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Les six adhérents du PS considèrent comme nulle et non avenue leur exclusion temporaire…

« L’un des signataires de ce communiqué explicatif n’est autre qu’Eric POINSOT. Celui-ci considère avec ses cinq camarades que l’exclusion temporaire de six mois décidée par le bureau fédéral du PS icaunais est nulle et non avenue compte tenu de la violation des statuts… ». « L’un des signataires de ce communiqué explicatif n’est autre qu’Eric POINSOT. Celui-ci considère avec ses cinq camarades que l’exclusion temporaire de six mois décidée par le bureau fédéral du PS icaunais est nulle et non avenue compte tenu de la violation des statuts… ». Crédit photo : Eric POINSOT.

Au début de la semaine, le bureau fédéral du Parti socialiste de l’Yonne suspendait pour un semestre six de ses adhérents. Ces derniers, en désaccord dans leur orientation politique pour le second tour des municipales à Auxerre, avaient décidé de soutenir la candidature de la liste "Auxerre Ecologie". Sortant de leur réserve qu’ils souhaitaient respecter, les « exclus » livrent leurs explications…

AUXERRE : Ils se nomment Claudine DEMURGER, Jean-Luc CECILE, Fabrice HENRION, Jean-Paul GATTI, Eric POINSOT et Jean-Paul ROUSSEAU. Ce sont les six adhérents que le Parti socialiste a sanctionné en début de semaine en les écartant pour une période de six mois de leur parti. Dans un communiqué qui nous a été adressé, ils sont signataires d’un texte qui clarifie leur vision de la situation…

« Le communiqué de presse annonçant notre suspension du Parti socialiste par le bureau fédéral du parti nous oblige à sortir de la réserve que nous voulions observer jusqu’à la fin des élections municipales. En effet, cette décision a été prise au mépris de nos règles de base.

S’affirmant républicain, le Parti socialiste a pris soin de séparer les pouvoirs de l’exécutif, ici le bureau fédéral et du judiciaire, notre commission fédérale des conflits.

C’est à cette dernière et à elle seule qu’il appartient d’infliger ou non des sanctions aux militants. Elle ne peut le faire qu’après un débat contradictoire où toutes les parties doivent être entendues.

En la remplaçant et en ignorant ses procédures, le bureau fédéral s’est arrogé le droit qu’il n’a pas et il a délibérément violé nos statuts. Sa décision est donc nulle et non avenue.

Reste qu’en croyant nous réduire au silence, Mani CAMBEFORT (ndlr : premier fédéral de l’Yonne) n’a fait que renforcer notre détermination. Plus que jamais nous voulons défendre à Auxerre les valeurs d’un socialisme fidèle à son histoire et à ses principes.

Ceci devrait valoir à la liste que nous soutenons, toutes les voix des Auxerroises et des Auxerrois de gauche pour lesquels les mots « vote utile » ne peuvent se résumer à l’obligation d’avoir à choisir entre Guy FEREZ et Crescent MARAULT… ».