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La femme renard d’Ursula KRAFT à découvrir chez Hors Cadre : être fantomatique ou divinité shintoïste ?

« Le travail onirique et intriguant de la plasticienne Ursula KFRAT interroge les passants qui découvrent depuis la fin janvier la vidéo d’un « KITSUNE » projetée sur les fenêtres de la galerie Hors Cadre. Rencontre avec l’artiste le samedi 12 février à 18 heures pour plus amples explications ! ». « Le travail onirique et intriguant de la plasticienne Ursula KFRAT interroge les passants qui découvrent depuis la fin janvier la vidéo d’un « KITSUNE » projetée sur les fenêtres de la galerie Hors Cadre. Rencontre avec l’artiste le samedi 12 février à 18 heures pour plus amples explications ! ». Crédit Photos : D.R.

« KITSUNE ». Etymologiquement, ce mot tout droit emprunté du vocabulaire nippon signifie le renard. Toutefois, en approfondissant quelque peu la recherche autour de ce terme venu de l’archipel du Soleil Levant, on découvre un autre sens, propre au folklore local. Il définit un personnage polymorphe, un étrange animal qui se meut sous la forme d’un esprit surnaturel. Un être fantomatique dont est friand la littérature japonaise. Que met en lumière la plasticienne Ursula KRAFT.

 

AUXERRE : Sans doute, apportera-t-elle plus amples explicatifs à la réalisation de son travail ? Ce sera en tout cas l’un des objectifs de cette singulière rencontre avec l’artiste d’origine allemande, Ursula KRAFT, native de Stuttgart qui a élu domicile depuis 2019 en Bourgogne après un très long séjour à Paris.

Quoi de plus naturel en somme, pour clore le cycle de projections dont nous a habitué la galerie Hors Cadre que de rencontrer l’artiste trentenaire (le bel âge pour repousser les retranchements de l’imaginaire le plus loin possible) et lui poser toutes les interrogations qui vous trottent dans la tête !

C’est à cela que vous convie la toujours dynamique Nathalie AMIOT, qui pèse de toute sa créativité et de son énergie pour renouveler sans cesse les belles trouvailles devant être exposées au 49 de la rue Joubert, juste en face du théâtre auxerrois.

Ainsi, le terme de ce cycle de projections « Des Lumières dans la Nuit », jolies lucioles tourbillonnantes qui ravivèrent les cœurs emplis de tristesse de la première période de confinement – la culture était en deuil de son manque d’évènements – se fera ce samedi 12 février aux alentours de 18 heures avec la réception de la jeune créatrice d’outre-Rhin.

Forcément, elle dévoilera les arcanes de cette intrigante vidéo, projetée depuis la fin janvier sur les fenêtres de la galerie, un court-métrage onirique et troublant mettant en scène un « KITSUNE » : une femme renard venue hantée nos nuits hivernales. Un message typiquement shintoïste puisque ce personnage mythique a souvent été associé à une divinité, INARI, en qualité de messager.  

 

Thierry BRET