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Loi DESCROZAILLE : les dirigeants de JACQUET-BROSSARD et les élus s’entendent sur le rétablissement d’un équilibre

« Les élus de l’Assemblée nationale ont pu bénéficier d'une visite guidée de l'usine JACQUET-BROSSARD à l’occasion de la venue de la présidente du groupe « Renaissance » à Sens. Une immersion dans une belle entreprise de l’agro-alimentaire en compagnie du sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE… ». « Les élus de l’Assemblée nationale ont pu bénéficier d'une visite guidée de l'usine JACQUET-BROSSARD à l’occasion de la venue de la présidente du groupe « Renaissance » à Sens. Une immersion dans une belle entreprise de l’agro-alimentaire en compagnie du sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE… ». Crédit Photo : Floriane BOIVIN.

Les dirigeants de l’usine sénonaise JACQUET-BROSSARD et des élus de l’Assemblée nationale se sont rencontrés afin d’échanger sur la loi « Descrozaille », relative aux négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs.

 

SENS: Digne représentante de l’industrie agro-alimentaire française, l’usine JACQUET-BROSSARD a ouvert ses portes au député du Val-de-Marne Frédéric DESCROZAILLE ainsi qu’au groupe « Renaissance », représenté par sa présidente Aurore BERGE et Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne. Des échanges en huis clos plutôt fructueux dont tous sont ressortis satisfaits.

Le texte de loi prévoit dans son premier article un remaniement des conditions de négociations entre industriels et distributeurs. Sachant, que la date butoir pour trouver un terrain d’entente pour chacune des références de produits est fixée au 01er mars.

« Aujourd’hui, si vous ne vous mettez pas d’accord entre industriels et grande distribution, vous êtes obligés de continuer à livrer au prix de l’année d’avant…  précise Aurore BERGE. Les élus estiment que les industriels devraient pouvoir répercuter une augmentation, voire une explosion, de leurs dépenses (matières premières, prix énergétiques, masse salariale, etc.).

 

Un texte de loi qui serait nocif pour les professionnels de l’agro-alimentaire ?

 

Cette loi présenterait donc un danger pour les industriels de l’agro-alimentaire, et risque même d’entraîner même une destruction des emplois, surtout en cette période d’hyperinflation.

Sébastien VIDAL, président du groupe LIMAGRAIN affirme que « le vrai challenge, c’est la sauver l’industrie agro-alimentaire » soit 17 000 industriels - dont de nombreuses TPE et PME - et 400 000 agriculteurs, dont 40 % sont détenus par des coopératives et donc par le monde agricole.

Les dirigeants de JACQUET-BROSSARD et les élus sont également tombés d’accord sur la volonté de la grande distribution de gonfler ses marges sans se soucier du devenir de ces industriels, ni des consommateurs d’ailleurs qui supportent également, en fin de parcours, des hausses de prix démesurées.

 

Floriane BOIVIN