La démocratie participative pour tous : Frédéric VIDAMENT (SE) dégaine le premier à Joigny pour les municipales 2026
La vue panoramique, en arrière-plan, est superbe. Encore voilée par la brume matinale, Joigny se réveille avec le soleil naissant. C’est au beau milieu des vignobles, sur ce promontoire insolite qui offre un sympathique paysage de carte postale que le premier candidat déclaré aux municipales de 2026 se dévoile. Souhaite-t-il donner de la hauteur à ses ambitions ? Assurément ! En tout cas, Frédéric VIDAMENT, 61 ans, ne manque ni d’arguments ni de volontarisme lors de cette présentation de profession de foi, expliquée en pleine nature, pour une échéance élective qu’il juge capitale pour le devenir de ses concitoyens…
JOIGNY : Vingt ans de présence sur le territoire de l’Yonne et l’envie farouche pour ce natif de l’Ile-de-France d’être utile à celui-ci, coûte que coûte, en 2026 ! A 61 ans, Frédéric VIDAMENT dégaine le premier dans cette bataille si importante des municipales qui occupent depuis le mois de septembre les esprits stratégiques des états-majors politiques de notre département. Pourtant, ne cherchez pas une appartenance idéologique quelconque pour notre personnage du jour ! C’est dépouillé de la moindre étiquette politique et en véritable rassembleur que le retraité-étudiant, comme il aime se définir, se lance dans la course effrénée au perchoir municipal !
Ancien mécanicien dans un atelier de la RATP, chère à Jean CASTEX, l’orateur a fait valoir ses droits à la retraite à l’âge de 55 ans. Une retraite qu’il a voulue active et estudiantine !
« Depuis ma tendre jeunesse, j’ai toujours rêvé d’être avocat ! Mais, malheureusement, mes parents n’avaient pas les moyens de me payer des études. Donc, je me suis inscrit à l’université de la Sorbonne à Paris pour y faire mon droit via une licence ! ».
La part du gâteau revient à la politique culturelle
Enfant de la DDASS, notre interlocuteur est même passé sur les bancs de la faculté de droit de Dijon pour y obtenir sa capacité. Une appétence à la discipline juridique qu’il explique avec pudeur : « Je veux devenir avocat un jour pour pouvoir défendre la cause des enfants, moi-même ayant été maltraité dans ma prime jeunesse… ».
Mais, avant d’enfiler la robe noire au col d’hermine, Frédéric VIDAMENT veut livrer un tout autre combat : celui de la participation citoyenne en jouant les premiers rôles lors de cette campagne des élections municipales dans cette ville icaunaise d’où est native son épouse, en briguant le siège d’édile.
Entre droit constitutionnel, droit public et droit administratif qu’il aborde lors de son cursus, ses pôles d’intérêt convergent tout naturellement vers le rôle et le poids d’une collectivité dans notre environnement sociétal. Touche-à-tout inspiré, il a même créé son entreprise. A Ivry-sur-Seine, il dirigera jusqu’en 2014 une entité professionnelle baptisée « Jam Studio », une société intervenant dans le domaine de la musique et l’enregistrement. Compositeur et instrumentiste (il excelle derrière les fûts de sa batterie), il travaille à la réalisation d’un album avec sa fille, Clara, et un groupe, orientation rock’n’roll à la sauce irlandaise, violons oblige. Prévu en 2026, l’album se concoctera du côté de la verte Irish, dans un studio situé à Dublin.
« L’un des dossiers les plus importants pour moi, si je suis élu, sera la culture, affirme-t-il, et dans tous ses rivages. Il ne faut pas perdre la culture : Joigny pourrait le pôle culturel central de notre département, avec le plus gros festival de l’Yonne réalisé ici. Quant au tourisme, ce sera prépondérant pour attirer toutes les populations internationales grâce à un carnaval européen organisé dans notre ville. Cette manifestation présenterait toutes les cultures de ces pays… ».
Homme de consensus, Frédéric VIDAMENT se présentera devant les électeurs sans étiquette. « Je prends tout ce qui est bon à gauche, comme à droite mais mon penchant naturel est plutôt orienté à divers droite, justifie-t-il, j’ai même été communiste dans les années 80 puisque j’avais adhéré au PCF. Puis, déçu, j’en suis parti de cette formation après une décennie d’investissement. Pour moi, la définition du mot politique est la suivante : c’est de la pratiquer au nom du peuple et pour le peuple. Je veux donner tout pouvoir au peuple de Joigny… ».
Une démocratie participative qui habite le candidat. « Ce sera l’une de mes promesses de ma campagne… ».
Sécurité et emplois : les grandes priorités du programme
Quant à son programme, il a eu le temps depuis plus de deux ans tant à Joigny que dans les localités formant l’intercommunalité de prendre le pouls de la population. « Personne ne doit être laissée sur le banc de touche, ajoute-t-il, y compris dans les petites communes ; toutes mes décisions répondront à ce besoin de démocratie… ».
La sécurité sur la CCJ sera l’un de ses axes majeurs. « C’est une élection à double enjeu, au niveau sécuritaire. Si une commune subie de l’incivilité, il faudra y répondre avec l’équipe de police municipale. Des astreintes seront organisées avec un planning parfaitement organisé. Nous allons renforcer l’équipe par ailleurs, la passant à douze éléments… ».
Une nécessité car selon le candidat, Joigny serait l’une des agglomérations de l’Yonne où les violences conjugales seraient les plus nombreuses. S’il est élu, Frédéric VIDAMENT renforcerait également la surveillance vidéo en ville.
Quant à l’économie, il souhaite attirer des industriels. « Le potentiel existe, il y a la place au niveau du foncier, constate-t-il, et de là, on pourra créer de l’emploi. Le commerce de proximité est vital pour la ville ; mais il y a la place pour la GMS comme les indépendants. Je regrette cependant la fermeture de tous ces magasins depuis la crise sanitaire. J’ai un projet mais je n’en parlerai pas maintenant… ».
Le développement du sport avec la mise en lumière de clubs locaux au niveau national (c’est son dada !), l’environnement et sa préservation, ainsi que la part du logement en diminuant la taxe foncière occuperont ses priorités. Mais, prudent, il préfère dévoiler ses idées lors de réunions publiques qui ne manqueront pas de ponctuer son agenda dans les semaines à venir. Face à la liste probable du RN et à celle du poids lourd socialiste conduite par le maire sortant Nicolas SORET, Frédéric VIDAMENT va essayer d’exister et imposer ses projets pour mieux convaincre les citoyens de lui accorder leur confiance.
« Le Parti Socialiste n’est pas un obstacle en soi, quant au RN, il n’a pas fait de bons scores lors des dernières échéances… ».
Son objectif est de passer le premier tour de ces élections au soir du 15 mars 2026. « Après, tout est possible pour remporter la mise, espère-t-il, mais le vrai résultat sera dans les urnes… ».
Le 17 octobre, avec ses colistiers, il affinera sa stratégie en matière de communication et d’opérations de tractage. « Je veux convaincre les abstentionnistes, insiste-t-il, je souhaite que les gens dans un souci démocratique aillent voter ! Il faut que les gens s’inscrivent, c’est le plus important ! ».
Il ne reste plus qu’une chose à faire pour que Frédéric VIDAMENT ultra motivé dans ses intentions puisse poursuivre ses desiderata : travailler le terrain en continuité afin de convaincre encore et toujours…
Thierry BRET