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PGE : près de 11 800 acteurs de l’économie bénéficient de l’intervention des banques en Bourgogne Franche-Comté
mai 02, 2020Les chiffres ont été publiés ce jeudi 30 avril. Ils émanent du ministère de l’Economie et des Finances. Depuis leur lancement le 25 mars, ce sont 11 176 prêts garantis par l’Etat (PGE) qui ont été attribués aux structures professionnelles sur notre territoire régional. Entreprises mais également artisans, commerces, cafés, hôtels, restaurants en sont les bénéficiaires avec le concours de tous les établissements bancaires…
DIJON : A l’échelon de l’Hexagone mais la tendance est similaire en Bourgogne Franche-Comté, une très grande majorité de TPE (90 %) profitera de l’aide de l’Etat sous forme de l’obtention de ces fameux prêts, fonctionnels depuis la fin mars.
Un effort considérable qui correspond selon les réseaux bancaires à la production de crédits habituellement réalisée en six ou douze mois.
Le Comité des banques de Bourgogne Franche-Comté vient de procéder à un état des lieux de la situation.
Aujourd’hui, tous les établissements financiers de la contrée agissent sans relâche pour aider et accompagner leurs clients, qu’ils soient particuliers ou professionnels, durant cette crise.
Parmi l’une des actions déployées pour soutenir le tissu économique régional, les banques sont partie prenantes dans le cadre de la diffusion de prêts garantis par l’Etat.
Créé dans un laps de temps record, ce dispositif apporte la trésorerie nécessaire aux entreprises qui en éprouvent le besoin. Le concept s’articule autour d’une collaboration étroite entre les services de l’Etat, BPI et le réseau national des Banques (FBF).
Ainsi, avec l’Etat, la Région, les banques et les organisations professionnelles, il a été décidé de s’engager sur un report de charges, de prêts et la mise en place de ce dispositif.
Précisons que dans les rares cas où le PGE ne peut être accordé, le Comité des banques de Bourgogne Franche-Comté rappelle que les établissements orientent leurs clients vers la Banque de France et la Médiation du crédit afin que d’autres solutions puissent être explorées et se mettre en place.
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Clap de fin pour l’AJ Auxerre : le club se classe à la onzième place d’une Ligue 2 au goût d’inachevé…
mai 01, 2020L’espoir de reprise du championnat était mince, en vérité. Il ne tenait qu’à un fil. Si mince que celui-ci s’est rompu irrémédiablement après l’annonce faite par le Premier ministre Edouard PHILIPPE, mardi après-midi, de mettre un terme aux compétitions professionnelles des sports collectifs. Ainsi la Ligue 2 s’arrête nette, en si bon chemin. Permettant à l’AJ Auxerre de clore ce chapitre au goût d’inachevé en milieu de tableau…
AUXERRE : La décision n’a certes pas dû être si facile à entériner. Mais, la présidente de la Ligue de football professionnel (LFP), Nathalie BOY de LA TOUR, s’appuyant sur les avis de son conseil d’administration, a tranché. En son âme et conscience.
Surtout après les annonces officielles présentées par le Premier ministre Edouard PHILIPPE le 28 avril : les choses sont devenues plus limpides et sans ambages auprès des instances nationales du football professionnel.
La LFP a donc validé la fin sine die des championnats de l’Hexagone (Ligue 1, Ligue 2, National, Division 1 féminine) et de prendre en compte au niveau des résultats l’état des lieux affiché au soir de la vingt-huitième journée de championnat.
Conséquence : le FC Lorient conclut en vainqueur la saison 2019/2020. Une saison qui demeurera à jamais tronquée et amputée d’une dizaine de journées de compétition. Les nordistes du Racing Club de Lens accompagneront les « Merlus » en Ligue 1.
Du côté du club fanion de Bourgogne Franche-Comté (l’AJA), les protégés de Jean-Marc FURLAN se positionnent en milieu de tableau à la onzième place. Avec 34 points pris au compteur. Un résultat honorable à une virgule près puisque l’objectif initial fixé par le président Francis GRAILLE était de se retrouver parmi les dix premiers au classement général à l’issue de l’épreuve.
Les dirigeants de l’AJA prennent donc acte de la décision de la Ligue de football professionnel placée sous le sceau de la sagesse. La priorité étant d’endiguer la propagation du coronavirus. « Un combat qui doit être mené à l’unisson, rappelle-t-on au club.
Une seule certitude pour l’avenir : l’AJA retrouvera Amiens et Toulouse…
Dans un communiqué, les dirigeants du club icaunais remercient l’ensemble des acteurs de cette saison (joueurs professionnels, les jeunes du centre de formation, les membres du staff technique, les salariés) pour les nombreuses opérations solidaires privées et publiques qui ont été menées durant cette crise sanitaire sans précédent. Des actions amenées à perdurer autant que nécessaire selon la physionomie du contexte.
Quant à l’avenir, il demeure encore flou pour les dirigeants du club auxerrois. Pour l’heure, bien malin qui peut prévoir de quoi sera fait demain. Aucune date de reprise n’a été arrêtée par la LFP. Les aficionados du sport le plus populaire de la planète devront encore s’armer de patience avant de retrouver le chemin qui les conduira dans cet antre si magique que l’on nomme un stade…
Une seule certitude, toutefois, relégués de l’élite, Amiens et Toulouse seront opposés la saison prochaine à l’AJ Auxerre.
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Cela ressemble à une fable de Jean de La Fontaine ou d’Esope. Mais hélas, ce n’est pas une affabulation. Le parti de l’opposition « La France Insoumise » (LFI) propose un concert de casseroles ce vendredi 01er mai, entre midi et 14 heures, dans l’Hexagone. Le défilé traditionnel n’aura pas lieu, confinement oblige. Mais, il sera symboliquement remplacé par des orchestres improvisés sur les balcons ! Pour autant, attention de ne pas abîmer les batteries de vos cuisines : il vaut mieux utiliser des cuillers en bois de préférence !
TRIBUNE : Même les Genevois sont conviés à exprimer leur mécontentement en jouant de la casserole ce 01er mai : c’est dire le mécontentement ambiant ! Les disciples de Guillaume Tel rangent les arcs et les flèches pour décocher des mots de grogne…
Pas de manifestations syndicales dans les rues de France cette année, c’est sûr l’Etat fera des économies de gaz lacrymogène ! Soyons rassurés, en mars dernier, afin de mieux se protéger, l’exécutif national avait lancé une procédure d’appel d’offres pour 3,6 millions d’euros de ce fameux produit si dissuasif !
Le mécontentement gronde un peu partout et le confinement exacerbe chez certains le niveau d’irritabilité. Du côté du gouvernement, la mode est plutôt au conditionnel.
Le présent est imparfait, le passé (composé ou non) est bien mort : le 11 mai prochain, nous serons donc déconfinés ! Oui mais pas tous en même temps. Déconfinés si le virus est bien stoppé. Si nous avons les moyens sanitaires pour aller travailler, si nous avons des masques,…cela dépendra des régions et …de la vitesse du vent ? Utile, pour mesurer la libre circulation des postillons…Le « si » étant de circonstance, apprenons à jouer des « si » sur nos casseroles...
De casserole en casserole pour mieux en cerner le sens…
Un peu d’histoire autour des deux locutions : « Traîner une casserole » ou « avoir une casserole au c… ». C’est se compromettre dans une affaire douteuse. Les experts de la cuisine politique font remonter l’expression à 1902. C’est le nationaliste Maurice Barres qui utilisa l’expression en stigmatisant Emile Zola à propos de l’affaire Dreyfus.
« (...) excité par un atavisme que notre âme nationale ignore, il [Zola] s'entêtera et prolongera, comme un tonnerre vengeur sur la France, le bruit de cette casserole [l'affaire Dreyfus] qu'il vient de s'attacher »
Maurice Barrès.
Autre question fondamentale en ces temps trop tristes : pourquoi « casseroles au c… » ? Tout simplement des garnements attachaient à la queue des chiens des objets métalliques et des casseroles. Les braves bêtes, excitées par le bruit des objets métalliques, couraient encore plus vite et aboyaient affolés. De là à imaginer que nos politiques traînant des casseroles, pourraient crier haut et fort en s’agitant dans l’hémicycle, ne serait que pure fiction !
On peut juste penser que toute personne traînant une casserole peut aussi « passer à la casserole » !
La tradition séculaire du muguet remonte à…1561…
Et le 01er mai dans tout ça ? C’est le 01er mai 1886 aux Etats-Unis que 350 000 travailleurs font grève pour réclamer une journée de travail de huit heures. En France, sous le régime de Vichy, le 01er mai devient officiellement la « Fête du travail et de la concorde sociale ».
Pétain souhaitait remplacer la « journée internationale des travailleurs » instaurée par l’internationale socialiste, en mémoire des émeutes de 1886. A l’origine, le travailleur arbore fièrement, à partir de 1891, une églantine rouge. Vichy va renouer avec une vieille tradition romaine : en l’honneur de la déesse des fleurs, Flora, on offre du muguet.
Une coutume qui se fait connaître en France le 01er mai 1561, sous Charles IX. On offre alors du muguet aux dames de la cour. Offrir une fleur porte-bonheur fut repris par Christian Dior, à « la Belle Epoque » : il remettait un brin de muguet à chaque employé !
Des « porte-bonheur », il est vrai, on va en avoir bien besoin face aux échéances qui se présentent à nous. Dessinons des brins de muguets sur nos cuillers en bois et nos casseroles sans oublier nos amis SDF : ils ont besoin de casseroles, mais de véritables casseroles remplies de victuailles !
« Le premier mai, c’est pas gai. Je trime, a dit le muguet, Muguet, sois pas chicaneur, car tu donnes du bonheur… ». Georges Brassens.
Jean-Paul ALLOU
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Comment réduire une dette ? Enfin une explication claire !
avril 29, 2020Imaginons un état lambda fortement endetté. Un état X lui accorde une aide de sauvetage de 100. Lambda rembourse tout de suite l’état A, pour la somme de 100. Ce même état devait 100 à l’état B. Il en profite pour rembourser un autre état qui apure un peu de sa dette auprès de la BCE. Ce qui permet à la Banque Centrale européenne d’accorder un prêt de 100 à l’état X !
TRIBUNE : Une journée maussade dans un petit bourg ensoleillé au fin fond de la Grèce. Il tombe une pluie battante et les rues sont désertes. Les temps sont durs. Le pays est très endetté : tout le monde vit à crédit.
Arrive un riche touriste français. Il arrête sa belle voiture devant le seul hôtel de la ville et il entre. Il pose un billet de 500 euros sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d’en choisir une pour la nuit.
Pour 500 euros, le propriétaire de l'établissement lui donne toutes les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira. Dès que le touriste a disparu dans l'escalier, l'hôtelier prend le billet de 500 euros, file chez le boucher et règle la dette qu'il a envers celui-ci.
Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il doit 500 euros et rembourse sa dette. L'éleveur, à son tour, s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son ardoise.
Le barman glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un moment. La fille, qui occupe à crédit les chambres de l'hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez notre hôtelier qui pose le billet sur le comptoir, là où le touriste l'avait posé auparavant.
Le touriste français redescend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet de banque et s’en va ! Personne n’a rien produit ! Personne n’a rien gagné !
Mais plus personne n'est endetté ! Et le futur semble beaucoup plus prometteur ! C’est ainsi que fonctionnent les plans de sauvetage au profit des pays de l'Europe en difficulté ! Ce n'est pas la peine d'avoir fait de hautes études pour comprendre ce cycle de la circulation monétaire…
Jean-Paul ALLOU
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Pas de chinoiseries avec Pékin : la dépendance industrielle et financière de la France va perdurer encore longtemps !
avril 28, 2020Il aura fallu la crise sanitaire du coronavirus pour que l’on s’aperçoive que nous étions très dépendants de la Chine dans la conception de nombreux produits pharmaceutiques et industriels. Tous les « y’a qu’à faut qu’on » de la politique nous racontent qu’il est important de réindustrialiser la France. Mieux encore : les dirigeants hurlent « haro sur le baudet » en nous racontant que si les mesures prises n’ont pas été développées à temps, c’est à cause des Chinois. Mais, c’est bien méconnaître la culture de ce pays qui n’aime pas perdre la face…
TRIBUNE : Partout on entend dire que les disciples de Mao n’auraient pas été honnêtes quant à l’ampleur de l’épidémie, devenue pandémie et que nous sommes des victimes de leurs mensonges ! Mais bien sûr !
Ce qui devient grave, c’est de méconnaître la culture asiatique en général et chinoise en particulier. Peu de personnes peuvent imaginer ce que représente « perdre la face » pour un Chinois.
C’est pourtant ce que nous faisons en poussant des cris d’orfraie en les traitants de menteurs sur la place publique. C’est plus qu’intolérable et insupportable pour un habitant lambda de l’Empire du Milieu. On peut s’attendre à quelques représailles, si nous poursuivons les chinoiseries contre Pékin.
De quoi parlons-nous ? D’abord, le terme « chinoiser » remonte au XVIIIème siècle. Il désigne un échange tatillon et pointilleux. Par ses caractères, la langue chinoise nous est d’ailleurs incompréhensible.
Quitter la Chine pour produire en France ? C’est un véritable « casse-tête », chinois, bien entendu ! Réindustrialiser est dans les tuyaux depuis quelques années et nous avons vite baissé les bras…
Pourquoi ? Parce que de telles opérations demandent des capitaux importants et des investissements en matériels démentiels : notre outillage est non seulement absent des entreprises et les machines restantes sont devenues obsolètes ! Petite précision : dire « obsolescence programmée » est impropre, c’est « durée de vie programmée » qu’il faut utiliser ! L’obsolescence, c’est le niveau de dépassement technologique.
Le dernier président Français qui s’est intéressé à l’industrie était Georges POMPIDOU. Après lui, on s’est attaché à organiser le « désert » industriel que l’on connaît. Plus grave, dans de nombreux cas, nous avons non seulement délocaliser la production vers la Chine mais aussi transféré les technologies qui vont avec !
Les savoir-faire ont disparu…Résultat : nous ne trouvons plus la main-d’œuvre qualifiée pour produire. Qui devra nous former pour pouvoir le faire, d’ailleurs ? Devinez un peu !
23 grandes marques françaises passées sous pavillon chinois…
Etat des lieux en chiffres : la Chine est devenue la deuxième économie mondiale. Elle représente 20 % de la richesse planétaire, 30 % de la production manufacturière et 30 % du commerce international. Des chiffres impressionnants qui sont le fruit des délocalisations massives d’une industrie européenne à la recherche de coûts salariaux très bas ! La Chine, c’est aussi une production textile dominante dans le monde avec 90 % des smartphones, 80 % des jouets et la majorité des principes actifs de l’industrie pharmaceutique.
A titre d’exemple, les Chinois produisent 90 % de la pénicilline, 60 % du doliprane, 50 % de l’ibuprofène…Sans compter les 23 marques françaises passées sous pavillon chinois : Lanvin, Saint-Hubert, Salomon, Club Med, Naf-Naf, l’OGC Nice…
Au-delà des effets d’annonce qui prônent la désindustrialisation, on comprend qu’il faudra beaucoup de monnaie et énormément de temps, ne serait-ce que pour les produits pharmaceutiques. Sachant qu’il faut quelques années pour obtenir les agréments.
Alors ne chinoisons pas trop avec nos amis d’outre-Grande Muraille ! Ils pourraient eux aussi nous chinoiser en retour…
La Chine finance notre système de retraite et la sécurité sociale !
Si nous parlons monnaie : en plus des échanges commerciaux, regardons de plus près notre dépendance concernant le rachat des dettes de l’Occident par la Chine !
Cerise sur le gâteau : les Chinois sont de redoutables créanciers ! Les bons du trésor américains sont achetés par Pékin à hauteur de plus 1 100 milliards de dollars !
Afin de soutenir l’économie européenne aux fins de faciliter leurs exportations, les Chinois ont largement investi dans la dette de l’Europe. Le secteur social français (retraite et Sécurité sociale) est largement financé par la Chine.
80 % de notre dette sociale est détenue par la Chine et le Japon ! En France, le déficit de la Sécurité sociale est estimé à plus de 40 milliards d’euros !
En plus, les deux tiers de la dette publique, soit plus 2 400 milliards d’euros, sont financés par les investisseurs internationaux avec une présence massive des investisseurs asiatiques !
Si la Chine décide de se séparer de ses créances sur les états, elle provoquera la panique sur les marchés. De plus, demain, qui va racheter nos titres d’Etat pour financer nos dettes ?
A ceux qui disent : « de toute façon, face à cette crise personne ne remboursera ses dettes », on peut répondre par un risque de conflit armé et surtout n’oublions pas, que face aux créances impayées, les Chinois se payent directement sur « la bête » en prenant le contrôle des infrastructures des pays concernés !
Bref, consolons-nous avec un verre de « Baijin » ou une chope de « Tsingtao » ! Et « qing-qing », comme on dit en Chine (le tchin-tchin à la française) ! Ou mieux encore, entrons dans la ronde de cette vieille comptine enfantine : « Tchin, tchin, et patachin, j’aime la Chine et mon chapeau chinois… » !
Jean-Paul ALLOU
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