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CULTURE

Commémoration : l’Aigle impérial s’est posé à Auxerre ce week-end pour un rendez-vous avec l’Histoire…

By Thierry BRET mars 24, 2025
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« Rencontre historique entre l’Empereur Napoléon 1er et le maréchal NEY qui devait à l’origine le ramener en cage au roi Louis XVIII, sur le parvis de la cathédrale Saint-Etienne à Auxerre ! L’Aigle d’Ajaccio a repris son envol à la conquête de l’Europe en faisant étape dans la capitale de l’Yonne : c’était il y a 210 ans de cela… Une très belle reconstitution qui a impressionné les Icaunais dont un certain « empereur » du ballon rond, Guy ROUX ! ». Crédit Photos : Dominique BERNERD.

Grognards, cavaliers, artilleurs, cantinières, vivandières… Quelque 160 participants venus de tout l’Hexagone et de Belgique ont fait le show ce week-end à Auxerre, pour une reconstitution haute en couleurs de la rencontre il y a 210 ans entre Napoléon et le maréchal NEY, lors de la marche triomphale de l’Empereur vers Paris, au retour de l’île d’Elbe. Un évènement qui a marqué l’Histoire et celle de la ville.

AUXERRE: « Les grenadiers à droite, les voltigeurs au milieu ! ». Alignée comme à la parade, la soldatesque attend l’arrivée du « patron » ce samedi matin, au bivouac installé sur la contre-allée du boulevard Davout, dont la statue semble veiller sur les grognards rassemblés. Quelques foyers fumants assurent l’intendance du matin et gardent le café au chaud, tambours et fifres rythment les préparatifs du départ. L’heure pour Napoléon, alias Jean-Gérald LARCIN, d’entrer en scène pour une revue des troupes de bon aloi, tirage d’oreilles en sus. Venu d’outre-Quiévrain, l’Empereur a plus un accent typé Waterloo que d’Ajaccio mais qu’importe ! « J’ai commencé comme simple grenadier il y a 25 ans, avant d’endosser le costume il y a une quinzaine d’années. Il paraît que je lui ressemble un peu… ». Une belle promotion pour celui qui n’aura cessé tout le week-end d’enchaîner photos et « selfies »», pour le plus grand bonheur des admirateurs du « petit caporal ». 

 

 

Une rencontre atypique avec Guy ROUX, « empereur » de l’AJA !

 

Il y a tout juste deux-cent-dix ans, le 18 mars 1815, le maréchal NEY, qui avait pourtant promis à Louis XVIII de le « ramener dans une cage de fer », fait allégeance en la préfecture d’Auxerre, à Napoléon qui la veille, en provenance d’Avallon, avait fait une entrée triomphale dans la ville. Ce samedi matin, c’est par la rue du Temple et le rue de la Draperie que le cortège rejoint la préfecture au son des tambours dont l’écho venu de la nuit des temps, fait corps avec les maisons à pans de bois présentes sur le parcours. Un arrêt impromptu, le temps que les grognards de la garde saluent le plus « impérial » de tous les entraîneurs de ballon rond, présent sur leur passage : « pour monsieur Guy ROUX, descendant d’un grenadier, hip hip hip ! Hourrah ! ». Tout sourire et tel une rock star, « l’Empereur » de l’AJA se prête au jeu et enchaîne les séances de pose, allant même jusqu’à se coiffer d’un tricorne pour les besoins de la photo. 

 

 

Une volée de cloches pour annoncer…midi !

 

Ah si les murs pouvaient parler… Et dire qu’il y a deux siècles, l’Histoire s’écrivait au pied de cette même préfecture ! Pour l’heure, le préfet Pascal JAN prend la pose avec le premier de tous ses prédécesseurs, le préfet GAMOT, accompagné de son épouse, elle-même belle-sœur du maréchal NEY, heureuse coïncidence !

« Faites place à l’Empereur… ». Le voici qui arrive pour une ultime revue des troupes, à l’ombre des murs de la cathédrale, dont les cloches sonnent à la volée. Rien à voir avec la solennité de l’évènement, elles annoncent simplement qu’il est midi ! Une accolade plus tard, l’Histoire est en marche et le « vol de l’Aigle » peut se poursuivre, le temps de dévoiler une plaque sur les murs de la préfecture, rappelant l’épisode de l’épopée napoléonienne qui s’écrivit en ces murs il y a plus de deux cents ans. Au programme de l’après-midi : conférences et reconstitutions historiques, avant un « bal de l’Empereur » en nocturne, en l’abbaye Saint-Germain, avec la complicité de l’association « Carnet de bal ». Un bal dont, comme le veut la tradition, Napoléon n’assurera que l’ouverture, avant de s’éclipser discrètement. Il faut se coucher tôt, la route est encore longue jusqu’à Paris et « cent jours », c’est vite passé !

A lire, en complément, l’interview de Julien JOUVET, conseiller municipal d’Auxerre, en charge du dossier.

 

Dominique BERNERD

 

 

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