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Avis de tempête sur l’éolien : Julien ODOUL (RN) réclame un moratoire pour stopper les implantations de parcs
mars 29, 2021Des vents de force 9 souffleront peut-être aux oreilles des promoteurs de l’énergie éolienne d’ici peu. Le message adressé à leur intention par le porte-parole du Rassemblement National est sans équivoque ! Ils ne sont plus les bienvenus en Bourgogne Franche-Comté. L’élu exige qu’un moratoire en freine les possibilités d’implantation régionales…
JOIGNY : Le discours ne relève d’aucune ambiguïté possible quant à son interprétation. La tête de liste du RN pour les échéances régionales des 13 et 20 juin en Bourgogne Franche-Comté ne souhaite plus d’installation de nouveaux parcs éoliens sur le territoire.
Lors d’un récent déplacement dans l’Yonne, Julien ODOUL s’est entretenu avec les représentants des collectifs et associations anti-éoliennes qui opèrent sur le secteur de Joigny.
Pour lui, « aucune implantation ne peut être justifiée ». Se présentant comme l’unique candidat à ces échéances régionales à vouloir rejeter le développement de l’éolien, le président du groupe RN au Conseil régional exige qu’un moratoire soit immédiatement décidé par la collectivité de Bourgogne Franche-Comté.
Non seulement le rejet de l’idéologie éolienne s’avère nécessaire dans l’intérêt du territoire, selon le candidat. Mais, en outre, son ambition est d’accompagner le démantèlement de l’ensemble des parcs éoliens déjà opérationnels dans la contrée ou autorisés à l’être.
« Le moment est venu de défendre un cadre de vie sans éoliennes dans cette région de l’Hexagone qui est la moins attractive et qui perd ses habitants, devait-il conclure.
Les promoteurs de l’éolien savent donc à quoi s’attendre si le Rassemblement national devait l’emporter fin juin. Ils ne seraient plus les bienvenus dans la région française la plus disposée à accueillir ces parcs.
Thierry BRET
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« Laisse béton » pour cette filière des travaux publics : l’UNICEM se résigne à espérer des jours meilleurs…
mars 27, 2021Le béton prêt à l’emploi est-il en passe d’être condamné à très court terme au profit du bois d’importation ? Au-delà de la crise sanitaire actuelle et de son impact négatif sur tout un pan de l’activité économique, les professionnels de cette filière des travaux publics s’inquiètent des sombres perspectives qui se présentent devant eux en 2021…
DIJON (Côte d’Or) : 2020 ne fut pas réellement une année porteuse d’optimisme. Mais que dire du nouvel exercice en cours ? Les inquiétudes persistent du côté de la filière béton. Une chose s’avère exacte : la corporation souffre et semble résignée.
L’an passé, l’UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) faisait état d’une perte de 10 % sur l’activité du béton prêt à l’emploi et d’une chute de 8 % pour les granulats.
Même avec les aides financières fournies par l’Etat dans le cadre du plan de relance, les entreprises ne devraient pas retrouver leurs niveaux de 2019 d’ici le mois de décembre.
Pourtant, la fédération régionale n’a pas encore enregistré de dépôts de bilan. Cela a été confirmé il y a peu par son président Christophe BAUDUIN. Le secteur emploie près de trois mille cinq cents salariés. Une niche dans le monde si éclectique des travaux publics.
Cependant, les effets de la crise économique imputables à la COVID sont encore très vivaces dans les esprits.
Malgré un léger rebond survenu au troisième trimestre, 2020 aura sonné le glas de bon nombre d’espérances. La plupart des gros chantiers ont été stoppés net au plus fort de la crise avec la longue période de confinement qui s’en suivit et l’application des mesures de sécurité sanitaire très strictes.
RE 2020 et REP : mêmes orientations défavorables à la filière…
Tout n’est pas noir néanmoins. Il existe quelques perspectives heureuses en Bourgogne Franche-Comté avec de nouveaux chantiers à venir visant à améliorer l’état des routes nationales et de certaines voies ferroviaires. Des travaux qui intègrent les subsides du plan de relance territorial.
L’UNICEM prévoit au plan conjoncturel un sensible mieux en 2021. Il se traduirait par une infime progression de 0,5 % pour le béton prêt à l’emploi et de 4 % pour les granulats. On reste toutefois très loin des réalisations obtenues en 2019.
L’autre grand sujet de préoccupation qui perturbe Christophe BAUDUIN concerne la RE 2020 (Réglementation environnementale) et la REP pour le bâtiment (responsabilité élargie du producteur).
La RE 2020 à sa lecture approfondie ne joue pas en faveur du béton. Elle encourage les constructions à partir du bois. Quant à la REP, le consommateur risque de pâtir en bout de course des surcoûts liés au recyclage alors que les conditions sont de plus en plus drastiques pour la filière des matériaux de construction.
Enfin, l’envolée des prix de certains matériaux ne devraient pas favoriser les marchés.
D’où une source d’inquiétude supplémentaire pour le représentant de l’UNICEM Bourgogne Franche-Comté qui espère le retour de jours meilleurs...
Thierry BRET
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L’impunité ne doit plus exister à Sens : ALLIANCE Police Nationale exhorte la justice de condamner avec fermeté
mars 26, 2021Trois containers à poubelles en feu. Quatre véhicules de particuliers partis en fumée. Des jets de pierre sur les forces de l’ordre et les pompiers. Triste bilan pour une situation délétère qui gangrène le Sénonais. Le syndicat de police ALLIANCE tire la sonnette d’alarme devant l’ampleur du phénomène. Ces violences urbaines qui gagnent petit à petit les villes moyennes de province…
SENS: La situation est de plus en plus alarmante. Et encore une fois, c’est la population de l’agglomération principale du nord de l’Yonne qui en paie les pots cassés.
En l’espace de quelques jours, les flambées de violence s’invitent à la nuit tombée dans certains quartiers de la ville. A la manière d’un sinistre rituel. Dans ceux qui sont déjà pointés du doigt par les services de la préfecture et des forces de l’ordre : Les Champs-Plaisant, Les Arènes et Les Chaillots.
La présence massive de CRS et de renforts extérieurs au soutien des forces locales aura permis d’éviter le chaos mercredi soir. En contenant et en maîtrisant les velléités intempestives de ces casseurs qui ne souhaitent qu’une seule chose : « se faire encore et toujours du flic ! ». Mais, pour combien de temps in fine ?
Chargé de la communication au sein du syndicat ALLIANCE Police Nationale, un organisme majoritaire en France, Eric HENRY parle. Il évoque l’impensable et la situation complexe vécue dans la nuit du 23 au 24 mars.
« Plusieurs groupes d’émeutiers ont orchestré un nouveau guet-apens avec un seul but : « se faire du flic ! ». Vers 23 heures, poursuit-il, l’équipage de police secours accompagné par un véhicule de la police municipale était requis pour des feux de poubelles dans le quartier sensible des Champs-Plaisant.
Sur place, ils ont été accueillis par des voyous cagoulés et armés de battes de baseball ou de barres de fer décidés à en découdre. Ils ont également essuyé des jets de mortiers et jets de projectiles. Le véhicule de la police nationale a été dégradé avec des vitres cassées et la carrosserie abîmée. Quant à celui de la police municipale, il a été touché par des jets de mortiers et autres projectiles… ».
Des renforts extérieurs sont nécessaires pour maintenir l’ordre…
La venue des contingents de la CRS 02 et de la CRS 40 depuis leur lieu d’emploi (Saclay en Ile-de-France), soit une soixantaine de personnes, a quelque peu rassuré les forces de l’ordre de Sens. Y compris les élus. Mais, cette demande de force supplémentaire est faite jusqu’au samedi 27 mars inclus.
« Or, ajoute Eric HENRY, nous ne savons pas si ces compagnies républicaines de sécurité demeureront à Sens pour le week-end…nous attendons le retour du ministère de l’Intérieur. ».
Le représentant d’ALLIANCE, amer, constate et déplore que « sans des renforts extérieurs (police municipale et gendarmerie nationale), c’est la loi des délinquants qui s’impose et la République qui se met à genoux… ».
Pourtant, il se montre très catégorique sur la physionomie avec laquelle il faudrait envisager la situation.
« Pour inverser la tendance, il faut davantage de policiers sur le terrain – une demande récurrente que font par ailleurs plusieurs personnalités politiques du sérail depuis fort longtemps – et surtout que la justice condamne les contrevenants avec plus de fermeté ».
Accentuer la visibilité de la police dans la capitale du Sénonais, mailler le territoire avec cette présence qui n’aurait rien d’inopportune permettrait de juguler les ardeurs des réfractaires à la loi.
« Tant que la justice n’agira pas avec plus d’intransigeance, il existera toujours des caïds qui tenteront d’imposer leur loi dans les quartiers sensibles, lâche le responsable syndical. Nous ne voulons plus de l’impunité totale… ».
Derrière ces violences urbaines se profilent les trafics en tout genre, notamment ceux qui se rapportent aux produits stupéfiants, herbe de cannabis, héroïne, voire cocaïne.
Les couvre-feux successifs ont quelque peu obéré leurs lucratifs marchés. D’où l’émergence de ces violences urbaines qui en résultent.
Entre 2005 et 2020, Sens a perdu près de 30 % de ses effectifs au niveau des forces de l’ordre alors que la délinquance, elle, a très nettement progressé.
Ceci explique sans doute cela. Un argument auquel il faut ajouter la délicate proximité avec l’Ile-de-France qui déplace ses problématiques vers les villes de la troisième couronne…Dont Sens.
Thierry BRET
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Le chanvre en mode artistique : Colette BECHET est de retour au Donjon comme l’hirondelle au printemps !
mars 26, 2021Il n’y a pas que les hirondelles qui font le printemps ! Ni les grues cendrées dans le ciel de l’Yonne, annonciatrices des beaux jours retrouvés ! Toujours en forme olympique, l’imaginaire en proie à une intense créativité, la sémillante styliste de Cravant vient de réinvestir la fameuse forteresse dont elle est propriétaire depuis 1983 pour y peaufiner les nouvelles pièces de sa collection.
CRAVANT : Sinistrose s’abstenir ! Discuter avec l’octogénaire procure toujours un bien fou dans ce contexte si étrange qui nous plonge tout droit vers les langueurs inéluctables de l’atrophie intellectuelle et de la mélancolie profonde. Voire irréversible.
Les idées à fleur de peau, les envies les plus exubérantes dans la tête, Colette BECHET a semble-t-il trouvé le meilleur des antidotes qui existe pour juguler les effets pernicieux de ce satané virus : la créativité poussée à son paroxysme avec la joie de vivre en prime comme cerise goûteuse sur le gâteau !
Inventive, ne comptant pas les heures passées dans son atelier balayé par la morsure virevoltante d’un zéphyr qui s’invite parfois en trouble-fête, cette figure de la mode et de la couture de l’Yonne n’a de cesse de produire au quotidien de nouvelles créations.
Surtout depuis qu’elle a eu l’heureuse opportunité de découvrir une matière novatrice à ses yeux lui permettant de satisfaire sa soif inextinguible de créer des ouvrages : le chanvre !
Une rencontre providentielle auprès de Frédéric ROURE, le dirigeant de GEOCHANVRE à Lézinnes aura été le déclic révélateur !
Certains le cultivent, d’autres le fument, Colette BECHET le façonne à sa manière. Lui prêtant vie sous la forme de chapeaux, d’ombrelles, de paniers, de vêtements, de sacs, de protège-bouteille…
Faire travailler ses méninges pour conserver sa jeunesse…
Bref : de l’art dans sa plus parfaite quintessence que chacune et chacun pourra apprécier de visu en lui rendant une visite plus que de courtoisie. L’atelier du Donjon de Cravant est installé dans une vaste grange. Juste en face de l’édifice principal, cette ancienne forteresse qui appartenait dans des temps immémoriaux aux évêques d’Auxerre au Moyen-Age.
Pour s’y rendre, c’est simple : le grand portail ouvrant sur le jardin est le plus souvent ouvert aux quatre vents. Il suffit de sonner à la porte et de pénétrer à l’intérieur.
Elle est comme ça, Colette BECHET : un guide à la brillance artistique débordante qui aime raconter son parcours si atypique (elle a côtoyé de très près quelques figures immortelles du septième Art dont Brigitte BARDOT ou Claudia CARDINALE), recevoir des artistes en exposition (ce fut le cas à l’été 2020 de l’excellent Laurent NEVEU alias LOL qui y avait présenté son travail), et narrer avec anecdotes à l’appui l’histoire séculaire de ce site médiéval qui a su résister aux affres du temps.
Tout comme elle, d’ailleurs, qui a choisi le parti d’en rire et de créer, faisant travailler ses méninges afin de ne rien perdre ni de sa lucidité ni de son éternelle jeunesse…
Thierry BRET
En savoir plus :
Exposition permanente de Colette BECHET
Donjon de Cravant
1 Rue du Donjon
Tel : 06.41.16.69.17.
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Le préfet visite le centre de vaccination de Toucy : rassurer au delà des injections...
mars 26, 2021Immersion rapide mais jugée très intéressante par le représentant de l’Etat Henri PREVOST. Ce dernier profitait de son déplacement à Toucy ce jeudi 25 mars après-midi pour y découvrir le centre de vaccination spécifique qui est accueilli dans la Halle aux Grains. Géré par la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, cet espace reçoit les patients en attente de la précieuse injection…
TOUCY : C’est sur un rythme rapide que le préfet de l’Yonne Henri PREVOST a effectué la visite du centre de vaccination anti-COVID installé dans la Halle aux Grains ce jeudi tantôt.
Une découverte qui n’était pas prévue au programme initial de la feuille de route devant formaliser la venue du haut fonctionnaire dans la cité de Puisaye.
Malgré un emploi du temps plutôt serré (le représentant de l’Etat devait regagner la préfecture en milieu d’après-midi afin de présenter à la presse les derniers résultats de la délinquance), Henri PREVOST a pris soin de se rendre sur le site.
Il était accompagné du président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI et de l’édile de Toucy Michel KOTOVCHIKHINE.
Dans l’une des parties de la salle des fêtes réaménagée, ce centre de vaccination opérationnel depuis plusieurs semaines accueille les personnes vulnérables et à très hauts risques devant être impérieusement vaccinées.
Patrick BUTTNER, vice-président de la CC PF en charge de la Santé servit de guide à la petite délégation qui navigua d’un poste à l’autre ; depuis l’accueil du public dès l’entrée de la salle à l’étape suivante permettant de gérer la phase administrative.
Henri PREVOST s’entretint avec quelques personnes en attente du précieux antidote. Puis, il discuta avec le personnel soignant avant de s’en retourner vers Auxerre où l’attendait d’autres dossiers à traiter…
Thierry BRET
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