoqua l’excellente série de conférences sur le devenir de la santé qui eurent lieu en mai. Animées par le truculent docteur CHARDON, elles ont trouvé un auditoire attentif à cette thématique cruciale lors des dix assemblées générales des caisses locales auxquelles le praticien devait participer.
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C’est une immersion passionnante qui sera proposée ce samedi 23 juin dans les infrastructures professionnelles du Domaine Louis MOREAU implantées sur la commune de BEINES. Les hôtes de ces lieux, devenus de véritables références à l’international auprès des exégètes de la viticulture qualitative, accueilleront les férus de ces goûteux nectars lors de portes ouvertes, agrémentées de subtiles surprises. Un évènement que les épicuriens devraient apprécier à sa juste valeur en se délectant de grands crus et premiers crus vinifiés au domaine…
BEINES : Œnologue ayant suivi son cursus universitaire dans l’un des établissements chevronnés de la Côte Ouest américaine, Louis MOREAU a suivi les traces de son père, Jean-Jacques, sur le sentier de la réussite professionnelle. Sixième représentant de la génération familiale à la tête du domaine viticole, cet entrepreneur pratique depuis plus d’une décennie des méthodes de viticulture raisonnée. Objectif : valoriser du mieux possible l’ensemble des terroirs de son vignoble, 65 hectares, pour obtenir une qualité optimale des produits.
Grand bien lui en a pris ! Ce propriétaire de cinq grands crus, et non des moindres dans le paysage du Chablisien, s’est forgé une solide notoriété. Surtout auprès des consommateurs des quatre coins de la planète qui aiment succomber à la suavité exquise de ces élaborations divines, issues du cépage 100 % Chardonnay !
Une journée de plaisir gustatif…
Leurs noms résonnent bien ancrés dans les esprits gourmands : Premier cru Les Fourneaux, Grands crus Valmur, Les Clos, Blanchot, Vaudésir…
Produisant 350 000 bouteilles à l’année, le Domaine Louis MOREAU, apparu en 1814, accueillera ce public de fervents adeptes au cours d’une journée intéressante, orientée vers la pédagogie et le plaisir.
Elle sera distillée entre visite du complexe, en profitant des explications dites par le propriétaire, de séances de dégustation avec Anne MOREAU et de découverte de produits plutôt insolites.
Les célèbres pop-corn, aux multiples saveurs aromatisées (citron, poire, chocolat, caramel…) conçus par la société icaunaise GRAMM’S feraient pâmer d’envie les plus accros aux confiseries. Que dire, aussi, de ces fantastiques gougères qui possèdent un goût parfumé aux diverses variétés fromagères ! On en mangerait sans compter ! Elles sont l’œuvre de PYNEAU PRUNUTZ : une petite structure artisanale de notre terroir qui ne cesse de monter dans l’estime des gourmets de la région. Quant aux amateurs de food truck, ils pourront se sustenter en découvrant les bons produits concoctés par CROQ & GOURMAND.
Portes ouvertes au Domaine Louis MOREAU à BEINES
La réservation pour les visites est conseillée au 03.86.42.69.44 et par mail, sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Le chef cuisinier de l’ambassade du Japon découvre les étonnantes saveurs des viandes maturées par Jean DENAUX
juin 20, 2018Eiryo KUDO, jeune prodige de la cuisine nipponne, en poste à l’ambassade de l’Empire du Soleil Levant à Paris, a eu la divine surprise de découvrir, aux côtés du Premier secrétaire aux affaires économiques de l’archipel et de son attaché agricole, les méthodes d’affinage d’une viande bovine labellisée qui ont établi la notoriété de l’artisan sénonais à travers la planète. Aujourd’hui, les plus belles références des arts culinaires et de la gastronomie française, dans l’Hexagone comme dans leurs établissements à l’international, se fournissent chez ce virtuose du goût et de l’authenticité. Ce long et délicat travail de maturation a conquis les officiels japonais en visite dans l’unité de production de Sens. Ils n’oublieront pas de sitôt cette immersion surprenante dans cet univers du savoir-faire, poussé à son paroxysme et à sa maîtrise absolue…
SENS : Moins 21 degrés. Les espaces frigorifiques où sont entreposées les carcasses de bœufs ne se visitent pas. Furtivement, le maître de cet antre atrophié par le froid daigne ouvrir le temps d’une courte séance photographique l’une des zones d’affinage de cette viande succulente au palais qui fait désormais le bonheur gustatif des esthètes et la renommée planétaire de l’artisan icaunais.
Bienvenue au cœur des établissements DENAUX ! Munis de leurs smartphones, les membres de la délégation nippone immortalisent ces instants, très cordiaux et chaleureux, menés dans une langue de Shakespeare parfaite. Répondant de manière positive à l’invitation de l’entrepreneur, les personnels de l’ambassade, accompagnés de Karine BERTHOLON, chargée de mission Asie de l’Est à la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises, au sein du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, et de Nadège PALANDRI, chef du service régional de l’économie agricole au sein de la DRAAF (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne Franche-Comté), furent accueillis en fin de matinée de ce vendredi 15 juin par le chef d’entreprise et son épouse.
Des liens déjà privilégiés entre la société DENAUX et le Japon…
Une présence asiatique qui n’avait rien de surprenante dans cette structure moderne dont l’histoire fut narrée par le dirigeant avec moult précisions. Depuis cinq ans, les établissements DENAUX distribuent leurs produits au Japon. Cibles privilégiées : les restaurants gastronomiques. Certes, il y a ceux tenus par les grandes signatures françaises de la gastronomie dont les noms illustres tutoient toujours les sommets (Pierre GAGNAIRE, Joël ROBUCHON…). Mais, l’appétence des jeunes chefs nippons pour la gastronomie de qualité n’est plus à démontrer. Nombreuses sont les tables qui ont fleuri au cours de cette dernière décade avec de jeunes chefs ambitieux et respectueux du goût et des saveurs.
A l’image d’Eiryo KUDO, un talent à l’état pur, qui est au service de l’ambassadeur de son pays en France, et qui agrémente avec maestria les délices sucrés et salés à l’envie, essence même de cette cuisine d’Extrême Orient à redécouvrir sans modération.
Avec ses deux compagnons de voyage, Hideki YAZAWA, Premier secrétaire aux affaires économiques à l’ambassade et le responsable du volet agricole de cette même délégation, Kensuke ASAHI, le chef cuisinier aura pris soin de découvrir avec beaucoup d’intérêt les méthodes d’affinage de la viande de bœuf travaillée par l’entrepreneur sénonais.
Présentation de la société familiale, de ses effectifs, de sa stratégie à l’export mais aussi de sa modernité avec un site à l’ergonomie éprouvée, Jean DENAUX déroula avec conviction et sens du détail les objectifs mis en place depuis une vingtaine d’années au sein de la structure.
« Le Japon a toujours été ouvert à la découverte de la viande française de qualité, glisse l’entrepreneur, désireux d’optimiser cette visite courtoise en potentialité économique réelle. D’ailleurs, depuis cinq ans, je livre des produits carnés pour les besoins de l’ambassade à Paris ».
L’affinage de la viande : un discours comparable à la vinification et à l’élevage du vin…
S’en suivit un échange passionnant sur la perception de la nourriture française vue par le prisme du consommateur nippon. Et les moyens de l’accommoder. Puis, séance tenante, Jean DENAUX fit goûter à ses hôtes une variété de plante avec laquelle il aime préparer ses produits, le fenouil des Alpes, mieux connu sous l’appellation de cistre.
« Le processus de maturation de la viande requiert de la patience et un goût immodéré pour le travail approfondi du produit, stipula le chef d’entreprise de l’Yonne, la viande du Charolais, connue et reconnue à travers le monde, se prête idéalement bien à ces techniques naturelles… ».
Ce procédé a été développé au cours de cette décennie par l’établissement artisanal qui possède même une boutique intégrée à son lieu de production. Là, les aficionados de la viande de grande qualité y découvrent des pièces de bœuf mais aussi de porc et d’agneau à la saveur et la tendreté exceptionnelles.
« L’affinage de la viande courant sur des périodes de plusieurs semaines peut se comparer à la vinification d’un vin, explique Jean DENAUX, voire celle de charcuteries ou de fromages. Aujourd’hui, cette technique est devenue la signature de notre enseigne ».
Affineur exclusif de la viande de bœuf de Charolles et de viandes d’appellation aux origines certifiées (AOC, Label Rouge, IGP…), l’artisan a conçu en 2013 un site de production exceptionnel de 1 400 mètres carrés à l’image de son talent et de ses ambitions.
Pour la réalisation de ce site hors normes, il s’est appuyé sur les conseils avisés d’experts en salaison et affinage de fromages. La présence de chambres froides, destinées à préserver une température, l’hygrométrie et la ventilation idoines à la maturation allant jusqu’à six mois, justifiait ces choix. En développant pour la première fois en France cette méthodologie, Jean DENAUX, avec son âme et tempérament de précurseur, a pu ainsi améliorer la tendreté de ses viandes de 40 %, tout en évitant la perte de poids du produit et en restant respectueux des qualités microbiologiques naturelles.
Une quarantaine de pays dont ceux de l’Asie du Sud-Est apprécient cette viande qui confine à l’excellence. Gageons que les représentants du Japon se feront les ambassadeurs de ce produit made in France bien au-delà de la représentation diplomatique de leur instance à Paris. La vingtaine de kilos de produits maturés, acquise par le jeune chef nippon au terme de cette visite, atteste que les Japonais y ont trouvé le plus grand intérêt…
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