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INSTITUTIONNELS

Une feuille de route au service de 130 000 habitants : le PETR Nord de l’Yonne valide son Contrat Local de Santé

By Thierry BRET janvier 22, 2025
Twitter
« Ils sont tout sourire, Nicolas SORET, vice-président de la Région et maire de Joigny et Jean-Jacques COIPLET, directeur de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Bourgogne Franche-Comté ! Le PETR Nord de l’Yonne entérine avec ces signatures, à l’instar de celles également apposées par les représentants des cinq communautés de communes de la partie septentrionale de notre territoire, le Contrat Local de Santé. Un dispositif favorable aux 130 000 habitants de ce secteur géographique… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Il a été qualifié de « beau résultat » par ses signataires. Normal ! Le « Contrat Local de Santé », paraphé à l’hôtel de ville de Joigny par son édile, Nicolas SORET et Jean-Jacques COIPLET, directeur régional de l’ARS Bourgogne Franche-Comté, s’applique désormais à l’échelle du PETR Nord de l’Yonne, c’est-à-dire le regroupement des cinq communautés de communes qui représentent 116 localités : le Jovinien, le Gâtinais-en-Bourgogne, Vanne et Pays d’Othe, Yonne Nord et le Grand Sénonais. Cent trente mille habitants de la partie septentrionale de notre territoire en seront les heureux bénéficiaires…

 

JOIGNY: Manifestement, le Pôle d’Equilibre Territorial et Rural du Nord de l’Yonne (PETR) vient de se doter d’une très belle feuille de route, sur l’un des sujets majeurs qui préoccupe aujourd’hui le plus nos concitoyens, le volet de l’accès aux soins. Une réponse, qui se veut enthousiasmante et dynamique, à la problématique usuelle de la démographie médicale en berne depuis des lustres sur certaines zones rurales de l’Hexagone. L’Yonne n’échappant pas malheureusement à cet amer constat. Un dispositif qui aura aussi la faculté dans sa déclinaison de faciliter la mise en exergue d’opérations de prévention. « Nombreuses, précise Nicolas SORET, vice-président de la Région et maire de Joigny, l’un des signataires de ce document capital pour l’amélioration du volet sanitaire sur la partie septentrionale du département.

Que l’on ne s’y trompe pas. L’essentiel de cette convention de partenariat multipartite – ce « Contrat Local de Santé » -, entérinée par de très nombreux signataires institutionnels, représentant les cinq communautés de communes qui en profiteront, est surtout d’offrir l’opportunité aux 130 000 habitants de ce secteur aux multiples bassins de vie de pouvoir bénéficier d’un accompagnement sur des pratiques plus positives en matière de santé.

 

Cibler les publics vulnérables, l’une des priorités

 

Avec, toutefois, un particularisme important que ne manquera pas d’expliquer Nicolas SORET lors de la conférence de presse ayant précédé la cérémonie officielle, celui de cibler du mieux possible les publics en pleine vulnérabilité. Parmi eux, et de prime abord, les personnes âgées, avec notamment la prévention des chutes, mais aussi les enfants.

Un item fera l’objet de point de convergence incontournable : celui de la santé mentale. « On en parle encore trop peu en temps normal, souligne l’orateur. Un préambule nécessaire pour mieux appréhender le fond et la forme de ce dossier qui prend existence après ces multiples signatures.

Ensemble, solidaires dans leur action, les cinq communautés de communes constituant ce PETR Nord de l’Yonne ont décidé de s’emparer d’un sujet dans l’intérêt de leurs administrés.

« Ce sujet de la santé est absolument déterminant pour l’attractivité de notre territoire, renchérit le maire de Joigny, on ne choisit pas un territoire sur lequel on sait qu’on ne pourra pas être soigné… ».

Parlant d’une seule voix, le maire de Joigny rappela la genèse de ce projet, né en janvier 2024, il y a un an à peine. Près de 250 personnes se mettaient alors en ordre de marche opérationnelle pour construire collectivement ce Contrat Local de Santé sur ce secteur. S’inspirant de ce qui avait initié plus tôt dans le Grand Sénonais avec réussite. Ce CLS a naturellement reçu la bénédiction urbi et orbi de l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté.

« Nous n’avons pas eu besoin de solliciter trop longtemps les responsables de l’ARS pour qu’ils nous disent oui à la réalisation de ce projet, s’amuse Nicolas SORET.

Un schéma existant sur le Sénonais qui par capillarité va finalement s’étendre sur l’ensemble du territoire, couvert par le Pôle d’Equilibre Territorial et Rural du Nord de l’Yonne.

 

 

 

Capable de travailler ensemble sur un sujet capital

 

Alors, nagerait-il dans le bonheur, le vice-président de la Région ?! « Cela me rend particulièrement heureux de voir que sur un sujet aussi important on est capable de travailler tous ensemble ! ».

Saluant l’engagement de Nadège NAZE, maire de Villeneuve-sur-Yonne et vice-présidente de la CC du Grand Sénonais qui était en charge de la mise en œuvre de ce dossier, l’intervenant remercia ensuite toutes celles et tous ceux ayant contribué au succès de cette finalisation de contrat.  « Elle a accepté de mettre son talent à l’échelle des 119 communes du PETR Nord de l’Yonne ! ».

Pour porter un tel projet, il est indispensable de s’appuyer sur des partenaires impliqués comme l’auront été les services de  l’Agence Régionale de Santé – du pain bénit pour son directeur régional Jean-Jacques COIPLET, tout sourire ! -, mais aussi ceux du Conseil départemental de l’Yonne. Des propos qui ont ravi le vice-président en charge du volet sanitaire, Gilles PIRMAN. Sans omettre le Conseil régional qui y aura consacré du temps et des intelligences avec la présence de Françoise TENENBAUM.

Quant à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) – son directeur général dans l’Yonne Gilles BROSSARD est l’une des signataires de ce contrat spécifique -, « elle sera un partenaire privilégié, insiste Nicolas SORET. A l’identique des centres hospitaliers de Joigny et de Sens ainsi que les établissements traitant de la santé mentale. Bref, une belle concrétisation d’un travail collectif…

 

 

En savoir plus :

Le Contrat Local de Santé s’articule autour de sept axes

L’attractivité du territoire et l’offre de santé, pour renforcer la démographie médicale et des soignants, fidéliser professionnels et étudiants en santé, mais aussi développer la télé-expertise et le soutien aux études de santé.

La prévention et la promotion de comportements favorables à la santé : améliorer la participation aux dépistages des cancers, développer des ambassadeurs santé sur l’ensemble du territoire, agir dans le champ de la nutrition, de la prévention du diabète, réduire les conduites addictives ou encourager l’activité physique adaptée.

Le CLS porte une attention particulière au parcours de santé des personnes vulnérables : améliorer le repérage des fragilités et les dispositifs de maintien à domicile ; mais également l’accès aux soins des personnes en situation de précarité (il est en particulier question d’étendre l’espace mobile de santé).

Autre priorité : la santé des moins de 25 ans. Objectifs : créer un réseau de professionnels autour de la santé des enfants, réduire et prévenir les conduites addictives chez les adolescents et pré-adolescents en développant en particulier leurs compétences psychosociales (apprendre à réguler ses émotions, à savoir dire non, etc…), accompagner les jeunes vers l’accès aux droits, favoriser l’accès à la santé sexuelle.

La santé mentale, en lien avec le projet territorial de santé mentale pour encourager en particulier la formation des acteurs.

L’environnement de vie favorable fait également partie des engagements réciproques des signataires du CLS pour sensibiliser notamment à la lutte contre les maladies vectorielles comme celles transmises par le moustique-tigre, à l’urbanisme favorable à la santé ou à la qualité de l’air intérieur…

Un axe transversal définit les modalités de mise en œuvre du contrat et de son évaluation.

 

Thierry BRET

 

 

 

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