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INSTITUTIONNELS

Face aux milieux économiques à Dijon, Maya ATIG (FBF) vante le modèle atypique du système bancaire français

By Thierry BRET juillet 30, 2025
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« Les banques restent des piliers solides et incontournables de l’économie régionale. La venue de la directrice générale de la FBF, Fédération Bancaire Française, à Dijon il y a peu a permis de le vérifier lors d’une conférence de presse où aux côtés du président du Comité régional de la FBF, François de LAPORTALIERE, Maya ATIG a rappelé les valeurs du modèle bancaire hexagonal, engagé dans le soutien et le financement des entreprises, des collectivités et des habitants… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

La visite n’était pas commune. Ce n’est pas tous les jours, en effet, que la directrice générale de la FBF (Fédération Bancaire Française) effectue le déplacement depuis la capitale de l’Hexagone jusqu’en Bourgogne Franche-Comté. C’était le cas, il y a quelques jours à Dijon. Répondant par l’affirmative à l’invitation du président du Comité régional des banques de ladite fédération, François de LAPORTALIERE – il est également aux manettes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain -, Maya ATIG a pu s’entretenir avec des représentants de la sphère économique, réaffirmant au passage le rôle crucial des établissements bancaires envers le développement économique et social des territoires…

 

DIJON (Côte d’Or) : Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas au titre de directeur général de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain que François de LAPORTALIERE s’exprimera devant les journalistes (peu nombreux en revanche) présents à cette conférence de presse à l’accent un peu exceptionnel à laquelle ils étaient invités. L’étiquette était quelque peu différente pour le responsable de la banque mutualiste de la double contrée, car depuis plusieurs mois, ce dernier a succédé à Emmanuel VEY, le dirigeant du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, à la tête du Comité régional de la Fédération Bancaire Française, la fameuse FBF.

Apparue en 2001, l’entité représente aujourd’hui les 320 établissements hexagonaux et étrangers qui exercent leur activité sur le sol tricolore. Présente sur l’ensemble du territoire, via cent-un comités dont certains agissent même à l’échelon départemental, la structure qui dispose d’un bureau à Bruxelles, intervient sur toutes les questions réglementaires bancaires et financières à diverses strates, tant européennes qu’internationales. Naturellement, toutes les thématiques se rapportant à la place de la banque dans l’économie et la société interpellent l’organisme.

Œcuménique et apolitique, comme le précisera avec le sourire le président du Comité de Bourgogne Franche-Comté, c’est avec enthousiasme qu’il présentera au petit auditoire réuni autour de lui l’invitée exceptionnelle du jour, Maya ATIG que les puristes des choses économiques peuvent entendre la voix régulièrement sur les plateaux radiophoniques ou de télévision où la dame se prête volontiers au concours de l’expertise économique lorsque l’actualité le nécessite, analyses à l’appui.

 

Un modèle bancaire français solide et protecteur des consommateurs

 

En marge de sa rencontre avec les acteurs économiques et des milieux bancaires de la région dans la capitale des ducs de Bourgogne, la directrice de la FBF aura fait montre de pédagogie lors de sa conférence avec les journalistes, rappelant ainsi les singularités du modèle bancaire hexagonal.

« La priorité de nos établissements de proximité est de financer l’économie régionale et accompagner les clients de toute sorte (particuliers, collectivités, professionnels) pour optimiser leurs projets, devait-elle souligner en guise de préambule.

Aujourd’hui, la physionomie des interventions bancaires se configure ainsi : plus de 90 milliards d’euros d’encours de prêts (une source émanant de la Banque de France à fin mars 2025) servent à assurer le développement et le financement de l’économie régionale. Sachant que ce montant de prêts est en croissance annuelle de 0,1 %. Une sacrée enveloppe qui permet à la fois la réalisation de moult projets d’investissement et de création d’entreprises de toutes typologies au niveau strictement économique mais également de porter les ménages dans leur désir d’immobilier. En effet, l’achat d’une résidence principale demeure toujours l’une des priorités principales des ménages français, cela représente 45,5 milliards d’euros de crédit habitat alloué aux particuliers. Le marché immobilier reste très porteur et a toujours le vent en poupe : le cadre de ces crédits est favorable avec des taux fixes qui sont les moins élevés de la zone euro, ce qui sécurise les emprunteurs.

Les atouts offerts par les établissements bancaires sont nombreux. C’est ce que devaient confirmer en chœur les deux intervenants face aux journalistes.

« Les banques sont fortes, solides, très protectrices des consommateurs, rien à voir avec certains pays européens. Nous possédons un système possédant des valeurs, argumentera François de LAPORTALIERE, il est toujours à l’écoute de sa clientèle et sait pratiquer la résilience… ».

 

 

Un fort ancrage territorial au service de son développement

 

Tout cela ne date pas d’hier comme le fera remarquer le président du Comité régional BFC. Dans les années 50, c’était le temps du début de la mécanisation des opérations bancaires. Puis, au fil du temps, l’informatisation fera le reste en gagnant davantage d’ampleur, avant l’ère de l’automatisation (GAB).

« Aujourd’hui, renchérit François de LAPORTALIERE, les banques initient des services innovants pour accompagner les transitions, notamment énergétiques et numériques de leurs clients… ».

Une banque, à l’instar de celles qui sont implantées sur notre territoire, qui est attachée au modèle bancaire français, unique pour son sens du relationnel, et universelle. Un modèle qui peut-être mutualiste avec un fort ancrage sur le territoire.

Une présence importante, aussi.

Ne serait-ce qu’au niveau de la Bourgogne Franche-Comté, les banques représentent une force économique indéniable avec ses dix mille collaborateurs, ses 1 600 agences commerciales, ses distributeurs.

« L’accès aux espèces est aisée, insiste le président du Comité régional de la FBF, près de 99 % de la population est à moins de quinze minutes d’un distributeur automatiques de billets et de points privatifs… ».

Quant au volet sécuritaire, il est très efficace. La lutte contre les fraudes s’est intensifiée et les dispositifs de sécurité ont été renforcés pour authentifier la clientèle qui ne doit plus tomber dans le piège des arnaques numériques.  

  

La transition énergétique, nouvelle mobilisation pour la planète

 

Sur le volet de l’emploi, les banques intervenant sur notre région sont considérées comme des employeurs responsables.

« Chaque année, il y a de nouveaux recrutements et la possibilité d’y faire carrière, ajoute François de LAPORTALIERE, nos établissements encouragent la promotion des femmes dans les postes à responsabilités, en luttant aussi contre les inégalités et en favorisant l’insertion des jeunes via l’opportunité de l’alternance… ».

Seize mille jeunes gens dont un quart est issu des quartiers dits sensibles rejoignent à l’échelle hexagonale l’un des postes proposés par la filière. Sans omettre les personnes en recherche d’emploi ou en reconversion qui découvrent ainsi l’éclectisme des métiers de ce corporatisme, attractif au niveau employabilité.

Autre enjeu majeur que les banques membres de la Fédération prennent à cœur : la lutte contre le changement climatique.

« En Bourgogne Franche-Comté, les établissements soutiennent des objectifs ambitieux de transition environnementale, explique le président régional, bon nombre de sociétés et d’entreprises s’y engagent. Au niveau national, les banques financent de plus en plus les projets de cette transition énergétique de leurs clients, particuliers, entreprises et collectivités avec un montant de crédits verts et durables qui augmentent de 27 % en un an… ».

Concrètement, plus de 470 milliards d’euros ont été ainsi consentis en 2024 pour lutter contre les effets du réchauffement climatique. Et Maya ATIG de préciser : « pour un euro de financement de la production d’énergies fossiles, 2,6 euros financent les énergies renouvelables et douze euros des crédits verts et durables… ».

Un message volontariste que ne manquera pas de marteler la directrice générale de la Fédération Bancaire Française lors de sa rencontre avec les représentants de la communauté bancaire régionale une fois la conférence de presse terminée…

 

Thierry BRET

 

 

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