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Un MEDEF au service et attentif aux entrepreneurs : Emmanuèle BONNEAU, la der des ders pour les vœux !

« La cheffe d’entreprise de Saint-Florentin et présidente du MEDEF 89 Emmanuèle BONNEAU laissera son fauteuil en juin prochain, après un mandat dûment accompli. Un seul regret : ne pas avoir su trouver le temps nécessaire pour faire davantage encore ! ». « La cheffe d’entreprise de Saint-Florentin et présidente du MEDEF 89 Emmanuèle BONNEAU laissera son fauteuil en juin prochain, après un mandat dûment accompli. Un seul regret : ne pas avoir su trouver le temps nécessaire pour faire davantage encore ! ». Crédit Photo : Thierry BRET.

C’est la der des ders. Une légère pointe d’émotion apparaît sur le visage juvénile de la patronne du MEDEF de l’Yonne. Un ultime tour de piste, à la tribune officielle face à un auditoire à l’écoute, en sa qualité de présidente de l’un des syndicats patronaux du territoire. Au mois de juin, Emmanuèle BONNEAU tirera donc un trait définitif sur un mandat institutionnel qu’elle aura incarné avec passion et engagement. Au service des adhérents de la structure…

 

AUXERRE : Malgré le sourire affiché sur son visage, on la sent empreinte d’émotivité, la cheffe d’entreprise de Saint-Florentin et présidente de la section icaunaise du MEDEF.

On peut le comprendre, la partition qu’elle est amenée à jouer d’ici peu, sera donc la dernière. Face au public, devant un micro, à la tribune de l’estrade de la Maison de l’Entreprise de la Nièvre et de l’Yonne qui accueille en son sein les antennes départementales de l’UIMM et du MEDEF, entre autres.

Mettant en exergue le fonctionnement harmonieux, efficace et reconnu de tous, entre les acteurs économiques qui se côtoient au sein de la Maison de l’Entreprise, Emmanuèle BONNEAU espère que son successeur – à date, il n’est pas encore désigné – poursuive la noble tâche qui était la sienne. Celle d’apporter une réelle dynamique au mouvement patronal icaunais.

 

Un MEDEF au service des entrepreneurs…

 

En terme clair, l’hyménée est resplendissant entre l’UIMM (Union des Industries de la Métallurgie) et le MEDEF.

« Je vais d’ailleurs en rester là sur le sujet, glissera l’oratrice avec un petit sourire, je ne voudrais pas que mes propos prennent la forme d’un testament ! ».

Fière du travail qui a été accompli au cours de ces quatre dernières années, l’entrepreneuse ne manquera pas de saluer les équipes.

« Elles ont œuvré en faveur d’un MEDEF de service, d’un MEDEF au service, d’un MEDEF attentif aux besoins de ses adhérents et qui s’est rendu indispensable dans le microcosme économique icaunais… ».

Un seul regret fut exprimé par la dame : ne pas avoir su trouver le temps nécessaire pour faire davantage encore !

 

 

La moitié du ciel est soutenue par les femmes !

 

Puis, se référant à la plume poétique de Jean COCTEAU, Emmanuèle BONNEAU revient sur cet aspect des regrets, « dans la vie, on ne doit regretter ce que l’on a pas fait ! ».  

L’interlocutrice aborda ensuite l’élection du président national du MEDEF, incarné par Patrick MARTIN. « Moi, précisa-t-elle un brin espiègle, je n’ai jamais caché le petit faible pour la candidature de Dominique CARLAC’H, éliminée de la course à la présidence. Nous avons pu tisser des liens d’une grande richesse avec elle depuis plusieurs années : dois-je le rappeler elle est la marraine de notre club Femmes du MEDEF 89 depuis le 07 septembre dernier… ».

Ce club fait preuve d’un beau dynamisme, à la grande joie de la présidente. « Il nous faut désormais l’étoffer ! ».

Féminine, Emmanuèle BONNEAU tressa des lauriers à ces cheffes d’entreprises et entrepreneuses qui « apportent un vent nouveau tant au MEDEF qu’à l’économie », voire de la fraîcheur dans le monde des affaires. Et de se référer à un auteur chinois qui écrivit jadis que « les femmes soutenaient la moitié du ciel… ».

 

De LINDBERGH à BAUDELAIRE : et poète avec ça !

 

Une allusion à peine voilée au fait qu’elles devraient porter la moitié des entreprises. De surcroît, adhérentes au MEDEF ! Un syndicat patronal qui devrait se retrouver en première ligne dans les négociations nationales interprofessionnelles pour faire valoir et défendre les intérêts des entreprises.

Une légitimité due en partie aux antennes territoriales, au plus près du terrain. Grâce à un élan qui n’est pourtant pas acquis et qui est essentiel de cultiver chaque jour.

« Plongeons dans l’inconnu de 2024 avec force et détermination, nous y trouverons les réponses, conclut avec sagesse une Emmanuèle BONNEAU qui quittera le plateau sous une salve d’applaudissements en citant une dernière fois les écrits de Charles LINDBERGH et de Charles BAUDELAIRE. Et poète avec ça !

 

Thierry BRET