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Le préfet Henri PREVOST en appelle à la prudence après la suspension provisoire du vaccin ASTRA ZENECA

« La suspension provisoire du vaccin ASTRA ZENECA est à peine connue que déjà le préfet de l’Yonne Henri PREVOST, en compagnie de Pascal GOUIN, directeur du C.H d’Auxerre (à droite) réagit en faisant montre d’une extrême prudence. L’Union européenne pourrait donner un avis dès ce mercredi après réflexions auprès des praticiens et des spécialistes de la question… ». « La suspension provisoire du vaccin ASTRA ZENECA est à peine connue que déjà le préfet de l’Yonne Henri PREVOST, en compagnie de Pascal GOUIN, directeur du C.H d’Auxerre (à droite) réagit en faisant montre d’une extrême prudence. L’Union européenne pourrait donner un avis dès ce mercredi après réflexions auprès des praticiens et des spécialistes de la question… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

La décision n’est, certes, que provisoire. Cependant, elle s’adosse à la ligne stratégique appliquée par d’autres pays européens à l’instar de la Scandinavie, l’Allemagne ou l’Italie. La France suspend pour un délai de quarante-huit heures l’emploi du vaccin ASTRA ZENECA. Un remède qui est au centre de la controverse du fait de potentiels effets secondaires observés chez certains patients. Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST a réagi à chaud dès la nouvelle connue…

 

AUXERRE: Les derniers mots de sa conclusion étaient à peine prononcés dans le hall d’entrée de l’Unité de vaccination du centre hospitalier d’Auxerre qu’il visitait lundi après-midi que déjà les notifications annonciatrices de la nouvelle crépitaient sur les smartphones de l’assistance.

Comme effet de synchronisation réussi entre la visite du préfet de l’Yonne au sein de l’établissement sanitaire auxerrois pour marquer le singulier anniversaire de la crise et le fil de l’actualité, on ne pouvait rêver mieux !

S’alignant sur une cohorte de pays de l’Union européenne mais également d’autres états de la planète, l’Hexagone par la voix du président de la République Emmanuel MACRON a donc décidé de suspendre à titre provisoire l’utilisation du vaccin conçu par le laboratoire, anglo-suèdois ASTRA ZENECA.

Et ce, pour un delta temporel de quarante-huit heures en attendant la prise de position commune des états de l’Union européenne.

Sollicité par la presse qui l’accompagnait lors de sa visite aux soignants pour les féliciter du travail accompli depuis le début de la pandémie, Henri PREVOST apporta un bref commentaire en analysant la situation.

Pour lui, celle-ci réclame une extrême prudence. Et sans doute, les avis aiguisés des médecins et des scientifiques pour trancher véritablement la question.

 

Il y aura nécessairement une issue positive à la crise…

 

Le haut fonctionnaire rappela que « le département de l’Yonne a su montrer dès le début de la crise que les équipes de soignants et les équipes techniques étaient fin prêtes à se mobiliser en permanence pour relever les différents défis liés à la gestion de cette situation… ». Même si le scénario n’est pas écrit à l’avance !

L’adaptabilité des professionnels de santé est également l’une des réponses positives à la gestion de cette crise. Le représentant de l’Etat a observé que « l’établissement sanitaire de la capitale de l’Yonne continuait à se moderniser et à développer des services techniques plus performants en capacité de faire face à la problématique coronavirus ».

Optimiste quant à l’issue de ce combat mené contre la COVID-19, Henri PREVOST souligna que « c’est tous ensemble que nous vaincrons ce fléau ; car il y aura nécessairement une issue positive in fine… ».

Quant à l’aspect pratico-pratique concernant les personnes qui auraient déjà reçu la première dose du vaccin ASTRA ZENECA et qui espèrent recevoir bientôt la seconde injection, le préfet de l’Yonne attend les consignes nationales qui émaneront bientôt du gouvernement.

« Pour l’heure, devait-il ajouter, il y a cette suspension provisoire de ce vaccin. Tout cela va être examiné de très près avec des praticiens et les représentants de l’Agence régionale de Santé (ARS). Prenons le temps de bien analyser les choses avant de rendre un verdict définitif… ».

 

Thierry BRET