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Santé et sécurité sur les chantiers : la grande preuve de civisme attendue et espérée par la FRTP…
mars 23, 2020Certes, le secteur des travaux publics et du bâtiment continuera après accord avec les ministères concernés à assurer le déroulement des chantiers dans le cadre du service public. Mais, pas à n’importe quel prix ! Faisant état, il y a quelques jours, de sa colère et de sa stupéfaction, le président régional de la Fédération des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN, réclamait davantage de protection pour les salariés…
DIJON : Irrecevable ! Inconcevable ! Voire irrespirable, aussi, ce souffle de tension qui a éclaté au grand jour le 19 mars dernier, face à l’envolée de boutique des principaux acteurs de la filière du BTP.
Alors que le président de la République demandait instamment à la population de rester confinée chez elle afin de juguler tant bien que mal les effets dévastateurs de la pandémie de ce coronavirus ; dans le même temps, les ministères ayant un attrait direct à la chose économique intimaient l’ordre à celles et à ceux de nos concitoyens pouvant se rendre sur leur lieu de travail de le faire coûte que coûte.
En ligne de mire : le secteur des travaux publics et du bâtiment était l’un des premiers concernés. Car, évidemment, le télétravail ne pouvant s’adapter qu’à de rares exceptions à cette corporation.
Dans un communiqué de presse qu’il devait rendre public le 19 mars, le président de la FRTP (Fédération régionale des travaux publics), Vincent MARTIN s’insurgeait vertement contre ce double langage peu académique.
« Les chefs d’entreprises sont responsables et veulent assurer la protection des salariés et de leurs familles, et participer ainsi à la mobilisation collective pour enrayer la pandémie... ».
Bref, une position mettant en exergue la prise de conscience solidaire des entrepreneurs face aux risques encourus par leurs salariés.
Se refusant de mettre en danger leur personnel, le porte-flambeau de la FRTP demandait au gouvernement, à l’instar des responsables nationaux et régionaux d’autres fédérations professionnelles comme la CAPEB et la FFB, de suspendre les chantiers immédiatement et ce, pour une durée initiale de quinze jours. L’initiative pouvant être étendue à un mois au minimum…
De nouvelles dispositions seront détaillées dans les prochains jours…
Au terme d’échanges soutenus ces jours-ci, les représentants des entreprises du BTP et du gouvernement devaient trouver un terrain d’entente, s’accordant sur plusieurs principes permettant de renforcer, dans les prochains jours, la continuité de l’activité du secteur et la poursuite des chantiers.
Différentes mesures devraient être détaillées dès cette semaine pour accompagner les professionnels du secteur.
Dans le cas des chantiers de travaux publics, comme par exemple les infrastructures de transport ou les travaux de voirie, les grands maîtres d’ouvrage au niveau national et les préfets au niveau local coordonneront et prioriseront les chantiers à poursuivre ou à relancer.
Dans le cas des chantiers très complexes, un délai pourra être nécessaire afin de définir des procédures à adaptées. De même, une attention particulière sera portée pour les chantiers au domicile des particuliers. Surtout lorsque ces derniers sont présents, ce qui est majoritairement le cas en cette période de confinement.
Santé et sécurité deviennent donc les mots d’ordre prioritaires à respecter désormais pour les intervenants de ce secteur. Les dispositions mises en place d’ici peu avec l’assentiment du gouvernement seront-elles suffisantes pour apaiser la colère des fédérations professionnelles et rassurer leurs salariés ?
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Prévues les 13 et 14 mars, les journées « portes ouvertes » du compagnonnage se vivaient déjà comme un moment de rencontre intense entre les familles, les jeunes, les métiers et les responsables de la vénérable institution séculaire. Or, le coronavirus a balayé les espérances les plus optimistes du prévôt de la maison des Compagnons d’Auxerre. La mort dans l’âme, Dimitri ANDRIOT a dû procéder à leur annulation en dernière minute. Refusant au passage l’accès à quelques familles et jeunes gens désireux d’en connaître davantage sur les métiers de l’artisanat qui sont enseignés par ce système d’apprentissage noble et performant…
AUXERRE: Cela aurait dû être une grande fête. Et un moment propice pour faire toute la lumière sur les us et coutumes séculaires qui sont véhiculés par cette belle école de la vie et de la formation professionnelle. Le symbole flamboyant du compagnonnage et de son fameux Tour de France ! Oui mais voilà, le hasard en a voulu autrement. Ou plutôt la malchance.
Il aura fallu ce maudit coronavirus et sa circulation tous azimuts sur notre territoire pour que tous les plans tirés au cordeau par le prévôt de la célèbre maison auxerroise soit à jeter par terre !
Programmées de longue date, les traditionnelles « portes ouvertes » de ce centre de formation aux vertus si caractéristiques n’y auront pas échappé. Annulation sine die. Alors que tout était paré pour accueillir le public, c’est-à-dire des familles et ces jeunes gens désireux d’en connaître davantage sur les réelles opportunités offertes par cet enseignement de belle qualité déontologique.
Même la direction régionale de la vénérable institution avait encore pensé maintenir l’évènement vingt-quatre heures auparavant. Mais, à l’instar des très nombreuses manifestations pédagogiques, culturelles et sportives qui ont rejoint le lot de la catégorie des pertes et profit en l’espace de quelques heures, les Compagnons du Devoir n’ont pu aller jusqu’au bout de leurs désirs.
Ceux de charmer et d’enthousiasmer celles et ceux qui rêvent d’une autre forme d’apprentissage. Celles et ceux qui veulent sublimer le travail manuel à son expression la plus aboutie pour en faire un « chef d’œuvre » : celui de leur quête professionnelle…
Pour l’heure, et devant ravaler une déception légitime qui est tout à fait naturelle, Dimitri ANDRIOT a adopté la mise en place de cours de substitution par le biais de la technologie (e-learning) pour occuper ses troupes.
Une manière de répondre positivement par le sens de l’adaptabilité à cette situation inhabituelle qui ne doit pas remettre en cause la qualité de l’enseignement prodiguée en ces lieux. Une initiative louable avant le juste retour des choses…bientôt ?
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Les stratégies prises par les staffs décisionnels des constructeurs automobiles sont uniformes et se dévoilent les unes après les autres. Après RENAULT et PSA, c’est au tour du japonais TOYOTA de fermer boutique et de suspendre la production de ses véhicules dans ses usines européennes en raison de la pandémie galopante de coronavirus.
PARIS : L’impact économique et social sera indéniable pour le fabricant automobile nippon. Mais, au vu des perspectives de ventes à court terme et des difficultés logistiques à maintenir en état les chaînes d’approvisionnement, il n’existait pas d’autre alternative pour le constructeur que d’arrêter temporairement ses activités. D’autant que la sécurité et la santé des employés guident avant toute chose les choix de l’entreprise.
Voulant faire preuve de réactivité face à la propagation du coronavirus sur le Vieux Continent, TOYOTA a donc organisé jusqu’à nouvel ordre la suspension progressive de ses activités, notamment sur ses sites de production en Europe.
L’arrêt des usines du groupe asiatique est entré en vigueur le 18 mars pour une durée indéterminée. Cela concerne l’unité de production implantée dans la région de Valenciennes (Onnaing). Mais aussi les ateliers de fabrication de Grande-Bretagne, de Pologne, de République Tchèque et de Turquie.
Cependant, les activités indispensables telles que la distribution de pièces pour l’entretien et la réparation des véhicules (ceux de la sécurité publique) sont maintenues.
En parallèle, la direction du groupe assure toujours des activités sur les projets portant sur le lancement de nouveaux modèles. En marge du redémarrage.
Depuis l’archipel, d’autres informations ont par ailleurs précisé que « le maintien des opérations dans le réseau de réparateurs et de distributeurs (ventes véhicules neufs et activité après-vente) sera évalué en fonction de la situation de chaque pays, voire de chaque région ».
Précisons que dans les pays où des mesures de confinement ont été adoptées par le gouvernement (ce qui est notre cas dans l’Hexagone), les show-rooms des concessionnaires ont été totalement ou partiellement fermés.
Toutefois, la continuité de service des concessionnaires demeure possible par voie électronique ou téléphonique selon les cas.
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Malgré le confinement, la Caisse primaire de l’assurance maladie de l’Yonne reste au plus près de ses assurés…
mars 20, 2020Poursuivre au mieux sa mission de service public auprès des assurés : c’est le choix volontariste applicable par la CPAM de l’Yonne en cette période de crise sanitaire si délicate à vivre. Un plan de continuité d’activité a été défini le 13 mars en concertation avec la CNAM. Si le télétravail est en cours de déploiement au domicile des salariés pour les activités prioritaires, certains des collaborateurs continuent encore de venir au siège pour des missions spécifiques. Propres au service public de santé.
AUXERRE : Dans l’absolu, tous les accueils de la Caisse primaire d’assurance maladie de notre département ne sont plus accessibles au public depuis le 17 mars. Mais, cela ne sous-entend pas l’arrêt systématique des activités au sein de la vénérable institution !
Bien au contraire, même si la majeure partie des collaborateurs reste confiné à leur domicile hormis les acteurs des activités prioritaires. En cette période de crise sanitaire aigüe, la CPAM de l’Yonne a décidé de demeurer aux côtés des assurés.
D’une part, la plateforme téléphonique qui répond aux appels du public de la Côte d’Or, de la Nièvre et de l’Yonne s’est transformé en centre de prise d’appels du 15. En appui du Centre 15. Les patients sont ainsi dirigés vers des médecins et infirmiers icaunais ayant accepté de prendre d’autres malades que ceux de leur patientèle.
Grâce aux outils numériques (AMELI, les newsletters…), le public garde un contact permanent avec l’organisme. Ainsi, l’information générale nationale et locale peut être consultée sans l’ombre d’un problème.
Toutefois, les agents ne rencontrent plus le public. Qu’il s’agisse des assurés mais aussi des employeurs et des professionnels de santé.
Même le Centre d’Examens de Santé a fermé ses portes…
Du côté du Centre d’Examens de Santé (CES), sa fermeture a été officialisée depuis peu. L’ordre est venu des instances nationales. Mais, le personnel médical et infirmier peut être sollicité à tout moment pour concourir à la réserve sanitaire sur simple réquisition préfectorale.
Le télétravail prend désormais toute sa dimension depuis le début de la semaine. Chez eux, les salariés de la CPAM continuent à faire vivre l’institution via les paiements ou l’attribution des droits (complémentaire santé solidaire, aide médical d’Etat ou AME).
Seuls les membres du comité de gestion de crise, l’unité des flux entrants (courrier et dématérialisation), les services comptabilité, paie, informatique et logistique fréquentent encore le siège auxerrois. Jusqu’à nouvel ordre.
Soucieux de contribuer à la solidarité nationale en ces instants difficiles, la Caisse primaire de l’assurance maladie respecte ainsi sa mission de service public en santé.
Le fondement même de l’entité sanitaire, comme l’a précisé le directeur adjoint de la structure, Thierry GALISOT.
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Plan de relance : Guillaume LARRIVE approuve les mesures de soutien économique du gouvernement…
mars 19, 2020Dans une ambiance étrange et quasi surréaliste puisque seuls trois députés par groupe étaient autorisés à siéger physiquement au Palais Bourbon, les travaux de l’Assemblée nationale se sont déroulés en cette matinée du jeudi 18 mars. L’occasion nous a été donnée de faire le point sur les mesures économiques d’urgence adoptées par les parlementaires avec le député de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, qui a voté par procuration du fait de son absence de l’hémicycle…
PARIS: Comment s’est tenue cette séance de travail ?
Nous nous sommes organisés pour travailler en nous coordonnant, par téléphone, par courriel, de la manière la plus efficacement possible. Les votes peuvent aussi s’effectuer par procuration. Ce qui a été le cas aujourd'hui...
Allez-vous opter en faveur des mesures de soutien économique proposées par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances rectificatives ?
Je ne peux que les approuver. Le choc sanitaire du coronavirus est aussi un choc économique qui implique des prévisions de croissance négative : avec une récession d’au moins – 1 % du Produit Intérieur Brut en 2020 contre une croissance de + 1,3 % prévue initialement.
Cela va entraîner de fait une augmentation du déficit public (- 3,9 % du PIB en 2020 contre – 2,2 %) et une perte de recettes fiscales d’au moins 10 milliards d’euros.
Tous les secteurs économiques, toutes les entreprises, toutes les activités sont touchées. Certains plus durement encore en raison de leur nature, à l’exemple du tourisme, de l’évènementiel. D’autres, du fait de la concentration de leur chiffre d’affaires sur la période correspondant au confinement (activité saisonnière, horticulture) vont perdre beaucoup.
Justement, ce contexte impose de créer de nouvelles aides en urgence pour éviter les faillites en cascade et des pertes de revenus extrêmement préjudiciables pour de nombreuses entreprises et de nombreux salariés. Quelles seront-elles ?
Le gouvernement a proposé un plan de 45 milliards d’euros pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. 35 milliards d’euros correspondent à des mesures de soutien à la trésorerie des entreprises (report de 8,5 milliards d’euros de charges dues au 15 mars et de 13 milliards d’euros pour les charges dues au 05 avril).
Deux milliards d’euros seront consacrés à la prise en charge des arrêts maladie, à l’achat de masques et à la rémunération des personnels soignants. En outre, un fonds de solidarité d’un milliard d’euros sera dédié aux petites entreprises. Enfin, 5,5 milliards d’euros seront réservés à l’indemnisation du chômage partiel, dans la limite de 4,5 SMIC.
S’y ajoute la mise en place d’une garantie exceptionnelle et inédite de l’Etat, dans la limite de trois cents milliards d’euros pour tous les nouveaux prêts octroyés par des établissements de crédits entre le 01er mars et le 31 décembre 2020 à des entreprises immatriculées en France. Cette garantie des emprunts sera gérée par BPI France.
Ce dispositif doit nous permettre de maintenir ouvert le canal du crédit aux entreprises pour les accompagner dans la gestion du choc qu’elles subissent, et les maintenir dans des conditions suffisamment bonnes pour qu’elles puissent rebondir une fois le choc passé sans licencier ou réduire leurs activités.
Vous avez signé les amendements préparés par votre collègue, Eric WOERTH, président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale. A quoi se rapportent-ils ?
Ils concernent les points suivants : l’ouverture de ce nouveau Fonds de solidarité pour les entreprises à toutes celles qui ont perdu, en mars 2020, au moins 50 % de leur chiffre d’affaires ; à la mise en place d’un crédit d’impôt de type « PTZ coronavirus », en complément de la garantie bancaire pour alléger au maximum les charges d’intérêts qui pèsent sur les entreprises ; à créer un nouveau régime exceptionnel inspiré du régime des catastrophes naturelles mais pour les catastrophes sanitaires du type de celle que nous connaissons actuellement, ce qui entraînerait la création d’un fonds exceptionnel dédié, financé par une imposition et des dotations de l’Etat (ce fonds permettrait d’assurer une indemnisation en complément du jeu de la garantie assurantielle des pertes d’exploitation ; de créer un crédit d’impôt au profit des bailleurs de locaux professionnels, sur qui va peser la charge financière du report du paiement des loyers prévus dans le cadre de l’habilitation prévue par le projet de loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de COVID 19 et en dernier lieu, envisager l’extension du dispositif d’activité partielle aux personnels contractuels de la fonction publique territoriale.
Par quels biais, les entreprises de l’Yonne peuvent-elles se faire connaître pour bénéficier de ces aides ?
Sachant que la mise en œuvre de ces mesures doit intervenir sur le terrain le plus rapidement possible, les entreprises de notre département qui désirent être accompagnées dans leurs démarches peuvent se rapprocher de la DIRECCTE, soit par courriel (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et par téléphone, au 03.86.76.29.38.
Existe-t-il d’autres mesures ?
Parallèlement, le Sénat examine aujourd’hui l’autre texte de loi d’urgence qui concerne notamment les questions d’organisation des collectivités territoriales. Il sera examiné vendredi à l’Assemblée…
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