Devenir un des meilleurs apprentis de France : un état de grâce qui favorise le dépassement de soi…
Une vingtaine de jeunes gens, filles et garçons, ont récolté une noria de distinctions lors de la cérémonie départementale et régionale du fameux concours « Un des meilleurs apprentis de France » ce lundi soir dans leur antre pédagogique préféré, le CIFA de l’Yonne…
AUXERRE : Ils et elles tutoient le firmament étoilé de l’apprentissage. La quintessence d’un savoir-faire, visiblement maîtrisé à la perfection. Malgré la rudesse des épreuves, tant au plan physique que morale, et qu’elles soient à l’échelle départementale, régionale, voire nationale pour les plus véloces d’entre eux.
Sous le regard attendri et fier de leurs géniteurs, mais aussi de leurs tuteurs et de leurs patrons qui les ont poussés à aller au plus haut degré de leur implication, une vingtaine de jeunes gens, passionnés, ont su décrocher la lune, glanant au passage une médaille et un diplôme (voire plusieurs spécimens pour les surdoués d’entre eux). Des récompenses dont ils auront le souvenir toute leur vie durant et qui leur serviront de précieux sésames pour leur ouvrir grandes les portes de la vie active.
Acclamés, applaudis, félicités, plébiscités, celles et ceux qui avaient au demeurant su emprunter une autre voie pédagogique, un brin éloigné des sentiers naturels du classicisme éducatif, se sont donc vus idolâtrés par leurs pairs le temps d’une soirée conçue pour eux ! Sous le feu nourri des projecteurs de la médiatisation et de la reconnaissance officielle des adultes…
Un sentiment de légèreté qui fera dire à l’un des orfèvres en la matière, le truculent Marc LABARDE, en charge de l’organisation des concours d’un des Meilleurs apprentis de France dans l’Yonne, qu’il s’agissait là, avec l’obtention de ces honorifiques distinctions, non pas d’un choix professionnel assouvi de la plus belle des manières, mais bel et bien de la traduction d’un dépassement de soi presque ultime.
Celui de pouvoir exercer un jour sa passion artisanale dans les règles de l’art et à la connaissance de tous. Un argument qui balaie d’une chiquenaude, ressemblant à s’y méprendre à un véritable pied de nez, toutes les allégations qui ont pu être dites jadis sur l’intérêt de ces filières de l’apprentissage et de l’alternance qui ne devaient mener vers pas grand-chose. Ou si peu ! Le contraire est démontré au terme de cette soirée.