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Certes, il pointe en neuvième position sur la liste. Ce qui n’est pas si mal, après tout, sur un total de 81 candidats choisis à l’échelle de l’Hexagone. Même si ses chances d’obtenir le « Graal européen » au terme de la soirée dominicale du 09 juin sont infinitésimales pour ne pas dire plus, il n’empêche que le colistier de « Défendre les Enfants » auxerrois se prend au jeu et s’offre une tribune médiatique, ne serait-ce que pour être l’un des porte-étendards de la cause enfantine, dans l’Yonne. Une cause, quasi oubliée par les ténors de la vie politique tricolore (comme à peu près partout d’ailleurs en Europe !) qui repose sur la défense des droits parentaux et la protection de l’enfance. Une enfance qui a grandement besoin d’être sécurisée dans le monde actuel…

 

AUXERRE: Pour l’heure, il a mis de côté son projet de livre afin de se consacrer pleinement à la campagne des européennes. Non, pas à la rédaction d’un roman au style ampoulé comme certains savent si bien le faire dans le giron territorial, non, lui, ce qui le passionne vraiment, ce sont les ouvrages à vocation pédagogique, incluant réflexions et conseils. Deux de ses opus (« Débloquez votre potentiel » et « Vers une communication non violente ») se vendent d’ailleurs via les canaux de distribution numériques habituels sur AMAZON !

Le futur bouquin, à la composante très juridique, traitera précisément du thème qui l’obnubile le plus à l’heure actuelle : la place de l’enfant dans la société contemporaine, un enfant devant subir de plein fouet les affres de la séparation familiale et ses aléas. Des aléas que l’on suppose terrible dès que la relation entre mari et femme, en procédure de divorce, tourne au vinaigre, voire en conflit d’intérêt larvé…

 

Déjà dans la course à l’Europe en 2019

 

« Ce sera une autre version du pire et du meilleur occasionné par la vie de couple, concède Daniel DELVERT, un garçon brillant qui ne s’est jamais trop éloigné de la vie politique et citoyenne locale, au sens noble du terme.

Cette fois, l’Auxerrois s’affiche ouvertement sur une liste totalement méconnue ou presque de la sphère publique, qui avait déjà beaucoup dépensé en énergie lors de la précédente édition des échéances européennes, en 2019, sous les couleurs de « Défendre les Enfants ». En cette année 2024, c’est rebelote donc pour cette formation composée de purs représentants de la société civile, des personnes de toutes obédiences et de tous horizons qui possèdent le même dénominateur commun : la protection de l’enfance dans cette Europe tourmentée et perturbée par tant de miasmes ! Une Europe, peu encline à de très rares exceptions à placer l’enfance et ses droits parmi ses priorités stratégiques…

 

De la convergence d’opinions à la conversion dans les faits

 

A la lecture de cette liste, ces 81 patronymes livrés à notre connaissance tel un inventaire à la Prévert, pas de noms connus. Pas de poids lourds de la politique nationale, non plus, placés en guise d’arbitrage politicien dans les fondements de cette suite de 81 noms propres pour donner le change !

Bref, ce sont des Français « bien ordinaires » mais qui savent certainement de quoi elles et ils parlent car confrontés sans doute au quotidien aux vraies problématiques de la vie de parents séparés, divorcés, en procès, veufs, en prise directe avec la justice, ou aux problématiques inhérentes à l’insécurité intrafamiliale (c’est très dans l’air du temps malheureusement), la vie, la vraie, quoi ! C’est sûr qu’à la lecture de leur profession de foi, de l’énergie, elles et ils en ont à revendre en leur qualité de membres de plusieurs associations partenaires et mutualisées dans la défense des valeurs portées par cette candidature.

Le leader de ce mouvement parental au service des intérêts ô combien légitimes de leur progéniture se nomme Gaël COSTE-MEUNIER. Il occupe la première place de cette liste qui n’est pas certaine à quasi 100 % de figurer dans les bureaux de vote le 09 juin prochain, faute de moyens financiers évidents, par bulletin interposé à imprimer !

« Ce qui me plaît dans la démarche de ce mouvement, confie Daniel DELVERT, c’est cette convergence d’opinions et d’idées allant dans la même direction : la défense de l’enfant. Parmi les associations présentes dans cette liste, on y trouve des responsables associatifs favorables à la garde alternée, à la défense des enfants placés dans les ASE (Aide Sociale à l’Enfance), à la protection des enfants autistes, ceux qui sont maltraités… ».

 

Des chiffres à faire froid dans le dos

 

L’enfance maltraitée, parlons-en, justement ! En l’espace de deux à trois ans, le nombre de cas enregistré a explosé en France. Une hausse de 20 % ! Touchant aujourd’hui plus de 340 000 gamins et adolescents, des « invisibles » dont on ne parle jamais ou presque dans le landerneau politique…A de rares exceptions.

Les chiffres fournis par Daniel DELVERT – il est très bien documenté sur cet épineux sujet de société – font froid dans le dos. En 2023, 2 500 enfants mineurs ont subi des viols ou ont été battus. Les cas de harcèlements prolifèrent à la vitesse de la lumière, quasiment en toute impunité pour leurs auteurs. Quant au nombre de femmes ayant eu à subir des outrages incestueux durant leur enfance, il s’élève désormais à…6,7 millions de personnes en France. Cela se passe de commentaires, dans cette société dite de progrès, d’intelligence et accessoirement, civilisée !

Les revendications sont nombreuses, on l’imagine aisément pour « Défendre les Enfants ». Citons quelques exemples. Respect par la Cour  Européenne des Droits de l’Homme qui est en charge de l’application de la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), une justice moins laxiste, plus efficace et possédant désormais des budgets adaptés à l’ampleur de la tâche – « Nous défendons une part du budget de la justice supérieur à 0,30 % du budget de chaque état au minimum, sous la forme d’une directive », précise notre interlocuteur icaunais -, une modernisation générale des services publics de justice et de travail social qui doivent effectuer leur transition numérique à l’identique de la Sécurité Sociale, la réaffirmation des droits parentaux – « il est préférable de soutenir les familles plutôt que de les décomposer et d’en gérer les conséquences… »-, une protection de l’enfance pleinement européanisée avec un portail numérique pour le suivi des informations de l’enfant et la protection de celui-ci face aux agressions physiques, sexuelles, psychologiques, et des contenus pour adultes sur Internet, et la promotion des résidences alternées en France.

A ce propos, l’Hexagone figure toujours comme l’éternel retardataire sur ce dossier, restant le mauvais élève et bon dernier de la classe avec seulement 11,2 % de résidences alternées mis en exergue pour les enfants de divorcés.

Il est donc grand temps que les choses évoluent dans la bonne direction dans le pays des Droits de l’Homme, qui semble parfois l’oublier, en rappelant qu’un enfant a besoin de ses deux parents pour se construire. Tel sera le message fort que Daniel DELVERT et la liste « Défendre les Enfants » feront circuler durant cette campagne qui gagne enfin en visibilité…

 

Thierry BRET

 


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Evènement pluvieux, évènement heureux ? Oui, on peut le dire après avoir vu les visages radieux des différentes personnalités du sérail politique et institutionnel de l’Yonne ayant effectué le déplacement au cœur de la forêt d’Othe, samedi en fin de matinée, pour y vivre une inauguration peu commune sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne, un ambitieux projet de revitalisation d’un centre bourg. Celui de DIXMONT, la commune chère au président du Grand-Sénonais, Marc BOTIN, aux anges grâce à ce nouvel outil, synonyme d’attractivité et de réussite rurale à faire pâmer de jalousie les envieux !

 

DIXMONT: Malgré les péripéties inhérentes à une sonorisation défectueuse et à un micro pour le moins défaillant – un grand classique de l’organisation évènementielle made in Yonne ! -, Marc BOTIN aura su maîtriser avec humour et bonhommie l’art de la synthèse pour ne pas être trop long dans ses explications apportées autour de ce complexe multiservices, né de l’imaginaire de cabinet d’architectes ayant pour préoccupation première la transition écologique et l’optimisation du cadre de vie.

Un projet aux multiples ramifications dans sa substance créative, articulé autour de l’extension de l’école maternelle avec la construction d’une classe supplémentaire, le relookage d’un ancien bâtiment servant désormais à accueillir thérapeutes et logement social, et enfin, cerise sur ce gâteau déjà savamment goûteux au palais, l’apport d’un édifice, à l’esthétique chaleureuse et boisée qui sera l’indispensable réceptacle d’une nouvelle activité commerçante à multiples facettes que l’on souhaite féconde.

Bref, la petite localité perdue au milieu de rien – surtout les verdoyantes forêts ! - va donc renaître, c’est certain, de ses cendres tel un Phénix se donnant de nouvelles ailes, surtout sous le sceau du dynamisme et de l’attractivité ! Prouvant ainsi que la revitalisation de la ruralité et des communes un tantinet tournées vers l’avenir n’est pas un vain mot.

« Notre projet, dans les faits, c’est la construction d’une nouvelle salle de classe, un local infirmier composé de deux cabinets et d’une salle d’attente commune, un appartement au-dessus de ce cabinet, l’ajout d’un commerce multiservices et l’aménagement de l’espace public, égrène tranquillement l’édile de la localité.

Les yeux rivés sur ces notes – « il n’y a que quatre pages » en plaisante le lecteur ! -, Marc BOTIN remercie toutes celles et ceux des entreprises et de ses acteurs qui ont contribué au succès de cette opération. Fruit d’une réflexion entamée, il y a bientôt une décennie !

 

Des idiots qui détruisent déjà les plates-bandes !

 

Nonobstant, lorsque l’on scrute un peu le terrain de jeu de ce jour – une localité d’à peine mille âmes -, on pourrait presque se pincer le derme avec le pouce et l’index pour voir si tout ceci est bien réel ! Indifférent aux considérations journalistiques qui sont miennes par la pensée à cet instant, le président du Grand-Sénonais poursuit son intervention entre deux gouttes de pluie – il y aura même un salutaire rayon de soleil un peu plus tard dans la matinée – et les caprices hasardeux de ce microphone qui suscite cependant quelques notes d’humour dans les propos toujours aussi bien amenés de la part du sous-préfet de Sens, Wassim KAMEL, fidèle à ses interventions parfois cocasses mais subtiles.

A un moment donné, Marc BOTIN s’attarde plus longtemps sur le patronyme de son adjoint en charge des travaux, Jean-Claude PIERRET. « On peut très sincèrement l’applaudir, insiste l’élu, sans lui, cela aurait été très compliqué ! ».

 

 

Puis, changeant de ton, l’orateur évoqua les dégradations – comment ? Il y en a déjà ! -, celles provoquées par des automobilistes inciviques et peu respectueux des plates-bandes enherbées puisque ayant déjà roulé dessus volontairement !

« C’est inadmissible, soulignera le maire en poussant son « coup de gueule » bien légitime celui-là, c’est tout neuf, cela vient d’être fait et il y en a qui se sont déjà amusés à rouler dessus. Ce sont des abrutis, des idiots, et j’en resterai là parce qu’il y a des enfants parmi l’assistance… ».

Non loin de lui, et pourtant d’obédiences politiques bien différentes, Nicolas SORET et Julien ODOUL opinent du chef en soutien aux propos prononcés par l’élu de DIXMONT.

 

 

Objectif initial : obtenir 50 % de subventions…

    

Ce projet de revitalisation du village est né en 2006. Tout d’abord, la commune acquiert des bâtiments délabrés, avant de les démolir en 2015 en créant une aire de stationnement provisoire. Puis, ce sera l’ancienne boulangerie, attenante à une autre maison, fermée en 2006. Entre 2016 et 2018, les élus planchent sur l’étude de faisabilité pour la revitalisation de l’endroit avec le cabinet d’architecture « HVR » de Noyers-sur-Serein. Une présentation de cette étude sera faite publiquement à la population en 2018. Les premières estimations financières de ce projet sont alors connues : coût approximatif environ deux millions d’euros.

« En ma qualité de fils d’agriculteur et de fils de la terre, explique Marc BOTIN, on ne peut donner sur un tel projet que ce que l’on a ! Si on l’obtenait 50 % de subventions, est-ce que nous étions capables, nous la collectivité, d’assumer le reliquat d’un million d’euros sur vingt-cinq ans ? La réponse au vu des données chiffrées fut oui, alors on y est allés ! ».

Un legs fait au bénéfice de la commune par l’une de ses habitantes fut un premier signe d’encouragement pour le montage de ce dossier. Puis, tout s’enchaînera très avec les différentes phases du projet, analysé, attribué et finalement voté entre 2018 et 2020.

On arrive presque au terme de l’année 2021. Période du premier coup de pioche de la tranche ferme (école, local des praticiens et logement social). Des travaux qui vont courir sur presque deux ans de réalisation avec l’inauguration faite le 17 juin 2023. Vint ensuite le démarrage des tranches conditionnelles selon les différentes étapes, soit la construction de l’espace multi-commerces, bar, restauration, épicerie et dépôt de pain.

 

Il y aura encore des travaux à venir !

 

Puis, ce fut le tour de la tranche deux de ces projets conditionnels avec la réfection complète de la voirie et le déplacement de la fontaine, afin de créer une véritable place de vie au cœur même de la bourgade.

« La priorisation aux piétons est désormais une réalité, précise Marc BOTIN, ici, nous sommes en zone 20 (le kilométrage pour les automobiles). Quant à la végétalisation, elle réduira les pics de chaleur en créant de l’ombre. Même si les sujets ne sont pas encore très hauts ! ». La vision des arbustes encore chétifs provoque des rires !

Ensuite, tel un expert-comptable tatillon lors de la présentation soporifique du bilan annuel d’une entreprise, l’élu énoncera tranche par tranche et réalisation après réalisation toutes les aides obtenues de ci de là par la localité, des fonds friches à l’Europe, aux mannes quasi providentielles tombées grâce aux interventions de l’Etat, de la Région, du Département, de l’Agglomération du Grand-Sénonais. In fine, un total de 73 % de subventions sur ce seul projet !

« J’aurai peut-être dû commencer par-là, s’amuse l’élu un brin blagueur, mais il fallait bien faire durer le suspense ! ».

Tout confondu, le montant de ce projet herculéen de revitalisation de la commune du pays d’Othe n’excède pas les trois millions d’euros (2,925 million d’euros précisément).

« On explose le budget, c’est sûr, convient le maire de DIXMONT, mais nous avons obtenu en face 2,119 millions d’euros de subventions ce qui équivaut à 72,43 % sur l’ensemble. Le reste à charge, quant à lui, s’élève à 806 335 euros pour la commune... ».

Un tonnerre d’applaudissements ponctua les propos arithmétiques de l’édile, large sourire affiché sur les lèvres.

« On était capables de financer à l’origine pour un million d’euros de travaux, on a donc encore des travaux à faire ! ».

Une déclaration prémonitoire de ce que sera le futur de ce village très étendu aux 23 hameaux possédant 50 kilomètres de routes communales et 60 kilomètres de chemins entretenus. En tout cas, alors que le concept audiovisuel sera supprimé après 52 années d’existence, Marc BOTIN peut encore faire preuve de ses capacités de calcul en participant à l’émission « Des Chiffres et des Lettres » d’ici la fin de saison ! Pour lui, en matière de subventions, le compte était bon !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le Parc de la Tête d’Or, l’un des endroits de verdure et poumon environnemental le plus fréquenté par les Lyonnais, accueillera le 07 juin prochain la finale nationale du concours du Meilleur Apprenti de France (MAF) dans la catégorie, jardins et espaces verts. Deux candidats, élèves du CFA La Brosse de VENOY, doublement médaillés or à l’issue des sélections départementales et régionales, défendront les couleurs de l’Yonne et de la Bourgogne-Franche-Comté. Avec l’espoir d’un sacre hexagonal ?

 

VENOY : Ils étaient huit à se lancer dans l’aventure par un petit matin d’avril. Huit candidats, aucunement dépaysés par le lieu de cette épreuve devant durer près de huit heures accueillie dans l’une des parties du complexe éducatif agricole de La Brosse. Tout près des bureaux du CFA.

Sous le regard avisé des membres du jury, ils se sont lancés le défi de devenir, pourquoi pas, l’un des Meilleurs Apprentis de France, de la catégorie jardins et espaces verts, de la double sélection départementale et régionale. Une épreuve en cas d’obtention de la meilleure note et de la plus belle des médailles, l’or, qualificative au dernier round final, disputé le 07 juin dans la capitale des Gaules, à Lyon, au cœur même de ce parc de la Tête d’Or de notoriété internationale.

Grand bien leur en a pris ! Les huit candidats ne rentreront pas à la maison (et il faut le signaler car c’est loin d’être systématique !) bredouilles de ce challenge. Tous repartiront avec une breloque autour du cou ! Preuve que la pugnacité et l’effort restent des valeurs porteuses auprès des jeunes !

L’épreuve comportait différentes étapes : la réalisation d'une scène de jardin comprenant un muret en pierre sèche et une zone de pavage, un test de reconnaissance de végétaux et un oral de questions techniques.

 

 

Un copieux programme qui n’a pas visiblement effrayé les futurs paysagistes en herbe ! Compte tenu des résultats définitifs.

Présidé par l’inoxydable Marc LABARDE, le jury composé de Franck BIANCHI, dirigeant de la SARL éponyme à Appoigny, Kévin ARRAULT, responsable de la société « Espaces Paysages Services » installée à Champignelles et Jean-Marc COEUGNEIT, agent de la mairie d'Auxerre au service des espaces verts, eut du mal à trancher pour départager les futurs lauréats.

Le sourire revint sur les visages fatigués des candidats qui, le temps d’une séance photographique, prirent la pose afin de recevoir leurs récompenses.

 

 

Les résultats :

Clément LAVEAU,  apprenti chez Espaces Paysages Services (Champignelles), médaille d’or départementale et médaille d’or régionale, sélectionné pour la finale nationale à Lyon le 07 juin prochain.

Mathéo ZAJAC, apprenti chez Liperi Jardins & Paysages (Pourrain), médaille d’or départementale et médaille d’or régionale sélectionné pour la finale nationale à Lyon le 07 juin prochain.

Théo PLANSON, apprenti chez SARL Yverneau (Daniel Moquet à Pourrain), médaille d’argent départementale et médaille d’argent régionale.

Corentin VALENTI, apprenti chez David Paysage (Tronchoy), médaille d’argent départementale.

Mattis DESCHAMPS, apprenti chez Edward Paysage (Annay-la-Côte), médaille de bronze départementale.

Alexis GOULET, apprenti chez Yannick Fauviot (Villeneuve-sur-Yonne), médaille de bronze départementale.

Kélio MUNOZ, apprenti chez Massot EV (Saint-Georges-sur-Baulche), médaille de bronze départementale.

Théo VANG, apprenti chez Baulieu Paysage (Besançon), médaille de bronze départementale

 

Thierry BRET

 

 


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Franchement, cela fait plaisir à voir ! La revalorisation d’un centre bourg dans l’un de ces petits villages de nos campagnes. Et pas l’une des plus évidentes à découvrir, en somme, perdue au beau milieu de nulle part ou presque du côté de la forêt d’Othe, entre Aube et Yonne. Un lieu excentré des grands axes routiers et seulement emprunté par des chemins de traverse parfois un peu sinueux et désert pour s’y rendre, entouré de sombres zones forestières où abondent gibiers, moult feuillus et plantes sauvages. Nom du point de chute à optimiser ce jour : DIXMONT. Inconnu au bataillon pour la plupart des lecteurs ? Oui, vous avez entièrement raison !

Avec une population qui n’excède pourtant pas le millier d’habitants – ils sont quand même répartis sur vingt-trois hameaux ; ce qui en fait l’un des particularismes local ! -, cette commune à la typicité rurale peut désormais s’enorgueillir de posséder un centre-bourg totalement revitalisé, remis à neuf et esthétiquement très agréable à l’œil depuis quelques semaines, marquant ainsi le terme d’importants travaux ayant été élaborés sur une période de trois ans. La prime réflexion, quant à elle, date d’il y a presque dix ans déjà !

Un sacré tour de force imputable à plusieurs critères que sont la pugnacité, l’audace, l’ambition et… la volonté. La vision politique du projet, aussi !

Car pour réaliser des « travaux herculéens » de telle envergure dans pareil endroit et ce n’est pas critiquer la vision sereine et charmante offertes par ce village un brin bucolique par jour de pluie, il aura fallu en amont se battre contre des montagnes de paperasserie, lutter d’arrache-pied contre les sempiternelles lenteurs administratives, convaincre les pisse-froids de tout poil de la réelle pertinence de ces réalisations pour le bien-être et l’amélioration de la qualité de la vie des habitants, se démener pour trouver les fonds nécessaires à un tel dessein architectural, sans omettre la recherche du précieux Graal qui empêchent les élus de ces collectivités territoriales de dormir sur leurs deux oreilles le soir venu : les fameuses et indispensables subventions ! Sans elles, point de salut, et le projet peut très vite passer de vie à trépas, voire mourir dans l’œuf !

 

Un projet hybride et ambitieux mûri pendant une décennie…

 

Qui a dit qu’il ne se passait jamais rien dans les localités de nos campagnes ?! Et qu’elles n’étaient que juste bonnes à accueillir la horde de personnes âgées de villes métropolitaines soucieuse de se mettre au vert pendant la quête d’une retraite amplement méritée ou d’un week-end en résidence secondaire ! C’est vrai que bon nombre d’entre elles n’ont pas grand-chose de très attrayants et de positifs en termes d’attractivité à proposer à la population pour inverser la tendance de la baisse drastique de la démographie.

Plus d’école, pas de commerces, aucun service existant, absence de moyens de transport collectif, couverture téléphonique et numérique réduites à néant : bref, c’est la mouise  totale, quoi !

 

 

L’Hexagone accueille à date près de 35 000 communes dans ses frontières. Il faut savoir que 21 000 d’entre elles, à connotation très campagnarde, ne possèdent même plus le moindre commerce et artisan dans leurs murs ! Ce qui n’est plus le cas, a contrario, de notre étude de cas du jour. Le village de DIXMONT qui accueille désormais un complexe de multi-commerces et une vision stratégique tournée indubitablement vers l’avenir.

Adoubé en 2015 par l’équipe municipale d’alors – un projet communal à angle très visionnaire doit obligatoirement courir dans le temps et ne pas se soucier du temps politique et des échéances électorales qui passent, encore moins des couleurs politiciennes ! -, l’ambitieux concept aura été articulé de la manière suivante : extension de l’école par la construction d’une nouvelle classe, réhabilitation d’un bâtiment ancien  en local permettant de recevoir des praticiens et des logements sociaux, enfin la construction d’un pôle commercial multi-services.

 

Un effet ruissellement des subventions conséquent !

 

Le sceau de la réussite, en fait, de ce dossier hybride pour sensibiliser toutes les parties compétentes (et institutionnelles) pouvant abonder financièrement dans le sens de la marche : son éclectisme ! En y ajoutant une bonne dose de pragmatisme et sans doute de réalisme, en sus.

L’éducation, la santé, l’habitat, le commerce, les services ! Cinq doigts de la main indissociables à mi-chemin entre nécessité sociétale et besoin économique, voire d’attractivité, qui auront fait mouche pour inciter tous les partenaires sollicités (Etat, Région, Département, Communauté d’Agglomération et même Europe) d’y répondre favorablement en ouvrant grandes les vannes financières, engendrant ainsi un salvateur effet de ruissellement…

Près de 3 millions d’euros (excusez du peu !) vont ainsi tomber dans l’escarcelle de la mairie de DIXMONT et de son édile, Marc BOTIN – il est également le président de la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais – pour financer l’ensemble de ces travaux, réalisés étape par étape en plusieurs tranches. Dont certaines en tranches conditionnelles.

Là, où l’on se prête à sourire et à applaudir des deux mains quant au sens de stratège et de gestionnaire de l’élu façon renard des surfaces pour parvenir à ses fins, c’est sur le pourcentage d’aides et de subventions qui vont s’adosser au fur et à mesure sur ce projet de revitalisation rurale : plus de 73 % obtenus ! Autant dire que le reste à charge pour la localité de 900 âmes est de l’ordre de la portion congrue ! De la roupie de sansonnet !

 

 

Même la transition énergétique s’est invitée dans le projet !

 

Le concept qui coche toutes les cases de la réussite dans son approche globale et bien dans l’air du temps environnemental, a même ajouté celle de la transition écologique !

En effet, le bâtiment de 300 mètres carrés conçu pour être modulable selon les besoins et comprenant un espace de co-working, un bar, une salle de restauration, et une épicerie d’appoint répond aux normes en vigueur « RT 2012 » du label « BEPOS 2017 Effinergie ». De conception bioclimatique, il a été érigé à base de matériaux bio-ressourcés.

L’espace public, ornementé d’une très jolie fontaine, fait aussi la part belle aux piétons et adeptes de la mobilité douce au détriment des automobilistes qui ne disposent plus que d’une seule voie de circulation. Suffisant pour la tranquillité et la sécurité, non ?

Quant aux végétaux, ils sont partout ou presque dans cet environnement totalement relooké. Outre l’embellissement du site, ils seront à terme une source d’ombre très profitable aux promeneurs et aux clients du nouveau cadre commercial d’un village qui n’en comptait plus aucun depuis un moment.

Moralité : la revitalisation de la ruralité qui n’est pas un vain mot dans cette France du XXIème siècle peut nourrir de très belles espérances au niveau de l’attractivité et de l’économie d’un territoire, en facilitant le retour en grâce démographique de ces communes, le plus souvent oubliées des grands projets de développement. A titre d’exemple, la fameuse « diagonale  du vide » qui traverse la France d’Est au Centre et dans laquelle nous nous situons.

Alors, élus des petites communes de France et de Navarre, n’ayez pas peur de prendre le taureau par les cornes en osant porter vos projets vers le firmament ! Cela paraît si simple…comme le précise l’adage : « quand on veut, on peut » !

 

Thierry BRET

 


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Initialement, la séquence « Chablis » n’était pas inscrite à l’ordre du jour de la visite ministérielle, prévue ce jeudi. Le déplacement dans le vignoble de l’Yonne frappé par de violents orages de grêle s’est très vite imposé à l’esprit des organisateurs de la courte visite de la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique, Prisca THEVENOT. La porte-parole du gouvernement s’est rendue sur place, rencontrant les dirigeants éprouvés de la coopérative « La Chablisienne », avant de constater les dégâts parmi les vignes endommagées…

 

CHABLIS : C’est sûr : ils ne regarderont pas la météo de la même manière la saison prochaine, à pareille époque, les viticulteurs de la région de Chablis. Les violentes chutes de grêle qui se sont abattues sur leurs exploitations dans la nuit de mercredi à jeudi ont eu raison probablement d’une grande partie de la récolte 2024. Un constat de désolation qui s’affichait sur les visages des deux dirigeants de la coopérative centenaire « La Chablisienne », Christophe RACE, le président, et Damien LECLERC, le directeur, au moment de la visite impromptue de la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, Prisca THEVENOT. Celle-ci avait échangé quelques instants auparavant avec une délégation de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs sur les sérieuses problématiques économiques observées dans la filière.

 

 

La grêle, un gros aléa, impossible à prévoir et inattendu, a donc ravagé les ceps et leurs bourgeons. On parle d’un quart du fameux vignoble à la renommée internationale. Dont certaines parcelles pourraient être touchées entre 80 et 100 % !

Toutefois, pour apprécier la justesse de l’étendue des dégâts, il faudra patienter encore un bon mois, selon Christophe RACE, président de la coopérative de Chablis, afin de voir quelle sera la réaction de la plante.

Une récurrence des phénomènes météo qui impacte nécessairement la gestion des entreprises viticoles, comme devait de son côté le rappeler Damien LECLERC à la représentante de l’Etat, et notamment sur les réserves. La capacité d’adaptation doit être déployée très rapidement afin de permettre aux vignerons de pouvoir faire face à la fureur des éléments météorologiques.

 

 

« Il ne faut pas de dogmatisme mais bien du pragmatisme, insista le directeur de La Chablisienne.

Quant à la ministre, son premier message à l’endroit des agriculteurs et viticulteurs touchés sur certains secteurs par vingt centimètres de grêle sera celui de la solidarité.

« L’Etat va les soutenir au travers de l’indemnité de solidarité nationale qui a pu mettre le phénomène de grêle dans ses mécanismes, suite à la réforme de l’assurance récolte voulue par le Président de la République il y a quelques années. Nous devons protéger, libérer et simplifier plus largement notre savoir-faire français et le monde viticole en fait partie… ».

La ministre a ainsi confirmé qu’un certain nombre de discussions avait lieu dans le cadre du projet de loi agriculture, en ce moment même en débat en commission à l’Assemblée Nationale. Un texte qui prendra en considération toutes les particularités des territoires, mais aussi filière par filière.

En attendant l’estimation financière des sinistres, l’Etat par la voix du ministre de l’Agriculture Marc FESNEAU a de son côté voulu rassurer les professionnels de la vigne, via le principe du système assurantiel. Corroborant ainsi les propos de Prisca THEVENOT qui s’était exprimée sur le sujet quelques heures auparavant depuis le grand hall de la coopérative viticole de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 


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