« L’Histoire frappe à notre porte en 2024 ! ». Sur le fronton du bâtiment communal de briques ocre, la fameuse halle avec sa typologie architecturale si caractéristique qui est l’œuvre du cabinet auxerrois, MC2 (Marie-Claire et Mathieu CHEVILLOTTE) datant de 2014, une flamboyante calligraphie au nom de l’ancien ministre et homme politique icaunais, Jean-Pierre SOISSON. A la fois ému et comblé devant le parterre d’invités, l’édile de Bléneau Alain DROUHIN – il fut l’un des très proches collaborateurs du regretté personnage – ouvre le ban, de manière solennelle, de cette inauguration si particulière…aux accents nostalgiques.

BLENEAU : De là-haut, c’est sûr, Jean-Pierre SOISSON avait commandé le soleil pour que la fête de ce jour inaugural si particulière soit complète ! Réunis sous un astre diurne dardant de ses lumineux rayons la petite place où a été érigée, il y a dix ans de cela, la halle municipale, les nombreux participants à cette cérémonie de belle facture – présence de l’harmonie, cortège défilant dans les rues de la localité pour rejoindre la salle des fêtes, succession de discours en hommage à la personnalité politique célébrée -, purent profiter tout à loisir de ces instants de retrouvailles, sans avoir à ouvrir le parapluie !

Que du beau monde, parmi les premiers rangs de ces visages satisfaits d’être là et qui se pressèrent au plus près pour mieux apercevoir l’objet de toutes les convoitises médiatiques de ce jour : la plaque commémorative ! Une stèle contenant quelques mots dont le rappel des titres de gloire de l’homme politique bourguignon en termes de mandats, une figuration de sa Légion d’honneur dans le coin droit de l’objet et un portait officiel de celui que toute la Puisaye désignait sous le vocable de « Jean-Pierre » ou de l’acronyme, « JPS » !

Honneur à Catherine SOISSON pour dévoiler la plaque…

Le dévoilement de la plaque revint à son épouse, Catherine. Tête couverte d’un très beau chapeau, élégante, elle enleva de la main droite le drapeau tricolore recouvrant l’objet, d’un geste sobre et maîtrisé. Avant que ne se fassent entendre à la cantonade les applaudissements nourris du public. La fanfare pouvait ensuite entamer le premier morceau, toujours sous ce soleil radieux, auréolant la scène. Un moment intemporel…

Alain DROUHIN, premier élu de la commune, invita ensuite la foule à découvrir l’intérieur de ce vaste bâtiment, construit sur deux étages par le couple gérant le cabinet d’architectes auxerrois, « MC2 », Marie-Claire GILLET-CHEVILOTTE et son époux, Mathieu. Un édifice qui a vu le jour il y a tout juste une dizaine d’années.

Dans l’enceinte, une galerie de photographies illustrant les réalisations structurelles financées par les actions politiques de l’ancien député de la première circonscription de l’Yonne formait une vision plutôt réaliste de son engagement envers ce territoire. Ainsi, put-on voir s’afficher sur les cimaises des vues du camping, de la piscine, de la salle des fêtes qui accueillera quelques instants plus tard tout ce parterre d’invités lors des allocutions et des témoignages, mais aussi la halle.

Une judicieuse réserve parlementaire !

« On doit l’édification de cette halle municipale à la réserve parlementaire de Jean-Pierre, précisa Alain DROUHIN, puis se tournant ostensiblement vers l’ancien député de l’Yonne, André VILLIERS qui en fit de cette cause et de son retour en grâce, hélas avorté, son cheval de bataille l’année dernière, il ajouta : « à l’époque, cette possibilité existait encore ! ».

Une réserve parlementaire dont devinrent bénéficiaires les habitants de Bléneau sur ce dossier puisque Jean-Pierre SOISSON injecta 80 000 euros dans le projet de construction de la halle !

« C’est à cet endroit-là, poursuit Alain DROUHIN, que le député de la première circonscription a fait sa dernière réunion publique dans la commune… ».

C’était lors de la campagne de 2012 des élections législatives à laquelle prenait par ouvertement le futur élu, Guillaume LARRIVE.

« C’était le 15 juin 2012, se souvint avec un zeste de nostalgie l’orateur, un Alain DROUHIN qui pénétra ensuite avec l’épouse de Jean-Pierre SOISSON dans cet antre chargé d’histoire et de…souvenirs.

Thierry BRET