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Deux ans, déjà. Pile, poil ! D’un 24 février (2022) à un autre (2024), le temps s’est donc égrené immuable, avec le même lot de désolation, d’incertitude et de tristesse. Sans que l’ombre d’une porte de sortie honorable à cette crise internationale si belliqueuse n’ait été entrouverte, même un court instant. Pas de volonté de négociations de part et d’autre. Mais, pour négocier quoi, en vérité ?

Une simple reddition des Ukrainiens qui aurait pour conséquence immédiate de précipiter le pays déjà exsangue et en souffrance depuis vingt-quatre mois de conflit dans les bras de son envahisseur si brutal. Ce serait la mort de la démocratie aux frontières orientales de l’Europe, la fin de la liberté de penser et d’exister dans cet état de 44 millions d’âmes qui ne sait plus à quels saints orthodoxes se vouer déjà pour retrouver le chemin de la lumière.

Une capitulation sine die aux exigences strictes, irréversibles et unilatérales du régime de Moscou qui provoquerait un coup d’arrêt définitif à la démocratie déjà mise à mal dans bon nombre d’états de la planète en cette seconde décennie d’un bien étrange vingt-et-unième siècle que l’on aurait pensé spirituel, aux dires d’un généreux  André MALRAUX, plutôt que guerrier et sanguinaire. Ce qui est le cas.

Qui aurait supposé, au démarrage de « l’opération militaire spéciale », voulue par le Kremlin, que deux ans plus tard, les choses en seraient encore là ? Personne n’aurait parié alors un kopek sur la résilience des Ukrainiens à vouloir résister et tenir la dragée haute à la seconde armée mondiale, puissante en matériels et en forces humaines ! Qui aurait imaginé que les velléités expansionnistes de Moscou, et son désir à recréer la Grande Russie impérialiste, conduiraient le monde à se projeter avec beaucoup de pessimisme dans le futur ?

 

Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie

 

Deux ans après, rien, mais strictement rien n’a vraiment changé dans la rhétorique outrancière du maître de la Russie et de ses inféodés, proches du pouvoir. D’ailleurs, les prises de parole, cette semaine, de la plupart des personnalités vivant dans le sillage du président en campagne électorale et devant se succéder à lui-même jusqu’en 2036 ne font l’ombre d’aucun doute sur les intentions de la Russie sur la nature de ce conflit, qui n’en est même pas un à titre officiel.

L’objectif ne varie pas. Dans sa logique implacable : dénazifier l’Ukraine, renverser le pouvoir en place à Kiev, reprendre Odessa, berceau de la Russie blanche par excellence selon les références liées à l’histoire, opprimer les libertés, et bouter l’Occident et l’Union européenne du contexte. Un credo sempiternel qui ne cesse d’être ressassé parmi les révisionnistes de Moscou qui réécrivent à leur sauce et en toute impunité le cours de l’histoire.

Toutefois, 2024 plus que jamais risque d’être un sacré tournant dans les relations internationales. Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie. Cela ne datait pas d’hier. Mais, il semble que les perspectives à venir nous promettent encore de grands moments de tensions et de « réjouissances ». Des moments qui vont être directement impactés aux élections américaines de novembre où le changement de pouvoir apparaît comme quasi inéluctable dans le contexte actuel. Des moments qui le seront aussi, bien avant, dès le mois de juin avec les échéances européennes, et une très forte poussée des mouvements nationalistes parmi les vingt-sept états de l’Union.

 

 

La France désormais dans le viseur des Russes

 

Pour autant, l’Europe peut-elle se retrouver seule en première ligne face à la menace russe si par le plus grand des hasards, nos alliés américains se retiraient du jeu ? L’inquiétude grandit dans bon nombre de chancelleries continentales aujourd’hui même si les chefs d’états des 27 demeurent soudés – en partie quand même avec les positions on ne peut plus ambiguës de la Hongrie, voire de la Slovaquie désormais -, et même si les responsables de l’OTAN ironisent sur les capacités psychiatriques de certains dignitaires russes encouragés à aller consulter.

Cette semaine est l’œuvre d’un tournant et d’un changement fondamental de ton. En France, comme ailleurs en Europe, au vu de plusieurs accords sécuritaires binationaux qui ont été signés avec Kiev. Ce fut le cas en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Pologne, en Norvège ou en Finlande.

Vu de l’Elysée, le changement de ton à l’égard de la Russie est désormais sans équivoque. Le ministère de la Défense alerte ouvertement sur les capacités de nuisances de l’état russe et de ses sbires (Iran, Corée du Nord…une sorte d’axe du mal qui s’est forgé de toute pièce et en toute impunité, en contournant les sanctions économiques internationales et en livrant armes et missiles à profusion sans que leurs dirigeants ne poussent des cris d’orfraie par rapport à d’hypothétiques limites de frappes), tant au niveau de la désinformation, les réseaux d’influence, les cyber attaques ou les potentielles intimidations militaires dont nous faisons désormais l’objet.

La France figure bel et bien maintenant dans le viseur des Russes. C’est indéniable et il nous faut bien l’admettre, vu de nos clochers et campagnes, n’en déplaise à celles et à ceux de nos personnalités politiques virevoltantes qui encourageaient il y a peu encore à négocier urgemment avec le Kremlin pour mettre fin à une guerre dont on a connu le début mais où l’on ne connaît pas du tout le scénario de fin. Sauf que pour négocier, il faut être deux parties. Et agir de manière équitable, ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui, vous en conviendrez, dans le contexte.

Deux ans, après, la situation est plus que jamais tendue. L’ignorer serait une faute lourde et impardonnable. D’autant que les similitudes avec les années 30 sont nombreuses et que certains de nos analystes politiques et historiens n’ont pas la mémoire courte.

En 1936, la France n’avait cure des éventuels bruits de bottes aux frontières tchèques et polonaises, trop préoccupée à savourer les premières périodes de congés payés.

Laissant ainsi la place nette à un dictateur à moustache et à mèche folle qui fit basculer le monde dans l’horreur absolue.

Il ne faudrait pas que l’histoire de notre siècle se répète de la même manière, en commettant les mêmes erreurs qui nous seraient forcément fatales…Celle de la politique de l’autruche dont parfois sont si friands une certaine frange de Français…que le sort des autres n’intéresse pas.

 

Thierry BRET

  


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Le trading algorithmique implique l'utilisation de systèmes d'IA complexes, pour prendre des décisions commerciales à des vitesses supérieures à celles de tout humain, réalisant souvent des millions de transactions par jour sans aucune intervention humaine. Les systèmes de négociation automatisés sont généralement utilisés par les grands investisseurs institutionnels.

 

TRIBUNE : Aujourd’hui, plusieurs grandes institutions financières ont investi dans des moteurs d'IA pour les aider dans leurs pratiques d'investissement. Les systèmes peuvent analyser les comportements des investisseurs (finance comportementale). Ils ont de plus la capacité d’envoyer des ordres de bourse à la nanoseconde. L’un de ses systèmes, testé grandeur nature, a fait chuter le Dow-Jones de 10 % en dix minutes… Un collectif de financier a demandé une règlementation afin de limiter la vitesse de circulation des ordres de bourse !

Les robots sont devenus courants dans de nombreuses industries et on leur attribue souvent des emplois considérés comme dangereux pour les humains. Les robots se sont révélés efficaces dans des tâches très répétitives qui peuvent conduire à des erreurs ou à des accidents en raison d'un manque de concentration et d'autres emplois que les humains peuvent trouver dégradants. En 2014, la Chine, le Japon, les États-Unis, la République de Corée et l'Allemagne représentaient ensemble 70 % du volume total des ventes de robots. Dans l'industrie automobile, secteur particulièrement automatisé, le Japon possède la plus forte densité de robots industriels au monde.

Du côté de la médecine, les réseaux de neurones artificiels sont utilisés comme systèmes de soutien à la décision clinique pour le diagnostic médical. D'autres tâches en médecine peuvent potentiellement être réalisées par intelligence artificielle et qui commencent à être développées comprennent : interprétation assistée par ordinateur d'images médicales, analyse du son du cœur, robots compagnons pour les soins aux personnes âgées, concevoir des plans de traitement, création de médicaments… Des robots accompagnent l’homme dans le cadre d’opérations chirurgicales : on peut noter le cerveau dans les applications, et aussi des possibilités d’interventions dans des contrées particulièrement isolées !

 

L’emploi de l’IA y compris dans la guerre

 

La division des opérations aériennes américaine (AOD) utilise l'IA pour les systèmes experts basés sur des règles. L'AOD utilise l'intelligence artificielle comme un opérateur de substitution pour les simulateurs de combat et d'entraînement, les aides à la gestion de mission, les systèmes de soutien à la prise de décision tactique et le post-traitement des données du simulateur en résumés symboliques.

La Chine et les États-Unis ne se sont pas engagés à bannir les armes autonomes létales. Dans le domaine des équipements militaires, cette technologie pourrait constituer la troisième révolution majeure, après l’invention de la poudre à canon et de la bombe atomique. Robots, drones, torpilles… grâce à des technologies allant de la vision informatique à des capteurs sophistiqués, toutes sortes d’armes peuvent être transformées en systèmes autonomes, régis par des algorithmes d’IA. Ces systèmes d’armes létales autonomes sont aussi surnommés « robots tueurs », une formule qui évoque des androïdes tous droits tirés de la science-fiction.  Les sous-marins, bateaux et avions autonomes doivent permettre de faire de la reconnaissance, de la surveillance ou du soutien logistique dans des zones dangereuses ou éloignées. Ces véhicules, tout comme les drones, sont au cœur du programme « Replicator » lancé par le Pentagone pour contrer la Chine en termes d’effectifs et de matériel militaire, notamment dans la région Asie-Pacifique où les États-Unis essaient de regagner en puissance.

 

 

Boostés à l’IA et capables de synthétiser des montagnes de données recueillies par les satellites, radars, capteurs et services de renseignements, les logiciels tactiques servent de puissants assistants pour les états-majors.

« Le Pentagone doit comprendre que dans une guerre de l’IA, les données sont les munitions », a fait valoir Alexandre Wang, le patron de Scale AI, lors d’une audition au Congrès en juillet. « Nous disposons de la plus grande flotte de matériel militaire au monde. Elle génère 22 téraoctets de données par jour. Si nous réussissons à organiser correctement ces données pour les analyser avec l’IA, nous aurons un avantage assez insurmontable en termes d’utilisation de cette technologie à des fins militaires ». C’est clair, l’IA entre en guerre…

« L’IA ne doit pas prendre de décisions sur la manière et le moment d’utiliser une arme nucléaire, ni même être dans la boucle, a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken à Tokyo le 8 novembre 2023. Est-on rassuré ?

 

Même l’âge de notre mort peut se calculer !

 

L’IA c’est aussi des accompagnements pour la police, la justice, pour la gestion des ressources humaines et le recrutement, les arts visuels, la musique, les hot lignes, les jeux comme les fameux Tamagotchis. Divers outils d'intelligence artificielle sont également largement déployés dans les domaines de la sécurité intérieure, de la reconnaissance vocale et textuelle, de l'exploration de données et du filtrage du courrier indésirable par courrier électronique. Des applications sont également développées pour la reconnaissance gestuelle (compréhension de la langue des signes par les machines), la reconnaissance vocale individuelle, la reconnaissance vocale globale (provenant de diverses personnes dans une pièce bruyante), la reconnaissance faciale pour l'interprétation des émotions et les signaux non verbaux. D'autres applications sont la navigation par robot, l'évitement d'obstacles et la reconnaissance d'objets. Des applications ont vu le jour dans le secteur de la pornographie… Aux USA, une expérience liée à l’IA, a permis de prédire la date de la mort des individus. Après quatre années d’expérience, les résultats indiquent une fiabilité à hauteur de 74 % pour la réussite de la prévision. Il est précisé que les « sujets » n’ont jamais été informés de la nature de l’expérience ! On commence à voir poindre les dérives des applications de l’IA, d’autant plus que l’IA peut générer elle-même des idées d’application !   

Depuis l’expérience menée par les accélérateurs de particules (on peut dépasser sur Terre la vitesse de la lumière), nous entrons dans un monde sans limites…

 

Fin de la seconde partie

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Les férus de la Saint-Valentin prennent-ils conscience que les millions de bouquets de roses, achetés le  plus souvent dans la précipitation et offerts le soir même du 14 février, en catimini à peine arrivés à la maison, pèsent lourdement sur la bilan carbone de la planète ! Aïe, aïe, aïe : même Cupidon se cache les yeux pour ne pas voir le coût du désastre écologique et environnemental. Sachant ces roses proviennent de l’Ethiopie, du Kenya, des Pays-Bas, où elles poussent dans des conditions extrêmes sans même avoir été plantées en terre ! A quand l’adoption dans les usages du tricolore mimosa qui fleurit en cette période !  

 

Lundi 

C’est bien connu : « On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre »… L’attrait pour les sucreries en revanche semble toujours être l’apanage de la jeunesse à en juger par la quantité de stands offrant gracieusement bonbons et friandises aux collégiens et lycéens venus en nombre visiter le Salon de l’étudiant à Auxerrexpo ! Misant sans doute sur le lien intergénérationnel, les sapeurs-pompiers de l’Yonne avaient même prévu pour l’occasion, en sus des mythiques « Carambars », des madeleines à l’attention des gourmands, parents accompagnant leur progéniture ! De quoi, pour les plus littéraires d’entre eux, s’offrir à bon compte une balade « Du côté de chez Swann », à la recherche du temps perdu…

 

 

Mardi 

Le gouvernement nouveau est enfin arrivé… Il était temps après un mois d’attente ! Certaines chaînes d’info en continu ont frôlé l’apoplexie pendant tout ce temps, multipliant pronostics et supputations, avec comme pour chaque remaniement, l’illusion qu’un changement d’équipe gouvernementale suffise à apporter un souffle nouveau à un quinquennat prenant l’eau. Parité respectée, avec un exécutif respectant une égalité parfaite, soit 17 femmes et autant d’hommes. Mais l’absence de tout élément féminin à la tête d’un ministère régalien, tous dévolus à la gent masculine, est là pour rappeler s’il en était besoin le chemin qu’il reste à faire en la matière… 

 

Mercredi 

Au soir de sa vie, Robert BADINTER avait-il encore en mémoire les cris de haine des fanatiques de la peine de mort, entendus à Troyes comme à Paris, du procès de l’assassin du petit Philippe BERTRAND en 1977 aux manifestations de policiers de 1983, sous les fenêtres de la Chancellerie, après la mort de deux gardiens de la paix, scandant « Badinter gangster, Badinter au cimetière »… ? Epris sa vie durant de justice et de valeurs universalistes, l’homme était devenu au fil des années une référence morale et sa disparition a donné lieu à un hommage unanime de la classe politique. Même si certains ont trouvé là, matière à récupération au regard des propos qu’ils avaient pu tenir dans le passé au sujet de l’ancien garde des Sceaux… Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l’Assemblée nationale adoptait après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort en France. L’issue d’un combat de toute une vie pour celui qui croyait en « la République des valeurs, pas celle des sondages » et qui sut un jour trouver les mots pour expliquer à des jurés troyens le bruit que faisait « la lame coupant un homme vivant en deux »

 

 

Jeudi 

Et si Saint-Valentin troquait ses roses pour du… mimosa ! Hier encore, comme chaque année, des millions d’amoureux sont ressortis du fleuriste leur précieux bouquet à la main, sans même imaginer que les roses vendues à cette époque sur le sol national viennent pour la plupart des serres hollandaises énergivores, quand ce ne sont pas des hauts plateaux éthiopiens et kenyans, où une main d’œuvre corvéable à merci et sous-payée, se voit exposée à des pesticides le plus souvent interdits en Europe. Un bilan humain et écologique dont Cupidon se serait bien passé. Sans doute prêt à échanger la « fleur de l’amour » contre ces petites boules jaunes et parfumées dont la saison bat son plein dans le sud de la France…

 

Vendredi 

Il était devenu un symbole et pour beaucoup, le seul espoir que la Russie rejoigne un jour le camp des démocraties à travers le monde. Alexeï NAVALNY est mort aujourd’hui derrière les murs de sa prison, dans le secret de cette colonie pénitentiaire au fin fond de l’Arctique, où l’opposant purgeait sa peine après avoir été condamné à dix-neuf ans d’enfermement pour « extrémisme ». Rejoignant la macabre cohorte de tous ceux disparus avant lui, à l’image de la journaliste Anna POLITKOVSKAIA, assassinée par balles, de l’ancien agent du KGB, Alexander LITVINENKO, empoisonné au polonium 210 ou encore, de l’oligarque Ravil MAGANOV, « tombé d’une fenêtre »… La nuit s’étend chaque jour un peu plus sur ce goulag à ciel ouvert qu’est devenue la Russie et le tsar du Kremlin semble désormais sans limites. Qui osera désormais endosser le costume d’opposant au dictateur Vladimir Vladimirovitch POUTINE… ?

 

 

Samedi 

Voir le nom de Robert BADINTER, orner le fronton du « Panthéon » auxerrois qu’est le square de la Laïcité aurait eu de la gueule ! C’était le souhait de l’ancien maire, Guy FEREZ, qui avait peaufiné les détails de la cérémonie au téléphone avec l’ancien garde des Sceaux en personne, nous rapporte l’Yonne Républicaine, dans son édition du 10 février dernier. Les municipales de 2020 ont rabattu les cartes et la nouvelle municipalité n’a pas donné suite… Occasion ratée de souligner que la laïcité n’est ni de droite ni de gauche, mais pleine et entière, à l’image de la République ! 

 

 

Dimanche 

Le rouleau des JO 2024 semble tout emporter sur son passage. Dernière victime en date, le festival CATALPA, dont l’édition de juin prochain vient d’être annulée. En cause, un déficit de 45 000 euros, mais également des difficultés d’organisation, liées au calendrier et à l’événement phare de l’année qui ouvrira ses portes à Paris moins d’un mois plus tard, le 26 juillet. Autant d’arguments qui ont incité la ville d’Auxerre, principal financeur, à jeter l’éponge, misant sur l’édition 2025 pour relancer une dynamique qui avait vu plus de 50 000 festivaliers déferler l’an dernier au parc de l’Arbre-Sec. Certains aficionados auxerrois du festival, fâchés par la décision de Crescent MARAULT, ont déjà trouvé un slogan de campagne pour les municipales de 2026 : « Catalpa voter pour lui » !   

 

Dominique BERNERD

 

 


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« Il voyage en solitaire, et nul ne l’oblige à se taire, il chante la terre… ». On a tous en mémoire l’ode poétique de Gérard MANSET, interprétée en 1975. Des paroles empreintes de liberté et de sérénité qui vont comme un gant à ce « Marcheur au grand cœur », puisque que tel est le surnom donné à ce natif du plat pays belge et membre du Lions Club International de Bruxelles Saint-Hubert, Jean-Marie VAN BUTSELE. Ce dernier a fait une double étape dans l’Yonne cette semaine. Traçant inlassablement sa route, sac de 20 kg sur le dos pour une noble cause : la récolte de dons pour lutter contre les cancers pédiatriques…

 

AUXERRE : Dites trente-trois ? Non, blague à part, notre sexagénaire au tonus d’airain et au moral d’acier – un visage de jeune homme avec les traits, certes, un peu tirés après une longue journée de marche dans la petite brise hivernale qui balaie l’Yonne – a choisi de rejoindre la localité de Palamos au cœur de la touristique Costa Brava – ah, ça fleure bon la période estivale et les tapas à déguster sans modération à l’aide d’une sangria sur l’une des superbes plages de ce littoral de la province de Gérone – non pour pas y conter fleurette en mode dilettantisme comme tout bon retraité qui se respecte, mais bel et bien pour y collecter des dons, servant à une noble cause. La lutte contre les cancers pédiatriques, ceux qui frappent cruellement la chair de notre chair, nos enfants.

Trente-trois ? Parce que ce marcheur impénitent, à la silhouette de pèlerin cheminant vers Compostelle – ça, c’est de l’autre côté de la péninsule ibérique ! – s’est donc lancé dans une folle aventure pédestre et en solitaire de plus de 1 100 kilomètres. 1 177 km avec précision répartis sur trente-trois étapes lui permettant de sillonner sa Belgique natale, l’Hexagone et un tout petit morceau d’Espagne ! Un raid, où il est accompagné en tout et pour tout d’un unique compagnon, son sac à dos chargé d’une vingtaine de kilos de produits strictement nécessaires. Pas de quoi acheminer toute une garde-robe, convenez-en !

 

Le soutien inconditionnel à la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles en Belgique

 

« Le Marcheur au Grand Cœur ». C’est comme cela que Jean-Marie VAN BUTSELE est surnommé dans sa royale contrée par la kyrielle de médias qui se sont entichés du personnage. Car, notre atypique sportif de l’extrême – d’une rare courtoisie et d’une joie de vivre à condamner définitivement à la fermeture tous les cabinets des psys et autres coaches en ressources bien-être mental ! – n’en est pas à une excursion près. Chaque année, il biffe sur son agenda, bien rempli en courses es qualité de guide de haute montagne (Mont Blanc) ou de conférences proposées auprès de clubs services et des associations, une période de temps nécessaire à l’accomplissement de son Graal personnel : décliner avec aisance altruisme et générosité, à plus de 70 ans, via ses randonnées au long cours, une opération caritative au service d’une cause. Notamment, celle défendue par la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles.      

 

 

Une structure accueillie en Belgique qui agit en faveur des enfants sans distinction pour que ces derniers puissent bénéficier des meilleurs soins médicaux. Des bambins et adolescents qui sont touchés par la maladie ou le handicap…

En provenance de Tonnerre où il fut accueilli par des membres de l’ancien Lions Club local – un réseau de cœur où l’humanisme est capital -, le marcheur solitaire arriva mardi en fin d’après-midi au terme de sa longue étape de transition, devant le conduire ensuite vers la Nièvre limitrophe, du côté de Chitry-les-Mines. Point de chute : Voutenay-sur-Cure.

 

 

Le coup de pouce de 500 euros des clubs Lions de l’Yonne

 

Conduit en voiture – une fois n’est pas coutume, cela fait aussi du bien de récupérer façon repos du guerrier sur le siège passager confortable d’une marque allemande -, notre singulier randonneur fut accueilli par les représentants de différents Lions Club de la zone départementale du district Centre Est 103, les deux structures auxerroises, Phoenix et Rives de l’Yonne, ainsi que les clubs d’Avallon et de Sens. Dont le président de zone, l’Auxerrois Pierre-Nicolas JOLIOT, très en verve dans ses propos de présentation.

Là, un peu fatigué, mais ravi d’être reçu avec gentillesse et sympathie, Jean-Marie VAN BUTSELE prit la parole quelques instants pour évoquer son périple physique et ses objectifs à atteindre en matière de collecte. L’an passé, sa grande traversée de la France l’avait poussé jusqu’à Monaco où reçu par la famille princière sur le Rocher il repartit avec une somme globale collectée au fil de ses pérégrinations de plus de 26 000 euros ! Encourageant pour la suite de ses projets !

Passionné de spéléologie, le cousin wallon obtint une coup de pouce supplémentaire de 500 euros à l’issue de cette soirée conviviale, où aux côtés des clubs Lions de l’Yonne, Jean-Marie VAN BUTSELE put apprécier la fraternité ambiante autour d’un bon verre de chablis et d’irancy, histoire de mieux s’imprégner des valeurs fortes de l’hospitalité icaunaise ! Promis, il reviendra !

 

Thierry BRET

 

 

 


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D'éminents experts en intelligence artificielle (IA) ont tiré la sonnette d'alarme quant au rythme et à l'ampleur des récentes avancées dans ce domaine, avertissant qu'elles ne représentent rien de moins qu'une menace pour l'humanité. C'est notamment le cas de Geoffrey HINTON, un informaticien primé, connu sous le nom de « parrain de l'IA ». Il a quitté son emploi chez Google, pour faire part de ses inquiétudes concernant le développement incontrôlé de nouveaux outils d'IA. « J'ai soudainement changé d'avis sur la question de savoir si ces objets seront plus intelligents que nous…devait-il déclarer.

 

TRIBUNE: De quoi parle-t-on avec l’intelligence artificielle ? En 1956, John Mc CARTY organise une conférence qui a donné naissance au « machine learning », au « deep learning », aux analyses prédictives et, depuis peu, aux analyses prescriptives. Un nouveau domaine d'étude est également apparu : la science des données. C’est vers la moitié du XXème siècle que les bases de ce que l’on appelle « IA » furent jetées.

L’intelligence artificielle est un domaine scientifique dans lequel des outils peuvent être classés lorsqu’ils respectent certains critères. Pour le Parlement européen, l’intelligence artificielle représente tout outil utilisé par une machine, afin de « reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ».

Cette définition pourrait être élargie en incluant les comportements dépassant les capacités humaines, puisque les ordinateurs actuels parviennent aujourd’hui à les surpasser dans certaines tâches. À titre d’exemple, le système d’IA Alpha Go, capable de battre le champion du jeu de go Lee SEDOL, est très doué pour élaborer des stratégies à ce jeu, mais ses capacités s’arrêtent là. Il sera incapable de jouer aux échecs ou d’effectuer d’autres tâches tant que celles-ci ne lui auront pas été inculquées.

Tout système mettant en œuvre des mécanismes proches de celui d’un raisonnement humain pourrait ainsi être qualifié d’intelligence artificielle.

 

L’IA représente l’avenir de la prise de décisions

 

De nos jours, êtres humains et machines génèrent des données plus vite qu'il n'est humainement possible de les absorber et de les interpréter pour prendre des décisions complexes. L'intelligence artificielle est la base de tout apprentissage par un ordinateur et représente l'avenir des processus décisionnels complexes. Par exemple, la plupart des êtres humains peuvent apprendre à ne pas perdre à une simple partie de morpion, alors qu'il existe 255 168 actions possibles, dont 46 080 mènent à un match nul. En revanche, les champions du jeu de dames sont plus rares, étant donné qu'il existe plus de 500 x 1018 (500 trillions) de coups possibles. Les ordinateurs sont capables de calculer ces combinaisons et les meilleures permutations possibles très efficacement, afin de prendre la bonne décision. L'IA représente l'avenir de la prise de décision. On commence à percevoir les dangers de l’utilisation de l’IA.

 

 

Les applications diverses et variées de l’IA

 

L'intelligence artificielle (IA) s'empare de presque tous les marchés, y compris le marché très concurrentiel des applications mobiles. Les grandes entreprises et les petites startups utilisent l'IA pour créer des expériences utilisateur, hautement personnalisées. Chaque année, nous voyons de plus en plus d'applications d'IA disponibles, et celles existantes sont constamment améliorées. Au fil des ans, nous avons établi bon nombre de ces applications d'IA comme indispensables. Elles sont devenues une partie importante de notre vie quotidienne. Que ce soit pour l'assistance vocale, l'éducation, la vente au détail, les voyages, la fintech, les rencontres ou les médias et le divertissement, il existe une application d'IA.

L'IA est présente dans notre quotidien. Elle est par exemple utilisée par les services de détection des fraudes des établissements financiers, pour la prévision des intentions d'achat et dans les interactions avec les services clients en ligne (création de générateur de voix).

Pour la détection des fraudes dans le secteur de la finance, l'intelligence artificielle est utilisée de deux manières. Les applications qui notent les demandes de crédit utilisent l'IA pour évaluer la solvabilité des consommateurs. Des moteurs d'IA plus avancés sont chargés de surveiller et de détecter en temps réel les paiements frauduleux réalisés par carte bancaire.

Qu’est-ce que le Service client virtuel (SCV) : les centres d'appel utilisent un SCV pour prédire les demandes de leurs clients et y répondre sans intervention humaine. La reconnaissance vocale et un simulateur de dialogue humain constituent le premier point d'interaction avec le service client. Les demandes plus complexes requièrent quant à elles une intervention humaine.

Lorsqu'un internaute ouvre une fenêtre de dialogue sur une page web (chatbot), son interlocuteur est souvent un ordinateur exécutant une forme d'IA spécialisée. Si le chatbot ne parvient pas à interpréter la question ou à résoudre le problème, un agent humain prend le relais.

On retrouve encore l’IA dans l’amélioration et la création des vidéos, la transcription de documents vidéo et audio en textes. En quelques minutes, il est possible de traduire cinquante langues. Il est possible de transcrire des textes en document audio. Au lieu de passer des heures à trouver des idées de contenu, des logiciels liés à l’IA, peuvent nous aider à générer des idées de contenu originales et engageantes basées sur les sujets que nous entrons en quelques secondes.

 

Des outils pour accompagner l’organisation de nos pensées

 

Cela peut nous aider à devenir un rédacteur expert sans les années de formation. Créer des légendes époustouflantes peut être difficile, mais l'assistant nous aide à en faire plus, en moins de temps, avec notre propre voix.

Les outils sont regroupés dans le logiciel « Content Planner », un espace dédié à nos idées, qu'elles soient entièrement étoffées ou simplement un titre de travail. Cela peut nous accompagner dans l’organisation de nos pensées et à créer un contenu plus cohérent.

En ce qui concerne les applications d'IA éducatives, un logiciel joue le rôle d’un coach d'expression orale, activé par l'IA qui aide les gens à perfectionner leurs compétences en anglais. S'appuyant sur les données vocales et la technologie de reconnaissance vocale, l'application écoute l'accent de l'utilisateur et utilise un système de code pour identifier à quel point les mots prononcés sont proches des règles de prononciation de l'anglais américain.

Les voyages dans le monde reprennent enfin après la pandémie de COVID-19, c'est pourquoi des systèmes utilisent des capacités prédictives pour aider les utilisateurs à obtenir des informations précises sur les coûts associés aux vols, aux chambres d'hôtel et aux locations de voitures. Il fournit ces informations jusqu'à un an à l'avance, et aussi la probabilité que les prix augmentent ou diminuent ainsi que les meilleures dates de voyage.

Fin de la partie 1

 

Jean-Paul ALLOU

 


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