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Reprise : les artisans du BTP dubitatifs même quand ils sont encore en activité…

 « Toujours sur le pont malgré la période de confinement, l’entrepreneur Julien VIEL (BOIS METAL CONCEPTION) tente tant bien que mal d’honorer ses contrats alors que les fournitures se raréfient et que les particuliers sont cloisonnés chez eux… ». « Toujours sur le pont malgré la période de confinement, l’entrepreneur Julien VIEL (BOIS METAL CONCEPTION) tente tant bien que mal d’honorer ses contrats alors que les fournitures se raréfient et que les particuliers sont cloisonnés chez eux… ». Crédit photo : Thierry BRET.

Les professionnels du bâtiment et des travaux publics ne sont pas tous à l’arrêt depuis le début du confinement. C’est le cas du président de la SASU BOIS METAL CONCEPTION Julien VIEL qui a choisi de faire tourner tant bien que mal son entreprise malgré les aléas de ce contexte si particulier. Explications entre espoirs et craintes en réaction à brûle-pourpoint sur la période actuelle…

AUXERRE : Satisfait de pouvoir récupérer sa dotation de solution hydro-alcoolique remis par les instances départementales de la CAPEB, Julien VIEL garde le moral. Même s’il confirme un très net ralentissement de l’activité économique dans son secteur de prédilection.

A la tête de la société « BOIS METAL CONCEPTION », intervenant dans la fabrication et la pose de pièces de menuiserie/métallerie, l’entrepreneur de Tissey, dans le Tonnerrois, s’interroge sur la situation.

Même s’il a choisi de ne pas baisser la garde et de poursuivre son activité professionnelle depuis la mi-mars, soit le début de la période de confinement.

« Je ne voulais pas interrompre le travail, précise-t-il, afin d’honorer les chantiers en cours… ».

 

 

Mais, malgré cette attitude positive pavée de bonnes intentions, il consacre davantage de temps à son atelier de fabrication où il conçoit les futures portes et fenêtres qu’il aura à livrer ensuite à sa clientèle. Quand le contexte sera un peu plus clément.

Le souci qui le préoccupe le plus à l’instant « t », puisqu’il vient enfin de se munir de solution hydro-alcoolique nécessaire à la protection sur les chantiers, c’est le manque de fournitures.

L’approvisionnement des matières premières indispensables à l’exercice de son métier se raréfie. Il le sait : cela prendra du temps même après le fameux 11 mai pour reprendre un rythme de croisière au niveau professionnel.

D’ici là, Julien VIEL croise les doigts en attendant de pouvoir honorer pleinement ses contrats auprès des particuliers qui l’amènent d’ordinaire à sillonner l’Yonne et l’ensemble de la Bourgogne.