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Pour la seconde année consécutive, le Centre Pompidou est l’invité de l’Abbaye Saint-Germain. Elle prête une fois encore ses murs à l’art contemporain. Après une immersion en 2022 dans le monde des œuvres numériques au travers de l’exposition « Désorientations », c’est pour un voyage sonore au nom évocateur, « Echos », que les visiteurs sont conviés jusqu’au 31 décembre prochain. Un thème qui renforce un peu plus le titre de « Cité de la Parole et du Son » donné à l’Abbaye multi séculaire auxerroise.

 

AUXERRE : Telles un mantra tibétain appelant à la méditation, les vibrations mystérieuses semblent résonner à l’infini, habillant les voûtes et les murs du Cellier de l’Abbaye de notes à la dimension mystique, venues d’un monde acoustique inaccessible au simple mortel… Pièce phare de l’exposition, l’œuvre de l’artiste californien Bill FONTANA semble redonner vie aux dix cloches de Notre-Dame, condamnées au silence depuis ce funeste jour d’avril 2019, qui vit ce joyau de l’architecture médiévale et phare de la chrétienté, menacer de s’effondrer sous les morsures de l’incendie.

 

Bruissements sonores et images vidéo accompagnent le visiteur…

 

Si les cloches sont aujourd’hui réduites au silence, elles ne cessent pour autant, d’être traversées par l’air ambiant véhiculant les perturbations acoustiques environnantes qui y résonnent en secret, en une harmonique d’échos silencieux. Un « monde du silence » que Bill FONTANA a su percer en installant sur chacune d’entre elles des accéléromètres sismiques, d’ordinaire utilisés par des ingénieurs ou sismologues, pour en capter les ondes, rendues audibles à l’oreille humaine, par un travail de restitution mené sous les auspices de l’IRCAM, l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique, fondé par Pierre BOULEZ.

Avec à la clé, révélée par les enceintes dispersées dans toute la salle, une sculpture sonore modelée par les bruissements de l’Ile de la Cité, s’accompagnant de projections vidéo de scènes captées antérieurement du haut des tours de Notre-Dame. Un voyage sonore propre à la relaxation, comme le rappellent les confortables et replets coussins mis à la disposition du visiteur désireux de s’initier à l’exercice de la sophrologie. 

 

 

Une exposition d’approche exigeante et pas racoleuse…

 

Présent à l’inauguration de l’exposition en juin dernier, Laurent Le BON, président du Centre Pompidou, le reconnaît volontiers : « c’est une expo exigeante et, excusez-moi du terme, pas racoleuse ni forcément dans l’évidence… ».

Pas certain en effet que le « voyageur » lambda appréhende facilement les autres œuvres présentées. Si le travail de l’artiste irlandaise Susan PHILIPSZ autour d’un chant du XIIIème siècle repris sous forme de canon perpétuel grâce à la spatialisation du son, s’accommode bien des voûtes minérales de la nef de l’Abbaye Saint-Germain, que dire de l’œuvre de Philippe PARRENO présentée à l’ombre des vitrines de la salle d’archéologie médiévale, dont « l’imaginaire télévisuel » peut vite s’apparenter à une vulgaire projection d’un DVD de l’imitateur Yves LECOQ dans ses œuvres !

 

 

Un voyage sonore qui exige un passeport !

 

Même constat en ce qui concerne le travail d’Alvin LUCIER où, d’écho en écho, un même texte repris trente-trois fois de suite, est censé « aboutir à une masse sonore où les mots se perdent, au profit des harmoniques… ».

Quand on sait que l’exercice acoustique dure près de trois-quarts d’heure, diffusé dans la langue de Shakespeare qui plus est, combien seront-ils à l’arrivée ?

L’accès à la culture est ouvert à tous, (merci monsieur MALRAUX !), encore faut-il en avoir les clés… Tout voyage, aussi sonore qu’il soit, nécessite un passeport ! Pas certain là non plus, que tous les « voyageurs » transitant jusqu’à fin décembre à Saint-Germain, en soient pourvus.

 

 

En savoir plus

De juin à octobre : ouvert tous les jours
De 10h à 13 h et de 14h à 18 h.

Du 01er novembre au 31 décembre : ouvert tous les jours sauf le mardi
De 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

Entrée libre

Visites guidées :

Les 30 août, 16 et 17 septembre, 15 novembre et  décembre à 15 h, sur réservation (03 86 18 05 50)

Visite « Les yeux fermés »
A l’attention des personnes mal ou non voyantes,
Dimanche 18 octobre, à 15 h, sur réservation.

Sophrologie au musée :

Parcours initiatique à partir des œuvres de l’exposition pour découvrir les grands principes de la sophrologie
Vendredi 18 août et mercredi 27 septembre (sur réservation)


Dominique BERNERD

 


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Il gagne en épaisseur et en qualité, le Festival de jazz accueilli par le quatrième village préféré des Français ! Un plateau d’instrumentistes virtuoses au programme, des sonorités éclectiques et originales devant satisfaire tous les aficionados de la discipline musicale, un ancrage territorial, bien marqué, avec la présence de jeunes pousses de Toucy ou de Tannay qui vivront un rêve éveillé face au public sur l’esplanade du château moyenâgeux. Une édition 2023 en gamme majeure…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Un bonheur n’arrive jamais seul, chacun le sait ! A peine auréolée de sa soudaine notoriété hexagonale obtenue avec la méritoire quatrième place dans l’émission « Le Village préféré des Français », voilà que la commune surplombée par le séculaire château de Mahaut de Courtenay se distingue de nouveau, côté actualité !

Mais cette fois-ci, ce ne sont pas de vielles pierres chargées d’histoire ni les cours d’eau et les vues bucoliques offerts par la campagne alentour de la bourgade icaunaise de trois cents âmes qui vont interpeller les visiteurs – quoique ! – attendus le week-end prochain ; mais bel et bien les exquises sonorités d’un violon, d’une flûte traversière ou d’un harmonica maîtrisés par des esthètes en la matière - sans omettre les instruments impulsant la rythmique - qui serviront de point de convergence auprès des férus de jazz, interprété selon toutes ses variantes.

Pour ce troisième rendez-vous, déjà, « Lumière de Druyes », la structure associative qui porte le projet, a décidé de procéder à un léger bond en arrière sur le plan organisationnel. Normal, quand on possède dans son village un édifice aussi remarquable que cet écrin du patrimoine culturel de l’Yonne !

C’est donc au pied du célèbre château, devant la tour du Porche, cadre majestueux qui en a fait sa renommée, et à l’instar de l’édition initiale de ce rendez-vous à mettre entre toutes les oreilles concocté depuis 2021, que les artistes se produiront durant ces trois jours d’émotions intenses et vibratoires.

 

Un violoniste qui joue à décrocher la Lune !

 

Dès le 07 juillet, par chance un vendredi en soirée qui fleure bon les vacances estivales naissantes, le public que les organisateurs espèrent nombreux – les conditions météo devraient être bonnes ! – pourra applaudir un fidèle d’entre les fidèles de ces lieux envoûtants, un as du violon, Pierre VINAY qui s’exprimera aux côtés du « BUG Trio ».

On se souvient encore des envolées extraordinaires que le musicien conféra à son instrument lors des deux précédentes éditions de ce festival qui ne pouvait pas mieux débuter avec cette présence aussi virevoltante qu’experte ! Le garçon fait plaisir à voir sur scène ; le public le lui rend bien ! La relecture des standards devrait procurer de belles joies. Signalons en sus de Karim SO (contrebasse) et Nyls WILLIG (batterie et percussion) – ils forment le « BUG Trio » avec l’ami Pierre, la participation à ce trio d’un accordéoniste plutôt doué, Forent THIANT, en invité surprise !

 

 

Des saxophones en quantité, synonymes de groove…

 

Le lendemain, on remet le couvert dès 18h30 avec la venue de l’école de musique de danse et de théâtre de Puisaye-Forterre, sise à Toucy. Via sa formation spécifique qui se consacre au jazz, le « Small Band » avec l’incontournable François CANARD. Il y a aura du monde sur l’estrade ! Pas moins de quatre saxophones alto, un saxo soprano, un saxo ténor, une trompette, une clarinette ! Ils seront accompagnés de l’inéluctable triptyque : basse, clavier et batterie, autour du saxophoniste François CANARD, une pointure de cet instrument qui possède une aura dépassant largement les frontières régionales. On notera aussi la présence sur scène de musiciens de Tannay et de la région.

 

Flûte et harmonica : la découverte d'un univers insolite…

 

Il faudra patienter ensuite jusqu’à 20h30 avant de pouvoir admirer les prouesses (et le souffle), sans oublier la technique de jeu, de l’harmoniciste Laurent MAUR. Influencé dès son plus jeune âge par Sonny Boy WILLIAMSON mais aussi le Paul BUTTERFIELD BAND et l’icône de l’harmonica Toots THIELEMANS – à ne pas confondre pour les puristes de reggae avec le groupe « TOOTS & the MAYTALS » !-, celui qui a travaillé avec Didier et Francis LOCKWOOD – que du lourd ! – proposera une immersion insolite parmi des sonorités peu coutumières du jazz, imputables à la présence de l’harmonica et de la flûte traversière !

Des moments rares et tout en subtilité, entre poésie, exotisme – le musicien a participé à bon nombre de pérégrinations musicales en Chine et en Corée du Sud, collaborant avec la fine fleur des instrumentistes asiatiques sur de moult projets – et tradition.

Pour le pousser dans ses ultimes retranchements sonores de bon aloi, la flûtiste Emilie CALME et ses partenaires (Emile SAUBOLE à la batterie, Gabriel PIERRE, à la contrebasse et Antoine THIERY au piano et claviers) formeront avec le maître harmoniciste un solide quintet dont on devrait apprécier sans modération les moindres envolées !

 

 

Un trio de guitares en guise de clôture du bal !

 

C’est en fin de matinée de la journée dominicale, à 11 heures, que se terminera ce festival de belle facture. Avec la venue de Jean-Baptiste HARDY, qui accompagné de guitaristes d’exception – Benjamin ASNAR et Rory QUINN -, viendra, en s’inspirant d’un patchwork de musique du monde, de blues et de jazz en mode pluriel clore ce qui pourrait être la quintessence de ce troisième rendez-vous annuel.

Une passe de trois qui, sur le papier, se veut très alléchante et prometteuse à souhait et qui aura mobilisé, cette année, encore pléthore de sponsors et mécènes dont le Département de l’Yonne, la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, la commune de Druyes et des partenaires privés, issus de la sphère entrepreneuriale qui croient aux vertus apaisantes de la musique dans ce monde de brutes !

« Petit festival devient de plus en plus grand » pourrait-on dire en résumé et ce n’est pas fini au vu de la programmation et de ses surprises à réserver aux mélomanes avertis comme aux béotiens…

 

 

En savoir plus :

Festival Jazz à Druyes

Organisé par l’association des « Lumières de Druyes »

Du 07 au 09 juillet 2023

Parvis du château de Druyes-les-Belles-Fontaines

Participation libre.

Quatre concerts.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Marché médiéval, tournois, fauconnerie, spectacles équestres, exposition, conférences, campements, concerts… : « Cravant la Bataille » - la judicieuse dénomination de la structure organisationnelle de l’évènement – a bien fait les choses en ce premier week-end de juillet ! Célébrant de fait un anniversaire qui a traversé les siècles malgré la méconnaissance quasi unanime du grand public autour de cette lutte farouche ayant opposé Français, Ecossais et Anglais ! Bienvenue le 31 juillet de l’an de grâce 1423…

 

CRAVANT : C’est sûr : on ne fêtera pas de sitôt le septième centenaire de la bataille de Cravant ! Alors, ne boudons pas notre plaisir et commémorons comme il se doit, selon les us et coutumes empruntés à l’époque médiévale ce rendez-vous festif qui promet d’être haut en couleur, les deux jours qui viennent.

Des couleurs éclatantes et bigarrées à l’instar de celles portées par la soldatesque qui assurera la reconstitution d’une joute entre Anglais, Ecossais et Français – ces deux derniers étant ralliés sus le même panache contre l’envahisseur de la Rose afin de les bouter hors du continent ! -, piment de cette commémoration de belle ampleur.

On doit tout ce travail méthodique, minutieux et visuel à une structure associative, « Cravant la Bataille », épaulée par une cohorte – non pas de légionnaires ! – de complicités intellectuelles et historiques, mais aussi de sponsors investis dans cette célébration médiévale de belle facture.

Une liste de partenaires et soutiens financiers, longue comme le bras – c’est dire l’intérêt de la sphère institutionnelle et économique départementales pour les reconstitutions historiques – qui occupe deux pleines pages du dossier, adressé à la presse ! Chapeau, mesdames, messieurs les organisateurs !

 

Des érudits sur un plateau d’argent pour éclairer nos lumières…

 

Et dire que « Cravant la Bataille », pilotée par sa présidente Françoise HOUNSOME, se qualifie de structure éphémère ! Elle aura été créée juste pour remettre un peu de lustre et de lumière sur cette bataille homérique – l’une des plus importantes de la fameuse Guerre de Cent Ans et sans doute très meurtrière – afin de redorer le blason de son illustre passé.

Combinant culturel et festif, ce double rendez-vous – samedi 01er juillet et dimanche 02 juillet -, comprend une kyrielle de choses toutes aussi passionnantes les unes que les autres qui permettront à tout un chacun de renouer avec l’histoire, une discipline qui ne séduit que les érudits et les amoureux des vieilles pierres. Une matière parfois galvaudée dans les enseignements scolaires !

Se voulant didactique, « Cravant la Bataille » a même édité un livret qui retrace avec moult détails et différents textes historiques, glanés çà et là, la fameuse bataille du 31 juillet 1423 à se procurer sur place, pour les puristes mais aussi les autres !

 

 

Parmi les temps forts de ce week-end à vivre en mode plongée à travers les siècles : la présence de quatre campements médiévaux, un défilé moyenâgeux dans les rues du village, coupé à toute circulation – fort heureusement des parkings ont été prévus afin d’accueillir le flux de véhicules devant converger vers l’évènement -, un spectacle de chevalerie avec tournoi, voltige et dressage, une conférence (Valérie TOUREILLE, historienne éminente spécialiste du Moyen-Age) et table rondes avec la présence du comte de Chastellux, Patrice WAHLEN et Gilles BOUE, historiens ainsi que Patrick GILLES, président de l’Auld Alliance et auteur de plusieurs ouvrages dont l’un consacré à Jeanne d’Arc, vol libre d’oiseaux (fauconnerie), exposition, etc.

Ce dernier nous gratifiant d’un autre moment fort de ces retrouvailles joyeuses, le dimanche matin, avec un focus argumenté sur le rôle exact de l’armée d’Ecosse venue au secours du royaume de France entre 1419 et 1429.

 

La présence de Luc ARBOGAST, le contre-ténor du médiéval…

 

Mention spéciale en soirée avec la présence musicale du « Pipe Band » d’Aubigny-sur-Nère, de l’ensemble OBSIDIENNE – un concert vocal et instrumental donné en l’église de Cravant, oyez, oyez ! – et le concert pyrotechnique de Luc ARBOGAST (« Via Antika « ), devant clôturer la journée de samedi aux alentours de 21h30, moyennant une participation financière de cinq  euros.

Un artiste est fort connu pour celles et ceux qui sont férus de musique et chansons d’inspiration médiévales. S’accompagnant de vielle à roue, de grelots, d’un bouzouki aux origines celtes, le chanteur chante l’amour courtois ou la communion avec la nature, interprétant ses propres textes comme ceux écrits jadis par la célèbre Hildegarde de BINGEN ou Guillaume de MACHAUT. Envoûtant et onirique…, du supplément d’âme dont il faut s’enivrer !

 

 

En savoir plus :

Fête de la Bataille de Cravant

Marché médiéval et animations pour la commémoration du 600ème anniversaire de la bataille.

Samedi 01er juillet à partir de 13 heures jusqu’à tard dans la soirée.

Dimanche 02 juillet dès 09 heures à 19 heures.

 

Thierry BRET

 

 


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Elle est malheureusement bien trop courte, cette exposition ! A peine, quarante-huit heures chrono pour se rassasier, sans aucune modération, de ces œuvres aux coloris chatoyants, aux personnages – les « Grandes Gueules », rien à voir avec l’émission culte de RMC ! – si atypiques, aux interprétations diverses que l’on peut se faire de ces toiles insolites qui plongent les contemplateurs que nous sommes entre esprit festif, cher aux Africains, et mysticisme le plus profond, à la limite de la transe ! A ne manquer sous aucun prétexte pour mieux s’imprégner du génie créatif de JACOBLEU !

 

AUXERRE : L’art africain dans ses formes les plus abouties. Chatoyantes, colorées, chaudes, sensuelles, suggestives, envoûtantes, mystérieuses…C’est un peu tout cela à la fois que propose l’une des sommités picturales de ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire, patrie du cacao et des « éléphants » footballistiques, avec sa présence artistique, deux jours durant, à la Galerie Saint-Germain, dans la capitale de l’Yonne.

Une exposition quasi éphémère – elle s’estompera non pas de nos mémoires mais de notre acuité visuelle dès ce samedi, quel dommage ! -, et que les inconditionnels des arts premiers et de la culture éclectique offerte par ce continent prolixe en matière de créativité se doivent de visiter pour en apprécier toute sa quintessence.

L’artiste du jour se nomme JACOBLEU. La contraction originale et amusante du prénom Jacob et du mot, Bleu, qui est en fait le véritable patronyme de cet artiste sympathique, jouissant d’une solide notoriété internationale.

 

 

Un artiste pluridimensionnel, pédagogue de surcroît…

 

Chevalier de l’Ordre du Mérite Culturel, en version africaine, titulaire du Prix d’excellence des Arts visuels et cinéma en 2016, JACOBLEU est à l’initiative de moult projets artistiques à vocation mondiale permettant de tisser des liens culturels avec des artistes des cinq continents.

Possesseur d’une galerie d’art à Abidjan, Jacob promène sa silhouette habillée de ses propres créations du plus bel effet entre l’Afrique et l’Europe, afin de faire rayonner ses œuvres qui aujourd’hui s’arrachent auprès des collectionneurs avisés. Des œuvres – il en présente une petite illustration avec cette étape auxerroise -, entre pastels et peintures, qui ne demandent qu’à enrichir la collection d’investisseurs de l’Auxerrois !

Devant un public féru de culture et amateur de tableaux, l’artiste a pu expliquer avec humour et décontraction le fruit de son travail, lors du vernissage de cette trop brève manifestation. On pourrait qualifier JACOBLEU d’artiste polymorphe, pluridisciplinaire, touche à tout de génie, passant de la littérature – il a dévoilé l’existence de l’un de ses ouvrages -, à la photographie, le stylisme, la peinture. Il se définit aussi comme un pédagogue – le garçon à la carrure athlétique est professeur de couleurs et de dessin à l’Ecole d’architecture d’Abidjan – et cela lui réussit plutôt bien, notamment avec son « filleul », ABOUDIA, talent en conquête affirmée entre New York et l’Afrique qui voit ses œuvres atteindre déjà le firmament chez « Christie’s » avec des sommes vertigineuses à la vente ! L’élève aurait-il dépassé le maître ? Cela provoque les rires de JACOBLEU.

 

 

Le souffle du visible et de l’invisible pour mettre en transe…

 

De cette complicité éducative entre les deux artistes est né un remarquable travail à quatre mains que les visiteurs ont pu admirer au cours de cette conviviale soirée à laquelle assistait la conseillère départementale Emmanuelle MIREDIN – elle se fendit d’un petit discours appréciateur sur ce qu’elle voyait – et Estelle LACOUR, qui en sa qualité de conseillère en gestion de patrimoine (HEXA Finance) n’a pas hésité à franchir le cap du mécénat pour soutenir ce projet pictural du plus bel effet et un tantinet exotique, porté par Ambre DELCROIX, instigatrice de ce projet d’exposition monté en quelques jours, chantre de la valorisation de la culture africaine à travers la planète et…journaliste/consultante en relations publiques.

Du pur bonheur pour ces Auxerroises et Auxerrois qui seraient presque tomber en transe devant ces tableaux s’inspirant directement des traditions rituelles africaines. Un voyage hors du temps et de notre dimension européenne, parfois trop cartésienne, qui nous aura fait naviguer vers des rivages inconnus où les rites des peuples Dan, Dogon, Bantou et Massaï se dévoilaient ainsi à nos yeux d’Occidentaux, comme une initiation à vivre…

Entre le visible et l’invisible, et au-delà du réel… : l’exotisme et l’onirique se conjuguent à l’unisson avec cet évènementiel.

 

 

En savoir plus :

Exposition vente des œuvres de JACOBLEU et ABOUDIA

Galerie Saint-Germain à Auxerre

Vendredi 23 juin et samedi 24 juin 2023

De 11h à 19 h

25 rue Cochois Auxerre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Le rendez-vous familial à vocation sportive se délocalise dans Auxerre. Il sera accueilli, cette fois-ci, au parc Roscoff pour sa troisième édition de rang. Une fête annuelle que l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH) souhaite la plus réussie possible. Elle s’appuiera sur la participation d’une multitude de structures associatives mobilisées pour y présenter ses activités. Bande annonce !

 

AUXERRE : Présent sur tout le territoire de l’Auxerrois, dans tous les quartiers d’Auxerre, quasiment sur toutes les communes de l’agglomération, l’Office Auxerrois de l’Habitat remet le couvert, côté animation populaire, ce samedi 17 juin. Une manifestation qui est placée sous le sceau de la mixité sociale, voulue par les pouvoirs publics depuis les années 1980.

Ce sera donc la troisième édition de ce rendez-vous festif grand public annuel proposé par l’OAH. Un « OAH en fête », comme son nom l’indique, où sera possible la pratique de multiples activités sportives (en loisirs ou en compétition), avec l’aide des partenaires associatifs de l’institution, dans un esprit de fête ouverte à tous publics.

Pour gagner en visibilité et augmenter encore la fréquentation de la manifestation, l’évènement se déroulera au Parc Roscoff, à proximité de l’Yonne sur la rive droite ; en face de la passerelle qui relie le parc aux quais de la rive gauche. Autre innovation : la date de l’événement a également été avancée, car en fin d’été, de nombreuses valises – celles des vacanciers en substance - n’ont pas encore été rangées.

Les associations soutenues par l’OAH dans le cadre de sa politique de cohésion sociale, seront présentes pour faire découvrir leurs pratiques, sportives, environnementales ou culturelles.

Comme les deux années précédentes, un jeu sera proposé aux enfants pour leur permettre de gagner des lots. Pour cela, ils devront partir à la chasse aux indices sur chaque stand. Une fois tous leurs indices trouvés, ils devront se rendre sur le stand de l’OAH, tourner la roue des lots et recevoir leur précieux cadeau. Parallèlement, une tombola gratuite aura pour lot quatre entrées au parc NIGLOLAND. Le tirage au sort sera réalisé en fin d’après-midi, avant la fermeture des stands.

 

 

 

En savoir plus :

 

Les associations présentes seront les suivantes :

La première Compagnie d’Arc, UFO Street, le Handball-Club Auxerrois, le Vélo-Club d’Auxerre, l’ASPTT Cyclotourisme et VTT, les Lynx d’Auxerre, le Rugby-Club Auxerrois, le Stade Auxerrois, Auxerre Pieds-Poings, Auxerre Sports de contact et Arts martiaux, la Ligue de Protection des Oiseaux, les Petits Débrouillards, la Croix-Rouge de l’Yonne, la Jeune Chambre Économique, le Club Cœur et Santé, Passerelle.

Infos pratiques

Troisième édition de l’OAH en Fête

Le samedi 17 juin, de 10 à 18 heures, au Parc Roscoff à Auxerre.

Entrée libre et gratuite.

L’association Passerelle assurera la buvette et la restauration sur site.

 

Thierry BRET

 

 


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