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Une cinquantaine de postes à pourvoir de suite dans la filière : POLE EMPLOI déploie tous les moyens pour l’UMIH
juillet 11, 2021Depuis le début de l’année, 429 postes ont été proposés aux candidats intéressés par les métiers de la filière de l’hôtellerie et de la restauration dans l’Yonne. Preuve que la potentielle employabilité vers ce corporatisme, rouage immuable des arts de vivre et du tourisme, existe bel et bien. Grâce à la mobilisation de l’UMIH et de Pôle Emploi, tous les espoirs sont autorisés pour que les recrutements estivaux facilitent la reprise de l’activité…
AUXERRE : C’est de l’or en barre ou presque pour les entrepreneurs de la filière de l’hôtellerie/restauration. Tant les difficultés se sont amoncelées au fil de ces derniers mois en matière d’activité économique et de son corollaire, l’indispensable recrutement.
Alors, que Pôle Emploi décide de sortir l’artillerie lourde en matière de moyens pour aider et accompagner la corporation afin que cette dernière puisse résoudre la sempiternelle équation de l’embauche de nouvelles recrues juste avant l’été et même au-delà fait figure d’aubaine salvatrice pour l’UMIH 89.
La conférence de presse tenue cette semaine par les deux partenaires pour dévoiler les finesses de ce rapprochement novateur aura permis d’y voir clair dans le jeu étalé sur la table du « Biarritz », lieu d’accueil de ce rendez-vous capital.
L’objectif est de gagner la bataille de l’emploi, source d’insondables contrariétés pour ces chefs d’entreprise qui ne savent plus à quels saints se vouer pour étoffer leurs effectifs.
Témoignages à la clé : ceux exprimés à partir de moult exemples, laissant dubitatifs les journalistes, par Mounira et Marco ANDRIOLO-GODFRIN, les propriétaires de « L’Italia a Tavola », une table réputée de la gastronomie transalpine dans sa version génoise.
Une candidate sur 17 s’est présentée à l’entretien et a obtenu le poste !
Aujourd’hui, une cinquantaine de postes attendent leurs courageux prétendants dans l’escarcelle de Pôle Emploi. Des jobs à pouvoir immédiatement qui pourraient faire le bonheur de toutes les parties en présence, tant du côté des recruteurs que des futurs salariés. Serveur, réceptionniste, cuisinier, sommelier, valet de chambre : autant de métiers recherchés en haute période d’activité touristique, ce qui est pleinement le cas, plus que jamais en juillet !
Des postes qui permettent à leurs candidats de mettre le pied à l’étrier d’un emploi pérenne, possiblement évolutif dans le cadre d’un plan de carrière, et surtout qui ne peut se délocaliser ! Des atouts que n’auront cessé de marteler le président de l’UMIH 89, Eric MOUTARD, propriétaire du « Biarritz », lui-même en quête de deux collaborateurs et la déléguée départementale du syndicat de la filière, Corinne ROGUIER.
Une jeune fille, Coralie, 22 ans, était l’invitée surprise de cette rencontre où les propos filèrent tous azimuts et où beaucoup de choses furent dites sur la profession et ses divers aspects (ndlr : à lire dans l’éditorial).
La jeune fille n’aura pas tari d’éloges bienveillants envers ses deux patrons (Mounira et Marco) qui lui ont accordée sa chance. Et surtout fait confiance après des périodes d’atermoiements vécus au gré de stages peu recommandables à ses yeux sur le principe pédagogique !
Chose à rappeler, cependant, sur 17 courriers de candidatures reçus par les gérants du restaurant Italien, seule leur future collaboratrice eut l’intelligence d’esprit de vouloir honorer le rendez-vous d’entretien et d’obtenir, in fine, le précieux sésame, favorisant son entrée dans la vie active !
Un catalogue de propositions taillé sur mesure aux besoins de la profession…
Quant au directeur territorial de Pôle Emploi, Yves HUTIN, il détailla les mesures de ce déploiement in extenso au service de l’industrie hôtelière dans le cadre de ses recrutements.
« Certains postes sont ouverts aux débutants, déclarait-il tout de go, incitant toutes les bonnes volontés à s’y frotter par un acte de candidature, notre organisme peut les accompagner pour acquérir très rapidement les bons gestes professionnels afin de mieux intégrer leur nouvelle profession… ».
Mais, l’une des réussites de ce partenariat informel mais logique entre ces deux acteurs s’est traduit par un récent salon de recrutement concocté en ligne.
Une formule numérique plus qu’encourageante pour le patron de l’organisme public : « Les entretiens sont en cours de procédure mais d’ores et déjà nous avons relevé plus de 3 000 visites ayant débouché sur trente-deux candidatures confirmées, portées par 17 recruteurs des départements de la Nièvre et de l’Yonne… ».
Dans ce catalogue éclectique de propositions au service des deux parties prenantes que sont employeurs et candidats, Pôle Emploi aura décliné un dispositif spécifique à la préparation des compétences, des périodes d’immersion professionnelles permettant de tester au sein d’une entreprise la vélocité des lauréats à la future fonction, voire de vérifier leur habiletés à tenir ledit poste.
De manière complémentaire, des formations qualifiantes sur les métiers de la cuisine (130 postes pourvus depuis janvier 2021 sur notre territoire) et du service (103) ont vu le jour dans les locaux du spécialiste de l’emploi et de la formation.
Enfin, pour être tout à fait complet, des cycles pédagogiques courts (sorte de remise à niveau) se sont déployés auprès des demandeurs d’emploi dans ce secteur pour des profils possédant les prérequis mais n’ayant pas exercé depuis un moment.
Thierry BRET
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La formation professionnelle suscite un partenariat entre l’AFPA, EUREKA et HMY : la preuve par trois en efficacité !
juillet 09, 2021La confiance. Le mot revient en boucle tel un leitmotiv lancinant lors de la présentation tripartite de cet évènementiel qui traduit la totale efficience d’un partenariat rondement construit. Celui qui met sur le même piédestal trois des acteurs clés de la formation et de l’emploi en Bourgogne Franche-Comté. La branche entreprise de l’AFPA, le pôle expertise RH du spécialiste de l’intérim, EUREKA et l’industriel HMY. Du trois en un sur mesure au service de l’employabilité, favorable à six personnes ayant bénéficié de leurs précieux atouts…
AUXERRE : Existe-t-il une recette atypique pour réussir l’intégration de futurs salariés au sein d’une entreprise ? Une méthodologie qui sortirait de l’ordinaire et des sentiers battus, faisant acte de jurisprudence dans le microcosme de l’emploi et des ressources humaines ? On connaît les difficultés récurrentes que vivent les structures entrepreneuriales pour trouver l’oiseau rare par les temps qui courent ! Pourtant, certains acteurs de l’économie tentent des choses novatrices, qui ne manquent ni de réalisme ni d’efficacité…
Prenons l’exemple suivant. Il pourrait faire l’objet d’une judicieuse étude de cas élémentaire à mettre entre toutes les mains des étudiants suivant la licence d’apprenti RH de l’IUT Auxerre !
L’énoncé du problème est le suivant. Partant du simple postulat que les entreprises éprouvent à l’heure actuelle les pires difficultés à pouvoir recruter, voire n’embauchent plus pour de ténébreuses raisons financières du fait des effets successifs de la crise, il est envisageable désormais de réinventer les processus d’intégration des nouvelles recrues avec les bonnes volontés. En unissant, pourquoi pas, les compétences et le savoir-faire.
Un argument qui n’a rien de fallacieux et qui a su faire tilt à l’esprit des dirigeants de l’industriel HMY. Le leader international de l’innovation dans l’agencement (ingénierie, fabrication et installation de mobilier) exprime un besoin tangible. Celui d’incorporer dès que possible de nouveaux soudeurs (de vrais joyaux placés dans un écrin doré tant les spécialistes de ce métier sont recherchés par les industriels en croissance de commandes !). Oui mais voilà, où les trouver et surtout comment les former ?
Complémentarité et transparence pour gagner en efficacité…
C’est là que la magie du sens pragmatique et relationnel de celles et ceux qui croient en la vertu bénéfique des partenariats se fait jour ! Une piste que n’hésite pas à explorer le groupe aux 470 millions d’euros de chiffre d’affaires et aux treize unités de production. Dont celle située entre Auxerre et Monéteau.
HMY sait investir dans ses relations partenariales. Et le démontre dans le concret, une nouvelle fois, avec l’exemple qui suit.
La recherche des compétences sur les métiers de plieurs et de soudeurs, indispensables à la production de son activité, conduit le groupe à se rapprocher de deux références en la matière, côté détection et formation. Professionnalisme, transparence, complémentarité seront donc les maîtres mots de ce nouveau challenge à relever ; des mots auxquels il est indispensable d’y ajouter cette fameuse notion de confiance…
L’équation se résume ainsi. Le groupe EUREKA, spécialiste de l’insertion professionnelle par le prisme de l’intérim, décide d’accompagner six personnes au profil très disparate en mettant en place un plan de financement reposant sur l’apprentissage du soudage.
De nouveaux projets s’esquissent à l’horizon…
Ces dernières ont profité de ladite formation en simultanée dans les locaux de l’AFPA à Migennes mais également en étant immergés dans les ateliers du site HMY à Monéteau.
Commentaires à brûle pourpoint des responsables de l’entité professionnelle : « Nos stagiaires ont évolué remarquablement dans leur parcours, avant d’être incorporés à leur poste de travail, épaulés par les tuteurs de l’entreprise… ».
Incontestablement, ce travail en synergie s’avère une vraie réussite. Gagnante à tous les étages pour ce trio de partenaires créatifs qui aura bénéficié des subsides accordés par AKTO, l’opérateur de compétences, pour y parvenir.
In fine, l’opération se solde par un investissement global de plus de 127 000 euros. Une suite sera donnée à cette première initiative, vécue positivement.
Six plieurs intégreront l’unité de production fin juillet, après avoir fréquenté le même processus formatif. Sur le site que possède HMY à Vendôme (Loir-et-Cher), une équipe de trois soudeurs et trois plieurs a été déployée afin de renforcer les forces déjà opérationnelles. On évoque déjà la possibilité de préparer de nouvelles recrues (une douzaine) en 2022 grâce à cette méthodologie.
L’osmose, à la réussite attestée, n’est donc pas prête de se tarir entre ces trois partenaires. Bien décidé à œuvrer ensemble pour le bien de l’optimisation des cursus professionnels des salariés et faciliter ainsi leur retour vers l’emploi…
Thierry BRET
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Le CFA La Brosse à la pointe de la technologie éducative : sept simulateurs de conduite d’engins prévus d’ici 2022 ?
juillet 06, 2021Innovation pédagogique à tous les étages au sein de l’établissement à vocation agricole de l’Auxerrois ! L’apport de simulateurs de conduite d’engins devrait être un sérieux plus éducatif pour les élèves qui fréquentent la filière. D’autant que sept de ces appareils aux multiples options y seraient fonctionnels pour assurer une découverte des risques inhérents aux métiers, mêlant aspects ludiques et modernistes. Qui a dit que l’enseignement agricole n’était pas à la pointe de la technologie ?!
VENOY : C’est presque une révolution de palais au sein de l’institution agricole de l’Auxerrois. Appréhender toutes les subtilités techniques propres aux différents métiers de la filière par le prisme de la simulation électronique représente un sérieux avantage pour celles et ceux des apprenants qui s’y exercent.
Testés par plusieurs élèves, trop heureux de vivre cette expérience unique, les simulateurs de conduite d’engins offrent une kyrielle de possibilités, devenant une étude de cas grandeur nature où le conducteur doit savoir manier les manettes de ce pseudo engin virtuel avec dextérité et prudence.
Muni de diverses options (enjambeur, véhicule agricole, transport animalier, van, tractation d’une remorque…), l’appareil plaçait dans un contexte proche du réel ces jeunes gens encore inexpérimentés à la conduite qui souhaitaient en découdre avec lui, histoire de se mesurer aux vertus du digital !
Le volet sécuritaire examiné en priorité…
Naturellement, du fait du confort usuel de cet appareil issu du made in France, les apprentis conducteurs d’engins agricoles purent aborder le volet sécuritaire et la découverte des dangers existants à leur mauvaise maniabilité. Avec en filigrane, le souci de l’optimisation économique des engins, bien réels ceux-là, que ces jeunes apprenants seraient amenés à piloter ultérieurement lors d’exercices sur le terrain. En maîtriser avec plénitude les gestes serait un gage supplémentaire pour en éviter la casse ! Donc, les coûts inutiles à leur réparation !
Conscient de cette prodigieuse avancée pédagogique favorisant la confiance et l’engouement des élèves, le CFA La Brosse, associé au lycée et au CFPPA éponymes, envisagent très sérieusement de se doter de sept de ces appareils révolutionnaires, fortement usités dans le milieu des travaux publics et du bâtiment.
Grâce au concours du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté qui supporterait 80 % de l’achat, l’établissement disposerait d’un reste à charge plus que correct pour en financer l’octroi.
Une enveloppe budgétaire de 700 000 euros TTC serait nécessaire pour acquérir sept de ces simulateurs de dernier cri, gavés de multiples options. Il n’est pas exclu que d’autres partenaires économiques inféodés à la cause agricole participent au projet.
Une sélection entre deux prestataires basée sur le coût et les options…
Selon Hélène DECULTOT, directrice du CFA agricole, le choix entre les deux prestataires français (ACREOS et TENSTAR) n’est pas encore définitivement entériné. L’heure est toujours à la phase des essais entre les deux concepts.
Si tout se déroule comme prévu dans le cahier des charges, ces simulateurs de conduite d’engins pourraient être opérationnels au printemps 2022.
Juste avant les futures portes ouvertes du site où ils deviendront les vedettes américaines de ce rendez-vous. Près de 450 élèves ainsi que des personnes en formation continue y auraient accès par la suite.
La décision définitive sera prise en septembre quant au prestataire retenu. Le coût ne sera pas le seul critère de sélection ; l’établissement aura une préférence pour le concept le plus éclectique en termes de possibilités d’options.
La filière de l’enseignement agricole s’inscrit désormais sous le sceau de la modernité avec l’apport de ces outils numériques. A l’instar du lycée viticole de Beaune qui dispose déjà de ce dispositif d’enseignement virtuel dans ses locaux.
Thierry BRET
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Des cocktails à la saveur de l’excellence pour trois jeunes de Vauban primés au MAF option bar
juin 29, 2021L’excellence. Toujours et encore. Celle qui motive jusqu’au bout des ongles les jeunes candidats, prêts à en découdre avec eux-mêmes afin de mieux se surpasser lors des épreuves. Celle qui définit la prestigieuse sélection régionale des MAF, réunissant les cadors en herbe d’une profession qui fait recette dans la filière de l’hôtellerie : barman. Trois de ces jeunes gens ont touché le Graal. Fait de bronze, d’argent et d’or…
AUXERRE : Elle jubile Capucine VIGEL. La cheffe d’établissement du lycée des métiers Vauban dissimule à peine sa joie de se retrouver en pareille circonstance. Même derrière le masque qui lui recouvre une partie du visage.
Décerner des distinctions honorifiques ô combien méritées à de jeunes apprenants correspond à l’aboutissement de son projet pédagogique. Celui de la transmission du savoir-faire dans le respect des règles d’art.
L’occasion lui est donnée avec cette sélection régionale des MAF, les Meilleurs Apprentis de France. Face à elle, trois élèves qui suivent la mention complémentaire Bar.
Qu’on le retourne dans tous les sens tel un shaker qui une fois secoué préparerait une délicieuse boisson, le métier de barman séduit la jeune génération. Symbole de l’art de vivre, de la détente, du farniente, de l’entregent lorsque le verre servi accrédite une discussion professionnelle, déguster un breuvage entre amis, avec modération, constitue un plaisir très apprécié des Français.
Autant d’éléments attrayants qui ont dû conforter le choix de carrière de ces jeunes prodiges du club house ou de la nuit qui se prolonge sous une lumière tamisée !
Alors quand il s’agit de se plier aux exigences de l’exercice pour réaliser son chef d’œuvre liquide à faire savourer aux membres du jury, il faut répondre présent ! Analyse sensorielle à l’aveugle de six produits partenaire intégrant la composition d’un cocktail, test écrit, contrôle de verse sur des volumes définis, conception de cocktails classiques constituent le hors d’œuvre qui prépare au plat de résistance : la création d’un cocktail paré de sa décoration avec pour but de le commercialiser.
Des six candidats initiaux, trois finiront par concourir in fine. Et gravir l’Olympe ! Celui du MAF départemental. Mais aussi, le titre régional. Comme si un bonheur ne venait jamais seul.
A ce jeu-là, saluons Julie MARTIN qui a décroché le bronze dans les deux concours. Félicitons Eve LEBAILLY qui accroche à son palmarès l’argent au terme de ces deux concours. Et plaçons sur une orbite céleste, Erwan JEUILLY qui empoche les deux médailles or, obtenant de facto son billet pour la finale nationale de l’épreuve disputée à Paris.
Le jury, présidé par l’incontournable et sympathique Marc LABARDE, était constitué de l’ancien MAF 2016 Maître de service et arts de la table Sébastien CAVAILLES, le plus jeune maître d’hôtel plébiscité de France, Nicolas MICHAUD et Mélissa POULET pour l’enseignement ainsi qu’Anthony BRECHET, propriétaire du bar de l’Horloge à Avallon et Lucie SANTROT barmaid à l’hôtel de la Cloche à Dijon « MAF National 2019 », issus de la formation MC Bar du lycée. Un juste retour sur investissement, en somme !
Thierry BRET
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Entre devoir mémoriel et connaissances historiques : des lycéens de la Sécurité sont distingués par l’armée à Sens
juin 24, 2021Lauréats du Prix du gouverneur militaire de Metz, à la troisième place, les élèves de la section Bac Pro Métiers de la sécurité (MS) du lycée de Sens ont reçu leur récompense en présence d’élus municipaux, de Patrice MOURNETAS, président du Comité d’Entente des anciens combattants du Sénonais, et du corps militaire dont le colonel Hubert TISSIER, délégué militaire du département de l’Yonne.
SENS : En 2020, le général Christian BAILLY, gouverneur militaire de Metz, propose la création d’un concours à destination des lycées, collèges et classes de défense et de sécurité globale. Le ministère des Armées a donc lancé un appel d’offres à destination des établissements des dix-huit départements de la zone de défense et de sécurité Sud-Est pour un travail collectif mémoriel sur deux thèmes au choix.
Onze d’entre eux ont accepté de participer à ce concours. Au final, dix projets ont été présentés (l’un d’eux s’étant désisté) dont trois qui ont choisi de traiter le cinquantenaire de la disparition de Charles de GAULLE. Sept ont osé disserter sur les 150 ans de la guerre de 1870, un sujet plus difficile à cerner.
Les élèves des métiers de la sécurité du lycée de Sens, seul établissement de l’Yonne de cette promotion 2021, faisaient partie de ces audacieux, déterminés à mener des travaux sur l’un des évènements les plus déterminants de l’histoire de l’Europe : le conflit de 1870.
Naissance d’un prix consacré au devoir de mémoire…
Depuis le départ du 28ème Groupe géographique, unité unique en son genre spécialiste du recueil et de l’exploitation de l’information géographique de Joigny en août 2010 vers Hagueneau (Alsace), l’Yonne, comme la Nièvre, est dépourvu de garnison.
Néanmoins, le département n’est pas oublié pour autant par les hautes instances transférées à Metz en 2015. L’Armée de Terre continue de rayonner notamment par la présence de la DMD (Délégation Militaire Départementale) de l’Yonne dont le colonel Hubert TISSIER est aujourd’hui la plus haute autorité.
Le délégué militaire précise également que le ministère des armées mène de nombreuses politiques dédiées à la jeunesse avec le même objectif d’engagement au niveau départemental et de maintien du lien entre l’armée et la société civile.
Parmi elles figurent des activités telles que des visites, des séjours dans les bases navales ou encore des concours tels que le Prix du gouverneur militaire de Metz. Lancé en 2020 pour une promotion 2021, ce dernier est une avant-première.
« On essaie de diffuser l’esprit de défense et de sécurité à travers ces activités, de développer le lien armée-nation et de développer l’esprit de citoyenneté » explique le colonel Hubert TISSIER. L’objectif de ce concours était aussi d’insuffler dans l’esprit des jeunes la notion de devoir de mémoire.
Une position du lycée de Sens plus qu’honorable…
Le lycée de Sens a obtenu la troisième place sur le podium lors de ce concours. Un résultat apprécié par le proviseur Philippe GOUT. Pour lui, c’était l’occasion d’amener les élèves « à réinterroger un peu le passé, à tirer quelques enseignements et travailler sur l’histoire du pays mais également la façon dont elle se décline au niveau du département ». Puisque la guerre de 1870 a impacté l’Yonne.
Au départ, les élèves affichaient clairement une préférence pour le thème du Général de Gaulle. Mais leur choix s’est finalement porté sur la guerre de 1870, poussés par les deux enseignants en charge du projet, Nathalie MIELLE et Sébastien LORILLON. Ils sont d’ailleurs parvenus à s’approprier le sujet, qu’ils trouvent « plus intéressant ».
La classe de dix-huit élèves, divisée par groupes de trois ou quatre pour traiter les différents aspects de la guerre, disposait d’environ un mois pour les préparatifs, le travail de recherche et la constitution du dossier. Les jeunes admettent que le défi était difficile à relever compte tenu d’un manque de connaissance à combler. Mais ils sont plutôt ravis d’avoir vécu cette expérience.
« Ça va nous ouvrir des portes » lance l’un d’eux. Le fait est que ce prix « apporte une certaine notoriété » comme le confirme le colonel TISSIER. Il permet en effet aux trois premiers lauréats d’entrer dans les rouages administratifs de l’armée jusque dans les services de Metz.
Floriane BOIVIN
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