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Jean-Pierre RICHARD (CAPEB) : « Les artisans doivent prendre le temps de former leurs compagnons »

« Priorité à la formation en y consacrant du temps et de la volonté : c’est la meilleure solution pour créer de la motivation auprès des jeunes recrues des entreprises artisanales. Une recette délivrée par le président de la Chambre de Métiers de l’Yonne Jean-Pierre RICHARD… ». « Priorité à la formation en y consacrant du temps et de la volonté : c’est la meilleure solution pour créer de la motivation auprès des jeunes recrues des entreprises artisanales. Une recette délivrée par le président de la Chambre de Métiers de l’Yonne Jean-Pierre RICHARD… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

C’est clair pour le président de la CAPEB et de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne. Il n’existe nulle autre alternative que l’apport bienveillant de la pédagogie pour faciliter l’intégration de nouveaux compagnons au sein d’une structure artisanale. Tout cela ne serait donc qu’une affaire de temps et de volonté ?

 

AUXERRE : Présent lors de la signature de la convention multipartite portant sur les fonts baptismaux « Brique par brique », concept vertueux qui associe le Conseil départemental de l’Yonne, la Fédération départementale du Bâtiment, le GRETA 89, la Fédération départementale des Travaux Publics et l’ARIQ-BTP, le nouveau président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, et en parallèle responsable institutionnel de la CAPEB, Jean-Pierre RICHARD a fait l’éloge de la transmission des savoirs par les chefs d’entreprise.

« Dans certains corps de métiers, notamment ceux qui ont recours à une connaissance de la maîtrise technique, on ne peut motiver les nouvelles recrues qu’au travers le temps passé à leur formation… ».

 

 

Une pratique qu’adoptent de nombreux chefs d’entreprise sous couvert de la motivation et de la culture professionnelle.

« Je vois beaucoup de mes collègues entrepreneurs, petits artisans qui emploient de deux à trois salariés, prendre le temps de former leurs compagnons, devait-il expliquer à l’issue de la cérémonie protocolaire de signature.

Une démarche qui concerne également de plus en plus un public féminin, enclin à s’aventurer dans une filière artisanale devenue au fil des mois très porteuse en termes de possibilités de recrutements.

 

Thierry BRET