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Cinq petits mois et puis s’en va : Gilles PEYLET s’affranchit de sa fonction de premier adjoint à Auxerre

« Souriant aux prémices de son mandat, le premier adjoint de la Ville d’Auxerre Gilles PEYLET souhaitait remettre davantage d’humain au centre des projets de la gouvernance. Cinq mois plus tard, sans en donner les raisons officielles, l’élu a fait part de sa démission aux services de la préfecture. Une décision acceptée par l’édile Crescent MARAULT… ». « Souriant aux prémices de son mandat, le premier adjoint de la Ville d’Auxerre Gilles PEYLET souhaitait remettre davantage d’humain au centre des projets de la gouvernance. Cinq mois plus tard, sans en donner les raisons officielles, l’élu a fait part de sa démission aux services de la préfecture. Une décision acceptée par l’édile Crescent MARAULT… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

Il n’aura pas goûté longtemps aux prérogatives propres à sa fonction. Celle de premier adjoint de la Ville d’Auxerre qui lui permettait entre autres d’être le porte-étendard de dossiers importants liés à la coordination globale du projet municipal, à l’urbanisme, à la rénovation urbaine et aux travaux. Moins d’un semestre après sa nomination, Gilles PEYLET s’est libéré de ces charges en présentant sa démission. Un état de fait accepté par l’édile d’Auxerre et président de l’Agglo Crescent MARAULT…

AUXERRE : La nouvelle a fait l’effet d’une petite secousse tellurique dans le microcosme politique auxerrois et sur les réseaux sociaux.

Le premier adjoint de la Ville d’Auxerre Gilles PEYLET a pris la décision, sans crier gare, de quitter il y a quelques jours (le jeudi 26 novembre) le jeu stratégique auquel il avait été convié le 05 juillet dernier. A savoir, sa nomination à ce poste, hautement névralgique dans l’organigramme municipal.

Inconnu jusqu’alors du sérail politique, ce responsable industriel, originaire d’Auvergne, figurait en septième position sur la liste de Crescent MARAULT, « Auxerre au Cœur, soyons fiers d’Auxerre ». Liste victorieuse aux dernières échéances municipales de juin, comme chacun le sait.

Son désir de remettre davantage d’humanisme au centre des projets de gouvernance de la ville aura donc fait long feu. Si les motivations réelles de ce départ précipité ne sont pas connues de manière officielle, faute de communication, l’édile d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois Crescent MARAULT a, de son côté, entériné cette décision. En vantant les louanges de son ancien bras droit.

Mais, pouvait-il en être autrement face à la détermination du nouvel élu qui avait transmis au préalable sa lettre de démission aux services de la préfecture de l’Yonne ?

 

 

Plusieurs hypothèses de remplacement peuvent être envisageables…

 

L’opposition, dans l’expectative, se dit aujourd’hui « stupéfaite » et « très surprise » par ce mini tsunami qui vient de secouer le cocotier de l’exécutif auxerrois en ce début de mandature. C’est le cas, notamment, du premier des socialistes du département, Mani CAMBEFORT, interloqué par la situation.

Reste désormais à connaître le nom de celle ou de celui qui remplacera Gilles PEYLET et occupera ce rôle clé, indiscutable.

Prévu à la date du 17 décembre, le prochain conseil municipal délivrera-t-il l’identité de l’heureuse élue ou de l’heureux élu à ce poste ? Ce n’est pas si sûr.

Parmi les poids lourds de la gouvernance actuelle, plusieurs noms circulent dans le cénacle pour tenir la fonction de premier adjoint.

On pense tout naturellement à celui de Pascal HENRIAT ou de Céline BAHR. Le premier rappelons-le, vient d’être réélu en qualité de chef de file départemental du MoDem : il est en charge des finances de la collectivité.

La seconde, diplômée de Sciences Po en charge du développement durable, de la culture, du patrimoine et de l’enseignement supérieur, se situe dans la droite ligne des Républicains et de leur leader emblématique, Guillaume LARRIVE.

Mais, dans cette équation à plusieurs inconnues, d’autres élus, un peu moins enclins à briller sous la lumière des projecteurs, peuvent aussi prétendre à toucher le Graal de leurs doigts.

Il nous faudra encore patienter quelque peu avant que ne soit révélé le patronyme du nouveau premier adjoint de la Ville d’Auxerre. Si cela se produisait juste avant Noël, est-ce à dire que cela lui confèrerait un rôle messianique dans la gouvernance actuelle ?

Thierry BRET