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Un « serial » entrepreneur qui dynamise les territoires : Vincent PACINI, l’accent de l’énergie et de l’initiative…
janvier 31, 2019Entrepreneur, vous ne pouvez plus prendre le risque de ne pas connaître votre territoire ! Beaucoup d'entre vous ont déjà perçu l'énergie débordante de Vincent PACINI et son talent pour dynamiser un territoire. Peut-être avez-vous même vécu la dynamique « Yonne 2015 » ? A l'aune de nombreuses missions innovantes réussies partout en France, il nous rappelle les liens entre l'entrepreneur et son territoire. A la lecture de ses commentaires, vous allez créer encore plus de valeur pour votre entreprise dans votre environnement territorial…
TRIBUNE : Disciple de Michel GODET, Vincent PACINI est un serial entrepreneur, docteur en économie, initiateur des démarches courtes en prospective, accompagnateur de dynamiques de territoire, particulièrement réussies (Yonne, Annecy...). Il est aussi enseignant chercheur (CNAM Paris, IAE Lyon, IEP Lyon). Sa légère pointe d'accent exprime toute l'énergie, tout le dynamisme et toutes les convictions qu'il partage et essaime auprès de ses interlocuteurs. Posez-lui une problématique complexe et généreusement, dans la minute, il vous ouvre un nouvel angle de vue toujours pertinent, et trois ou quatre clés simples et puissantes pour passer à l'action…
Vincent, selon vous, il est vital pour le dirigeant, aujourd'hui, de se connecter à son territoire. Pourquoi ?
Il y a trente ou cinquante ans, cela n'était pas vital, car une fois l'entreprise démarrée, elle évoluait dans un environnement relativement stable. Aujourd'hui, le manager se trouve, qu’il le veuille ou non, dans un « écosystème territorial » qui bouge vite, de plus en plus vite et dont les règles elle-même changent rapidement. Nous vivons dans un territoire qui a muté, or nous continuons parfois à le regarder avec les lunettes d'il y a cinquante ans.
Comment cela peut-il se traduire, concrètement ?
Dans le petit village de Naucelle (Aveyron), à l'instar de nombreux « centres Bourg », certains commerçants n'ont pas intégré le fait que la majorité de leurs clients habituels passaient l'essentiel de leur temps hors de cette commune. Ils ont périclité. D'autres ont compris que leurs clients passaient la journée à Rodez ou Albi. Ils ont modifié leurs horaires et inventé des services adaptés et ont retrouvé un dynamisme.
Ce constat touche également les entreprises (grands groupes, franchises, banques....) qui disposent d'un réseau d'agences réparties sur le territoire français. Les agences qui offrent les meilleures perspectives de développement sont celles qui sont bien « connectées » à leur écosystème territorial.
J'ai accompagné une entreprise qui vend des produits dans le monde entier. Son territoire comporte bien des routes, que l'on considérait jadis comme l'élément clé du développement économique. Mais, pas le très haut débit, pas l'attractivité pour les cadres supérieurs, et pas les centres de recherche ni autres services immatériels qui l'aideront à inventer les produits de demain (FabLab par exemple).
Cette entreprise peut-elle rester sur ce territoire tout en maintenant sa performance ?
Il faut savoir qu'en France 70 % des créations d'emplois dans le privé ont eu lieu dans les sept principales métropoles.
Je comprends bien l'importance du territoire, mais quelle est la marge de manœuvre d'un dirigeant pour adapter l'écosystème territorial à ses besoins ?
Le préalable indispensable est de comprendre son territoire et de vérifier s'il lui est adapté. Trois stratégies sont possibles pour lui : celle de l'ignorance (Puisque cela a marché jusqu'alors, prions pour que ça tienne), la stratégie de l'évitement (Ce territoire n'est pas adapté à mon développement et je vais devoir le quitter). Là, c'est une question que se posait une start-up de la robotique dans un environnement rural entre Lyon et Paris. Son dirigeant a, pour sa part, pris l'initiative d'interroger tous les acteurs du territoire et de construire une solution avec eux. Enfin, la stratégie de l'adaptation : puisque je suis ancré sur ce territoire et que je dois recruter de jeunes ingénieurs peu enclins à venir tous les jours dans mon village, je mets en place des solutions de coworking, de télétravail. Dans le cas que j'ai suivi, cela s'est même traduit par des effets très positifs sur l'organisation.
Cette stratégie d'adaptation peut se décliner seule, parfois, mais bien plus souvent avec l'aide du collectif (cf. les réussites du cluster de Florence dans le domaine de la rénovation des œuvres d'art ou l'expérience de « Jazz à Vienne », ou de « SPI SOFTWARE » qui créent une dynamique et des richesses pour le territoire (cf. : le succès des dynamiques de clubs d'entreprise, comme en Artois par exemple...).
Le dirigeant peut aussi moduler les trois stratégies. Mais la clé, après s'être interrogé, est de s'y connecter de manière permanente, car son écosystème est en évolution permanente, et ce, de plus en plus vite.
Le territoire n'est-il donc qu'une contrainte de plus à gérer, en plus de toutes les autres contraintes pour l'entrepreneur ?
Ça, c'est la version pessimiste ! En fait, se connecter à son territoire vous amène de nombreux avantages. La bonne nouvelle, c'est que le territoire est devenu un élément clé de la performance, et bien plus que vous ne l'imaginez.
Lorsque vous vous connectez à votre territoire : vous découvrez de nouvelles opportunités, par exemple pour mieux gérer votre consommation énergétique, qui deviendra une composante forte de votre business. Ou pour gérer vos déchets, autre composante qui va vous impacter bien plus demain qu'aujourd'hui, ou encore trouver de nouveaux fournisseurs et de nouveaux clients. Lorsque vous connaissez finement votre territoire et ses entreprises, vous pouvez optimiser votre spécificité et vous démarquer auprès de vos clients.
Autre bonne nouvelle, comme vous le savez la valeur d'un panier de biens est supérieure à la somme des biens. Alors intégrez le territoire dans votre package produits et vous créerez de la valeur, tout en faisant avancer, un peu votre écosystème. Il y a des dizaines de façons de le réussir (par rapport à l'histoire du territoire, sa culture, ses richesses, musées, traditions...).
L'application : expérimentez les connaissances de votre territoire
1/ Vous êtes plutôt un entrepreneur « présentiel » (cela signifie que votre chiffre d’affaires dépend surtout de la population et des revenus de votre territoire à l’instar d’un commerçant, un artisan, une société d'informatique locale ou une profession libérale)…
Demandez-vous :
- Où travaillent les gens de mon territoire (INSEE, études CCI,..) ?
- A quelle heure rentrent-ils ?
- Quels services j'apporte aux « pendulaires » ?
- Mes horaires sont-ils adaptés à leurs besoins ?
- Quels services leur changeraient positivement la vie ?
- Suis-je prêt à proposer mes services près de la gare, à leur sortie du train ?
- Quelle différenciation pour me rendre unique ?
- Comment accéder à mes clients lorsqu'ils sont en dehors du territoire ?
- Comment capter les clients des autres territoires ?
2/ Vous êtes plutôt un entrepreneur « résidentiel » (cela signifie que votre chiffre d’affaires dépend surtout de la population qui passe sur votre territoire à l’instar d’un hôtelier, un restaurateur, une activité touristique ou culturelle…).
Demandez-vous :
Qu'apportez-vous de plus ?
- Comment êtes-vous connectés avec les entreprises de votre territoire qui reçoivent les touristes ?
- Où sont les lieux de passage ? Où sont les lieux pour capter le client ? Quel est le meilleur moment ?
- Comment vous êtes-vous connectés à d'autres entreprises et partenaires de votre territoire ?
- Pour développer une offre à plus grande valeur ajoutée et faire évoluer l'écosystème à votre profit.
- Pour créer un produit à plus forte valeur ajoutée en ajoutant la composante territoriale.
3/ Vous êtes plutôt un entrepreneur de la « sphère productive » (c’est-à-dire dont le chiffre d’affaires dépend de la croissance des marchés à l'extérieur du territoire, comme une grande industrie).
Demandez-vous :
- Où habitent vos collaborateurs ?
- Combien de temps passent-ils dans les transports ?
- Comment avez-vous développé le coworking, le télétravail pour augmenter la productivité ?
- Comment traitez-vous la problématique de l'énergie ou du recyclage ?
- Sont-elles traitées avec des acteurs du territoire ou à l'externe ?
- Quels sont vos projets de développement ? Les menez-vous seul, au sein de votre groupe, ou avec des entreprises locales ? Comment les détectez-vous ?
- Quelle stratégie pour recruter les talents ?
- Qu'est-ce qui vous manque pour les attirer et comment y répondre collectivement ?
- Quelles sont vos demandes claires au territoire ? Comment et à qui les formulez-vous ?
- Que pouvez-vous lui apporter ?
Philippe CARPENTIER
Deciderjuste.com
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Fustigeant le jacobinisme, Hervé MORIN (NC) plaide pour une vision participative et horizontale de la gouvernance
janvier 31, 2019Haro contre la monarchie républicaine et l’idée saugrenue que tout doit être orchestré dans l’Hexagone par un homme providentiel ! Partisan de la concertation et de l’horizontalité dans la manière d’aborder la gouvernance de l’Etat, le président du Nouveau Centre a expliqué il y a quelques jours lors de sa venue dans l’Yonne, avec moult exemples, les dysfonctionnements perpétuels engrangés par l’esprit jacobin sur notre territoire. En énumérant ses effets désastreux pour les citoyens. Une façon de pratiquer la politique aujourd’hui révolue et qui ne fait plus recette aux yeux des Français, ni aux siens ! Dévoilant les contours de sa structure associative, « Territoires ! », dont le développement dans l’Yonne est assuré par Jean-Philippe BAILLY, l’ancien ministre de la Défense place la territorialité et les élus de proximité sur un piédestal…
CHABLIS : Fin tacticien, le président de la Région normande ? A plus d’un titre, en vérité. Observateur de la société française depuis tant d’années, Hervé MORIN a réussi avec l’aisance d’un orateur aguerri qu’il est devenu au fil du temps un exercice de prise de parole participatif ne manquant ni d’originalité ni de pertinence intellectuelle.
Debout et micro en main, face à un public majoritairement composé d’élus et d’institutionnels, le président du Nouveau Centre s’est livré à une démonstration oratoire de longue haleine, non dénuée d’humour. On l’aura compris lorsqu’il évoquera par exemple que le mouvement En Marche s’inscrivait, lui-aussi, dans une initiative participative et horizontale en matière de choix de gouvernance.
« Cela a bien démarré, expliqua le tribun goguenard, surtout durant la campagne électorale. Mais, l’ennui, c’est que cet état de fait n’a pas duré longtemps ! ».
Surfant sur la conjoncture sociétale du moment et à quelques mois d’importantes échéances européennes, le leader du Nouveau Centre s’est donc lancé depuis peu dans une grande campagne promotionnelle à travers l’Hexagone.
Rendre le pouvoir aux exécutifs locaux et régionaux…
L’objectif est simple : dévoiler auprès des citoyens les contours de son nouvel outil associatif, créé en mars 2018, baptisé sobrement « Territoires ! ». Tout un symbole pour cet ardent défenseur de la ruralité et de la proximité.
« L’idée, concède-t-il, est de bâtir un corpus de réflexions issues de la contribution citoyenne favorable à notre pays afin de l’extirper définitivement du jacobinisme, facteur d’inefficacité chronique. Il est grand temps que la France se mette au diapason d’une société définie par la co-construction des idées… ».
Se faisant le chantre du modèle girondin, système situé à l’inverse de la concentration des pouvoirs placés dans la seule et unique capitale, Hervé MORIN redonne ainsi ses lettres de noblesse aux élus locaux.
« L’Etat doit assurer ses fonctions régaliennes et définir les grandes stratégies de la défense ou de la politique étrangère, persiste-t-il, mais les politiques dites de proximité ne peuvent plus échapper aux élus du terrain, qu’ils soient membres des blocs communaux, départementaux et régionaux ».
Et l’homme politique de pousser sa pensée profonde, un peu plus loin des rivages habituels, en suggérant qu’il y ait un nouveau modèle à inventer en France. Un pays spécifique où on ne cesse de doublonner les castes administratives et institutionnelles tel des strates incompressibles.
Un peu plus tard, Hervé MORIN s’interroge sur le poids des intercommunalités. « Il existe des endroits où les départements n’ont plus leur place, ajoute-t-il, je citerai pour exemple les Bouches du Rhône. Aujourd’hui, on bâtit un modèle XXL partout, sans tenir compte des services publics qui y sont assurés. Parfois, pour se rendre à la mairie, il est nécessaire d’effectuer une quinzaine de kilomètres. Certaines intercom accueillent jusqu’à 150 communes ! Cela nous échappe complètement. Je ne comprends pas ces nouveaux modèles que les technocrates nous définissent. Les Français recherchent de la proximité. Pas cet éloignement qui nous coupe des réalités du quotidien, des services publics et crée ce sentiment d’isolement ! ».
Reprendre la main sur la gestion de l’emploi et de la formation…
Parlant de l’emploi, le président du Conseil régional de Normandie martèle qu’il est impératif de revoir le système. « Aujourd’hui, constate-t-il, les régions gèrent la formation des demandeurs d’emplois à hauteur de 80 %. L’Etat, via les services assurés par Pôle emploi de 15 à 20 %. Avec un mode opératoire peu efficace et qui se concentre sur l’enchaînement de réunions interminables. En ma qualité de représentant d’une région, je n’ai même pas la main sur le recrutement. Alors que les élus de proximité sont en contact direct avec les entrepreneurs, tout en connaissant leurs besoins… ».
Le volet de l’agriculture est tout aussi nébuleux. Gérés par les régions, les professionnels reçoivent leurs aides et subventions de l’Etat avec des retards considérables du fait de la complexité et de la lenteur administratives.
« On demande aux agriculteurs de transformer leurs méthodes de production en optant pour les filières bio et raisonnée. Grâce à des financements qui peuvent parfois attendre deux ans ! Ce qui est impensable. Quant au rôle précis joué à l’heure actuelle par la DIRECCTE qui avait autrefois les appétences économiques que l’on sait, il s’est depuis opacifié. Entraînant du doublonnage par le biais de réunions qui justifient leur existence… ».
Faire le choix entre l’Etat et le territoire, mais pas l’un et l’autre !
Défendre les idées d’une décentralisation locale passe nécessairement par une meilleure maîtrise de la politique du logement, en France. Aujourd’hui, il manque à minima un million de logements dans l’hexagone.
« Comment voulez-vous que cela fonctionne raisonnablement, questionne Hervé MORIN, quand la politique du logement est décidée depuis Paris ? Les problématiques d’un territoire à l’autre ne sont pas similaires. Là-aussi, il est souhaitable que les élus de proximité puissent avoir la main sur la stratégie à suivre. Surtout pour enrayer l’exode vécu par les zones rurales... ».
Puis, tour à tour, l’orateur aborda des sujets prégnants de l’actualité à l’instar de la désertification médicale ou de la gestion du handicap, peu mobilisateur dans notre pays.
« Pour créer un foyer destiné à accueillir de jeunes autistes dans la région que je préside, fait-il remarquer, j’ai combattu entre cinq et dix ans pour obtenir toutes les autorisations que des centaines de famille attendaient. Cela n’est plus permis dans la France actuelle. Je demande donc plus de libertés locales pour créer, innover et expérimenter… ».
Etre capable d’inventer de nouveaux paradigmes économiques…
Poursuivant sur le volet de l’économie, Hervé MORIN a provoqué la consternation parmi son auditoire. Lorsqu’il a relaté sa mésaventure vécue auprès de la gouvernance étatique pour soutenir le plan de modernisation des marins pêcheurs de sa contrée.
« La Région s’est engagée aux côtés de ces professionnels en totale déshérence, narre-t-il, en bâtissant un modèle leur permettant autour d’un fonds d’investissement de devenir propriétaires de leurs nouveaux bateaux (un projet global évalué à 5 millions d’euros étalé sur plusieurs années). Or, l’Etat nous a expliqué que ce montage financier n’était pas envisageable car cela était contraire aux principes européens et que de surcroît, il ne s’était jamais appliqué ! Après une perte de temps estimée à dix-huit mois, en palabres et conciliabules divers, le commissaire européen a finalement validé le projet ! ».
En résumé, et avant que ne soit expliquer le principe fonctionnel du club « Territoires ! » (lire l’article correspondant), la double question de fond que le dirigeant politique du Nouveau Centre a voulu distiller auprès de l’assistance était donc la suivante : « Pourquoi ne peut-on pas faire en France ce que l’on veut même si on est un peuple compliqué et quelles sont les institutions légitimes qui peuvent régler l’ensemble de ces problèmes de société ? ».
Peut-être que le mode participatif des clubs « Territoires ! » qui émergent aux quatre coins de notre nation apportera au fils des prochaines semaines des éléments de réponse concrets…
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Choisi par 44 habitants et entreprises de la commune, le gaz naturel a fait une entrée en grande pompe dans le paysage local, torchère et flamme majestueuse à l’appui. Un cérémonial qui précédait l’incontournable réception officielle où furent prononcés les discours expliquant les orientations stratégiques des instigateurs de ce dossier. Ayant nécessité un investissement de plus de 321 000 euros, l’installation est désormais opérationnelle. Elle illustre dans les faits l’étroite osmose résultant d’un partenariat initié entre le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) et GRDF, Gaz Réseau Distribution France.
SOUGERES-SUR-SINOTTE : Alimenter une commune en gaz naturel suppose un cahier des charges bien ficelé techniquement en amont de l’opération. Dans le cas présent, il aura fallu aménager sur près de 2,3 kilomètres le réseau de distribution ainsi que construire les quarante-quatre branchements individuels qui seront nécessaires aux futurs usagers de cette énergie.
C’est dans le cadre du financement de la réalisation de ce chantier qu’est intervenu le partenariat entre le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) et le distributeur d’énergie, GRDF.
Une enveloppe globale de plus de 321 000 euros a facilité le déploiement concret du gaz naturel sur le site.
A l’étude depuis une décennie, le projet a pu voir le jour grâce à la pugnacité des élus locaux. En particulier celle de Christian MOREL, maire délégué de Sougères-sur-Sinotte et celle de Robert BIDEAU, maire de Monéteau.
30 % de gaz vert d’ici 2030 : le défi de GRDF…
En présence de Thierry GAY, directeur territorial régional de GRDF et de Jean-Noël LOURY, président du Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne, le vice-président du Conseil départemental et maire de Monéteau rappela les étapes marquantes ayant conduit à la finalisation de ce concept.
Grâce à un important travail de lobbying, mobilisant les élus locaux et les responsables du SDEY (le directeur général Eric GENTIS et le directeur technique Edouard BURIER), le dossier a pu aller au terme de son déroulé légitime. Et, enfin, voir le jour de manière très significative à la plus grande joie de ses bénéficiaires.
Lors de sa prise de parole, le président du syndicat d’énergies insista sur les multiples services apportés aux collectivités qui sont en quête d’une optimisation de leur transition énergétique.
Quant à GRDF, le distributeur d’énergie ambitionne de faire circuler 30 % de gaz vert à horizon 2030.
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Energie : la transition vers le gaz naturel devrait connaître de l’ampleur en Bourgogne
janvier 29, 2019De passage en terre icaunaise afin d’inaugurer l’arrivée du gaz naturel dans l’une des communes de la périphérie d’Auxerre (Sougères-sous-Sinotte), le directeur territorial régional de GRDF, Thierry GAY, a exprimé son entière satisfaction au terme de ce chantier. Il marque ainsi l’aboutissement d’une concertation efficace avec le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) et la commune de Monéteau. Promouvoir le gaz naturel, énergie peu polluante et abordable financièrement auprès des collectivités et de leurs habitants, demeure l’une des missions premières de ce dirigeant…
SOUGERES-SOUS-SINOTTE : La Bourgogne ne pourra pas mathématiquement échapper à la déferlante du gaz naturel dans son mode opératoire énergétique à brève échéance. Bon nombre de projets mûrissent çà et là en faveur de cette énergie renouvelable, qui ne cesse de progresser sur le territoire en matière de parts de marché au côté de l’électricité.
Et ce ne sont pas les initiatives actuelles, prises par la direction régionale du distributeur d’énergie pour développer les projets de bio méthane à travers la contrée qui démentent le contraire. Notamment dans le département de l’Yonne, du côté de Chablis, avec la perspective probable d’une mise en route du dossier d’ici le terme de 2019.
Le gaz naturel et la méthanisation : deux axes prioritaires de développement…
La typographie de notre territoire à forte caractéristique rurale et agricole explique volontiers cet état de fait. D’autant que les agriculteurs en quête d’une diversification de leurs activités pour faire face à la crise récurrente qui les affecte recherchent à optimiser d’autres ressources financières. Aujourd’hui, de plus en plus d’exploitations sont sensibles au développement de la méthanisation, véritable source d’énergie verte.
« Nous n’en sommes qu’au début, confie Thierry GAY, en marge de l’évènement inaugural du jour, la transition énergétique vers le gaz naturel se poursuit localement dans l’Yonne mais aussi sur l’ensemble des territoires de la région Bourgogne ».
Le responsable de Gaz Réseau Distribution de France (GRDF) devrait connaître dans les prochaines semaines d’autres manifestations inaugurales de ce type, (voir l’article correspondant), à l’instar de celle qui l’a conduit dans la localité de Sougères-sur-Sinotte pour allumer symboliquement la torchère flamboyante célébrant l’arrivée du gaz.
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Le SDEY souhaite faire de l’Yonne un territoire intelligent en matière de transition énergétique…
janvier 28, 2019Outil au service des collectivités, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) célèbre sa cinquième année d’existence. Pourtant, l’entité présente déjà un bilan, riche d’actions et d’évènements. Permettant ainsi à la ruralité de bénéficier d’avancées technologiques similaires aux communes urbaines. Dirigé par Eric GENTIS, l’organisme prône un maillage équitable de vitalité et de modernité sur l’ensemble du territoire. L’an passé, 15,2 millions d’euros de travaux ont été réalisés pour accompagner les communes dans l’amélioration des réseaux d’énergie. Des résultats positifs et encourageants qui engendrent moult motifs de satisfaction de la part de son président, Jean-Noël LOURY…
AUXERRE : Partant du postulat que l’Yonne et la ruralité possèdent d’indéniables atouts, le SDEY poursuit avec le succès qu’on lui connaît depuis ses origines son bonhomme de chemin. En cela, 2018 aura permis d’accroître la vision stratégique de la structure, tout en optimisant les services et prestations pour le bienfait des collectivités.
Il suffit d’analyser le montant des travaux, en hausse de 2 % par rapport à l’exercice antérieur, pour bien comprendre la finalité du syndicat départemental d’énergies.
Moderniser le territoire ne s’apparente pas un simple leitmotiv de plus. C’est devenu au fil des missions un cheval de bataille récurrent qui est accompli avec professionnalisme et sérieux par les équipes de la structure.
Sur l’enveloppe globale de 15,2 millions d’euros qui a été affectée à ce vaste chantier menant l’Yonne vers la modernité technologique, 5,9 millions ont servi à optimiser l’éclairage public.
Les travaux de dissimulation se sont élevés à 3,5 millions d’euros, tandis que le renforcement, l’extension et la sécurisation ont requis 3,9 millions d’euros. Le réseau de télécommunication n’a pas été exclu de cette stratégie offensive. Un subside de 1,7 million d’euros lui a été consacré.
Enfin, et pour être tout à fait complet sur ce dossier, précisons que 250 000 euros ont été nécessaires pour équiper en bornes de recharge pour véhicules électriques les points névralgiques du département.
En parallèle, 28 pylônes ont été érigés afin de résorber les zones blanches qui pénalisaient jusque-là les communications téléphoniques. Novatrice, l’Yonne a ainsi pu boucler son programme initial puisque la dernière construction métallique a été installée à la mi-janvier. Ce travail se faisant en étroite osmose avec les communautés de communes.
Mobilité électrique : des résultats déjà probants…
Le SDEY a eu raison d’être avant-gardiste et précurseur, sur un sujet dont il a su maîtriser amplement les paramètres. Les enjeux de la mobilité électrique n’ont pas été pris avec légèreté par ses responsables. En 2018, l’organisme a ainsi terminé son programme de déploiement des bornes de charge de première génération.
Soit in fine, un total de 120 bornes dont dix-sept appareils qui peuvent accélérer le processus de chargement en un laps de temps plus court. En outre, 230 raccordements simultanés de véhicules sont fonctionnels.
Les premiers résultats ne se sont pas fait attendre même si quelques sceptiques ne croyaient guère à l’efficacité du dispositif. En avril 2018, le SDEY enregistrait 300 recharges sur le mois. Dès octobre, celles-ci augmentaient à 1 300 opérations mensuelles ; cela a permis d’économiser 2 688 kg de Co2. Pour arriver à ce premier jalon positif, le syndicat aura injecté 1,8 million d’euros.
D’autres initiatives ont fleuri çà et là dans le département. Par exemple, la promotion de l’auto-partage. Impulsé par Rémy CLERIN, vice-président du SDEY, un programme s’est développé à grand renfort de sensibilisation. Maire de la localité de Perrigny-sur-Armançon, Eric COQUILLE n’est pas resté insensible à la démarche. Elle est aujourd’hui opérationnelle avec le soutien de l’AVERE (Association pour le développement de la mobilité électrique). Plusieurs communes devraient prendre le relais car très intéressées par l’initiative.
Un test d’une envergure nationale sera réalisé avec le partenaire allemand du SDEY, HUBJECT, en faveur d’un nouveau mode de paiement à la connexion avec un système de détection du véhicule.
La méthanisation intègre les axes prioritaires…
A l’étude depuis cinq ans avec le concours de la SEM Yonne Energie, le projet « HYCAUNAIS » entame enfin une nouvelle phase de son existence. Ce dispositif de méthanisation s’installera d’ici peu sur le site de la COVED, à Duchy.
Unique en Europe, il s’agira de produire du méthane de synthèse à partir de gaz carbonique. Ce dernier s’échappant d’un centre d’enfouissement d’hydrogène fabriqué à partir de l’électricité qui est produite par des éoliennes.
En soutenant ce projet, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne se positionne comme l’un des acteurs majeurs de la transition énergétique au côté de la Région. Organisme institutionnel de poids, avec lequel le SDEY entretient des liens en étroites synergies.
Des aides supplémentaires favorables à l’éclairage public
Faciliter le passage des communes vers un éclairage public intelligent (grâce à la nouvelle génération de LED) sera vivement encouragé en 2019. En ce sens, le président Jean-Noël LOURY a décidé, avec l’appui unanime de ses collègues lors de l’examen du budget, d’augmenter les aides pour l’éclairage public avec un taux de subvention de 70 %. Quant aux charges de fonctionnement des communes qui optent pour l’usage du LED, la gratuité de la maintenance sera appliquée pendant cinq ans. Les autres communes voyant leur forfait de maintenance se réduire de moitié.
Autre geste financier important consenti envers ces localités en phase avec la sauvegarde de l’environnement : la prise en charge intégrale du forfait de maintenance des bornes de recharge pour véhicule électrique. Il s’élevait à 400 euros par an pour une borne semi-rapide et de 1 500 euros par an pour une rapide.
Testé en 2018, l’achat groupé d’énergie a généré de belles économies pour les communes. L’opération sera reconduite cette année, après un appel d’offre conçu avec l’ensemble des syndicats d’énergie de la région Bourgogne Franche-Comté.
Le SDEY apportera une autre valeur ajoutée aux communes qui le désirent : des conseils et préconisations pour celles qui souhaitent diversifier leur approvisionnement énergétique en finançant les études et les constructions de chaufferies bois et de réseaux de chaleur, ainsi que les initiatives issues de l’auto-consommation.
Plusieurs communautés de communes (Avallon-Vézelay-Morvan, le Jovinien, la Vanne, le Pays d’Othe, Yonne Nord et le Gâtinais en Bourgogne) entreront dans la phase active du Plan Climat Air Energie territorial. Celui-ci s’achèvera courant 2019.
Malgré tous ces chantiers, il sera toujours temps pour le SDEY de se projeter davantage vers l’avenir.
Et de passer à la phase concrète de sa politique en faveur des territoires intelligents. Dans les faits, cela se traduira par la mise en place d’une navette électrique autonome à Vézelay, la pose de stations électriques multi-modales (cycle, scooter, voiture, un service dédié aux habitants grâce à une alimentation issue du réseau électrique et par les énergies renouvelables), et la navette médicale, développée avec le soutien de Patrick BUTTNER, vice-président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre.
Si 2018 fut riche pour le SDEY, l’année 2019 devrait être encore plus dense pour le syndicat, compte tenu des nombreux projets qui se profilent à l’horizon…
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