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L’Etat est aux côtés des porteurs de projets : Pascal JAN soutient haut les couleurs de l’Yonne en 2023...
janvier 09, 2023Ils sont les plus chaleureux possibles, les vœux adressés par le représentant de l’Etat aux nombreuses personnalités du territoire, conviées à la traditionnelle cérémonie, accueillie dans les salons de la préfecture. Un exercice oratoire de facture classique sur la forme – le premier du genre pour le préfet qui a pris ses nouvelles fonctions au printemps 2022 – mais plutôt enthousiaste sur le fond, avec l’accent qui aura été apporté à quelques chantiers prévus en 2023 dont la transition écologique et le Fonds « Vert »…
AUXERRE : « Depuis que j’ai l’honneur de représenter l’Etat dans ce département, j’ai rencontré des élus dynamiques, des entrepreneurs innovants, des bénévoles associatifs engagés, des forces de secours et de sécurité toujours mobilisées, sans oublier une équipe préfectorale qui est totalement impliquée et investie… ».
Il aura fallu une petite phrase, loin d’être anodine, servant de préambule à la cérémonie annuelle des vœux pour comprendre que le préfet en exercice dans l’Yonne Pascal JAN semblait plutôt satisfait de se trouver là !
En pareille circonstance, il est vrai, et en excellente compagnie, aux côtés des personnalités les plus représentatives de ce territoire, reconnues pour leurs actions et contributions à son développement. Quand il ne s’agit pas de son rayonnement au-delà de nos frontières !
L’Yonne a su montrer ses capacités d’adaptation face aux évènements…
Qu’elles soient au service des institutions, des structures associatives, de la culture, du sport, du tourisme, de la vie économique, voire de la politique…, ces figures territoriales icaunaises, destinataires de ces vœux préfectoraux, ne pouvaient manquer un tel rendez-vous malgré la concomitance de plusieurs évènementiels biffés sur des agendas bien garnis. On pensera notamment à l’audience de rentrée du Tribunal de commerce d’Auxerre dont la cérémonie se déroulait quasiment en même temps à quelques encablures de là sous la baguette de son président, Pascal BAILLY !
Certains n’hésitèrent pas à jouer au funambule avec la programmation en toute dextérité, passant de l’une à l’autre de ces animations afin de ne pas en louper une miette. Il aurait été regrettable, en effet, de ne pas participer à cette cérémonie des vœux – la première du préfet Pascal JAN depuis sa nomination – et d’en humer tous les subtils contours au plan de la dialectique et des messages délivrés.
Un Pascal JAN qui aura donné sa vision analytique personnelle de l’année écoulée, « 2022 aura été marquée par des faits imprévus, c’est moins que l’on puisse dire ! », au pupitre, s’adressant à une assistance compacte face à lui. Pour autant, précisera-t-il très vite, « l’Yonne a su démontrer ses capacités d’adaptation face aux évènements ».
Remerciant tout de go ces Icaunaises et Icaunais qui auront été salvateurs et mobilisés dans leur capacité d’accueil (et d’altruisme) envers les 428 Ukrainiens accueillis sur notre territoire, le haut fonctionnaire de l’Etat rappela que le département septentrional de Bourgogne était une terre de solidarité. « Il est de notre devoir de les accueillir, soulignera-t-il, le temps du règlement de ce conflit ».
Avec plus de légèreté par la suite, Pascal JAN, grand passionné de football, ne manqua pas d’évoquer le retour parmi l’élite de l’AJ Auxerre. « J’espère que ce retour au premier plan sera pérenne pour longtemps. On peut formuler le vœu que le club auxerrois renoue avec un passé glorieux ! ».
Mais, de l’avis du préfet, le cœur du sport sur notre territoire est porté en réalité par les clubs amateurs et leurs valeurs qui se traduisent par l’axe sport/santé.
« Si l’accession de l’AJA en Ligue 1 est un vecteur d’inquiétude, voire d’angoisse au niveau des problématiques sécuritaires, dit-il avec un petit sourire sur les lèvres en se tournant vers la directrice de cabinet, Marion AOUSTIN-ROTH, elle n’en est pas moins une source de développement économique capitale pour le tourisme – « une véritable locomotive pour de nombreux secteurs également » - mais aussi l’hôtellerie et la restauration…. ».
France 2030, un concept qui porte une ambition très claire…
Pascal JAN eut aussi des phrases bienveillantes envers les soignants et les professionnels de santé, mobilisés depuis de nombreux mois pour juguler du mieux possible les effets de la pandémie imputable à la COVID-19. « Nous leur devons beaucoup, rappellera-t-il, et chacun s’associera à ces remerciements… ».
Changeant radicalement de sujet, parmi la multitude d’évènements inattendus ayant marqué les douze derniers mois de l’année, le préfet aborda le réchauffement climatique et ses conséquences. Des épisodes météo qui l’ont marqué au niveau mémoriel puisque dès sa prise de fonction, il sera confronté à une chute drastique des températures et au gel, entraînant de sérieux dégâts chez les arboriculteurs. Puis, il y eut des orages de forte intensité au cours du printemps, avant les vagues successives de chaleurs caniculaires qui plombèrent l’été.
« Ces évènements impactent nos écosystèmes et nos espaces naturels, poursuivra Pascal JAN, avec la recrudescence des incendies, des difficultés à s’approvisionner en eau, à l’assèchement des rivières. Heureusement, la mobilisation des élus et des équipes de secours auront permis d’éviter le pire… ».
Puis, l’orateur insistera sur l’engagement de l’Etat et des collectivités territoriales dans la transition énergétique et écologique. 2023 permettra d’accélérer, voire d’amplifier cette transition. Au même titre que les autres chantiers qui lui sont chers, comme la souveraineté, l’égalité des chances ou encore le plein emploi. « Je serai particulièrement vigilant cette année sur ces thèmes de travail, martèlera-t-il.
Une concrétisation de la politique des services publics qui s’appuie sur les services de l’Etat. Catégorique, Pascal JAN a réaffirmé au passage que « lesdits services seront aux côtés des élus dans le département ».
Quant à la politique des services publics déclinable sur l’Hexagone, elle nécessite une enveloppe budgétaire de 54 milliards d’euros avec le dispositif France 2030 – « un concept qui porte une ambition claire et il faut avoir de l’ambition » - en repositionnant la France dans le concert des nations à sa place de leader.
Succédant au plan France Relance, France 2030 – le préfet devait s’appesantir sur les raisons d’être de ce dispositif – permet à l’Etat d’investir et d’innover en assurant en parallèle la préservation de la biodiversité et en garantissant les souverainetés alimentaires et énergétiques du pays. Dans l’Yonne, la stratégie concernant les énergies renouvelables se veut ambitieuse en faveur de l’environnement mais aussi de l’emploi – l’un ne va pas sans l’autre dixit Pascal JAN – et de l’attractivité du département.
« Aujourd’hui, affirmera Pascal JAN, je suis convaincu que l’Yonne dispose des atouts nécessaires pour passer un cap pour aller vers cette politique ambitieuse pour les générations qui nous suivent ».
Etre unis et solidaires pour relever les défis de 2023…
Les services de l’Etat continueront à agir au quotidien. Tant dans les domaines de la sécurité, de l’insertion et de l’accompagnement, ou la protection contre les violences intrafamiliales. Cette aide sera également effective sur le volet de l’environnement avec les « fonds verts » qui financeront un certain nombre de projets visant à l’adaptation des transformations climatiques. En 2022, près de trois cents projets ont été soutenus par des subventions de l’Etat pour un montant total de 22 millions d’euros.
Rapprocher les services publics des citoyens, grâce à la mise en place des trente-et-une maisons France Service qui maillent le territoire icaunais, est aussi un autre moyen de s’investir au bénéfice du territoire. Toutefois, Pascal JAN s’est dit très surpris de constater qu’une large frange de la population ne connaît pas l’existence desdits établissements, situés le plus souvent à quelques kilomètres de leur lieu de résidence.
« Il y a un effort particulier à faire en termes de publicité et de communication, observa-t-il, c’est un engagement fort et massif du Président de la République et on doit l’honorer… ».
Le préfet n’en oublia pas de citer l’emploi et le travail coopératif entretenu entre les différents acteurs de la discipline, Pôle Emploi, l’Education nationale, les Missions locales, ainsi que les dispositifs de formation professionnelle et d’apprentissage existants.
Enfin, le préfet précisa un autre élément de la feuille de route traduisant le rapprochement pérenne entre l’Etat et les collectivités territoriales, via les services ad hoc et les élus/secrétaires de mairie. Celui des réunions annuelles entre ces diverses composantes qui facilitent ces échanges constructifs et devraient s’intensifier.
« On doit travailler ensemble au nom de la proximité, c’est un élément essentiel… ».
Reste la culture et le sport. Le 150ème anniversaire de la naissance de Colette devrait être célébrer dignement dans l’Yonne la fin janvier. Quant au passage de la flamme olympique dans l’Yonne (Jeux de Paris 2024), cela résulte de l’investissement et de l’engagement de Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental, pour cette manifestation aux contours internationaux évident.
« Il nous faut nous munir de confiance et de fierté pour aborder l’année qui vient, devait conclure Pascal JAN au terme de sa longue prise de parole, être uni et être solidaire, mais je sais que vous savez le faire pour relever les défis et les enjeux de cette année 2023… ».
Un vœu qui est loin d’être pieu à l’applaudimètre, tant la volonté d’y parvenir ensemble sur ce territoire est grande, assurément…
Thierry BRET
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Walter HURE (110 Bourgogne) : « L’anticipation des besoins est la meilleure des armes face à la conjoncture »
janvier 07, 2023D’une assemblée à l’autre, il y a nécessairement du changement, du côté des visages des interlocuteurs devant les animer ou du mode opératoire choisi afin de ponctuer de tels rendez-vous. Surtout quand l’écart temporel entre les deux évènements s’allonge de près de trois ans ! La COVID a donc fait son œuvre et privé durant ce laps de temps les adhérents de la coopérative régionale de retrouvailles ô combien importantes à l’heure des bilans. C’était l’objectif avoué du président Walter HURE de renouer le fil face à un auditoire attentif, en établissant dans sa présentation la plus conforme des synthèses…
AUXERRE : On avait quitté le dernier grand raout de la coopérative 110 Bourgogne sur une image forte en 2019. Avec, seule sur la scène du parc des expositions d’Auxerre, la silhouette corpulente et reconnaissable parmi tant d’autres d’un Gérard DELAGNEAU, alors président de l’entité, au meilleur de sa forme et de sa verve non dénuée d’humour côté prise de parole – le directeur de la vénérable institution agricole Jean-Marc KREBS brossant à son habitude et avec expertise détaillée le rapport d’activités de la structure aux multiples facettes - ; un Gérard DELAGNEAU qui ne se doutait pas encore à cette époque consacrée à l’heure des bilans qu’un épisode sanitaire international allait occulter pendant près de trois saisons tous les rendez-vous en présentiel à venir !
Trois ans déjà sont passés au compteur du temps ; celui qui ne s’arrête jamais mais qui provoque bien des changements. D’une part, les rendez-vous annuels tant attendus par les professionnels de la filière en manque de convivialité eurent lieu devant les écrans des ordinateurs. Des exercices de style oratoire bien moins agréables à vivre, sans saveur et sans la même dimension humaine, il va sans dire.
D’autre part, s’il possède toujours ce charisme chaleureux et cette profondeur d’âme qui en auront fait un grand président de la structure durant toutes ces années de mandature, Gérard DELAGNEAU a passé la main. L’âge rattrape toujours les meilleurs d’entre nous !
Et c’est l’un de ses fidèles aficionados, Walter HURE, qui gravitait déjà dans le sérail décisionnaire qui héritera du titre et des missions régaliennes allant de pair avec la fonction.
« Pénurie, rationnement, restriction…des termes que ma génération n’a pas connus… »
Un nouveau visage présidentiel satisfait de revoir des sourires face à lui pour ouvrir le bal de ce qui sera le retour aux sources d’une assemblée générale coopérative digne de ce nom : un moment propice à l’écoute, aux échanges, et aux discussions, sans occulter – ce fut le cas avec le repas servi sur place – de la convivialité. Avec en sus, servie sur un plateau d’argent une conférence autour des perspectives alimentaires de la planète et la place prépondérante de la Ferme France dans ce contexte. Une causerie de belle facture proposée par une Sylvie BRUNEL très exhaustive dans ses propos, professeure à la Sorbonne et ancienne présidente de l’association Action contre la Faim…
Une ouverture de manifestation pas si simple à aborder pour le nouveau président, seul en scène sur la très grande estrade propre à l’accueillir. Non pas que le garçon ne possède pas l’aisance verbale nécessaire pour tenir en haleine une salle pleine comme un œuf – Walter HURE a parfaitement maîtrisé l’exercice oratoire où la lumière des projecteurs empêche l’interlocuteur de distinguer les visages du public au-delà de la seconde rangée de spectateurs – mais parce que le contexte du moment ne prêtait guère à l’optimiste et qu’il fallait trouver les mots justes afin de ne pas sombrer dans la sinistrose. Voire pire !
D’ailleurs, il l’avouera lui-même, le jeune président de ce poids lourd de l’agriculture/viticulture territorial qu’est 110 Bourgogne : « aujourd’hui, les sujets qui reviennent le plus souvent à nos oreilles sont pénurie, restriction, rationnement…Des termes que celles et ceux de ma génération n’ont jamais connus jusqu’alors, hormis de les avoir lus dans les livres d’histoire… ».
Alors, c’est sûr dans cette conjecture si particulière qui est la nôtre, entre crises sanitaires à n’en plus finir, leurs corolaires énergétiques qui tutoient les abysses ou l’envolée des coûts des matières premières de manière ultra exponentielle et très spéculative, il y a de quoi y perdre son latin.
Toutefois, Walter HURE n’en perdra pas son humour pour autant : il soulignera la présence de son petit frère Damien, installé dans le fond de la salle et accompagné de sa mère. Bref, de quoi ajouter de la pression supplémentaire sur les épaules qui ne sont pas si frêles que cela de ce président affichant un large sourire après avoir salué les siens !
La primauté à la « souveraineté alimentaire » : le terme est lâché !
Conscient que le conflit en Ukraine a brassé les cartes de l’économie mondiale avec ses conséquences géopolitiques incertaines, Walter HURE évoquera la dépendance de l’Hexagone (et de l’Europe) vis-à-vis de l’énergie qu’elle soit gazière ou pétrolière.
Un clin d’œil sera fait aux mouvements sociaux observés en France dans les domaines du transport et de la logistique, impactant de plein fouet certaines exploitations du territoire.
Sans sombrer dans le pessimisme béat, Walter HURE – même s’il pointera un index sur la limitation des approvisionnements avec une forte inflation sur certains intrants – n’en reste pas moins confiant. « La meilleure de nos armes pour pallier toute carence potentielle reste l’anticipation des besoins… ».
Une formulation portée à son crédit qui a plu, engendrant des applaudissements dans la salle auxerroise.
Le néophyte président tient bien son discours. Saluant au passage l’excellente position de la Ferme France qui si elle a quitté temporairement la seconde place du classement international – l’Hexagone occupait une place privilégiée sur le podium au terme de la décennie 90 – n’en demeure pas moins dans le haut du chapeau au niveau de ses exportations, une position maintenue grâce à la commercialisation de vins et spiritueux.
« N’oublions jamais que nous sommes aussi importateurs en volailles, fruits et légumes, viandes bovines et ovines, produits laitiers… ». Un rappel judicieux juste pour celles et ceux qui auraient perdu la mémoire !
Dans un grand élan d’optimisme, Walter HURE insista sur la politique forte et ambitieuse qui doit animer la filière agricole. « Nous devons améliorer et transformer note agriculture, précisera-t-il micro en main, pour qu’elle redevienne productive, compétitive, et nous permette de regagner notre souveraineté alimentaire… ».
Le mot est lâché. « Souveraineté » ! Un terme fort qui fut également largement explicité par la conférencière universitaire devant succéder un peu plus tard au président de la coopérative avec moult exemples et grandes quantités de chiffres. Une causerie passionnante en différents points.
D’ailleurs, le porte-étendard de 110 Bourgogne le martèlera ensuite : « il serait désastreux et irresponsable que cette France à fort potentiel agricole soit dépendante d’autres nations à l’instar de ce qui se passe à l’heure actuelle dans le domaine de l’énergie… ».
Cinglant, véridique et efficace pour une entrée en la matière sous la lumière des projecteurs, parfaitement réussie !
Il n’y a plus qu’à souhaiter au nouveau président que la récolte 2023 soit belle et que la clémence de la météo soit profitable aux céréales et à leur développement, que la pluie soit aussi au rendez-vous afin d’irriguer les terres et que 110 Bourgogne poursuive sur son chemin tout tracé vers la prospérité économique qui est le sien. Un vœu qui n’a rien de pieu…
Thierry BRET
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Une « Fille en colère sur un banc de pierre » à la rencontre de son lectorat à Auxerre, Véronique OVALDE à la librairie OBLIQUES…
janvier 01, 2023« C’est du lourd ». Dans un jargon un peu familier et commun, on peut ainsi qualifier la visite du premier auteur – une autrice pour respecter les nouveaux codes de l’orthographe inclusive – à la librairie OBLIQUES à Auxerre ce samedi 07 janvier. Une ouverture de cycle de conférences grandiose pour bien débuter l’année 2023 qui augure de très belles perspectives pour les adorateurs de belles plumes et de romans qui ne sont pas à dormir debout. La venue de la romancière Véronique OVALDE est en soi un évènement. Elle se rendra dans l’Yonne pour y présenter son dernier opus, édité chez Flammarion, « Fille en colère sur un banc de pierre ».
AUXERRE En charge des relations publiques et de la communication – entre autres – au sein de la librairie OBLIQUES auxerroise, Aurélie LAMBERT résume à la perfection ce qui se présente déjà comme un événement marquant dans l’actualité littéraire de cette nouvelle année 2023. Une année qui démarre « très fort » selon elle avec, excusez du peu, la venue dans la capitale de l’Yonne d’une figure de proue de l’art épistolaire hexagonal, la romancière Véronique OVALDE.
Débutant la promotion de son dernier ouvrage, « Fille en colère sur un banc de pierre », l’autrice de « Personne n’a peur des gens qui sourient » et de « Ce que je sais de Véra Candida » - un opus distingué par le Prix Renaudot des lycéens en 2009, prix France Télévisions et Grand Prix des lectrices de « Elle », a choisi de se poser à Auxerre, le temps d’une soirée rencontre avec son lectorat ce samedi 07 janvier, aux alentours de 19h30.
Suivie par les critiques littéraires depuis les débuts de sa brillante carrière, Véronique OVALDE vient de signer l’un des romans les plus en vue de cette rentrée de janvier. Un livre qui fait office de « pépite » selon Aurélie LAMBERT qui en connaît nécessairement un rayon sur le sujet.
Avec une dizaine d’ouvrages dans son escarcelle, Véronique OVALDE a déjà glané pas mal de récompenses. L’un de ses titres, « Et mon cœur transparent » avait obtenu après sa sortie un prix littéraire décerné par France Culture et Télérama ; autant dire des références en la matière.
Le nombre de places étant limité, il est demandé aux amoureux de romans joliment écrits de réserver pour cette soirée qui promet d’être passionnante à bien des égards…
En savoir plus
Véronique OVALDE à la libraire OBLIQUES à Auxerre
Conférence débat avec les lecteurs à partir de 19h30.
Entrée libre.
Thierry BRET
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Cela coule de source : VEOLIA et CIEAU analysent les étonnantes perceptions des Bourguignons vis-à-vis de l’eau et de la sécheresse…
décembre 16, 2022C’est presque une minuscule goutte, perdue dans l’immensité de l’océan. Pourtant, sensibiliser les élus d’un territoire – en l’occurrence le nôtre - et de manière plus exhaustive l’ensemble des citoyens sur les risques de pénurie d’eau à court terme figure parmi les missions régaliennes de l’un des opérateurs intervenant avec cette précieuse substance, source essentielle de la vie, VEOLIA. En dévoilant la perception qu’ont les Bourguignons de ce liquide vital à l’humanité, grâce au CIEAU, bon nombre de surprises ont ainsi été révélées…
JOIGNY : Deux tiers des habitants de notre contrée se disent très inquiets dans un proche avenir. Le motif de leur angoisse est simple : le manque d’eau. Ironie du sort sur un territoire qui est grand producteur de vins !
Mais, au-delà de la boutade plaisante, il y a de quoi être alarmiste. D’autant que la récente enquête réalisée par le Centre d’Information Eau de Bourgogne (CIEAU) avec le concours de KANTAR, baromètre référentiel dans le domaine des études de l’eau à destination des médias et des professionnels de la filière, ne berce pas les illusions des observateurs vers un optimisme béat.
Le réchauffement climatique et ses successifs épisodes de canicules et de sécheresses – ces dernières débutent désormais dès le printemps pour se clore au milieu de l’automne – ont de quoi affoler les consciences. Notamment, chez une grande proportion de nos concitoyens hexagonaux qui en constatent journellement les effets. A défaut de faire bouger les chefs d’Etats, eu égard aux conclusions de la récente COP 27 !
40 % des Bourguignons doutent de l’existence du réchauffement climatique…
Mais, pas tous, visiblement ! Prenons l’une des statistiques intéressantes, offertes sur un plateau d’argent par l’excellente oratrice d’un jour invitée par VEOLIA, la spécialiste des relations externes du CIEAU de Bourgogne, Nathalie DAVOISNE, qui a de quoi surprendre au premier degré.
50 % des Bourguignons ne voient pas de corrélation directe entre ces périodes de sécheresses à répétition et de chaleurs intenses avec le dérèglement climatique qui secoue pourtant avec âpreté et moult sinistres la planète, en s’accélérant depuis une décennie ! Même si 77 % de ces mêmes Bourguignons se disent impactés par leurs effets…
Mieux, mais tout aussi inquiétant sur la perception réelle de nos compatriotes territoriaux en la matière, 40 % de ces Bourguignons ne sont pas convaincus qu’il existe bel et bien un réchauffement climatique de par le monde ! Un aspect climato-sceptique des plus surprenants dans une région à forte tendance agricole, viticole et forestière où les conséquences de ce dérèglement du climat impacte avec dureté les économies des secteurs concernés.
Etrange paradoxe que celui-ci qui aura peut-être poussé VEOLIA – on ne présente plus ce poids lourd qui intervient dans la gestion et la distribution de l’eau – a concocté une réunion informative à destination des élus de l’Yonne il y a peu dans les salons de l’hôtel de ville de Joigny.
Sage initiative qui avait pour thème « de l’eau de qualité en quantité » et qui offrait une judicieuse opportunité, entre autres, à la porte-parole du CIEAU de pouvoir s’exprimer face aux élus. Celles et ceux qui ont pris pleinement conscience de la problématique aquatique qui préoccupe une majorité de Bourguignons en signifiant leur présence.
L’eau de pluie traitée en lieu et place de l’eau du robinet ?
Au pupitre, devant des oreilles très attentives et des regards scrutateurs pour mieux appréhender les graphismes successifs montrant les résultats de cette passionnante enquête, Nathalie DAVOISNE va dérouler ses arguments. Forte de ses vingt ans d’expériences vécues au sein de l’organisme qui prend le pouls de l’eau de la région. Des éléments informatifs de belle facture et pertinents, fruits des projets data qu’elle porte depuis deux ans à la mise en place d’une base de données sur l’eau à partir de renseignements publics.
Ses items de prédilection, étayés par des chiffres durant sa présentation, se rapporteront à la pollution de l’eau (67 % des personnes interrogées le pensent), de la qualité de l’eau sortie du robinet (88 % des Bourguignons lui font confiance), de la consommation de cette même eau (71 % la boivent au quotidien), de la tarification de cette eau (70 % la trouvent trop chère), voire même sur sa saveur puisque 42 % seulement affirment que l’eau du robinet n’a pas bon goût.
La pollution (88 % des sondés estiment que le traitement des eaux polluées impactent le prix du service) ou les investissements (77 % estiment qu’ils sont indispensables tout comme la dépollution de l’eau) représentent d’autres aspects de l’enquête qui ont été commentées par la conférencière.
Preuve que les mentalités changent et se tournent davantage vers le pragmatisme écologique, 90 % des personnes questionnées souhaitent remplacer l’eau du robinet par l’eau de pluie, après l’avoir traitée il va sans dire.
Récompenser les bons usagers grâce à des incitations financières…
Nathalie DAVOISNE, dans un souci de ne pas trop plomber l’ambiance après l’énumération de statistiques un tantinet pessimistes, aborda avant ses conclusions les préconisations propres à positiver (enfin !) ce dossier capital de l’eau.
Si 63 % des consommateurs se disent prêts à utiliser désormais des eaux usées mais traitées au préalable, 87 % aimeraient disposer d’une application numérique « alerte au dépassement » de leur consommation afin de mieux en maîtriser les usages. Et les coûts par effet ricochet.
La réduction des fuites est aussi une solution envisagée. Une problématique sérieuse et récurrente que VEOLIA sait gérer dorénavant en multipliant ses moyens de recherche, faisant appel au flair infaillible de nos amis canidés pour y parvenir avec de réelles satisfactions sur le terrain, croquettes comprises pour récompenser l’animal !
Reste l’ultime incitation qui pourrait faire pencher définitivement la balance et faire prendre conscience aux Français une bonne fois pour toute que l’eau est précieuse à plus d’un égard.
L’incitation financière qui est apparue dans l’enquête, véritable photographie à consulter sur le site du Centre d’information de l’eau régional.
81 % des Bourguignons souhaitent en bénéficier et recevoir des subsides monétarisés pour leurs efforts en termes de consommation maîtrisée et citoyenne. A contrario, ils sont aussi 71 % à réclamer des sanctions pénalisantes pour les utilisateurs qui usent et abusent de leur consommation en gaspillant le précieux liquide, essentiel à notre existence…
Quant à VEOLIA, l’initiative du jour s’est soldée par un grand motif de satisfaction en voulant mieux sensibiliser les élus sur ces sujets, les éclairer sur les problématiques et la réglementation, mais aussi leur apporter des exemples d'actions (préventives et curatives) et la façon dont les organismes impliqués sur ces sujets peuvent les accompagner. Limpide comme de l’eau de source…
Thierry BRET
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L’ex-ambassadeur en Afghanistan évoque la chute de Kaboul : « les talibans modérés, ça n’existe pas » pour David MARTINON
décembre 16, 2022Le 15 août 2021, le retour des talibans à Kaboul, deux décennies après l’intervention occidentale ayant provoqué leur chute, s’est mué en une onde de choc mondiale. Tout le monde a en mémoire ces milliers d’Afghans terrorisés, se ruant dans une tentative désespérée vers l’aéroport pour quitter le pays, prenant d’assaut des avions, s’y accrochant parfois au décollage, avant que leur corps ne s’écrase sur la piste… Ambassadeur de France en Afghanistan à l’époque, David MARTINON a clôturé le cycle des « Conversations d’automne » à l’Abbaye Saint-Germain pour faire le récit de ces deux semaines de chaos, devant un public conquis par le sujet et par l’orateur…
AUXERRE : C’est en mai 2007 que les Français découvrirent cet énarque de 36 ans, lors de sa nomination par le nouveau chef de l’Etat, Nicolas SARKOZY, au poste de porte-parole de l’Elysée, avant un parachutage raté un an plus tard à Neuilly-sur-Seine avec pour objectif la conquête de la mairie.
Un échec qui fit retourner David MARTINON au Quai d’Orsay, pour un poste de consul à Los Angeles, avant sa nomination en 2018 comme ambassadeur de France en Afghanistan. Si la fonction est l’une des mieux rémunérées de la République (l’on évoque le chiffre de 30 000 euros par mois), c’est aussi l’une des plus dangereuses, dans un pays gangréné par la corruption, la guerre et les attentats terroristes visant notamment les diplomates étrangers. Avec toutefois à l’époque, des espoirs de développement économique et une relative émancipation des femmes : « au début, j’ai vraiment cru que l’on pouvait continuer à bâtir la démocratie, aider à la construction d’un Etat de droit et à la création d’une société un peu plus développée techniquement… ».
Des cartes politiques rebattues avec l’élection de Donald TRUMP…
L’élection de Donald TRUMP a rebattu les cartes, le nouveau locataire de la Maison Blanche ayant promis lors de sa campagne de mettre un terme aux « guerres sans fin de l’Amérique ». A peine l’accord pour un retrait des troupes américaines signé, David MARTINON avertissait ses autorités supérieures sur la nécessité d’envisager la fermeture de notre ambassade à Kaboul : « dès ce moment, je savais que c’était foutu et qu’après le départ du dernier soldat étranger, la victoire des talibans serait totale. J’ai eu quinze mois pour préparer tout ça, avec l’idée de quitter proprement Kaboul… ».
Notamment en évacuant vers la France, pour ceux qui le souhaitaient, les employés afghans de l’ambassade. Plus de 600 personnes purent ainsi en deux mois, quitter le pays. Un scénario peu suivi par les autres pays européens, qui mirent beaucoup plus de temps à envisager la politique du pire. Pas plus d’ailleurs, précise l’ancien ambassadeur, que nos ressortissants présents dans le pays : « l’avion prévu les ramener en France le 17 juillet, n’était rempli qu’à moitié. Les Français de l’étranger sont comme ça, avec un rapport à l’autorité souvent empreint de désinvolture. Liberté, liberté chérie… ».
Arrive le 15 août et ces jours paroxystiques qui suivirent : « nous étions très préparés, mais ce n’est pas parce que vous l’êtes que vous êtes prêts ! Une crise est toujours marquée par l’imprévu… ».
Une exfiltration en hélicoptère à la « Top gun » !
L’heure pour David MARTINON, après 33 mois de présence en Afghanistan, de se muer en chef de guerre avec pour objectif de ramener sain et sauf « à la maison », tout le personnel de l’ambassade est devenue une évidence. Au fil des minutes, les évènements s’accélèrent et se bousculent en permanence. Sans réelle résistance de la part de soldats afghans désabusés, les talibans sont aux portes de Kaboul. L’ancien « Sarko-boy » a le pressentiment qu’il faut faire vite, une façon de raisonner qu’il tient explique-t-il de ses années d’apprentissage auprès de son ancien mentor : « il a toujours eu une sorte de sens du timing et dans ces moments-là, c’est fondamental. Moi je sentais que les choses allaient s’accélérer et j’ai donc donné instruction à l’équipe de se préparer à partir très vite le lendemain pour aller dans la zone verte sécurisée… ».
A peine le temps de brûler les derniers dossiers et détruire à la masse ce qu’il reste de matériels électroniques et les rotations vers l’aéroport s’enchaînent, dans un chaos indescriptible. Le moment aussi de prendre des décisions ayant valeur de vie ou de mort, comme d’autoriser l’ouverture du portail de l’ambassade pour éviter que la foule qui s’y pressait ne se fasse écraser par les véhicules des talibans. Surnommé par certains « l’ambassadeur courage », David MARTINON a dû aussi essuyer à postériori quelques critiques, notamment pour s’être mis en scène sur les réseaux sociaux, se filmant dans l’hélicoptère qui l’exfiltrait de Kaboul, façon Tom CRUISE dans « Top gun ». Il n’empêche qu’il a « fait le job » et à Saint-Germain, c’est tout ce que les personnes présentes souhaitaient retenir de lui.
La nuit est tombée. Le froid de décembre pique les joues, il est temps de rentrer. L’hiver va bientôt s’inscrire au calendrier, ne reste qu’à rêver au printemps prochain. A Kaboul, l’hiver sera long, si long, trop long, sans espoir de jours meilleurs…
David MARTINON se veut lucide : « pour faire simple, il n’y a pas de bonnes nouvelles arrivées de Kaboul ces quinze derniers mois. Les talibans modérés, ça n’existe pas ! »
Dominique BERNERD
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