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Chefs d’entreprises de l’industrie : misez sur la jeunesse et ne nous privez surtout pas de nouvelles embauches !
mai 15, 2020Le délégué général de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) de la Nièvre et de l’Yonne Claude VAUCOULOUX a choisi nos colonnes pour y publier un long plaidoyer favorable à l’apprentissage. Et aux résultantes qui en découlent en matière d’emplois grâce aux embauches de ces jeunes apprenants. Des embauches ô combien importantes et nécessaires malgré le délicat contexte économique que nous traversons avec la crise sanitaire…
TRIBUNE : « Alors oui, la période que nous traversons est vraiment très compliquée. Alors oui, la somme des problèmes immédiats qu’il nous faut régler est immense. Alors oui, les préoccupations du très court terme l’emportent nécessairement sur des sujets qui peuvent paraître plus secondaires.
Alors oui, lorsque la question du niveau de la masse salariale se pose pour les mois qui viennent, la réponse qui s’impose naturellement ne se trouve pas forcément dans la recherche de jeunes alternants. Et pourtant ! Souvenons-nous du temps pas si éloigné d’ailleurs (c’était il y a seulement quelques mois, même s’il est vrai qu’après les huit semaines de confinement que nous venons de traverser, la notion du temps est devenue plus floue), où nous étions tous désespérément à la recherche de compétences. Voire même parfois, et en désespoir de cause, tout simplement prêts à embaucher la personne qui aurait bien voulu venir travailler chez nous !
Nous nous serions occupés du reste, n’est-ce pas ! Cette situation nous la connaîtrons de nouveau dans un avenir que je nous souhaite le plus proche possible. Cela voulant dire au passage, que nous aurons alors retrouvé notre niveau d’activité nominal et que cette crise sera enfin derrière nous…
Intégrer des jeunes gens motivés et diplômés dans les entreprises !
Les oracles autoproclamés nous prédisent aujourd’hui que plus rien ne sera comme avant et que tout doit être réinventé. Ont-ils tort ? Ont-ils raison ? L’avenir nous le dira ! Mais, permettez-moi de nuancer le « plus rien », parce que sur un point au moins, les mêmes causes entrainant les mêmes effets, je suis prêt à parier qu’au premier jour d’un retour significatif des commandes, nous nous retrouverons alors de nouveau face à la même problématique des compétences. Sans doute probablement de façon amplifiée, par les effets du « papy-boom » qui lui, n’aura pas connu la crise !
Pour la prochaine rentrée, c’est-à-dire dès maintenant, le Pôle Formation UIMM 58/89, comme tous les CFA industriels, peut vous présenter des jeunes gens, motivés et prêts à s’engager pour se former à nos métiers, pour des niveaux d’étude allant du CAP au BAC+5.
Alors bien sûr, je sais que vous allez me répondre qu’aujourd’hui ce n’est vraiment pas le moment et que vous verrez ça plus tard… Enfin peut-être… Rassurez-vous, je ne vous demande pas de signer le contrat à la fin de la lecture de cette tribune. Mais, ce que je vous demande absolument, c’est de ne pas vous interdire d’y réfléchir, parce que plusieurs planètes vont s’aligner en ce sens et qu’à défaut qu’elles ne le soient toutes, certaines fenêtres de tir vont néanmoins s’ouvrir suffisamment en grand pour saisir de belles opportunités.
L’Etat est attendu au niveau de sa mobilisation en faveur des apprentis
La dynamique initiée depuis plusieurs années autour de l’apprentissage, notamment industriel, ne peut pas s’arrêter comme ça, d’un coup d’un seul. Il est donc plus qu’évident que tous les acteurs qui gravitent autour de ce sujet vont devoir se mobiliser pour la conforter, voire même l’amplifier. En prenant des initiatives courageuses et déterminées, afin que ne retombe pas, tel un soufflé sorti du four, le début du regain d’intérêt mesuré au fil des quelques dernières rentrées.
Au premier rang de ces acteurs, doit figurer bien sûr l’Etat. Puisque d’abord, ayant fait main basse sur les destinées de la formation professionnelle et de l’apprentissage depuis la promulgation en septembre 2018 de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » dite « avenir », il lui appartient de montrer qu’il est véritablement le leader qu’il a souhaité devenir.
Comment ensuite, imaginer un seul instant qu’il pourrait abandonner l’une des orientations majeures qu’il avait portée et mise en œuvre dès le début du quinquennat. Ce qui constituait une sorte de totem pour l’exécutif.
La Région Bourgogne Franche-Comté, quant à elle, a toujours fait preuve d’une grande sensibilité vis-à-vis de la formation, en particulier pour l’apprentissage. Et bien que dépossédée depuis deux ans d’une prérogative à laquelle elle était très attachée, il y a fort à parier qu’elle saura ici saisir l’occasion de se remettre le pied à l’étrier. Après ce qu’elle considère sans doute encore aujourd’hui comme un camouflet dont elle n’a certainement pas fini la digestion...
« Pas de contrat, plus d’apprenti… » : cela deviendrait le pire des échecs…
Et puis il y a bien entendu les Opérateurs de Compétences (OPCO) qui, à peine mis en place dans le cadre de la loi « Avenir » vont avoir à cœur de montrer qu’ils sont des passages obligés dans un dispositif qui pourtant, à certains égards, peut aujourd’hui laisser à penser aux observateurs avisés, qu’ils constituent plus un alibi paritaire qu’un véritable facteur clé de succès.
Bref, tout cela pour dire que beaucoup sera entrepris pour sauver le soldat apprentissage. Cela passera avant tout par l’instauration de mesures d’ampleur, visant d’une part à la réduction du coût d’un apprenti pour l’entreprise et d’autre part, par une souplesse permettant d’accueillir les jeunes dans les CFA. Dès la rentrée prochaine, quand bien même ils n’auraient pas tout de suite une entreprise d’accueil avec laquelle signer leur contrat.
C’est ici qu’intervient le rôle des employeurs. Car, à l’instar de la formule « pas de bras, pas de chocolat », passé le temps raisonnable de la dispense d’avoir signé le contrat d’apprentissage, nous aurons droit au « pas de contrat, plus d’apprenti ». Ce qui serait alors un terrible constat d’échec !
Echec, tout d’abord, vis-à-vis de notre jeunesse et des parents d’élèves que nous avons eus tant de mal à convaincre de choisir une autre voie que celle d’une formation classique. Mais assurément en second lieu, échec pour les entreprises qui courront le risque de voir ainsi mises à mal des années d’efforts. Echec, enfin, pour l’apprentissage d’une manière générale, dont les détracteurs auront beau jeu de soutenir la thèse d’un dispositif mineur ne valant la peine d’être sauvé.
Alors NON ! Nous savons bien, au contraire, que l’apprentissage constitue et constituera plus que jamais une voie d’excellence pour accéder à la compétence, au diplôme et enfin à l’emploi. Ces emplois qualifiés que nous avons à pourvoir dans nos entreprises, aujourd’hui, demain et après-demain. Nous ne pouvons donc pas laisser s’écrouler ce que nous avons eu tant de mal à construire.
Aussi, chefs d’entreprises industrielles, ne vous interdisez surtout pas de miser sur la jeunesse ! Elle est assurément « LE » pari gagnant pour l’entreprise. Et l’UIMM est à vos côtés pour vous aider à rafler la mise !
Claude VAUCOULOUX
Délégué général de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie de la Nièvre et de l’Yonne
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Fin de partie pour RABASKA : le spécialiste de l'OUTDOOR remisera le matériel définitivement d’ici quelques semaines…
mai 15, 2020A peine rouvert depuis le 12 mai après l’interminable période de confinement et voilà que la triste nouvelle s’est déjà répandue très vite par le biais des réseaux sociaux. Le spécialiste des articles de sports d’extérieur a décidé de fermer les portes de sa vitrine commerciale dans peu de temps. Un arrêt qui semble définitif. Il a fait l’objet d’une longue explication de texte dans un communiqué…
AUXERRE : « The end » pour l’enseigne RABASKA ! Elle avait pourtant coutume de faire régulièrement le buzz sur les réseaux sociaux grâce à ses opérations évènementielles. Des actions que ses deux gérants, Vincent DUPUIS et Quentin THOUVENOT, animaient de main de maître !
La boutique attirait les aficionados des sports extérieurs dits OUTDOOR (running, trail, randonnée, etc.). Elle ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir malgré sa réouverture ce mardi 12 mai après une longue période de léthargie imputable à l’épidémie de coronavirus.
Sur leur page Facebook, les deux co-gérants de la structure apparue à Auxerre en 2018 expliquent longuement cette décision mûrie et réfléchie : elle n’est pas la résultante directe de l’infection virale qui sévit à l’heure actuelle sur la planète.
Interrogé sur cet état de fait, Vincent DUPUIS n’a pu que confirmer cette information de très mauvais augure pour une enseigne qui avait réussi à la force du poignet et avec une cote de sympathie grandissante sur les réseaux sociaux de se faire un véritable nom de référence.
« Nous avons subi de plein fouet le mouvement des Gilets jaunes. Puis, celui inhérent aux réformes de la retraite. Maintenant, ce sont les affres du coronavirus qui nous ont obligés à demeurer porte close durant deux mois, constate un brin désabusé Vincent DUPUIS, notre trésorerie n’a pas tenu… ».
Au final, les pertes de la société s’élèvent à 20 000 euros. Malgré un chiffre d’affaires annuel de 250 000 euros. Il en aurait fallu davantage pour sortir l’entité de l’ornière dans laquelle elle se trouvait.
Malgré l’organisation d’évènements de qualité (les championnats de France de bûcheronnage concoctés à Auxerre, la multiplication d’animations sur le parvis du magasin), rien n’y fera. L’ombre du Tribunal de commerce se profilait davantage à l’horizon.
Une chute qui a débuté au démarrage de la société…
Mais, comme l’explique avec souci de transparence Vincent DUPUIS, la véritable cause de cet échec se situe au début de l’aventure des deux professionnels. Ils ouvrirent de manière prématurée leur magasin afin de répondre aux exigences et aux besoins de l’organisateur du CRAZY RACE FESTIVAL. Un évènement de sinistre mémoire dans le landerneau où les deux entrepreneurs s’étaient engagés en qualité de partenaires dans une opération prévue du 07 au 09 septembre 2018. Celle-ci, ayant avorté avant terme, n’eut jamais lieu.
RABASKA, à l’instar d’autres partenaires de renom sur la place auxerroise, consacra une enveloppe budgétaire conséquente à ce projet qui fut rayé du calendrier dix jours avant son échéance et ce, à la surprise générale. Faute d’un quota important du nombre de réservations garantissant la faisabilité de l’animation.
Pourtant, l’enseigne réussit par la suite à devenir l’une des vitrines les plus en vogue au plan national sur son segment d’activité. Multipliant les soirées à thèmes, les conférences, les phases de test d’équipement, et les échanges avec la communauté d’amis sous formes de soirées apéritives.
Mais, le manque de visibilité aura eu raison des appétences volontaristes de l’entreprise. Et surtout plombera sa croissance commerciale.
« A la fin de l’année 2019, précise Vincent DUPUIS, tout fut mis en œuvre pour quitter le secteur où nous étions pour emménager dans la zone des Clairions. Malheureusement, le local que nous avions repéré n’a pas pu nous revenir… ».
De Charybde en Scylla, la scoumoune s’est abattue sur le sympathique duo qui voyait ses pertes s’envoler au fil des mois malgré un fonctionnement correct de la boutique.
Désormais, en attendant la fermeture définitive d’une vitrine qui manquera cruellement au milieu sportif local, une procédure opératoire a été mise en place pour assurer sa fréquentation pendant cette sortie progressive du confinement.
Avant que ne survienne l’inexorable couperet…
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Une poignée de scolaires retourne en classes : un petit air de bonheur rafraîchissant souffle sur Auxerre…
mai 14, 2020Certes, le retour vers la normalisation de la vie scolaire n’a concerné qu’une infime proportion d’élèves ce jeudi matin. Mais, l’enthousiasme des enseignants et des élus (Guy FEREZ et Guy PARIS) faisait plaisir à voir après ces huit longues semaines de privation pédagogique imputable à la présence nocive et sournoise du COVID-19.
AUXERRE: Cela n’a pas été la ruée sur l’or. Mais, quand même. A l’école Henri Matisse qui devait accueillir une quinzaine de bambins ce jeudi vers 8h30, tout a été organisé à la perfection pour que cette reprise de l’enseignement se passe dans le respect absolu des règles protectrices voulues par le gouvernement.
Les parents accompagnaient leurs chères têtes blondes jusqu’à l’entrée du bâtiment, donnant des nouvelles de leur progéniture aux enseignants après ces longues semaines d’enfermement et de doutes.
Certains exprimaient quelque peu leurs appréhensions. D’autres firent un petit salut à leur enfant avant de venir les chercher sur le coup de midi pour le déjeuner.
Accompagné de son premier adjoint, Guy PARIS, le président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre Guy FEREZ a pris la température ambiante en constatant de visu de quoi il en retournait.
Un élu qui in fine sera satisfait par cette reprise de l’activité pédagogique même par le petit bout de la lorgnette. Quatorze enfants étaient concernés par ce retour à la vie scolaire dans cette école.
Saluer le travail des services municipaux et de l’Education nationale…
Ils étaient plus d’une trentaine dans le second établissement visité au cours de cette matinée, à l’école des Rosoirs.
Accueilli par la directrice Sophie FEVRE, le maire d’Auxerre eut droit à la visite en règle de l’établissement. En suivant de manière scrupuleuse la signalétique placée au sol qui garantit la distanciation physique.
Il put aussi s’entretenir avec quelques enseignants qui reprenaient leur rôle de pédagogue aux côtés de leurs jeunes apprenants et partager avec eux leurs ressentis sur cette expérience unique en son genre.
Le maire n’aura pas manqué de saluer la mobilisation et le travail fourni par les services municipaux (« ils ont œuvré d’arrache-pied depuis plusieurs jours ») pour que les conditions de cette reprise soient les plus optimales possibles. Ainsi que l’implication du personnel de l’Education nationale, plus que jamais sur le pont afin de rassurer les parents les plus circonspects.
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La douleur pollue parfois l’existence : l’éviter passe par l’écoute de ses propres envies…
mai 13, 2020Les maux physiques sabotent de manière éhontée le bien-être du quotidien. Ils s'offrent une prise en charge par la médecine dite généraliste. Ces soins sont abordés d'un point de vue organique et académique depuis des siècles. Mais, une question se pose : la science est-elle exacte ?
TRIBUNE : Intégrer le facteur physique, psychologique, social et spirituel dans les pathologies corporelles est à affilier à bien des maux. Cette médecine plus spirituelle est à l'apparence d'un vagabond : tant de gens se fourvoient de l’authenticité de sa fiabilité. En effet, ce raisonnement est dissocié des codes sociétaux et des bien-pensants. Alors que...
Certaines pratiques thérapeutiques soutiennent une descendance plus alternative comme la médecine douce et holistique qui aborde le corps dans sa globalité. Ces approches sèment des graines pour ancrer dans le corps et la matière des raisonnements différents. Etre authentique dans ses désirs !
Le corps énergétique dans lequel nous évoluons est très souvent impacté par des éléments extérieurs. Ces phénomènes du quotidien sont des chéneaux qui s'imbriquent tels des pics dans nos énergies.
Le premier bouclier est d'éviter les « punch line » ambiantes. Elles affaiblissent notre carburant. Il nous faut une cuirasse bien huilée pour tous les projectiles pointés avec courage du côté pile.
De plus, le formatage familial et sociétal empêche quelquefois d'être dans son axe. Là, le corps va interagir à toutes ses contraintes par l'expression de la douleur. Tout acte ou pensée qui sera en inadéquation à ses valeurs déposera un symptôme.
Deux types de douleur : celle qui est aigüe, celle qui est chronique…
Cette connivence entre le corps et l'esprit où la symbiose d'une parfaite harmonie se réfute de tout « mal a dit ». La maladie est souvent et légitimement connotée à de la souffrance. Mais ne serait-elle pas de prime abord un atout pour se reconnecter et se recentrer sur soi ? Le traduire aussi légèrement est pourtant une injonction à la réalité.
Oui, la douleur est positive. Elle vient telle une plaie à vif ouvrir une défaillance psychosomatique. Elle relaie l'état d'être d'un passé à digérer ou d'un présent à l'action inexistante.
Relayé dans le manuel « Soins palliatifs, prise en charge antalgique » du docteur Christian de BEIR, ce dernier établit la douleur sous deux aspects : la douleur aiguë et la douleur chronique.
« La douleur aiguë représente un signal d'alarme utile qui a une valeur d'alerte de durée brève qui survient brutalement et qui disparaît souvent en traitant la cause.
Dans une seconde expérience, la douleur chronique répond à un ensemble plurifactoriel. C'est un patient qui présente depuis trois à six mois une expérience sensorielle, émotionnelle, cognitive et comportementale perçue et exprimée comme délétère. Ce syndrome doit être considéré comme une maladie en soi ».
Un contrat entre le corps et l'esprit...
Ne nous fourvoyons pas ! Le corps et l'esprit se margent à un contrat à durée indéterminée. L'union de ces deux polarités est indissociable pour une bonne santé. Ils sont unis pour l'éternité dans une communion à faire fructifier.
Pour une cohabitation durable, une cohésion dans ces champs d'action du quotidien doit être actée.
Chaque entrave à un alinéa pointera efficacement en gras ce qui ne va pas. Et là, la douleur n'a pas de miracle sauf à s'écouter pour éviter des désagréments récurrents.
Les cellules positivent à un esprit forgé : à l'amour, au respect de soi, à la joie, à l'harmonie et surtout à l'écoute de ses propres envies.
Testez et vous serez surpris : c'est la loi spirituelle du donné/recevoir.
Quoi qu'il arrive, lorsqu'il pleut, cherchez les arcs-en-ciel. Lorsqu'il fait noir, recherchez les étoiles...
Lyvia ROBERT
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L’EPL des Terres de l’Yonne se découvre en mode virtuel le 16 mai : immersion numérique dans les cursus agricoles
mai 12, 2020« Si tu ne viens pas à Lagardère, c’est Lagardère qui ira à toi ! ». La direction de l’établissement public local (EPL) de VENOY s’est-elle inspirée de la célèbre maxime extraite de l’œuvre livresque de Paul FEVAL (« Le Bossu ») pour concevoir les premières portes ouvertes numériques de son histoire ? Toujours est-il que ce samedi 16 mai, en visioconférences, les futurs élèves, leurs familles mais aussi les adultes en quête de formations qualifiantes auront l’opportunité de s’immerger parmi les quatre établissements agricoles du groupe.
VENOY : Prévues initialement à la mi-mars, les traditionnelles portes ouvertes de l’EPL des Terres de l’Yonne auront fait chou blanc cette année. A la suite de leur annulation imputable à l’épidémie de coronavirus qui a placé le territoire en une longue période de confinement.
Un crève-cœur manifeste pour l’établissement public local. Celui-ci regroupe quatre structures pédagogiques à vocation agricole : le lycée de La Brosse (311 apprenants étudiants et élèves confondus), le lycée professionnel agricole de Champs-sur-Yonne (210 élèves), le Centre de formation professionnel pour adultes (CFPPA) qui accueille près de 700 personnes, et le Centre de formation par l’apprentissage (CFA) de l’Yonne, et ses 86 apprenants.
Or, qu’à cela ne tienne, et en faisant fi des péripéties qui l’avaient obligées à annuler l’opération, la direction du groupe a décidé de reconduire ses portes ouvertes mais de manière virtuelle ce samedi 16 mai en matinée et en après-midi.
Objectif de l’animation qui se veut inédite dans sa forme : présenter les arcanes pédagogiques des différentes structures à travers ses divers cursus afin de préparer la future rentrée. Celle de l’automne, il va sans dire.
A chaque site, ses codes et mots de passe dédiés…
Pour se faire, il suffit de consulter les références de chacun des établissements à découvrir pour y trouver les informations nécessaires qui expliquent ce dispositif numérique ingénieux.
Le programme détaillé des visioconférences y est dévoilé. Il sera également possible de s’entretenir par visioconférence depuis votre fauteuil avec les enseignants.
Sachant que seul le CFA agricole assurera une séance de découverte en présentiel, samedi en matinée, dans le respect des gestes barrières et des mesures de protection d’usage.
En savoir plus :
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