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Le résultat présenté dans les cadres photographiques est pour le moins surprenant. Il s’agit de démêler le faux du vrai. Un vrai, à la limite de l’improbable quand on voit l’ancienne chancelière allemande, Angela MERKEL, dégustée un cornet de glace assise sur un transat d’une plage ensoleillée aux côtés de…Barak OBAMA ! Prétexte à une réflexion sur les capacités de l’intelligence artificielle, l’exposition « Info/Intox », inaugurée à la Maison de l’Ecologie à Auxerre, aura permis de poser les jalons des 14èmes Rencontres Auxerroises du Développement Durable. Des RADD qui s’interrogent sur la pertinence de l’IA, entre outil et menaces…

 

AUXERRE: Balade à vélo avec la Roue Libre, balade au beau milieu des chèvres de la structure de Saint-Bris-le-Vineux dirigée par Claire GENET, découverte de l’écosystème ULTERIA, ateliers démonstratifs pour les petits comme pour les plus grands, présentation de l’entreprise MOBIL WOOD, sortie naturaliste, conférences sur le numérique et ses conséquences à être utilisé à outrance pour la planète et ses habitants avec la journaliste Juliette DUQUESNE, table ronde autour de la compréhension de cette nouvelle technologie…la quatorzième édition des RADD 2024 (Rencontres Auxerroises du Développement Durable), chère à son président, Denis ROYCOURT, aura choisi cette année l’IA (intelligence artificielle) comme thématique de réflexion.

Un sujet ô combien prégnant dans notre société ultra digitalisée, abordé sous la forme d’interrogation : l’IA est-elle utile ou représente-t-elle une menace ?

Sept jours de rendez-vous, denses et éclectiques, à se mettre sous la dent avec le concours de spécialistes et de conférenciers qui connaissent leur sujet jusqu’au bout de la langue, voilà ce qui est et aura été proposé dans la capitale de l’Yonne en cette fin de mois d’avril.

 

 

Même le 01er mai, les RADD travaillent !

 

On notera pour les retardataires l’excellente table ronde programmée ce mardi 30 avril à 19 heures au théâtre d’Auxerre, sur la compréhension de tout cet édifice très artificialisé avec la présence d’une ancienne coordinatrice du Lab de Google, Laura SIBONY, aujourd’hui enseignante à l’Ecole Polytechnique et à Sciences Po sur les bases de l’intelligence artificielle et Hugues FERREBOEUF, l’un des experts les plus en vue de l’articulation entre transition numérique et climatique.

Un échange sur le papier des plus passionnants qui se prolongera sur les conditions d’une maîtrise d’un numérique durable, avant le questionnement coutumier du public. A ne pas oublier, mercredi 01er mai (eh oui, aux RADD, ça bosse même le jour de la fête du Travail !), la projection du classique cinématographique de Stanley KUBRICK (« 2001, l’Odyssée de l’espace ») au cinéma CGR auxerrois à 19 heures, un long métrage culte qui sera prétexte à des échanges avec le public en seconde partie de soirée avant que Denis ROYCOURT ne tire les conclusions de cette édition très digitalisée !

 

 

 

Faux et usage de faux photographiques pour faire gober n’importe quoi !

 

Toutefois, en guise de préambule, voire d’hors d’œuvre, les organisateurs de ces RADD cru 2024 proposaient à la Maison de l’Ecologie une intéressante exposition d’images photographiques réalisées à partir de l’IA. Une série de clichés amusants et significatifs des opportunités visuelles offertes par l’intelligence artificielle, organisées pour leur préparation et leur mise en scène par de vrais photographes bien vivants ceux-là, Daniel CARRE et Jean-Paul LEAU !

Au-delà de la plaisanterie iconographique qui prête à sourire, le risque de dilemmes et de détournements en termes de compréhension et d’usage existe bel et bien avec ce genre de travaux. Faux et archi-faux, naturellement, dans leur réalité !

 

 

Le vice-président du CDJM, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation, Bernard ANGAUD – il est par ailleurs délégué général de la société des lecteurs du « Monde » - aura fait part de ses réflexions pertinentes sur l’éveil des consciences face à ce phénomène de falsification de l’image en titillant l’esprit critique d’un auditoire venu inaugurer ce rendez-vous. Une manière de ne pas gober n’importe quoi et de se fier à l’éthique de la profession qu’est le milieu de la presse.

Car, quand de tels clichés même les plus innocents et humoristiques circulent auprès de certains publics plus enclins à croire aux principes du complot et au n’importe quoi, il en reste malheureusement toujours des traces profondes et indélébiles dans les neurones…

 

Thierry BRET

 

 


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Dans la chanson des INNOCENTS, « Colore », il était question de mettre de la couleur à la manière d’un arc-en-ciel sur le monde. Là, à Auxerre, on se contentera d’une seule rue. Celle de Fécauderie, ce qui n’est déjà pas si mal en soi ! Grâce au travail créatif de la plasticienne et peintre Catherine RYMARSKI que nous connaissons bien dans ces colonnes, le cœur de ville offre ainsi un peu de grâce, de la lumière et pourquoi pas de la joie ! Une autre manière d’aborder l’existence et d’oublier ses tracas, non ?

 

Lundi :

Il y a cinq ans, la flèche de Notre-Dame de Paris l’entrainait dans son effondrement. Il fut retrouvé le lendemain matin parmi les débris fumants après une chute de 96 mètres, devenu depuis l’un des témoins les plus emblématiques de l’incendie qui ravagea la cathédrale le 15 avril 2019… le coq de cuivre. Sorti des ateliers MONDUIT, aujourd’hui disparus, il avait été installé en 1835 et connut une première restauration un siècle plus tard. Exposé pour quelques semaines encore à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, il devrait couler une paisible retraite dans le futur musée de l’Œuvre de Notre-Dame, prévu ouvrir dans l’Hôtel-Dieu. Dommage qu’il n’ait pas l’usage de la parole… Après presque deux siècles à jouer les vigies de l’Histoire et servir de boussole au temps qui fuit, nul doute qu’il en aurait des choses à raconter !

 

 

 

Mardi

 

Révélée le 07 avril dernier, l’affaire a défrayé la chronique. Elle a provoqué un emballement médiatique dont la ville d’Avallon se serait sans doute bien passée. La mise en examen de sa maire et conseillère régionale, Jamilah HABSAOUI, dans le cadre d’une enquête pour « trafic de stupéfiants » a fait la une de l’actualité, certaines chaînes d’infos en continu en faisant leurs choux gras plusieurs jours durant. Au risque parfois de « fake news » balayant la présomption d’innocence, comme ces soi-disant sachets de résine de cannabis et de cocaïne retrouvés dans son bureau de l’hôtel de ville et à la pharmacie où elle travaille. Une information démentie depuis. Que dire des réseaux dits « sociaux » véhiculant sous couvert d’anonymat des tombereaux d’injures racistes à l’encontre d’une personne issue de la « diversité » ? Le syndrome d’Outreau est là pour le rappeler, toute personne incarcérée n’est pas forcément coupable, mais quelle place ces mêmes médias donneront-ils à l’information en cas de disculpation de l’intéressée ? Dans toute cette noirceur, une parenthèse de lumière signée du maire de Joigny, Nicolas SORET, qui envers et contre tout, réaffirme sur Facebook ses liens d’amitié avec Jamilah HABSAOUI… Respect et fraternité.

 

Mercredi  

Décliné sous toutes les formes et à tous les temps, le chiffre « 100 » aura fait la une de l’actualité ce mercredi. Une date clé et autant de jours qui nous séparent de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024, le 26 juillet prochain. Un compte à rebours source d’impatience pour les plus enthousiastes qui attendent l’évènement depuis des mois, mais synonyme aussi de saturation médiatique pour les plus réfractaires à cette grand-messe sportive. Pour ces derniers, en référence au « Père Cent », cérémonie parodique à l’époque du service militaire obligatoire où les conscrits fêtaient avec moult libations cent jours avant la fin, l’approche de leur libération, un seul cri de ralliement : « la quille, bordel ! ».

 

 

Jeudi 

 

Thierry ARDISSON fait chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République ! Si le célèbre animateur et producteur a marqué pendant plus de deux décennies nos soirées du samedi par des talk-shows inventifs mais souvent provocants et sulfureux, c’est oublier un peu vite sa marque de fabrique : « l’humour-humiliation ». Avec son compère Laurent BAFFIE, ses plateaux étaient la plupart du temps le temple de réflexions crasses et sexistes n’ayant pour but que de mettre mal à l’aise l’invité. Autant de « mérites » expliquant sans doute de le voir ainsi porté au pinacle de la nation ! 

 

 

Vendredi 

« Untermensch »… Expression favorite des nazis pour qualifier tous ces « sous-hommes » indignes à leurs yeux d’appartenir à la race aryenne. Un vocabulaire que l’on croyait tomber dans les poubelles de l’Histoire, mais que le conseiller régional RN, Thomas LUTZ a repris à son compte dans l’hémicycle dijonnais, provoquant colère et indignation. L’élu du Doubs s’en est excusé un peu plus tard, précisant que ce mot « lui avait échappé car il était germanophile », destiné selon lui, à qualifier « le statut des élus de l’opposition au conseil régional… ». Ce qui ne l’a pas empêché de se faire rappeler à l’ordre par son président de groupe et porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, jugeant ses propos comme « regrettables et qui n’ont pas leur place… ». Il est vrai qu’à l’heure du « ripolinage » et de la « dédiabolisation » du parti, souhaités par son ancienne présidente, Marine LE PEN, tout cela fait un peu désordre… Un simple incident de séance, plaideront ses défenseurs, voire pour certains, « un détail de l’Histoire » du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté !

 

Samedi 

Le street art a envahi la rue Fécauderie, rythmant ses pavés de couleurs arc-en-ciel qui apportent à cette artère auxerroise, sans doute l’une des plus jolies de la ville, une facette supplémentaire à son charme. Le fruit du travail et de l’imagination de l’artiste plasticienne Catherine RYMARSKI. Elle a été aidée en cela par plusieurs centaines de personnes. Elles ont partagé les pinceaux pour tracer ce chemin de couleur éphémère. Reste à trouver les outils pour repeindre le quotidien d’une actualité aux tonalités encore trop souvent « noir et blanc »…

 

Dimanche 

Il était 20 heures ce dimanche 21 avril 2002, quand l’image de Jean-Marie LE PEN apparut sur les écrans de télévision, synonyme d’une qualification au second tour de la présidentielle pour le Front National. Le lendemain, la France entière se réveilla avec la gueule de bois. Victoire « historique » pour les uns, stupéfaction, honte et colère pour les autres. L’électrochoc qui en suivit fut l’occasion pour Jacques CHIRAC d’une réélection sans appel avec 82,21 % des voix. Un récent sondage a révélé que si, à l’époque, les 18-24 ans n’avaient été que 7 % à voter pour le patriarche du clan, les quarantenaires qu’ils sont devenus avaient été vingt ans plus tard, 47 % de cette génération à apporter leur voix à Marine Le PEN au second tour de la présidentielle 2022. « Tout lasse, tout casse, tout passe »… 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Il reste moins de cent jours avant l’évènement planétaire ! Le compte à rebours est désormais enclenché et le Département de l’Yonne ne veut pas manquer une occasion pour rappeler à notre bon souvenir ce rendez-vous qui ne revient dans l’Hexagone qu’une fois par siècle, dans sa version estivale il va de soi. Dans les faits, cela s’est traduit il y a peu par l’inauguration de l’esplanade olympique, agrémentée d’une imposante statue de la flamme, œuvre du sculpteur Yvan BAUDOIN. Il n’y a pas de doute, le territoire est bel et bien dans les starting-blocks !

 

AUXERRE : Sur le petit promontoire, situé à l’entrée du « 89 », le siège du Conseil départemental de l’Yonne, une forme bizarroïde est encore recouverte d’une bâche plastifiée de couleur bleu sombre. Deux sangles de cuir entourent la curieuse et massive figure qui s’érige vers le ciel. Sans que l’on sache de quoi il s’agit précisément en termes de représentation. La fameuse flamme olympique, qui sera dévoilée un peu plus tard dans la soirée...

Non loin de là, le site institutionnel présente une effervescence inhabituelle. Ici, un mini stand de handball en fauteuil est fonctionnel. Là, un panneau de basket et quelques ballons sont installés par des moniteurs. Un peu plus loin, des tables qui accueilleront dans quelques instants des pongistes en herbe. Il est vrai que depuis l’émergence médiatique des frères LEBRUN, promis à de belles aventures olympiques à Paris, le tennis de table possède une cote royale auprès des plus jeunes dans l’Hexagone !

On est loin de l’affectation habituelle du lieu, constituant le parvis de l’imposant édifice, une zone de stationnement ! C’est un grand jour, du moins une belle fin d’après-midi pour les organisateurs de cette manifestation : la célébration du seuil des cent jours avant les Jeux de Paris. Avec un Conseil départemental plus que jamais mobilisé et engagé avec ses partenaires – ils sont à date plus de 120 artisans de ce succès à être rassemblés au sein du club éponyme -, en premier lieu le CDOS 89, le Comité départemental Olympique et Sportif de l’Yonne.

 

 

Une cérémonie d’ouverture sur la Seine ou…sur l’Yonne ?!

 

A l’intérieur, ça bouge également dans tous les sens ! Franck CHAUFOURNAIS, dirigeant du Centre E.LECLERC de Sens, est soumis à la question sur le stand improvisé de nos confrères de France Bleu. Celles posées par l’infatigable Nathalie RIVAUD que l’on aperçoit désormais partout ! Ici et là, y compris du côté de l’AJA !

On s’essaie à la prise de vue aux côtés des mascottes officielles des JO de Paris, on admire dans le hall d’entrée de l’autre espace menant vers l’auditorium les œuvres de l’artiste JACOBLEU – il nous avait déjà gratifié la saison dernière d’une très belle exposition à Auxerre dans une galerie sise près de l’Abbaye Saint-Germain – ou la fresque murale extérieure de CRAZYPRAY, haute en couleurs. Les convives se serrent comme des sardines vers un petit pupitre avant que ne débutent les prises de parole. Celle, notamment, très attendue, du « boss » du CD 89, à savoir Patrick GENDRAUD.

« C’est une bonne thérapie que de sentir du bien-être autour de soi, plaisante l’orateur dès le préambule de son intervention, nous sommes à cent jours d’un moment historique que nous attendons avec impatience. Nous sommes à cent jours de la cérémonie d’ouverture qui sera accueillie sur…l’Yonne, car comme j’aime à le rappeler, c’est bien l’Yonne qui coule à Paris et non la Seine ! ».

Une affirmation qui lancera sans doute maintes polémiques chez les puristes de la chose géographique mais qui fera éclater de rires une assistance attentive aux propos tenus.  

 

 

Taïwan, Ouzbékistan, Canada…l’Yonne s’ouvre à l’international avec les Jeux

 

Très tôt, dès le mois de mai 2022, le Conseil départemental de l’Yonne s’était positionné sur l’accueil de la flamme olympique sur le territoire. Une procédure qui s’était soldée par la signature officielle d’un partenariat avec le Comité national organisateur de l’évènement à Paris, entre Patrick GENDRAUD et le triple champion olympique de canoë-kayak, Tony ESTANGUET, président de ladite institution.

« Tous, élus, partenaires et agents jouent le jeu des Jeux, poursuivit l’orateur, dans le cadre du concept « Yonne 2024 », piloté par Philippe LALA et son équipe… ».

S’en suivirent des applaudissements nourris pour cette structure organisationnelle des animations autour des Jeux, qualifiée de « soudée ».

Porteur de bonnes nouvelles, Patrick GENDRAUD annonça qu’en plus d’une délégation de sportifs canadiens (rugby à VII), une sélection en provenance de Taïwan (tir sportif) sera accueillie dans l’Yonne, très prochainement. Une autre délégation, en para-athlétisme, et en provenance de l’Ouzbékistan fera de même.

 

 

 

Des informations prouvant que l’Yonne possèdera bien cette dimension internationale avec la réception de ces athlètes de haut niveau à l’été prochain.

Un vrai défi pour l’Yonne, qui se définit depuis toujours dixit l’élu départemental comme une « terre d’exploits » (architecturaux, gastronomiques, patrimoniaux, artistiques) et qui veut véhiculer le message de paix et de fraternité à l’ensemble du monde, le 11 juillet prochain.

« Gageons que ce message fraternel et unitaire se propage dans toutes les zones de conflits, souligna Patrick GENDRAUD moins optimiste, il est vrai qu’il y en a beaucoup qui secouent le monde actuellement… ».

 

Le 11 juillet dans tous les viseurs !

 

Se retournant vers son voisin de droite, le sculpteur Yvan BAUDOIN, le président du Conseil départemental parla ensuite de cette pierre de Massangis avec laquelle a été travaillée la magnifique flamme, encore cachée quelques instants des regards des invités.

« Cette flamme va perdurer dans le temps, ajouta Patrick GENDRAUD, on sera tous morts que elle, elle sera encore là ! ». De l’humour, toujours et encore.

Un président, fier et content d’être là, faisant sourire l’auditoire, avant, un peu plus ému de saluer le travail émérite de l’artiste icaunais, « vous avez fait éloge de très belle manière de notre département grâce à vos publications numériques et de cela je vous en remercie… ».

Evoquant le passage de la flamme le 11 juillet, Patrick GENDRAUD invita le public à prendre encore son mal en patience, et ce jusqu’au 04 mai, pour connaître tous les détails de ce périple dans l’Yonne. Notamment dans les sept villes traversées.

 

 

« La flamme n’est pas encore là, mais ça brûle déjà au niveau de l’enthousiasme, insista l’ancien maire de Chablis, d’ailleurs, ce 11 juillet, il faudra vibrer à Avallon, partager à Vézelay, embraser Sens, fêter Saint-Fargeau, applaudir à Migennes, adorer Chablis et célébrer Auxerre… ».

Prenant le temps d’apprécier la fresque olympique, peinte par CRAZYPRAY sur l’un des murs de l’édifice départemental, le public fut convié ensuite au dévoilement de la flamme à l’extérieur, près de l’entrée principale du « 89 ».

Avant de participer aux mini-épreuves concoctées par de nombreuses associations sportives, réunies par Patrice HENNEQUIN, le président du CDOS 89. Les porteurs de la flamme posèrent également pour la séance photographique aux côtés de François BOUCHER, vice-président du CD 89 et du président GENDRAUD.

« Merci de tout cœur pour tout ce que vous faites, clôturera ce dernier sobrement, le sourire aux lèvres. Belle image que celle-ci…

 

Thierry BRET

 

 


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Objectif prioritaire d’une résidence d’artiste : le décloisonnement de la culture vers le plus grand nombre de visiteurs. Un exercice que propose chaque année, depuis 2021, la localité périphérique d’Auxerre. Cette fois-ci, le jury a retenu le dossier de Romain HURDEQUINT. Quant à la thématique abordée, elle repose sur le sport et sa corrélation artistique. Logique, à l’approche des Jeux Olympiques de Paris…

 

GURGY : On appelle cela des résidences d’artistes « hors les murs ». Elles supposent des créations artistiques dans l’espace public. Depuis trois saisons, la municipalité s’y emploie avec la régularité d’un métronome suisse pour accueillir lors de périodes plus ou moins longues une pépite de la créativité. En ce mois d’avril, c’est un spécialiste du graphisme sur skate-board – une démarche pour le moins originale et très personnelle -, de la peinture et de la poterie qui a pris ses quartiers dans l’Auxerrois, Romain HURDEQUINT. 

Un garçon au sourire sympathique et à l’esprit curieux qui, grâce à son travail présenté à l’Espace culturel local, « Rom av.JC : Olympiakoi Agones », a reçu les lauriers du Prix d’Art urbain de Paris en 2022. Excusez du peu, mais ses œuvres voyagent bien (et loin) en général, via des expositions parfois caritatives comme « Urban Explorer » accueillie dans le Tennessee à Knoxville, entre autres.

Le projet dévoilé dans l’Yonne a d’ailleurs obtenu le label « Olympiade culturelle » par l’organisation de Paris 2024. C’est tout dire si cela mérite le coup d’œil lors de la restitution, prévue ce vendredi 26 avril en début de soirée…

 

 

L’olympisme revisité à l’Espace culturel…

 

S’inspirant de la partie antique et séculaire de ces Jeux, réinventés en 1896 par Pierre de COUBERTIN, Romain HURDEQUINT a effectué un travail participatif avec les jeunes de la commune pour certaines de ses pièces réalisées collectivement à l’Espace culturel. Le projet créatif tend à célébrer les sports qui sont pratiqués dans le village, en faisant référence à l’histoire des Jeux ! Une supposition drôle, voire quasi improbable entre les deux évènements ? Pas tant que ça, dixit l’ancien édile Jean-Luc LIVERNEAUX, remplacé depuis peu par Cyril CHAUVOT, ayant repris la délégation de la vie culturelle.

« L’olympisme à Gurgy a nécessité un appel d’offres dans le cadre de cette résidence d’artiste, avancée au mois d’avril plutôt que de la tenir en août, explique l’élu, différents artistes ont envoyé leurs projets. Le jury a sélectionné celui de Romain HURDEQUINT qui travaille à la découpe d’anciens skate-boards et à leur embellissement, mais aussi avec de vieux panneaux de signalétique routière repeints pour la circonstance afin de mettre en évidence les associations sportives de la commune... ».

Quant au lien avec l’olympisme, il est possible de le trouver (peut-être !) à partir d’une pièce de monnaie datant de l’époque, gallo-romaine, dans les fouilles effectuées aux environs !

Les œuvres seront après la restitution installées aux abords de l’Yonne, rue du halage, pour une durée d’un semestre à minima. Une manière concrète de bien respecter le cahier des charges de ces résidences d’artistes où les travaux s’exposent le plus souvent dans l’espace public.

 

 

En savoir plus :

Restitution de la résidence d’artiste Romain HURDEQUINT

Espace culturel de GURGY

Vendredi 26 avril 2024 à 18 heures.

 

Thierry BRET

 

 


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Il est des évènements de l’histoire qui sont autant de failles temporelles où s’inscrit à jamais la mémoire. On se souvient tous de ce que l’on faisait, de l’endroit où l’on était quand tomba l’information sur les attentats de Charlie ou ceux du Bataclan. Quand on découvrit que deux avions venaient de frapper le World Trade Center à New York ou pour les plus anciens, quand fut annoncée la mort de Jacques BREL ou l’assassinat de John KENNEDY… L’incendie de Notre-Dame, il y a cinq ans le 15 avril, est resté lui aussi gravé dans les cœurs et hante les mémoires. Nul besoin pour cela d’être croyant ou d’avoir des attaches catholiques, foi de parpaillot !   

 

HUMEUR : « Je me souviens »…C’est la jolie devise du Québec en référence à son histoire commune avec la France. C’est aussi le titre d’un célèbre recueil du regretté Georges PEREC, où l’auteur égrène ses souvenirs enfouis sous forme d’anaphore, martelant ces trois mots en début de chaque phrase pour mieux ressusciter des fragments de vie communs à tous. A sa façon, l’auteur de ces lignes se souvient de ce lundi 15 avril 2019…

« Je me souviens,
de David PUJADAS, interrompant à 19h34 ses invités sur LCI, pour évoquer un incendie « très sérieux » à Notre-Dame de Paris…

Je me souviens,
de l’annonce faite par l’Elysée à 19h41, du report de l’allocution présidentielle prévue délivrer à 20h les arbitrages d’Emmanuel MACRON après la crise des Gilets jaunes…  

Je me souviens,
de l’épaisse fumée noire au-dessus de la cathédrale, vaisseau de pierre immobile semblant prêt à larguer les amarres…

Je me souviens,
de la consternation et de la stupéfaction qui se lisaient sur les visages des journalistes et commentateurs présents en plateau…

Je me souviens,
de la foule silencieuse rassemblée, où croyants et agnostiques, paraissaient communier de concert, témoins impuissants d’une mort en direct…

Je me souviens,
des forces de police en émoi, criant dans l’urgence aux badauds d’évacuer…

Je me souviens,
du point zéro situé sur le parvis de Notre-Dame, matérialisant le lieu où les routes de France entament leur voyage…

Je me souviens,
de cette flèche embrasée, point d’orgue de tous les regards, qui à 19h50 s’inclina lentement en un ultime hommage avant de s’effondrer sur la nef…

Je me souviens,
de la couleur orangée des flammes dévorant la charpente et des fumées jaunes gorgées de vapeurs de plomb…

 

 

Je me souviens,
des bateaux qui pompaient l’eau de la Seine pour l’envoyer sur le brasier…

Je me souviens,
de cet échafaudage resté debout, squelette de métal rescapé sur lequel semblait reposer l’édifice tout entier…

Je me souviens,
de Donald TRUMP, évoquant l’idée d’envoyer des Canadair pour bombarder d’eau Notre-Dame et éteindre l’incendie, sans préciser si, comme pour le COVID, il suggérait pour cela de privilégier de l’eau de Javel !

Je me souviens,
du recteur archiprêtre de la cathédrale, Patrick CHAUVET et de son masque triste aux faux airs de l’acteur Michel BLANC, racontant qu’il prenait un verre en terrasse sur l’île Saint-Louis, quand on l’informa du début d’incendie…

Je me souviens,
des 12 apôtres et 9 évangélistes, statues de cuivre ornant la flèche de la cathédrale, rescapées de l’incendie pour avoir quelques temps auparavant été envoyées dans le Périgord pour restauration…

Je me souviens,
des larmes de plomb fondu dessinant des gerbes de feu sous le plafond éventré de la nef…

Je me souviens,
des mots du général Jean-Claude GALLET, après que l’incendie se soit propagé dans le beffroi nord, prévenant les autorités à 21h34, du risque de voir s’effondrer le bourdon de Notre-Dame, plus grosse cloche de France, dont les 13 tonnes pouvaient entraîner tout l’édifice dans sa chute…

Je me souviens,
des fragments de poutres calcinées jonchant les trottoirs alentours, élevés au rang de reliques et collectés pieusement par les passants…

Je me souviens,
des croyants à genoux, entonnant des cantiques persuadés que leur foi à défaut de soulever des montagnes parviendrait à éteindre l’incendie…

 

 

Je me souviens,
des œuvres les plus précieuses du trésor, rescapées de l’incendie, parties trouver asile à l’hôtel de ville et de la maire de Paris, Anne HIDALGO s’inquiétant de savoir si tout tiendrait dans son coffre-fort…

Je me souviens,
de la vingtaine de sapeurs-pompiers envoyés dans la tour nord pour une mission de la dernière chance et de l’annonce à 22h50 que Notre-Dame était sauvée…

Je me souviens,
de ce coq de cuivre imaginé par VIOLLET-LE-DUC, rénové en 1937, qui trônait depuis cette date en haut de la flèche et que l’on retrouva le lendemain, au pied des arcs boutants, cabossé, meurtri, noirci, mais « vivant ! »...

Je me souviens,
des camions de pompiers s’enfonçant dans la nuit une fois l’incendie sous contrôle, sous les applaudissements et remerciements des Parisiens encore debout…

Je me souviens,
des thèses complotistes qui dès le lendemain enflammèrent les réseaux sociaux, remettant en cause le caractère accidentel de l’incendie, comme cet « incendiaire » perché sur le toit de Notre-Dame, contemplant les flammes, en fait une statue !...

Je me souviens,
de Stéphane BERN racontant le lendemain matin de l’incendie sur BFMTV avec forces trémolos dans la voix, qu’il faudra « 40 à 50 ans pour reconstruire Notre-Dame » meurtri à l’idée qu’il ne connaîtra pas cela de son vivant…

Force est de constater, cinq ans après, que « Monsieur Patrimoine » était dans l’erreur et pêchait par excès de pessimisme ! La vieille dame de 850 ans, après un chantier et des moyens humains exceptionnels, est prévue rouvrir officiellement au public le 08 décembre prochain. Elle appartient à tous, n’en déplaise à cette frange identitaire de la sphère catholique française qui a déjà prévu d’y faire converger à la mi-septembre un vaste pèlerinage ayant traversé la France tout l’été, suivi d’une messe géante le lendemain, manière de rappeler que la cathédrale est avant tout un lieu de culte avant d’être l’un des joyaux les plus prestigieux du patrimoine national. Il en est deux là-haut dans les tours, qui n’ont que faire de ces polémiques. Plus de cinq ans que Quasimodo attendait de refaire chanter ses cloches et il sait déjà que sa belle gitane d’Esmeralda dansera pour lui le 08 décembre, sur des notes d’éternité…

 

Dominique BERNERD

 

 


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