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Coup d’arrêt pour TESLA : le constructeur américain a suspendu ses activités jusqu’au 04 mai…
avril 08, 2020L’épidémie de coronavirus frappe durement les Etats-Unis, faisant de ce poids lourd de l’économie mondiale le nouvel épicentre de la pandémie planétaire. La liste des décès s’allonge un peu plus chaque jour (une moyenne de deux mille morts au quotidien) faisant de l’Union des cinquante états la nation qui présente le pire bilan sanitaire aujourd’hui. Il n’en fallait pas davantage pour stopper nette la production industrielle. Y compris celle du secteur automobile qui a arrêté toutes ses activités. A l’image du groupe TESLA…
PARIS : Les chiffres les plus récents communiqués par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) ne sont pas bons. Le nombre d’immatriculations s’est effondré de plus de 70 % en l’espace d’un mois, du fait de la propagation du coronavirus. Toutes les enseignes sont ainsi impactées par ce phénomène sanitaire sans précédent de l’ère moderne. Qu’elles soient nationales, comme étrangères.
Mais, aujourd’hui, tous les regards convergent vers les Etats-Unis d’Amérique, devenus la nouvelle zone rouge de la progression de l’épidémie dans le monde. La demande américaine en matière de consommation de véhicules s’est réduite comme peau de chagrin. Contraignant de facto la plupart des constructeurs à réduire la voilure : ils ont été obligés de laisser leurs unités de production à l’arrêt.
C’est le cas de TESLA. Le groupe a mis un terme à ses activités dans ses usines depuis le mois dernier. Notamment celle de San Francisco qui conçoit les fameuses automobiles.
Ce site emploie plus de 10 000 salariés pour une production annuelle de plus de 415 000 unités. Conséquence directe de cette suspension d’activité : les travailleurs qualifiés de non-essentiels ont été mis en disponibilité avec des réductions de salaire.
La baisse de la rémunération sera effective au 13 avril. Et ce jusqu’à la fin du second trimestre a fait savoir la direction générale du groupe à l’agence REUTERS (sources).
Elle sera de 10 % pour les ouvriers, de 20 % pour les postes de direction et de 30 % pour les vice-présidents. Des réductions similaires seront applicables dans les filières internationales de la marque.
Ses bons résultats et des liquidités suffisantes devraient permettre à TESLA de faire face…
Ce coup de frein survient au plus mauvais moment pour TESLA. Avec le lancement du modèle Y, le constructeur américain tablait sur une excellente commercialisation au cours de ces prochaines semaines. Toutefois, l’avenir du groupe n’est pas mis en danger.
L’entreprise d’Elon MUSK a réalisé de bons chiffres de livraison au premier trimestre à l’échelle américaine malgré le début de l’épidémie de coronavirus. En outre, le groupe peut faire face à une longue crise, disposant de 6,3 milliards de dollars de liquidités.
Si tout se déroule pour le mieux au vu du contexte sanitaire, TESLA prévoit un redémarrage des activités le lundi 04 mai. Sauf modification importante.
D’ici là, le géant américain prend son mal en patience en se consolant de sa bonne tenue sur le marché français. Il s’est vendu en effet près de 6 500 exemplaires de son modèle 3 en 2019.
Plaçant ce véhicule sur le podium des meilleures ventes, juste derrière la Renault Zoe qui caracole toujours en tête et de très loin avec ses 19 000 automobiles commercialisées…
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Le report était prévisible : les « Moissons de l’Emploi » ne verront pas le printemps…
avril 02, 2020C’était malheureusement la pire des solutions à envisager. Compte tenu de l’actualité sanitaire déprimante du moment. Celle-ci aura donc eu raison de la fameuse manifestation solidaire portée par la Maison de l’Emploi de l’Auxerrois. Prévu courant mai, son report a été officialisé lors de l’assemblée générale de la structure (une première puisque réalisée en visioconférence) qui s’est déroulée ce mardi 31 mars.
AUXERRE : Les moissonneurs de l’emploi devront s’armer de beaucoup de patience avant de pouvoir quérir les précieuses offres des entreprises du bassin de l’Auxerrois, du Jovinien et de l’Avallonnais et de les proposer à celles et ceux qui sont en quête d’une activité professionnelle. Le couperet, mais les illusions s’étaient déjà envolées depuis longtemps, est finalement tombé sans surprise sur ce rendez-vous printanier très attendu.
La décision du report de l’opération a été unanime lors de l’assemblée générale de la Maison de l’Emploi de l’Auxerrois, qui s’est tenue via le multimédia ce mardi 31 mars. Une quinzaine d’administrateurs ont pu procéder à cette obligation administrative statutaire sans l’ombre d’une difficulté. Note positive dans ce contexte si particulier : même le quorum fut atteint en ayant pu mobiliser devant l’écran de l’ordinateur ou à proximité du portable les plus éloignés des représentants.
Président de l’organisme, Guy PARIS a suggéré un report des « Moissons de l’Emploi » pour l’automne 2020. N’évoquant jamais le mot d’annulation dans ses explications…
Joint par téléphone, il a souligné que « l’incertitude gagnait depuis plusieurs semaines la cellule décisionnelle ». Un report étant préférable à une pure annulation d’autant que des dépenses avaient été engagées à la conception de ce projet.
« Tenir l’assemblée générale était de fait inéluctable, poursuit-il, car il nous fallait valider les comptes avant de pouvoir nous rapprocher de nos financeurs et de les solliciter au niveau budgétaire… ».
Inscrire les réunions dématérialisées dans les statuts…
Parmi ceux-ci, citons la Région, le Département, la Ville d’Auxerre, l’Agglomération de l’Auxerrois et le Fonds social européen. Avec le concours d’Olivier HEMARD, directeur de la structure, Guy PARIS avait procédé à l’envoi de tous les éléments chiffrés et statistiques de la Maison de l’Emploi de l’Auxerrois bien amont de cette réunion dématérialisée à l’expert-comptable et au commissaire aux comptes.
En retour, il ne restait plus aux membres du conseil d’administration de l’entité que de pouvoir prendre les décisions qui s’imposaient lors de ce rendez-vous numérique de mardi. Rappelons que le budget annuel de fonctionnement de l’établissement au service des demandeurs d’emploi s’élève à environ un million d’euros.
Finalement, aux dires de l’élu auxerrois Guy PARIS, « hormis le côté désagréable provoqué par l’absence de relations humaines directes, ce type de réunion par assistance technologique aura permis de travailler dans une parfaite sérénité ».
Le président de la Maison de l’Emploi pense même inscrire ce processus technologique dans les statuts de la structure.
D’ailleurs, il s’était appuyé en amont sur l’avis de la direction générale du Trésor, relative à la tenue d’une assemblée générale et au respect des délais comptables.
Au terme de la période de confinement, un comité de pilotage exceptionnel se réunira afin de définir de manière collective la nouvelle chronologie à suivre en vue de la mise en place de l’action.
Naturellement, il est encore prématuré d’en connaître la date avant même de solliciter l’avis de chacun des partenaires. Histoire d’éviter l’engorgement qui pourrait survenir entre septembre et octobre face à un trop plein de manifestations.
Dernier bémol préoccupant : la visibilité sur le marché de l’emploi cet automne après des semaines, voire des mois de chômage partiel et une atonie logique de l’économie qui aura des répercussions sur l’emploi…
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La distribution du courrier et des colis va s’espacer : La POSTE change de braquet organisationnel
mars 25, 2020Les nouvelles mesures prises par la société anonyme à capitaux publics ne sont pas figées dans le temps. Bien au contraire, elles s’ajusteront au fil des jours, compte tenu du contexte sanitaire vécu sur l’ensemble du territoire. C’est surtout la distribution du courrier, celle des colis et la continuité de certains services qui seront principalement impactées par ces décisions ayant pour but de protéger la santé des personnels…
DIJON : Pas facile de chambouler un mode opératoire plutôt bien huilé d’ordinaire. Surtout quand l’entreprise se nomme La POSTE. Et qu’elle gère au quotidien 17 000 points de contact. Ceux-ci reçoivent par ailleurs 1,3 million de clients.
Il aura suffi de la propagation insolente d’un virus à la taille microscopique pour constituer le grain de sable imprévu venant gripper les rouages de cette belle mécanique.
Mais, faisant fi de ces considérations événementielles complexes, les dirigeants de l’entreprise ont su réagir à chaud en déployant leur plan de bataille. Il se calque au plus près de ses missions essentielles, dans le respect bienveillant de la protection sanitaire de ses collaborateurs. Une adaptabilité qui a été définie en concertation avec les autorités de référence de la santé, la médecine du travail et les organisations syndicales.
Ainsi, le temps de travail de chaque agent courrier/colis sera progressivement réduit sans qu’il n’y ait la moindre conséquence financière sur la paie. Dès lundi 30 mars, le nouvel emploi du temps sera applicable sur la base de trois jours de travail hebdomadaire.
La réduction du nombre de personnes présentes sera maintenue selon le principe de ne jamais avoir plus de 50 % des effectifs habituels en même temps sur un site. Naturellement, La POSTE s’engage à respecter, en y mettant les formes et les moyens, les mesures de protection et de distanciation actuelles.
Toutefois, certains services de proximité demeurent fonctionnels à l’instar du portage de repas aux seniors, celui de médicaments, de produits sanitaires nécessaires aux personnels soignants.
Si les services essentiels restent sur un mode opératoire, La POSTE demande néanmoins à ses clients de concentrer leurs commandes et leurs envois sur ce qui leur est strictement nécessaire.
Mille six cents bureaux encore ouverts dans la région...
Afin de limiter le plus possible l’exposition de ses agents au public, l’entreprise a fait le choix de concentrer son activité sur une cible de mille six cents sites encore ouverts. Au plan organisationnel, chaque bureau est adapté localement avec des systèmes de rotation des équipes, un jour sur deux.
Ce qui entraîne de facto une réduction de la présence des agents au travail avec un temps partiel qui sera sans impact sur leur rémunération.
Parmi les services essentiels qui seront priorisés dans ces points d’accueil : citons le retrait d’espèces au guichet et automates, le dépôt d’espèces sur automates, les dépôts de chèques, la remise de fonds commandés par la Direction générale des Finances Publiques. D’autres services pourront faire l’objet d’une extension, si cela s’avère possible, bureau par bureau.
La POSTE rappelle enfin à sa clientèle que les déplacements en bureaux ne doivent être faits que s’ils sont strictement nécessaires. Il existe de multiples moyens de réaliser ses opérations à distance, par téléphone ou via les sites et applications numériques propres à l’établissement et à la Banque Postale.
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UIMM et syndicats à l’unisson : ils appellent à la reprise du travail dans des conditions sanitaires irréprochables…
mars 23, 2020L’heure est au rassemblement. A la concertation, aussi. Mais surtout à l’unité. D’une seule et même voix, l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) ainsi que trois organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC, Force Ouvrière) se mobilisent pour assurer les modalités d’une reprise progressive des activités industrielles dans des conditions sanitaires optimales…
AUXERRE: Prendre ses responsabilités, c’est l’affaire de tous. Chacun le sait. Dans la filière industrielle, l’initiative initiée par l’UIMM et trois organisations syndicales représentatives (CFDT, FO et CFE-CGC) n’a d’autre objectif que de remettre l’appareil industriel en route. Après quelques moments de flottement, survenus en toute logique la semaine dernière.
Il est vrai que face à l’inquiétude croissante liée au contexte si étrange de la pandémie virale, et après avoir observé une légère dichotomie dans les discours officiels, les quatre alliés de circonstance avaient pu observer le ralentissement, voire la cessation partielle ou totale des activités sur le territoire. Mais, il est essentiel que la vie économique et sociale de la Nation soit restaurée. Dans le droit et le respect sanitaire que chaque salarié peut attendre et espérer.
Comme le précise Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie, « il en va de l’avenir de notre pays et de notre industrie ainsi que la préservation des emplois ».
Conséquence : l’IUMM et ses partenaires syndicaux demandent aujourd’hui que les entreprises identifient en priorité les activités vitales nécessaires à leur fonctionnement, à celles des filières utiles au pays, ainsi que celles intra-filières.
Le respect des consignes pour garantir la sécurité dans le travail…
« En concertation avec les salariés et leurs représentants, nous demandons expressément que les entreprises adaptent scrupuleusement leur environnement de travail en mettant en place les mesures organisationnelles, collectives et individuelles, qui facilitent la sécurité sanitaire de tous, ajoute Claude VAUCOULOUX, c’est-à-dire la mise en pratique des distances de sécurité, les gestes barrières, la mise à disposition d’équipements individuels (gants, masques…), de produits désinfectants, du lavage des vêtements de travail, voire d’une nouvelle organisation dans le travail… ».
Sachant que ce plan de prévention est adaptable et suit l’évolution de la situation au jour le jour. Jugées indispensables, ces dispositions permettent selon les quatre partenaires de créer des conditions favorables d’un retour progressif à l’activité.
En conformité avec les instructions qui émanent des ministères de la Santé et des Solidarités, et du ministère de l’Intérieur.
« Notre objectif est d’assurer la sécurité de tous afin de permettre à chacun de retrouver la confiance et la sérénité nécessaires pour travailler, conclut le délégué général de l’UIMM. L’industrie doit, dès que possible et dans de bonnes conditions sanitaires, retrouver un niveau d’activités satisfaisant dans l’intérêt de l’ensemble de nos concitoyens… ».
A court terme, la résorption des difficultés dans lesquelles notre pays se trouve à l’heure actuelle en serait grandement facilitée. Bref : ce plan d’action commun est plus que jamais l’affaire de tous…
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Santé et sécurité sur les chantiers : la grande preuve de civisme attendue et espérée par la FRTP…
mars 23, 2020Certes, le secteur des travaux publics et du bâtiment continuera après accord avec les ministères concernés à assurer le déroulement des chantiers dans le cadre du service public. Mais, pas à n’importe quel prix ! Faisant état, il y a quelques jours, de sa colère et de sa stupéfaction, le président régional de la Fédération des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN, réclamait davantage de protection pour les salariés…
DIJON : Irrecevable ! Inconcevable ! Voire irrespirable, aussi, ce souffle de tension qui a éclaté au grand jour le 19 mars dernier, face à l’envolée de boutique des principaux acteurs de la filière du BTP.
Alors que le président de la République demandait instamment à la population de rester confinée chez elle afin de juguler tant bien que mal les effets dévastateurs de la pandémie de ce coronavirus ; dans le même temps, les ministères ayant un attrait direct à la chose économique intimaient l’ordre à celles et à ceux de nos concitoyens pouvant se rendre sur leur lieu de travail de le faire coûte que coûte.
En ligne de mire : le secteur des travaux publics et du bâtiment était l’un des premiers concernés. Car, évidemment, le télétravail ne pouvant s’adapter qu’à de rares exceptions à cette corporation.
Dans un communiqué de presse qu’il devait rendre public le 19 mars, le président de la FRTP (Fédération régionale des travaux publics), Vincent MARTIN s’insurgeait vertement contre ce double langage peu académique.
« Les chefs d’entreprises sont responsables et veulent assurer la protection des salariés et de leurs familles, et participer ainsi à la mobilisation collective pour enrayer la pandémie... ».
Bref, une position mettant en exergue la prise de conscience solidaire des entrepreneurs face aux risques encourus par leurs salariés.
Se refusant de mettre en danger leur personnel, le porte-flambeau de la FRTP demandait au gouvernement, à l’instar des responsables nationaux et régionaux d’autres fédérations professionnelles comme la CAPEB et la FFB, de suspendre les chantiers immédiatement et ce, pour une durée initiale de quinze jours. L’initiative pouvant être étendue à un mois au minimum…
De nouvelles dispositions seront détaillées dans les prochains jours…
Au terme d’échanges soutenus ces jours-ci, les représentants des entreprises du BTP et du gouvernement devaient trouver un terrain d’entente, s’accordant sur plusieurs principes permettant de renforcer, dans les prochains jours, la continuité de l’activité du secteur et la poursuite des chantiers.
Différentes mesures devraient être détaillées dès cette semaine pour accompagner les professionnels du secteur.
Dans le cas des chantiers de travaux publics, comme par exemple les infrastructures de transport ou les travaux de voirie, les grands maîtres d’ouvrage au niveau national et les préfets au niveau local coordonneront et prioriseront les chantiers à poursuivre ou à relancer.
Dans le cas des chantiers très complexes, un délai pourra être nécessaire afin de définir des procédures à adaptées. De même, une attention particulière sera portée pour les chantiers au domicile des particuliers. Surtout lorsque ces derniers sont présents, ce qui est majoritairement le cas en cette période de confinement.
Santé et sécurité deviennent donc les mots d’ordre prioritaires à respecter désormais pour les intervenants de ce secteur. Les dispositions mises en place d’ici peu avec l’assentiment du gouvernement seront-elles suffisantes pour apaiser la colère des fédérations professionnelles et rassurer leurs salariés ?
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