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Les ruralités, « terres de relation » pour Damien DEVILLE : « sauver le vivant, c’est sauver l’humain… »
février 22, 2023Garder un lien privilégié avec les électeurs. Un contact judicieux qui offrirait réflexion et partage autour d’une problématique actuelle au plus près du terrain. C’est en substance ce qui a prévalu pour ces retrouvailles concoctées il y a peu par Europe Ecologie Les Verts (EELV) lors d’une conférence-débat de belle facture, accueillie à la salle des fêtes de Toucy. L’orateur du soir, brillant et d’une rare sagesse, se nommait Damien DEVILLE. Un docteur en géographie et anthropologue qui a gratifié le public de ses talents de conteur…
TOUCY: Spécialiste en aménagement du territoire, l’orateur trentenaire qui intervenait face au public d’une salle abondamment garnie de la capitale de la Puisaye – on y remarquait la présence de quelques têtes bien pensantes de la vie politique locale à l’image du premier fédéral du Parti Socialiste Mani CAMBEFORT ! – a su subjuguer de par son narratif nourri d’exemples concrets un auditoire, tout acquis à sa cause.
Damien DEVILLE n’est pas n’importe qui ! Docteur en géographie, le jeune homme possède d’autres titres de gloire universitaires à ajouter à son pédigrée : anthropologue de la nature et…conteur. Sans doute une réminiscence naturelle de ses origines franco-africaines, le garçon se réclamant de la double nationalité de français et de…burkinabé !
En choisissant de parler de ruralités, de territoires oubliés, mais aussi de terres de liens, le conférencier a pu mettre en évidence durant une quarantaine de minutes, bien avant que ne tombent les premières questions et les ressentis de l’assistance, des sujets de préoccupation qui font le lit habituel des écologistes.
Entre rupture de la cohésion sociale et déclassement des territoires ruraux, les items abordés par l’orateur faisaient mouche auprès du public avec lequel Damien DEVILLE partageait les analyses. D’autres interrogations ne tardèrent pas à faire surface lors de cet échange : celles se rapportant aux choix politiques de développement des territoires en France, l’absence de représentativité culturelle dans les espaces ruraux ou encore les points fondamentaux à mettre en œuvre afin d’améliorer la vie des gens dans les campagnes.
Les Cévennes et le Burkina-Faso comme sources inspirantes…
Des témoins, des acteurs locaux eurent voix au chapitre afin de compléter par leur témoignage et réagir à chaud à la parole de l’instant. Dont celui de Jean MASSE, le maire de Saint-Privé.
Damien DEVILLE succéda à la prise de parole inaugurale et introductive de Florence LOURY, la représentante d’EELV, entamant ainsi un long monologue servant de trame à ses explicatifs. Il parlera de la « diagonale du vide », de la « France périphérique », mais aussi de la « théorie des avantages comparatifs ». Illustrant à chaque fois ses propos d’exemples précis, faisant voyager le public du côté de Lorient, dans les Cévennes, etc.
C’est précisément du côté d’Alès et de cette belle région de l’Hexagone que le garçon s’appesantira – celui sur le thème de sa thèse en doctorat – en mettant en exergue les disparités observées dans ce décor si spécifique de la ruralité. Un secteur où règnent la précarité et le chômage…
Le second exemple alimentant sa narration sera plus exotique avec le vécu au Burkina-Faso. Et celui du personnage charismatique qui obtint le prix « Right Livelihood Award », plus connu sous l’appellation de prix Nobel alternatif, Yacouba SAWADOGO. Un paysan qui décida de stopper un jour la progression du désert en améliorant une méthode ancestrale de culture, le zaï. Avec réussite, quarante années plus tard.
Une conférence pleine de sagesse qui aura fait du bien à l’âme. En ces périodes complexes et difficiles, le public n’aura pu que savourer…
Thierry BRET
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Le colloque du possible pour dénoncer et traiter les violences intrafamiliales s’invite à la préfecture de l’Yonne
février 07, 2023En parler. Toujours et encore en remettant sans cesse l’ouvrage sur le métier. Jusque dans les salons feutrés de la préfecture. En y provoquant, démarche judicieuse à l’appui, un colloque où celui-ci réunirait tous les acteurs concernés par un tel sujet qui vrille dans la profondeur notre société. Nul ne peut plus ignorer le tragique dossier de ces violences intrafamiliales, aux relents nauséabonds qui sévissent autour de nous. La sénatrice Dominique VERIEN l’a fait, au détour d’une table ronde anticipatrice…
AUXERRE: Placés en demi-cercle dans l’un des salons de réception de la préfecture de l’Yonne, les suiveurs de ce colloque, premier du genre sur cette épineuse question de société, ne pouvaient décemment pas occulter ce rendez-vous. Représentants de la magistrature, de structures associatives venant en aide aux victimes, des forces de l’ordre devant gérer en amont de délicates interventions, élus… : tous avaient nécessairement des choses à dire sur la thématique du jour qui ne prêtait nullement à sourire.
Même si le cadre d’accueil de cette rencontre à l’atmosphère décorative et onirique était bel et bien là au rendez-vous, il ne fallait pas s’y méprendre sur les réelles intentions des participants à ce colloque peu ordinaire consacré aux violences intrafamiliales et à celles faites aux femmes.
Rien que l’an passé, plus de mille cas ont été identifiés sur le seul territoire de l’Yonne. Mille cas de trop, assurément. Des violences qui n’ont de cesse de croître à l’échelle hexagonale…
Un colloque servant à alimenter un rapport commandé par Matignon…
Les périodes successives de confinement, l’individualisme accru de la société, les problèmes de couple imputables à la crise économique, au chômage et à la précarité, la gestion des enfants et ses incertitudes, la part de l’alcoolisme et l’absorption de stupéfiants – là-aussi un dossier en croissance exponentielle dans bon nombre de strates de la population française -, le contexte délétère à l’international et son lot journalier de violences gratuites, les méfaits des réseaux sociaux impactent peu ou prou le comportement des Français de toutes les castes sociales dans leur sphère privative. Ceci est devenu malheureusement une évidence.
Face à l’impossible sur le papier, il y a le possible sur le terrain. L’examen de solutions et de pistes qui permettent en les anticipant de juguler ces faits, voire de les éradiquer. Totalement ?
Pourtant, des questions se posent. Elles concernent l’accompagnement de la manière la plus optimale des victimes desdites violences. Ces femmes qui n’osent plus lever les yeux vers un interlocuteur de peur de trahir l’indicible frayeur qui les habite. L’éveil des consciences a eu lieu il y a quelques années, à la suite de mémorables affaires de grande ampleur médiatique nourrissant les faits divers dans leur forme absolue de sordide et de graveleux.
Pour l’heure, l’Yonne n’échappe malheureusement pas à cette tendance névrotique de la société. Où la femme représente l’être expiatoire de leurs bourreaux. Sans parfois que les victimes en connaissent les véritables raisons…
Sénatrice de notre département, très investie à la cause des femmes et à ses multiples combats égalitaires, Dominique VERIEN s’est vue récemment chargée d’une mission spécifique sur le traitement judiciaire des violences intrafamiliales par la Première ministre Elisabeth BORNE.
L’élue du centre droit – elle reste inféodée à sa famille politique de l’UDI malgré son départ de la présidence départementale en 2022 – en battante très motivée qu’elle est, a su relever le challenge. Sachant qu’elle devra impérativement rendre sa copie – un rapport étayé d’exemples et d’illustrations de ce qui s’applique déjà sur le terrain – d’ici le mois de mars à Matignon.
D’ailleurs, elle n’était pas la seule à porter haut le sujet du jour sur le devant de la scène, son homologue parlementaire du Val d’Oise, la députée Renaissance Emilie CHANDLER, avocate de profession, l’accompagnait dans cette démarche de sensibilisation au plus près du terrain icaunais.
Des outils adaptés pour informer et traiter le cœur du problème…
Un terrain qui supposait cet accueil officiel à la préfecture de l’Yonne en présence de l’hôte des lieux, le préfet Pascal JAN.
Ce dernier rappela que le sujet était très sensible car l’Yonne est particulièrement touchée par ces faits de société.
« Il est important que l’ensemble des acteurs qui agissent sur ce dossier soient plus coordonnés dans la lutte de ces violences intrafamiliales… ».
Il y a urgence à gérer au mieux ce dossier. Dans l’Hexagone, une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’hommes en proie à la violence, selon les dernières analyses du ministère de l’Intérieur. A l’échelle de l’Yonne, 550 faits de violences conjugales ont ainsi été observés l’année dernière.
« Un chiffre extrêmement important, souligna le représentant de l’Etat, trop important qui affecte tous les acteurs du territoire qui sont mobilisés pour la prévention et le traitement de cette problématique… ».
Entretenir les synergies entre les acteurs afin de trouver les solutions les plus adaptées au problème s’inscrit parmi les priorités du préfet de l’Yonne qui travaille en concertation étroite avec le Département et ses instances représentatives. Il existe ainsi de nombreux dispositifs sur le territoire icaunais visant à informer et à suivre la population qui serait confrontée à ces violences, sans omettre les outils nécessaires à leur traitement.
« Il existe des équipements adaptés, poursuivit Pascal JAN, afin de recueillir les témoignages des enfants victimes de violence dans leur cercle familial, à la Maison de Protection des enfants à Migennes ou au commissariat d’Auxerre. Je salue aussi le travail fourni sur le terrain par les intervenants sociaux entre commissariat et gendarmerie. Les élus sont également mobilisés… ».
Le plan départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes fut largement commenté par la suite par Juliette ROME, déléguée aux droits des femmes et à l’égalité dans l’Yonne. Une fois fait, les échanges entre tous les participants pouvaient débuter en connaissance de cause…
Thierry BRET
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« Oui à l’écologie, non aux écologistes ! » : l’éditorialiste Pascal PERRI très en verve face aux patrons de l’Yonne...
février 05, 2023Y avait-il vraiment des écologistes dans la salle ? C’est la question que l’on pouvait se poser au terme de la brillante conférence donnée à Auxerre par l’éditorialiste économique de LCI, Pascal PERRI, qui répondant par l’affirmative à l’invitation de l’UIMM, du MEDEF et de la Fédération Française du Bâtiment 89, a brossé un portrait peu flatteur de ce courant de pensée politique, s’inspirant des bonnes feuilles de son dernier opus, « Le Péril Vert ». Face aux patrons de l’Yonne, le chroniqueur de RMC n’a pas fait dans la dentelle, en démontant point par point le programme de décroissance et de déconstruction voulu par le mouvement vert…
AUXERRE : Ils ont été habillés de la tête au pied et pour les quatre saisons à venir les représentants idéologiques de l’écologie hexagonale ! Mieux que la source d’inspiration de Vivaldi et bien moins coûteux que s’ils avaient été revêtus par les couturiers stylisés du Grand Paris !
On le savait féru de bons mots et non-inféodé à la pratique de la langue de bois, lors de ses multiples interventions médiatiques audiovisuelles et radios au quotidien, Pascal PERRI n’a donc pas usurpé son talent de narrateur pédagogue lors d’une conférence de belle facture donnée face aux représentants patronaux de l’UIMM, du MEDEF et de la FFB 89.
Une conférence que le maître de cérémonie, Claude VAUCOULOUX, en sa qualité de délégué général de l’UIMM et du MEDEF dans l’Yonne, avait su peaufiner aux petits oignons depuis plusieurs mois comme il en a l’habitude au moment des traditionnels vœux.
L’éditorialiste économique n’était donc que l’antépénultième invité de poids à participer à ce rendez-vous auxerrois qui lance en règle générale l’année des milieux d’affaires de l’Yonne après la sempiternelle trêve des confiseurs. Après Luc FERRY, Yves THREARD, Philippe DESSERTINE ou encore Christophe BARBIER –entre autres car Claude VAUCOULOUX ne manque jamais de ressources nouvelles pour étayer la manifestation parmi son réseau -, c’était au tour de Pascal PERRI, figure matinale de LCI et de RMC de venir tâter le public entrepreneurial de l’Yonne, présent en nombre pour assister à cette causerie passionnante et « détonante » à plus d’un titre !
Un exposé servi à la sauce truculente, humoristique, mais aussi sérieuse…
L’intitulé du carton d’invitation ne portait en préambule à aucune source d’ambiguïté possible : « Le monde a-t-il besoin des écologistes ? ». Vu du prisme des syndicats patronaux organisateurs de l’évènement, il était évident que la réponse figurait presque dans l’énoncé de la question ! Un non, net, catégorique et sans atermoiement pour le conférencier d’un soir qui devait réaffirmer avec force son désir d’écologie – là, il s’est mis la salle dans la poche, avec évidence – mais sans les écologistes politiques dont il ne tressera guère de lauriers positifs in fine.
Durant une cinquantaine de minutes, se référant parfois à sa feuille de route posée face à lui sur le pupitre de la tribune, Pascal PERRI déroulera ses multiples arguments, les étayant d’exemples précis et d’analyses concrètes.
Entre truculence, humour, ironie, sérieux, conviction, le journaliste exposera son plan de réflexion détaillé en mettant en lumière les aberrations et les paradoxes de cette écologie à la française, items qu’il a par ailleurs approfondis tout au long de son dernier ouvrage, « Le Péril Vert » paru aux éditions de l’Archipel. Un opus que l’homme de presse dédicacera après coup pendant le cocktail avant de s’en retourner à bord du dernier train vers la capitale.
« Si le monde a besoin sans conteste d’écologie, soulignera-t-il, il a aussi besoin des sciences, des technologies, de la recherche et de l’innovation, le tout au service d’une politique environnementale éducative et non punitive qui soit socialement acceptable et soucieuse de la pérennité des entreprises… ».
Bref, être capable de concilier la préservation de la nature et la sauvegarde des droits humains s’inscrit parmi les grandes priorités pour l’homme de lettres.
« L’écologie en France n’est pas une secte, la porte d’entrée est toujours fermée ! »...
Lors de son préambule, Pascal PERRI retracera longuement l’historique de l’écologie politique en Europe (Allemagne) avant d’aborder la France. Lâchant de bonnes formules qui feront mouche plus d’une fois parmi un public totalement réceptif : « le principe de précaution, c’est devenu un principe de castration ! » ; évoquant ensuite les parcours atypiques de Brice LALONDE, Antoine WAECHTER, Yves COCHET, Dominique VOYNET ou encore Daniel COHN-BENDIT (« Il parle mieux des marchés économiques que moi » plaisantait-il) mais en oubliant le précurseur René DUMONT et ses 0,4 % obtenus aux présidentielles de 1974.
« L’écologie en France, c’est le contraire d’une secte, argumente le journaliste très à l’aise ; la porte d’entrée est toujours fermée ! ».
Puis de rajouter, « Les Verts ne sont ni prosélytes ni œcuméniques, c’est un parti de missionnaires qui accueillent dix mille membres en France et qui souhaitent convertir la société à leur idéal de la dictature du prolétariat… ».
Des propos qui décoiffent et qui engendrent un tonnerre d’applaudissements dans la salle qui n’a pas besoin d’applaudimètre forcé pour montrer sa satisfaction.
Un peu plus loin, Pascal PERRI en rajoute une nouvelle couche : « Nous avons à faire à une gauche anti humaniste, l’homme est forcément déraisonnable et coupable de tout ce qui l’entoure… ».
Avant de citer la dernière petite phrase de Marine TONDELIER, la nouvelle responsable d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) : « Nous revendiquons une France sans milliardaire… ».
Face au patronat de l’Yonne, Pascal PERRI ne pouvait immanquablement pas éviter le sujet du travail. Sujet ô combien préoccupant pour les entrepreneurs qui peinent à recruter et se privent de marchés pouvant gonfler leurs carnets de commandes.
« Les écologistes mènent une offensive idéologique contre le travail et ses valeurs, expliqua l’orateur, le travail ne doit pas être une contrainte avec les 35 heures, le télétravail, etc. Question que l’on est en droit de se poser : les Français sont-ils devenus paresseux ? ».
Lors de sa conclusion, le conférencier insista sur la confiance que l’on doit accorder à l’homme, afin de sortir de ses peurs. « Nous avons besoin d’écologie dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui, mais pas des écologistes ! ».
Faute de temps, il n’y eut pas la place au terme de la conférence pour prendre quelques questions parmi l’assistance – dommage, on y aurait peut-être entendu de la contradiction pour animer le débat ! - ; le journaliste et son public se retrouvant ensuite pour une séance de dédicaces organisée dans le grand hall de la Maison de l’Entreprise, plein comme un œuf.
Et comme le suggéra, non sans humour Claude VAUCOULOUX pour conclure respectueux de la tradition accueillante de la Bourgogne, « après avoir parlé des Verts, il est temps de lever les nôtres ! ». Dont acte.
Thierry BRET
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L’ambassadeur de Chine en France Lu SHAYE à Auxerre : « la diplomatie du football peut améliorer nos relations »
janvier 30, 2023Présent ce dimanche au stade Abbé Deschamps, l’ambassadeur plénipotentiaire de la République populaire de Chine, Lu SHAYE, a répondu favorablement à une invitation lancée par le propriétaire de l’AJ Auxerre, James ZHOU. Une manière symbolique de célébrer le nouvel an chinois, placé sous le signe du lapin…
AUXERRE : Selon vous, pourquoi le football de haut niveau ne parvient-il pas à percer en Chine ?
C’est difficile à dire, mais l’histoire du football en Chine est beaucoup plus récente qu’en France. A peine une trentaine d’années pour les matchs professionnels contre plus d’un siècle en France. La culture du foot existe en Chine, mais n’y est pas aussi solide qu’ici, que ce soit au niveau de la formation des joueurs ou du système d’organisation. Personnellement, j’en suis désolé, même si je ne suis pas expert en la matière, mais j’espère que les échanges sur ce plan entre nos deux pays, ne feront qu’améliorer les choses et un club comme l’AJA a un rôle à jouer bien sur…
Sport et politique ont toujours été étroitement liés. On se souvient de la première visite du président américain Richard NIXON en 1972 et de ce qu’on appelait alors la « diplomatie du ping-pong »…
Oui, je crois que la diplomatie du foot peut exister à son tour. Et si la France nous aidait à améliorer notre niveau concernant ce sport, ce serait un grand succès de la diplomatie et cela pourrait même avoir une signification politique…
En ce début de nouvelle année, que souhaitez-vous pour votre pays ?
Bien sûr, le bonheur, le succès et la prospérité…
Et pour le reste du monde ?
La même chose ! (rires). Mais aussi la stabilité, le développement et la paix. Il y a la guerre dans le monde aujourd’hui.Et on espère qu’elle prendra fin au plus tôt. La Chine et la France peuvent ensemble faire des efforts en ce sens…
Pour en revenir au sujet du jour, quel est votre pronostic pour ce match de l’AJA contre Montpellier ?
Je prévois 2 à 1… En faveur de l’AJA bien sûr ! (rires).
Propos recueillis par Dominique BERNERD
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Les élus du RN de l’Yonne tirent les enseignements de 2022 : "le dogmatisme par bêtise nuit à la vie démocratique..."
janvier 30, 2023La séance de vœux des élus du Rassemblement National de l’Yonne s’est muée en un exercice oratoire récapitulatif des premières actions concrétisées sur le terrain par les intéressés eux-mêmes depuis la prise de leurs fonctions. Un bilan non exhaustif de sujets, effectué sur différentes strates d’intervention. Qu’elles soient hexagonales, régionales ou locales. Avec à la baguette, le chef de file de la représentation souverainiste sur le territoire, un Julien ODOUL, très en verve qui devait profiter de la circonstance pour rappeler que le RN reste le premier parti d’opposition à la gouvernance actuelle…
AUXERRE: L’heure du bilan s’est-il établi en guise de grandes résolutions à tenir chez les élus du RN ? Afin de montrer toute leur détermination à jouer plus que jamais leur rôle de premiers opposants à la politique gouvernementale et au chef de l’Etat en 2023 ?
C’est en substance le message liminaire qu’ont voulu passer le parlementaire de l’Assemblée nationale Julien ODOUL (député de la troisième circonscription de l’Yonne) et les deux conseillers régionaux, assis à ses côtés à la tribune d’une rencontre avec la presse, Audrey LOPEZ et Pascal BLAISE. Le député de la première circonscription de l’Yonne Daniel GRENON était excusé pour raisons personnelles.
Prenait part également à cette explication de texte très fournie dans les détails, Xavier ROSALIE, le singulier maire de Piffonds qui ne pratique pas la langue de bois dans ses propos et multiples anecdotes qui relatent le quotidien de sa commune rurale.
Quatre propositions de lois portées par Julien ODOUL…
A quoi servait exactement cet exercice oral, se définissant comme une véritable rétrospective des actions menées lors de ce semestre écoulé ? A prouver en l’argumentant de chiffres et d’exemples détaillés à l’appui que les élus du RN ne restaient pas les bras croisés comme des spectateurs inertes en attendant que les choses se passent au sein des hémicycles respectifs qu’ils fréquentent. Y compris à la Région
Cet entretien testimonial autour du bilan de ces six derniers mois de 2022 devait s’articuler autour des propositions de lois – au nombre de quatre - déposées par Julien ODOUL dont la toute dernière se rapportait à la possibilité de pouvoir expulser un étranger sous le coup d’une OQTF. Il fut également question des textes visant à interdire les rodéos urbains sauvages. Des actes d’incivisme qui font avec régularité constante la une de l’actualité. Mais, il était aussi question du texte offrant la possibilité de financer le permis de conduire via le compte personnel de formation ainsi que celui renforçant le respect et le bien-être animal afin de mieux lutter contre les abandons massifs de nos amis domestiques chaque année en France. Environ 100 000 animaux laissés au bord du chemin en moyenne, ce qui est en toute objectivité proprement scandaleux...
Des travaux rejetés par « dogmatisme et bêtise » par les autres groupes…
Le travail des parlementaires du Rassemblement National – le groupe d’opposition le plus important en termes de représentation au Palais Bourbon - se traduit aussi dans les faits par vingt-huit questions écrites au gouvernement. Celles-ci ont touché des sujets de terrain, la résultante de sollicitations d’élus locaux ou de représentants associatifs – notamment le thème des transports avec le TER circulant au nord de l’Yonne, la désertification médicale ou le besoin d’un second lycée sur le Sénonais ainsi que la hausse des charges pour les locataires de logements sociaux…, sans omettre les professionnels – on pense aux artisans boulangers et aux bouchers devant faire face à l’augmentation inéluctable des coûts de l’énergie.
Ne se privant pas de prendre la parole dans le saint des saints de la vie démocratique que représente l’Assemblée nationale, l’élu de l’Yonne est intervenu dix-huit fois au micro, la plus récente abordait le port de la tenue uniforme des scolaires dans les écoles et les collèges. Un item proposé dans le cadre de la niche parlementaire du groupe bleu marine qui n’aura pas connu le succès auprès des autres députés ni leur approbation, puisque rejeté à l’instar des six autres projets présentés par le RN.
« Par dogmatisme, bête et méchant de tous les autres groupes politiques, ces propositions de lois ont été rejetées systématiquement, lâche un Julien ODOUL profondément amer, ces propositions concernaient la vie quotidienne des Français en augmentant leurs salaires, en luttant contre les inégalités à l’école, en refusant les ZFE, ces zones territoriales anti-pauvres qui vont exclure de fait toutes celles et ceux qui ne peuvent pas acquérir un véhicule électrique. C’était aussi revivifier la démocratie en instaurant les principes de la proportionnelle. Bref, que du bon sens partagé par une large majorité de Français et cela a été balayé…».
La verrue au beau milieu de ce bilan semestriel du RN ? Vraisemblablement !
Une pique qui cible les élus des Républicains qui ne « travaillent » pas !
En qualité de président de groupe au Conseil régional Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL procéda ensuite à un exercice similaire, résumant point par point les activités de sa formation durant l’année écoulée à Dijon.
« Nous sommes rentrés dans l’hémicycle régional en juin 2021 avec l’intention de protéger les citoyens de notre territoire, souligne le député de l’Yonne septentrionale, cela s’est traduit dans les faits par plus de deux cents prises de parole en séance plénière, cent-quatre textes qui ont été déposés depuis le début du mandat. Sur la seule année 2022, c’est 151 interventions orales, 56 textes déposés, 41 amendements, quinze motions et vœux…Très franchement, nous sommes le seul groupe d’opposition régionale à remplir notre mission car les élus Les Républicains ne travaillent pas, de manière volontaire ou involontaire, peu importe ! ».
Et le numéro cinq de la formation bleu marine de saluer le travail des deux conseillers régionaux assis non loin de lui, Audrey LOPEZ et Pascal BLAISE. Ce dernier ayant pris souvent la parole sur le dossier dont il a la charge au sein de sa commission, c’est-à-dire les transports.
Défense des automobilistes avec la suppression de la TIPCE, désertification médicale ou gratuité des transports pour les étudiants, autant de sujets au demeurant importants qui auront été défendus par les élus du RN dans la capitale des ducs de Bourgogne l’année dernière.
Julien ODOUL rappela aussi son attachement patrimonial au site de l’abbaye de Pontigny – « un sujet qui n’a pas fini de faire parler de lui déclare-t-il un brin prophétique, il existe une sorte de malédiction sur ce dossier ! » - mais aussi autour de la mobilisation contre la fermeture de BENTELER, le site industriel de Migennes et la perte de ses 400 emplois, « une motion a été rédigée par tous les groupes, adoptée à l’unanimité… ».
Considérant le bilan de l’année écoulée, « riche » et « constructif », le porte-étendard du souverainisme à l’estampille RN ne comprend pas l’obstruction permanente faite par les élus des autres formations envers leurs projets. Une forme de « sectarisme » primaire qui n’apporte rien de bon à la vie démocratique, selon lui. L’un des enjeux politiques de la nouvelle année qui commence pour changer de paradigme…
Thierry BRET
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