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Un « Petit prince » se lie avec une sculpture en métal : tous les rêves sont permis grâce à Jean-François BROSSIER

« Même pas peur ! Un garçonnet s’aventure un peu trop près de l’impressionnante créature métallique avant d’engager une conversation unilatérale. Et de vivre pleinement ses rêves de gosse grâce à un imaginaire débordant. A l’instar de l’artiste sculpteur et plasticien, Jean-François BROSSIER, qui a présenté une trentaine de ces statues de ferraille lors d’une nocturne réussie au château…On le voit en grande discussion avec Jean-Claude RANSON, propriétaire du Domaine du Bouloy…». « Même pas peur ! Un garçonnet s’aventure un peu trop près de l’impressionnante créature métallique avant d’engager une conversation unilatérale. Et de vivre pleinement ses rêves de gosse grâce à un imaginaire débordant. A l’instar de l’artiste sculpteur et plasticien, Jean-François BROSSIER, qui a présenté une trentaine de ces statues de ferraille lors d’une nocturne réussie au château…On le voit en grande discussion avec Jean-Claude RANSON, propriétaire du Domaine du Bouloy…». Crédit Photos : Thierry BRET.

Immobiles mais bien en place pour leur ultime scénographie faite d’ombre et de lumière dans la cour du château, une trentaine de statues métalliques accueillaient les invités du vernissage de l’artiste Icaunais en fin de journée ce samedi…Une situation propre à l’onirisme.

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : « Dis-moi, dit l’enfant en s’adressant à la sculpturale silhouette de métal, de quelle planète viens-tu ? ». « Je viens de l’imaginaire inventif de mon créateur… semble lui répondre la figurine en ferraille.

« Pourquoi es-tu présente dans l’enceinte de ce château du Moyen-Age ? », insiste le garçonnet qui n’éprouve aucune crainte à son approche. « Parce que je suis une œuvre d’art qui aime m’exposer au regard des autres rétorque par la pensée l’objet de la convoitise enfantine…

Etrange rencontre onirique que celle-ci. Vécue entre un bambin tout frais émoulu à la découverte de la chose artistique et ce curieux personnage métallique, dépourvu de parole et d’âme.

Pourtant, au détour de la curiosité, un contact s’est établi un bref instant entre ces deux êtres. Le réel et le factice. Il aurait peut-être pu engendrer ce dialogue atypique et décalé si l’occasion leur en avait été donnée. Qui sait exactement ce qui s’est tramé dans l’esprit vagabond de ce blondinet un rien aventureux et rêveur à ce moment « t » ?

Le « père » de cette créature à l’apparence si humaine, Jean-François BROSSIER, aura atteint son objectif avec le clou de sa prestation artistique estivale samedi en fin d’après-midi au moment d’inaugurer une exposition qui allait s’achever. Susciter l’émerveillement auprès des petits comme des plus grands !

En cela, le cadre médiéval de l’édifice du XIIème siècle aura servi de judicieux écrin du haut de ses murailles et de son imposant donjon central.

La cinquantaine d’invités n’aura pas boudé son plaisir de se promener librement parmi cet espace garni de personnages fantasmagoriques. Les dépassants de plusieurs têtes. Profitant des jeux d’ombre et de lumière provoqués par leur concepteur afin d’en accentuer davantage la bizarrerie…