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Ironie du sort ou item pertinemment choisi au vu de la brûlante actualité de ce trimestre, la paix dans le monde a concentré toutes les réflexions et travaux des participants de l’annuel Congrès international de la Jeune chambre économique, à Zurich. Un copieux plat de résistance, assorti de thèmes et animations nettement plus légers qu’ont pu vivre quelques représentants du club d’Auxerre.

 

ZURICH (Suisse) : Hasard du calendrier ou clin d’œil, tout en subtilité, propre au contexte géopolitique du moment, la paix dans le monde s’est donc naturellement invitée parmi les sujets majeurs au niveau des réflexions de ces retrouvailles mondiales de la JCI chez les Helvètes ! Il est vrai que les incubateurs de talents et de créativité, tels qu’ils aiment à se définir en rejoignant la structure associative, provenaient de cent six pays différents cette année. Plutôt une bonne note, en matière d’optimisme et d’espoir.

Des Bourguignons avaient donc effectué le déplacement – en très petit nombre, certes ! - dans le joli pays du gruyère et du chocolat. Notamment, cinq membres de la JCE Auxerre qui demeure l’un des clubs les plus attractifs et dynamique de la région, voire de l’Hexagone, selon les dires !

Au-delà de l’aspect festif et convivial comme il est de coutume de pratiquer au sein de la structure, et des visions pittoresques offertes par la plus grande ville de Suisse en nombre d’habitants et de banques, bordée de son lac, les JCE dont la France avait envoyé une centaine de représentants, profitaient de ces quelques jours de travaux pour peaufiner leur savoir sur des choses parfois plus terre à terre, comme la RSE, la nécessité de rencontres internationales mais aussi l’IA (Intelligence artificielle), un sigle circulant désormais dans toutes les bouches et toutes les langues.

 

 

Un rendez-vous comprenant une Coupe du monde de football !

 

Côté ludique et sportif, il était même question de l’organisation d’une Coupe du monde de football made in JCE qui permit à nos Français de se distinguer, en terminant sur la troisième marche du podium après s’être débarrassés en petite finale de coriaces Japonais. Pour l’anecdote, ce sont les Allemands – et au bout du compte ce sont toujours qui gagnent ! – qui levèrent le trophée en dominant les adeptes du ballon rond des Pays-Bas.

Bref, autant de beaux souvenirs que garderont longtemps en mémoire Régis PROTTE, Adrien et Clément BAILLY, Baptiste CHAPUIS, Yannick ROBIERE (le futur président de la JCE Auxerre) et Clémentine SENECA, trop heureux d’avoir pu participer à pareille fête universelle…

 

Thierry BRET

 

 


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La guerre déclenchée le 07 octobre 2023 par le Hamas contre Israël n’est que le dernier épisode sanglant d’un siècle d’affrontements dans la région. Après la défaite de l’empire ottoman, la Société des Nations (ancêtre de l’Organisation des Nations unies, ONU) confie en 1920 au Royaume-Uni un mandat sur la Palestine. Londres devient « gestionnaire » du territoire avec pour objectif de placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques qui permettront l’établissement d’un foyer national juif et le développement d’institutions d’autogouvernement. On connaît la suite…

 

TRIBUNE: La résolution 181 votée par l’Assemblée générale de l’ONU, le 29 novembre 1947, prévoyait une séparation de la Palestine en trois parties : un état juif, un état arabe et une zone sous contrôle international qui inclut Jérusalem et sa proche banlieue. Cette résolution sera rejetée par la totalité des arabes de Palestine et des pays voisins. Sans attendre la mise en œuvre hypothétique du partage de la Palestine, prévue par les Britanniques pour le 01er octobre 1948, David BEN GOURION, alors futur premier ministre de l’Etat hébreu, déclare l’indépendance d’Israël au dernier jour du mandat britannique, le 14 mai 1948 à Tel-Aviv.

L’exode et les expulsions d’arabes palestiniens ont commencé avec les violences fin 1947. Elles s’intensifient avec l’entrée en guerre d’armées arabes (essentiellement égyptienne, jordanienne, syrienne, libanaise et irakienne) par le nord, l’est et le sud. Ces attaques sont repoussées et se soldent par la conquête par l’Etat hébreu d’un vaste territoire, bien plus étendu que celui proposé dans la partition de l’ONU. Pour les arabes palestiniens, c’est la « Naqba » (que l’on peut traduire par « la catastrophe », en français) qui scelle l’exil forcé de 600 000 à 800 000 d’entre eux.

 

Une guerre de six jours qui va rebattre les cartes au Moyen-Orient…

 

La guerre des Six Jours éclate le 05 juin 1967. Israël attaque l’Egypte en raison du blocus de ses navires en mer Rouge, considéré comme un « acte de guerre en violation du droit international ». Après un succès militaire rapide au Sinaï, Israël contre-attaque en Jordanie, puis en Cisjordanie et enfin en Syrie sur le plateau du Golan.

En six jours, Israël occupe toute la péninsule du Sinaï et rétablit la circulation de ses navires par le détroit de Tiran en mer Rouge, mais étend aussi son occupation sur la bande de Gaza, la Cisjordanie, le plateau du Golan et Jérusalem-Est. La guerre provoque un deuxième exode estimé par l’ONU à près de 500 000 Palestiniens. 1973 : la guerre du Kippour. Après des mois de tensions, essentiellement côté égyptien du fait de l’occupation israélienne du Sinaï, l’Egypte et la Syrie cherchent à envahir l’Etat hébreu par le sud et par le nord. L’Egypte reprend le canal de Suez mais ne s’approche pas de la frontière sud d’Israël.  Dans sa contre-offensive et avant le cessez-le-feu, Israël reprend une partie du canal et parvient à encercler une partie de l’armée égyptienne. Dans le Golan occupé par l’armée israélienne depuis 1967, les forces syriennes percent d’abord les défenses avant d’être refoulées ; la contre-attaque de Tsahal sur le territoire syrien s’arrête à 40 km de Damas.

 

 

Cette guerre facilitera le lancement de pourparlers de paix entre l’Egypte et Israël, sous l’égide du président américain Jimmy CARTER à Camp David (Maryland) : la paix est signée le 26 mars 1979. Le Sinaï est rendu aux Egyptiens en échange d’une reconnaissance mutuelle et de relations diplomatiques apaisées.

Une partie des accords conclus concernant le sort de Gaza et de la Cisjordanie reste lettre morte. Les accords de Camp David furent signés le 17 septembre 1978 par le président égyptien Anouar el-SADATE et le Premier ministre israélien Menahem BEGIN, sous la médiation du président des États-Unis, Jimmy CARTER.

 

 

Le cuisant échec des négociations de Camp David II

 

Le président américain Bill CLINTON, le Premier ministre israélien Ehud BARAK et le dirigeant palestinien Yasser ARAFAT se retrouveront ensuite à Camp David, en juillet 2000. Les négociations ont échoué. Yasser ARAFAT et tous les courants de l’Autorité considèrent cette rencontre non préparée, comme un piège tendu aux Palestiniens, voire un complot.

La première Intifada (mouvement d’opposition populaire contre l’armée israélienne) éclate le 09 décembre 1987 à Jabalia, camp de réfugiés palestiniens de la Bande de Gaza, avant de s’étendre à l’ensemble de la Cisjordanie. Cette période est marquée par des émeutes violentes de la jeunesse, avec des jets de pierres sur l’armée israélienne, mais aussi d’attentats contre la population israélienne.

En septembre 2000, la visite controversée de l’ancien ministre israélien, hostile au processus de paix, Ariel SHARON à Jérusalem sur l’esplanade des Mosquées, déclenche des émeutes palestiniennes dans les territoires occupés. Cette seconde Intifada s’intensifie avec une vague d’attentats-suicides commis par le Hamas et le Jihad islamiste aux centres des villes israéliens. Un nouveau chapitre sanglant, s’ouvre alors…

Fin de la partie deux.

 

Paul GUILLON

 

 


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C’est beaucoup plus qu’un simple symbole distinctif. Même si le trophée, au coloris vert et bleu, se présente de qualité optimale, côté esthétique. C’est aussi une marque de respect et de fraternité entre les peuples. Ceux d’Afrique et celui de France, où était célébrée cette cérémonie, placée sous la présidence du conseiller départemental de l’Yonne, Magloire SIOPATHIS. Edile d’une localité ivoirienne distante de 700 km d’Abidjan (Bin-Houyé), André Narcisse MEMAN a été distingué par la plus africaine des associations auxerroises, Lune d’Afrique, en faveur de la promotion du vivre ensemble…

 

AUXERRE : Dans le civil, il possède le titre d’inspecteur vérificateur principal, le maire de la commune de Côte d’Ivoire, André-Narcisse MEMAN. Bref, c’est un féru de chiffres mais aussi de lettres, qui a obtenu en octobre dernier dans son pays les félicitations officielles de la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique. Une institution de l’Etat.

Bref, cet inspecteur des impôts, maire de la commune de Bin-Houyé, localité aux 60 000 âmes située à la frontière avec le Libéria, aime la terre de l’Yonne et plus particulièrement sa capitale auxerroise.

Présent en Bourgogne septentrionale, il y a déjà quelques semaines pour y recevoir une distinction honorifique – le prix du bien vivre ensemble, tout un programme ! -  qui lui a été attribuée par la structure associative, accueillant des membres de la diaspora africaine mais aussi des Français, Lune d’Afrique – on connaît particulièrement bien les activités qui y sont déployées en faveur de l’égalité des droits aux femmes, la promotion du cacao et les manifestations gorgées d’exotisme et de chaleur sur fond d’actualités artistiques et culturelles -, l’élu de Côte d’Ivoire fera une nouvelle halte, vendredi dans la cité de Paul Bert, pour y rencontrer à la fois des représentants de la Commission économique de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Relations internationales. Ainsi que son compatriote, le journaliste Dieusmonde TADE, qui y séjourne depuis plusieurs années, ce dernier préside à la destinée de l’antenne hexagonale de cette Lune d’Afrique qui ne cesse de briller.

 

 

Une étape au Congrès des maires de France avec une forte délégation

 

Mais, avant de profiter de la vision champêtre du nord de la Bourgogne, André-Narcisse MEMAN durant ce prochain séjour, l’élu ivoirien aura fait étape au 105ème Congrès de l’association des Maires de France et au Salon des Collectivités, à Paris, en compagnie d’une quarantaine de maires ivoiriens, conduits par le ministre Danho PAULIN et le président de l’UVICOCI (l’Union des Villes et Communes de la Côte d’Ivoire), un organisme ayant pour raison d’être de développer des liens de solidarité et d’entraide entre les agglomérations du pays, sans omettre le développement de relations vers l’international.

Lors de son précédent séjour, André-Narcisse MEMAN avait été accueilli par le conseiller départemental et communautaire de l’Auxerrois, Magloire SIOPATHIS, avec lequel il sera entretenu longuement sur les sujets de l’environnement, du développement économique, de l’éducation et de l’amitié qui doit exister entre les peuples. Un message fort et mobilisateur, relayé également par Dominique DORENT, qui représentait la présidente de la Maison de la Francophonie et des Relations internationales, Marité CATHERIN, déjà investie sur d’autres missions ce jour-là.

Il fut également question d’économie avec sa production phare, le cacao (la Côte d’Ivoire demeure le premier producteur au monde de cette fameuse fève de cacaoyer qui une fois transformée régale les gourmands du monde entier !), mais aussi le café, et l’hévéaculture qui donne naissance, comme chacun le sait, au caoutchouc. Dans les sous-sols, s’il n’y a pas de pétrole (tiens, tiens, c’est comme en France !), certaines zones contiennent de l’or.

Lors de ce nouveau déplacement, et accompagné d’une petite délégation d’élus, André-Narcisse MEMAN fera l’objet d’un suivi médiatique avec la présence de journalistes de la RTI, la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne, qui filmera le moindre de ses faits et gestes officiels aux côtés de ses amis français. Bref, un peu de lumière et de vraie chaleur dans ces relations franco-africaines qui perdurent au nom de la fraternité…

 

Thierry BRET

 


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Devenus au fil des ans un rendez-vous incontournable de l’automne pour celles et ceux qui s’interrogent sur les enjeux de la planète et les mutations de notre société, les « Entretiens d’Auxerre » se sont lancés un défi majeur pour leur 21ème édition. Avec un thème inspiré du titre d’un célèbre ouvrage d’Edgar MORIN : « Où va le monde ? ». Deux jours de réflexions et de partages avec un plateau prestigieux, faisant la part belle aux écrivains, historiens, sociologues et pour la première fois, à… des généraux ! Echo douloureux des conflits internationaux qui émaillent notre actualité quotidienne.

 

AUXERRE : « Comment va le monde, Môssieu ? Il tourne, Môssieu ! ». Bien que restée célèbre, près de soixante ans après sa création, cette comédie de François BILLETDOUX, au titre quelque peu fataliste, n’a sans doute pas inspiré les membres du Cercle Condorcet d’Auxerre à la manœuvre pour ces « Entretiens 2023 ». Ils étaient plus enclins à s’interroger sur les failles d’un monde mis à mal par ses occupants au fil des siècles et sur les réponses à trouver pour éviter qu’il ne court à sa perte.

La Terre ne tourne pas rond. Mais, personne n’a encore fait mieux pour y trouver refuge le temps de son existence. La réparer, la soigner et la protéger n’est plus un choix pour l’espèce humaine, mais bien un impératif absolu. Si le thème des « Entretiens » est choisi un an à l’avance, il s’accommode particulièrement bien cette année de l’actualité automnale, comme l’a rappelé dans son intervention inaugurale, le président du Cercle Condorcet d’Auxerre, Sylvain JOLITON : « cette année, nous avons malheureusement trouvé un questionnement en résonnance avec l’actualité, troublante, inquiétante et particulièrement triste. Nos intervenantes et intervenants vont se charger de nous éclairer. Et, personnellement, je formule le vœu qu’il nous donne aussi des raisons d’espérer… ».

 

 

Agir dans l’urgence et l’émotion dans un monde qui s’accélère

 

Et les raisons d’espérer existent ! A commencer par la féminisation de plus en plus prégnante de l’espace public, comme en atteste la présence sur scène, vendredi matin, à l’ouverture du colloque, d’un trio exclusivement féminin, pour représenter les collectivités locales. Un trio, qui n’a pas manqué de rappeler l’impérieuse nécessité d’une telle manifestation annuelle. Des « Entretiens » qualifiés « d’esprit des lumières à Auxerre », pour l’adjointe au maire en charge de la Culture, Céline BÄHR. Un « forum de réflexion qui fait résonner l’Yonne », pour la conseillère départementale Isabelle JOAQUINA. Celle-ci souligne toute l’importance « à prendre le temps d’échanger, de débattre, de réfléchir, alors que le monde s’accélère et que nous devons agir de plus en plus dans l’urgence et l’émotion… ».

 

 

 

La folle course d’une planète qui ne s’arrêtera pas de tourner…

 

Même satisfecit pour la représentante du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Isabelle POIFOL-FERREIRA : « vous n’avez pas d’égal. On trouve ici l’excellence de la pensée, mise à la portée de tous, dans un souci de partage et d’échanges… ».

S’interrogeant sur la thématique retenue : « je ne peux m’empêcher de penser comment en est-on arrivés là ? Pourquoi le désordre, la violence, le chaos, alors que la prospérité, la liberté, la règle de droit m’avaient été données comme promesse à la fin de la guerre froide, il y a maintenant plus de 35 ans… ? ».

Bientôt dix heures, la présidente du Conseil scientifique des Entretiens d’Auxerre en déclare l’ouverture officielle. Pas moins de onze plateaux et une quarantaine d’intervenants, se succédant tout au long de ces deux jours pour, comme l’écrit dans son éditorial Valentine ZUBER, « imaginer ensemble ce que pourrait être le monde de demain ».

Un monde qui ne s’arrêtera pas de tourner pour autant, nous entraînant dans sa course folle, mais avec l’impression, à l’issue de ces deux journées, d’en sortir plus intelligent et mieux armés pour envisager le futur.

 

 

Un invité imprévu qui a su rythmer ces « Entretiens 2023 »

 

Il se définit lui-même comme un « poète vivant ». D’origine allemande et algérienne, Mehdi KRÜGER est un trait d’union entre les hommes et les continents, au carrefour du Nord et du Sud. Surfant entre le slam, le rap et la « peau-ésie », il puise sa force dans le verbe et l’art oratoire. Il a émaillé de ses interventions ces entretiens auxerrois, en un florilège de « ponctuations poétiques » sur le principe de l’instantanéité, « si tôt dit, si tôt écrit, si tout entendu, si tôt lu ». Comme une parenthèse salvatrice, mais nécessaire, face à la fureur du monde, « en vers et contre tout »

 

Dominique BERNERD

 


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Le conflit qui oppose Israël au Hamas focalise aujourd’hui l’attention internationale et fait de la bande de Gaza, le centre du monde. Cette opposition, pour ne pas dire guerre, remonte à très loin dans la mémoire collective. Essayons de comprendre l’origine du mal, les lieux et les langages qui sont utilisés par les journalistes et les spécialistes dans cet article proposé sous forme de triptyque...Une immersion dans l’histoire, riche en évènement géopolitiques…

 

TRIBUNE : On parle de Palestine, un ancien pays et une contrée riche d’histoires. Originaires d’Egypte, les Cananéens occuperont la Palestine et l’actuel Liban au IIIème millénaire avant notre ère. Ils furent les fondateurs de cités telles que Tyr, Sidon, Byblos… A l’origine, la Palestine s’appelle « le pays de Canaan ». Jérusalem, quant à elle, aurait été fondée en 1010 avant J.C. Trois populations de langue sémitique se disputent le pays : les Cananéens, connus plus tard par les Grecs sous le nom de Phéniciens, puis les Philistins, en souvenir desquels les Romains ont forgé le nom de Palestine. Enfin, les Hébreux qui se réclament d’Abraham.

Abraham est présenté comme originaire de la ville d’Hur en Chaldée. Il s’établira d’abord à Haran (la Syrie actuelle). Enfin, il installera sa famille et son peuple dans le pays de Canaan, à Hébron. Abraham aura de nombreux enfants (Zimran, Medan, Modian, Isbak et Jokshan), ajoutons surtout les deux fils, les plus importants de l’histoire de l’humanité : les deux protagonistes d’un imbroglio théologique surréaliste et de plus en plus sanglant. Ils se nomment Issac et Ismaël. Deux piliers dans l’histoire des Juifs et des Musulmans. Pour les Juifs, Isaac est l’unique fils, légitimé par l’Alliance entre Dieu et le peuple hébreu. Ismaël est né d’Abraham et d’Agar la servante de Sara, mère d’Isaac. Ici commence le problème : Agar se présente comme une servante alors que Sara est une épouse légitime !

 

A l’origine du conflit…

 

On peut présumer que les deux demi-frères ont dû jouer ensemble quelques temps, mais Agar sera chassé dans le désert avec son fils Ismaël. Ils survivront. Ismaël est né avant Isaac et c’est important pour la suite du conflit. Ismaël est considéré comme l'ancêtre des Arabes ainsi que de la lignée menant au prophète de l'islam, Mahomet. Pour les Musulmans, Ismaël est légitimé pour hériter du pays de Canaan par le droit d’ainesse ! Non, répondent les Juifs, la terre est à Isaac et ses descendants, car c’est la promesse de Dieu. Aujourd’hui, ces deux peuples se font la guerre, Coran en main pour les uns et pour les autres, la Thora pour unique référence. Plus conflictuel encore : Jérusalem ! A la tradition du sacrifice d’Isaac (Dieu demande à Abraham d’immoler son fils), les Musulmans répondent par une histoire identique. Dans ce cas, le fils s’appelle Ismaël ! Les Musulmans veulent que le rocher où aurait eu lieu le sacrifice soit un rocher situé au sein même de la ville de Jérusalem. Le « Dôme du Rocher » est reconnaissable par sa coupole d’or. Jérusalem constitue un enjeu de taille : le sacrifice d’Abraham pour les Musulmans, et le Temple du Roi David pour les Juifs. Les Chrétiens quitteront Jérusalem en 1187, sous le regard du Sultan Saladin. Les Chrétiens ne revendiquent plus rien et se cantonnent à des pèlerinages à Jérusalem : les lieux de la crucifixion de Jésus-Christ, de son tombeau, du chemin de croix,…   

 

 

 

Quelques termes pour mieux comprendre

 

Si le peuple de Dieu rassemble les « Elus hébreux », le terme de « Juif » désigne les habitants de Judée. Aujourd’hui, quand on parle de juifs, on parle de ceux qui pratiquent la religion juive. Les Sémites représentent les descendants supposés de Noé, et les Israélites les descendants du prophète Isaïe. Les Israélites sont aussi « les enfants d’Israël ». Israël est devenu l’Etat que l’on connaît aujourd’hui.

L’Etat d’Israël actuellement, c’est 22 000 km2 pour un peu plus de 9 millions d’habitants. A mettre au regard des 2 millions de personnes qui vivent dans la Bande de Gaza et des 3  millions de Cisjordanie. L’Etat d’Israël est né en 1948 et le sionisme historique est un mouvement politique né dans la seconde moitié du XIXème siècle en Europe de l'Est et dont la visée fut, depuis le premier congrès sioniste de Bâle (1897), la constitution d'une patrie pour les Juifs.

La Cisjordanie englobe les villes de Jérusalem-Est, Jéricho, Naplouse, Hébron, Jénine et Tulkarem. Cette région de 5 000 km2 comprend également des colonies et villes israéliennes, construites après 1967. Ces dernières sont considérées comme des colonies illégales au regard du droit international. Depuis cette époque, Israël développe l’implantation de colonies juives sur l’étendue de la Cisjordanie, qui va être appelée par la puissance occupante, « Judée-Samarie », dès décembre 1967. La Bande de Gaza, bordée par la mer et frontalière de l’Egypte, constitue avec la Cisjordanie, l’Etat Palestinien.

Si le Hamas est la première force armée face à l'Etat hébreu, d'autres organisations comme le Jihad islamique et le Hezbollah prennent part à cette guerre. Le Hamas  ou « Mouvement de résistance islamique », est la principale force derrière les attaques contre Israël. L'organisation est née en 1987 dans le sillage de la première « Intifada », le mouvement de révolte contre l'occupation israélienne à Gaza et en Cisjordanie. Le Hamas a été fondé par des membres du mouvement islamiste des Frères musulmans. Le Jihad islamique palestinien est également un mouvement islamiste et nationaliste, classé en 1997 comme organisation terroriste par le département d'Etat américain. L'organisation ne reconnaît pas Israël et s'oppose de manière violente à l'occupation des territoires palestiniens.

Quant au Hezbollah, « parti de Dieu » en arabe, c’est une organisation chiite, appuyée notamment par l'Iran, soutient indéfectible depuis longtemps des mouvements de résistance palestinienne et voit l'Etat hébreu comme son ennemi. Dans son manifeste de 1985, le mouvement a appelé à la destruction de l'Etat d'Israël, tout en prêtant allégeance au guide suprême iranien. L'organisation chiite est aussi un acteur politique au Liban. En face de ces groupes terroristes, nous trouvons l’armée israélienne,  « Tsva ha-Haganah le-Israël », couramment désignée «Tsahal », forte de ces 169 000 militaires actifs et de ces 465 000 réservistes.

Fin de la première partie

 

Paul GUILLON

 


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