Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
JPJ MOUSSE répond à l’appel d’offres du ministère de l’Intérieur : la TPE fournit depuis un million de visières…
mai 03, 2020L’entreprise de l’Yonne est spécialiste dans les calages en mousse de produits divers et variés qui concernent les domaines de l’alimentaire, du médical, du luxe (maroquinerie, parfumerie…). Acquise en 2007 par Marion et Christophe BECHERT, la TPE a depuis prospéré pour quadrupler sa surface de production en déménageant de Looze à Aillant-sur-Tholon en 2017. Crise sanitaire oblige, elle conçoit aujourd’hui de précieuses visières de protection. Son effort de guerre louable contre le coronavirus…
AILLANT-sur-THOLON : Apparue en 1989, l’entreprise dispose d’un bureau d’étude intégré qui lui permet de traiter l’urgence. Travailler vite pour répondre aux besoins de leurs clients. Une habitude qui s’est démontrée depuis le début du confinement. Dès le lendemain du premier discours du président de la République le 16 mars, la réaction de ses dirigeants fut spontanée : « Il faut que l’on participe à cet effort contre la pandémie mais comment ? ».
Un appel à projets du ministère de l’Intérieur leur apporte une réponse limpide. Cette sollicitation nationale demandait de la fourniture de visières de protection faciale pour équiper les forces de l’ordre dans le cadre de la prévention contre le COVID-19. Un argument qui fera tilt dans l’esprit des deux entrepreneurs de l’Yonne.
Certes, par le passé, la PME avait bien conçu cette typologie de visières. Mais, à l’époque, ces produits se présentaient sans accroche.
Après un week-end d’intenses réflexions, Christophe BECHERT élabore des plans autour d’un produit novateur où il emploiera un système d’accroches qui s’adapte à toutes les circonférences pour mieux épouser les têtes.
L’article est réalisé en mousse avec un écran transparent afin de protéger son utilisateur des projections liquides. Lavables, ces visières d’un port léger peuvent ainsi être désinfectées et ne blanchissent pas.
Un sens de l’anticipation juste à propos !
Ensuite, tout s’enchaîne très vite. Un premier prototype est adressé au préfet de l’Yonne, Henri PREVOST. Conscient de la qualité du produit, ce dernier en réfère auprès des services du ministère de l’Intérieur qui en reçoivent alors quelques exemplaires.
In fine, il s’avère que bien peu d’entreprises de l’Hexagone ont répondu à l’appel d’offres du ministère hormis une société chinoise et la société de l’Yonne !
Bref, tout va aller très vite par la suite. Le brevet européen à peine déposé, commence alors la mise en vente de ces produits fin mars.
La cadence de fabrication s’élève à 25 000 pièces par jour. Avec si les besoins s’en font ressentir, la capacité de pouvoir produire jusqu’à 300 000 exemplaires, et ce de manière hebdomadaire !
Soutenu à 100 % par la douzaine de salariés que compte la structure, le chef d’entreprise double son effectif en un laps de temps record intégrant du personnel intérimaire pour répondre à l’urgence.
La TPE a su ainsi anticiper la pénurie en achetant les matières premières indispensables à la conception de ces visières new-look et fournir plus d’un million de masques dans des délais très courts.
Même les scolaires disposeront de leurs visières…
Si alimenter les entreprises ne fut pas un souci en soi pour Christophe BECHERT, une question lui taraudait l’esprit. Qu’en était-il exactement avec les particuliers ?
Avec le concours de la Communauté de commune de l’Aillantais et de son président, Mahfoud AOMAR, une distribution grand public a été organisée.
L’entreprise a offert des exemplaires de ces précieuses protections à tous les commerçants de la ville ainsi qu’aux personnels du centre de loisirs et même aux représentants de la gendarmerie.
Les élèves qui devraient effectuer leur retour en classe à partir du 11 mai parmi les établissements scolaires, de la maternelle au collège (soit au total plus de 800 jeunes apprenants), se verront remettre leur visière.
Certains commerçants locaux, à l’instar de « NOVA VISION », ont proposé de les vendre à l’unité dans leurs vitrines. Une solution sur mesure intéressante puisque ces produits étaient conditionnés et vendus jusqu’alors en pack de 49 produits.
En savoir plus :
https://www.jpj-mousse.fr/jpjmask/
Maryline GANDON
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Une couronne d’orientation de 60 tonnes part pour la Chine : SKF réalise l’impossible malgré le confinement !
mai 02, 2020Pas de chômage partiel ni de temps mort pour les 155 salariés que compte l’unité de production de ce poids lourd de l’industrie internationale localisée dans le sud du département. Tout en respectant les mesures de protection usuelles afin de limiter les risques liés à la propagation du coronavirus, les équipes de techniciens ont pu concevoir dans les délais impartis la plus importante pièce jamais fabriquée in situ : une couronne d’orientation de près de 59 tonnes pour huit mètres de diamètre…
AVALLON : Direction le port de Chalon-sur-Saône dans un premier temps pour ce convoi exceptionnel long de dix-neuf mètres. Le 28 avril dernier, la direction de l’unité industrielle icaunaise du groupe suédois SKF Slewing Bearings a dû pousser un grand ouf de soulagement lorsque s’est ébranlé lentement mais sûrement l’ensemble routier de la société de transport Georges Cayon à destination de la zone portuaire du Grand-Chalon.
C’est en effet à l’aide d’une barge d’embarcation en partance de la sous-préfecture de Saône-et-Loire que cette pièce métallique d’un diamètre très impressionnant (huit mètres), ayant nécessité son transport routier à l’horizontal, mettra le cap via la Saône et le Rhône pour rejoindre son port d’attache, celui de Fos-sur-Mer.
De là, transbordé dans les soutes d’un solide esquif, ce système de roulements, l’un des fers de lance du savoir-faire industriel de la société de Göteborg, naviguera entre mer et océan de longues semaines avant d’arriver à destination dans l’une des villes majeures de l’économie chinoise, Shanghai.
L’impressionnant colis sera ensuite livré dans la périphérie de Pékin, plus au nord. La pièce étant destinée à équiper un engin qui perce des tunnels…
50 % de sa production exportés vers la Chine…
Fruit d’une commande effectuée à l’été dernier, cet élément métallique de poids qui part à l’export rappelle que les activités du groupe SKF tournent à plein régime malgré la période de confinement actuelle.
Naturellement, les collaborateurs de l’entreprise n’ont pris aucun risque sanitaire durant la conception de cette pièce, respectant ainsi les mesures de protection d’usage imposées dans le cadre du confinement.
L’essentiel de la production que compte le groupe fondé en 1907 dans l’Yonne se destine à l’exportation dont 50 % en direction de la Chine.
La reprise du travail depuis quelques semaines déjà dans l’ex-Empire du Milieu augure d’un impact plutôt favorable aux futures activités du groupe.
D’ailleurs, Frédéric BOUILLY, directeur général du site de production avallonnais, se félicite de cette situation.
La preuve : une seconde pièce du même acabit se prépare déjà avec dextérité dans les ateliers…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
PGE : près de 11 800 acteurs de l’économie bénéficient de l’intervention des banques en Bourgogne Franche-Comté
mai 02, 2020Les chiffres ont été publiés ce jeudi 30 avril. Ils émanent du ministère de l’Economie et des Finances. Depuis leur lancement le 25 mars, ce sont 11 176 prêts garantis par l’Etat (PGE) qui ont été attribués aux structures professionnelles sur notre territoire régional. Entreprises mais également artisans, commerces, cafés, hôtels, restaurants en sont les bénéficiaires avec le concours de tous les établissements bancaires…
DIJON : A l’échelon de l’Hexagone mais la tendance est similaire en Bourgogne Franche-Comté, une très grande majorité de TPE (90 %) profitera de l’aide de l’Etat sous forme de l’obtention de ces fameux prêts, fonctionnels depuis la fin mars.
Un effort considérable qui correspond selon les réseaux bancaires à la production de crédits habituellement réalisée en six ou douze mois.
Le Comité des banques de Bourgogne Franche-Comté vient de procéder à un état des lieux de la situation.
Aujourd’hui, tous les établissements financiers de la contrée agissent sans relâche pour aider et accompagner leurs clients, qu’ils soient particuliers ou professionnels, durant cette crise.
Parmi l’une des actions déployées pour soutenir le tissu économique régional, les banques sont partie prenantes dans le cadre de la diffusion de prêts garantis par l’Etat.
Créé dans un laps de temps record, ce dispositif apporte la trésorerie nécessaire aux entreprises qui en éprouvent le besoin. Le concept s’articule autour d’une collaboration étroite entre les services de l’Etat, BPI et le réseau national des Banques (FBF).
Ainsi, avec l’Etat, la Région, les banques et les organisations professionnelles, il a été décidé de s’engager sur un report de charges, de prêts et la mise en place de ce dispositif.
Précisons que dans les rares cas où le PGE ne peut être accordé, le Comité des banques de Bourgogne Franche-Comté rappelle que les établissements orientent leurs clients vers la Banque de France et la Médiation du crédit afin que d’autres solutions puissent être explorées et se mettre en place.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Clap de fin pour l’AJ Auxerre : le club se classe à la onzième place d’une Ligue 2 au goût d’inachevé…
mai 01, 2020L’espoir de reprise du championnat était mince, en vérité. Il ne tenait qu’à un fil. Si mince que celui-ci s’est rompu irrémédiablement après l’annonce faite par le Premier ministre Edouard PHILIPPE, mardi après-midi, de mettre un terme aux compétitions professionnelles des sports collectifs. Ainsi la Ligue 2 s’arrête nette, en si bon chemin. Permettant à l’AJ Auxerre de clore ce chapitre au goût d’inachevé en milieu de tableau…
AUXERRE : La décision n’a certes pas dû être si facile à entériner. Mais, la présidente de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie BOY de LA TOUR, s’appuyant sur les avis de son conseil d’administration, a tranché. En son âme et conscience.
Surtout après les annonces officielles présentées par le Premier ministre Edouard PHILIPPE le 28 avril : les choses sont devenues plus limpides et sans ambages auprès des instances nationales du football professionnel.
La LFP a donc validé la fin sine die des championnats de l’Hexagone (Ligue 1, Ligue 2, National, Division 1 féminine) et de prendre en compte au niveau des résultats l’état des lieux affiché au soir de la vingt-huitième journée de championnat.
Conséquence : le FC Lorient conclut en vainqueur la saison 2019/2020. Une saison qui demeurera à jamais tronquée et amputée d’une dizaine de journées de compétition. Les nordistes du Racing Club de Lens accompagneront les « Merlus » en Ligue 1.
Du côté du club fanion de Bourgogne Franche-Comté (l’AJA), les protégés de Jean-Marc FURLAN se positionnent en milieu de tableau à la onzième place. Avec 34 points pris au compteur. Un résultat honorable à une virgule près puisque l’objectif initial fixé par le président Francis GRAILLE était de se retrouver parmi les dix premiers au classement général à l’issue de l’épreuve.
Les dirigeants de l’AJA prennent donc acte de la décision de la Ligue de football professionnel placée sous le sceau de la sagesse. La priorité étant d’endiguer la propagation du coronavirus. « Un combat qui doit être mené à l’unisson, rappelle-t-on au club.
Une seule certitude pour l’avenir : l’AJA retrouvera Amiens et Toulouse…
Dans un communiqué, les dirigeants du club icaunais remercient l’ensemble des acteurs de cette saison (joueurs professionnels, les jeunes du centre de formation, les membres du staff technique, les salariés) pour les nombreuses opérations solidaires privées et publiques qui ont été menées durant cette crise sanitaire sans précédent. Des actions amenées à perdurer autant que nécessaire selon la physionomie du contexte.
Quant à l’avenir, il demeure encore flou pour les dirigeants du club auxerrois. Pour l’heure, bien malin qui peut prévoir de quoi sera fait demain. Aucune date de reprise n’a été arrêtée par la LFP. Les aficionados du sport le plus populaire de la planète devront encore s’armer de patience avant de retrouver le chemin qui les conduira dans cet antre si magique que l’on nomme un stade…
Une seule certitude, toutefois, relégués de l’élite, Amiens et Toulouse seront opposés la saison prochaine à l’AJ Auxerre.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Cela ressemble à une fable de Jean de La Fontaine ou d’Esope. Mais hélas, ce n’est pas une affabulation. Le parti de l’opposition « La France Insoumise » (LFI) propose un concert de casseroles ce vendredi 01er mai, entre midi et 14 heures, dans l’Hexagone. Le défilé traditionnel n’aura pas lieu, confinement oblige. Mais, il sera symboliquement remplacé par des orchestres improvisés sur les balcons ! Pour autant, attention de ne pas abîmer les batteries de vos cuisines : il vaut mieux utiliser des cuillers en bois de préférence !
TRIBUNE : Même les Genevois sont conviés à exprimer leur mécontentement en jouant de la casserole ce 01er mai : c’est dire le mécontentement ambiant ! Les disciples de Guillaume Tel rangent les arcs et les flèches pour décocher des mots de grogne…
Pas de manifestations syndicales dans les rues de France cette année, c’est sûr l’Etat fera des économies de gaz lacrymogène ! Soyons rassurés, en mars dernier, afin de mieux se protéger, l’exécutif national avait lancé une procédure d’appel d’offres pour 3,6 millions d’euros de ce fameux produit si dissuasif !
Le mécontentement gronde un peu partout et le confinement exacerbe chez certains le niveau d’irritabilité. Du côté du gouvernement, la mode est plutôt au conditionnel.
Le présent est imparfait, le passé (composé ou non) est bien mort : le 11 mai prochain, nous serons donc déconfinés ! Oui mais pas tous en même temps. Déconfinés si le virus est bien stoppé. Si nous avons les moyens sanitaires pour aller travailler, si nous avons des masques,…cela dépendra des régions et …de la vitesse du vent ? Utile, pour mesurer la libre circulation des postillons…Le « si » étant de circonstance, apprenons à jouer des « si » sur nos casseroles...
De casserole en casserole pour mieux en cerner le sens…
Un peu d’histoire autour des deux locutions : « Traîner une casserole » ou « avoir une casserole au c… ». C’est se compromettre dans une affaire douteuse. Les experts de la cuisine politique font remonter l’expression à 1902. C’est le nationaliste Maurice Barres qui utilisa l’expression en stigmatisant Emile Zola à propos de l’affaire Dreyfus.
« (...) excité par un atavisme que notre âme nationale ignore, il [Zola] s'entêtera et prolongera, comme un tonnerre vengeur sur la France, le bruit de cette casserole [l'affaire Dreyfus] qu'il vient de s'attacher »
Maurice Barrès.
Autre question fondamentale en ces temps trop tristes : pourquoi « casseroles au c… » ? Tout simplement des garnements attachaient à la queue des chiens des objets métalliques et des casseroles. Les braves bêtes, excitées par le bruit des objets métalliques, couraient encore plus vite et aboyaient affolés. De là à imaginer que nos politiques traînant des casseroles, pourraient crier haut et fort en s’agitant dans l’hémicycle, ne serait que pure fiction !
On peut juste penser que toute personne traînant une casserole peut aussi « passer à la casserole » !
La tradition séculaire du muguet remonte à…1561…
Et le 01er mai dans tout ça ? C’est le 01er mai 1886 aux Etats-Unis que 350 000 travailleurs font grève pour réclamer une journée de travail de huit heures. En France, sous le régime de Vichy, le 01er mai devient officiellement la « Fête du travail et de la concorde sociale ».
Pétain souhaitait remplacer la « journée internationale des travailleurs » instaurée par l’internationale socialiste, en mémoire des émeutes de 1886. A l’origine, le travailleur arbore fièrement, à partir de 1891, une églantine rouge. Vichy va renouer avec une vieille tradition romaine : en l’honneur de la déesse des fleurs, Flora, on offre du muguet.
Une coutume qui se fait connaître en France le 01er mai 1561, sous Charles IX. On offre alors du muguet aux dames de la cour. Offrir une fleur porte-bonheur fut repris par Christian Dior, à « la Belle Epoque » : il remettait un brin de muguet à chaque employé !
Des « porte-bonheur », il est vrai, on va en avoir bien besoin face aux échéances qui se présentent à nous. Dessinons des brins de muguets sur nos cuillers en bois et nos casseroles sans oublier nos amis SDF : ils ont besoin de casseroles, mais de véritables casseroles remplies de victuailles !
« Le premier mai, c’est pas gai. Je trime, a dit le muguet, Muguet, sois pas chicaneur, car tu donnes du bonheur… ». Georges Brassens.
Jean-Paul ALLOU
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99