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Franchement, cela fait plaisir à voir ! La revalorisation d’un centre bourg dans l’un de ces petits villages de nos campagnes. Et pas l’une des plus évidentes à découvrir, en somme, perdue au beau milieu de nulle part ou presque du côté de la forêt d’Othe, entre Aube et Yonne. Un lieu excentré des grands axes routiers et seulement emprunté par des chemins de traverse parfois un peu sinueux et désert pour s’y rendre, entouré de sombres zones forestières où abondent gibiers, moult feuillus et plantes sauvages. Nom du point de chute à optimiser ce jour : DIXMONT. Inconnu au bataillon pour la plupart des lecteurs ? Oui, vous avez entièrement raison !

Avec une population qui n’excède pourtant pas le millier d’habitants – ils sont quand même répartis sur vingt-trois hameaux ; ce qui en fait l’un des particularismes local ! -, cette commune à la typicité rurale peut désormais s’enorgueillir de posséder un centre-bourg totalement revitalisé, remis à neuf et esthétiquement très agréable à l’œil depuis quelques semaines, marquant ainsi le terme d’importants travaux ayant été élaborés sur une période de trois ans. La prime réflexion, quant à elle, date d’il y a presque dix ans déjà !

Un sacré tour de force imputable à plusieurs critères que sont la pugnacité, l’audace, l’ambition et… la volonté. La vision politique du projet, aussi !

Car pour réaliser des « travaux herculéens » de telle envergure dans pareil endroit et ce n’est pas critiquer la vision sereine et charmante offertes par ce village un brin bucolique par jour de pluie, il aura fallu en amont se battre contre des montagnes de paperasserie, lutter d’arrache-pied contre les sempiternelles lenteurs administratives, convaincre les pisse-froids de tout poil de la réelle pertinence de ces réalisations pour le bien-être et l’amélioration de la qualité de la vie des habitants, se démener pour trouver les fonds nécessaires à un tel dessein architectural, sans omettre la recherche du précieux Graal qui empêchent les élus de ces collectivités territoriales de dormir sur leurs deux oreilles le soir venu : les fameuses et indispensables subventions ! Sans elles, point de salut, et le projet peut très vite passer de vie à trépas, voire mourir dans l’œuf !

 

Un projet hybride et ambitieux mûri pendant une décennie…

 

Qui a dit qu’il ne se passait jamais rien dans les localités de nos campagnes ?! Et qu’elles n’étaient que juste bonnes à accueillir la horde de personnes âgées de villes métropolitaines soucieuse de se mettre au vert pendant la quête d’une retraite amplement méritée ou d’un week-end en résidence secondaire ! C’est vrai que bon nombre d’entre elles n’ont pas grand-chose de très attrayants et de positifs en termes d’attractivité à proposer à la population pour inverser la tendance de la baisse drastique de la démographie.

Plus d’école, pas de commerces, aucun service existant, absence de moyens de transport collectif, couverture téléphonique et numérique réduites à néant : bref, c’est la mouise  totale, quoi !

 

 

L’Hexagone accueille à date près de 35 000 communes dans ses frontières. Il faut savoir que 21 000 d’entre elles, à connotation très campagnarde, ne possèdent même plus le moindre commerce et artisan dans leurs murs ! Ce qui n’est plus le cas, a contrario, de notre étude de cas du jour. Le village de DIXMONT qui accueille désormais un complexe de multi-commerces et une vision stratégique tournée indubitablement vers l’avenir.

Adoubé en 2015 par l’équipe municipale d’alors – un projet communal à angle très visionnaire doit obligatoirement courir dans le temps et ne pas se soucier du temps politique et des échéances électorales qui passent, encore moins des couleurs politiciennes ! -, l’ambitieux concept aura été articulé de la manière suivante : extension de l’école par la construction d’une nouvelle classe, réhabilitation d’un bâtiment ancien  en local permettant de recevoir des praticiens et des logements sociaux, enfin la construction d’un pôle commercial multi-services.

 

Un effet ruissellement des subventions conséquent !

 

Le sceau de la réussite, en fait, de ce dossier hybride pour sensibiliser toutes les parties compétentes (et institutionnelles) pouvant abonder financièrement dans le sens de la marche : son éclectisme ! En y ajoutant une bonne dose de pragmatisme et sans doute de réalisme, en sus.

L’éducation, la santé, l’habitat, le commerce, les services ! Cinq doigts de la main indissociables à mi-chemin entre nécessité sociétale et besoin économique, voire d’attractivité, qui auront fait mouche pour inciter tous les partenaires sollicités (Etat, Région, Département, Communauté d’Agglomération et même Europe) d’y répondre favorablement en ouvrant grandes les vannes financières, engendrant ainsi un salvateur effet de ruissellement…

Près de 3 millions d’euros (excusez du peu !) vont ainsi tomber dans l’escarcelle de la mairie de DIXMONT et de son édile, Marc BOTIN – il est également le président de la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais – pour financer l’ensemble de ces travaux, réalisés étape par étape en plusieurs tranches. Dont certaines en tranches conditionnelles.

Là, où l’on se prête à sourire et à applaudir des deux mains quant au sens de stratège et de gestionnaire de l’élu façon renard des surfaces pour parvenir à ses fins, c’est sur le pourcentage d’aides et de subventions qui vont s’adosser au fur et à mesure sur ce projet de revitalisation rurale : plus de 73 % obtenus ! Autant dire que le reste à charge pour la localité de 900 âmes est de l’ordre de la portion congrue ! De la roupie de sansonnet !

 

 

Même la transition énergétique s’est invitée dans le projet !

 

Le concept qui coche toutes les cases de la réussite dans son approche globale et bien dans l’air du temps environnemental, a même ajouté celle de la transition écologique !

En effet, le bâtiment de 300 mètres carrés conçu pour être modulable selon les besoins et comprenant un espace de co-working, un bar, une salle de restauration, et une épicerie d’appoint répond aux normes en vigueur « RT 2012 » du label « BEPOS 2017 Effinergie ». De conception bioclimatique, il a été érigé à base de matériaux bio-ressourcés.

L’espace public, ornementé d’une très jolie fontaine, fait aussi la part belle aux piétons et adeptes de la mobilité douce au détriment des automobilistes qui ne disposent plus que d’une seule voie de circulation. Suffisant pour la tranquillité et la sécurité, non ?

Quant aux végétaux, ils sont partout ou presque dans cet environnement totalement relooké. Outre l’embellissement du site, ils seront à terme une source d’ombre très profitable aux promeneurs et aux clients du nouveau cadre commercial d’un village qui n’en comptait plus aucun depuis un moment.

Moralité : la revitalisation de la ruralité qui n’est pas un vain mot dans cette France du XXIème siècle peut nourrir de très belles espérances au niveau de l’attractivité et de l’économie d’un territoire, en facilitant le retour en grâce démographique de ces communes, le plus souvent oubliées des grands projets de développement. A titre d’exemple, la fameuse « diagonale  du vide » qui traverse la France d’Est au Centre et dans laquelle nous nous situons.

Alors, élus des petites communes de France et de Navarre, n’ayez pas peur de prendre le taureau par les cornes en osant porter vos projets vers le firmament ! Cela paraît si simple…comme le précise l’adage : « quand on veut, on peut » !

 

Thierry BRET

 


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Nom du projet : « BTE ». La naissance d’une marque, nouvelle en l’occurrence en Bourgogne-Franche-Comté, ni plus ni moins. Mais, déjà experte, par ailleurs. C’est le cas en Auvergne-Rhône-Alpes où elle fut portée sur les fonts baptismaux en septembre 2020. Puis, en Savoie. Avant de s’étendre à l’Occitanie, le Sud, le Val-de-France…La Banque de la Transition Energétique (BTE) arrive enfin sur les rivages de notre territoire, auquel il est nécessaire d’y adosser le Pays de l’Ain. Un concept, 100 % Banque Populaire, il va de soi ! Ayant pour objectif de soutenir en les finançant et en les encourageant toutes les initiatives qui vont désormais verdir notre société…

 

QUETIGNY (Côte d’Or) : « BTE ». Retenez bien cet acronyme : il va, c’est sûr, gagner en popularité dans les semaines et les mois à venir ! Mais, serait-ce le nom de référence d’un nouveau combo, issu de la K-pop sud-coréenne ?! Il y eut autrefois, pour les puristes de la fusion instrumentale et vocale entre le rock et le jazz dans les années 70, le fameux « BS&T », alias « Blood Sweat & Tears ». Mais, çà, c’était jadis !

Non, le « BTE » dont on parle tant depuis quelques jours dans le landerneau bourguignon/franc-comtois et qui risque de faire florès dans les autres régions de l’Hexagone ne l’ayant pas encore adopté, n’est autre que…la « Banque de la Transition Energétique ». Une séduisante nouveauté en matière d’accompagnement de projets de rénovation énergétique, de production d’énergie verte et d’investissements durables que l’on doit à la Banque Populaire. Un concept à l’ancrage territorial évident, devant accompagner les acteurs locaux. Les entreprises comme les collectivités. Les milieux associatifs comme les particuliers.

Dans l’absolu, son principe de fonctionnement est simple. Comme tout établissement financier qui se respecte, la Banque Populaire BFC et Pays de l’Ain, via sa nouvelle entité, collecte des fonds auprès de son innombrable clientèle, fonds qu’elle s’engage à affecter ensuite de manière tout à fait transparente et traçable – des arguments porteurs qui reviendront à maintes reprises dans les propos des dirigeants devant dévoiler les arcanes de ce concept à la presse il y a peu – sur des projets de financement qui favorisent la transition énergétique de notre territoire régional.

 

Un établissement coopératif devant jouer les premiers rôles…

 

Un vrai coup d’accélérateur accordé à cette transition énergétique ô combien indispensable aux principes vertueux de la planète et de nos écosystèmes comme devait le rappeler en guise de préambule, un François de LAPORTALIERE plutôt à l’aise dans son exercice oratoire.

Le directeur général de l’établissement mutualiste régional résuma en quelques mots : « j’ai la conviction que notre banque en étant très opérative sur le territoire jouera un rôle important dans ce domaine, pour accompagner la région dans son développement au sens large, et soutenir toutes les initiatives de notre clientèle de professionnels et d’entreprises… ».

Un déroulé, on ne peut plus logique, voire légitime, de cet engagement puisque historiquement, la Banque Populaire a toujours accompagné et financé les grandes transitions déjà opérées par le passé en France. Dont la révolution industrielle antan ou d’autres évolutions toutes aussi importantes. Un postulat observé par le cadre bancaire sur le rôle des pouvoirs publics. « On ne peut pas tout attendre de l’Etat ni des collectivités, soulignera-t-il, nous devons apporter des solutions pour soutenir les projets autour de la transition énergétique, un des enjeux majeurs qui se présente à nous pour aujourd’hui et pour demain… ».

Bien sûr, il est aussi question de passer à l’étape supérieure avec l’adoubement d’un tel concept dans la zone de chalandise de la banque. « Nous allons mettre à disposition de nos clients tous les outils pragmatiques et utiles les aidant à construire des plans de développement durables qui tiennent compte des contraintes économiques auxquelles ils sont confrontés… ».

En cela, la Banque Populaire renforce ainsi son positionnement d’établissement coopératif en jouant à la fois sur la collecte en amont de cette épargne « verte » et en aval sur la distribution de ces mêmes fonds sur les projets locaux à connotation environnementale.

 

 

Entre 100 et 200 millions d’euros collectés au terme de la première année

 

Dans les faits, un premier chiffre est lâché par le patron de la banque régionale : dans les prochaines années, plus de 500 millions d’euros de financements verts seront déployés sur le secteur. Une zone géographique couvrant, rappelons-le les huit départements de la Bourgogne Franche-Comté et une frange du Pays de l’Ain.

« Nous sommes bel et bien une partie de la solution, devait conclure François de LAPORTALIERE, même si nous ne sommes que des banquiers ! ».

Toutefois, plus modestes, les décideurs de la Banque Populaire BFC et Pays de l’Ain tablent sur le premier exercice sur une collecte auprès de leur clientèle qui oscillerait entre 100 et 200 millions d’euros. Ce qui est déjà non-négligeable !

Nonobstant, ce n’est pas d’aujourd’hui que les problématiques inhérentes à la transition énergétique titillent les esprits ingénieux des cadres de l’établissement. Dès 2022, une équipe d’accompagnement intervenait déjà en les soutenants les projets régionaux. Le bilan est prometteur : à savoir, plus de 150 millions d’euros de financements verts obtenus en s’appuyant sur les huit centres d’affaires et les trois directions de la structure.

Que pourra apporter en sus cette marque « BTE » à l’édifice bancaire régional ? C’est très simple, en vérité, davantage de moyens d’expertise et de formation de la banque, et des retours d’expérience obtenus depuis 2020 par les autres établissements régionaux ayant déjà souscrits à son adoption. Notamment en se rapprochant de la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes et du directeur exécutif de la Banque de la Transition Energétique, Pierre-Henri GRENIER.

A date, et depuis septembre 2020, l’établissement BP AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) aura récolté 844 millions d’euros de collecte auprès de ses clients pour en reverser à peu près autant (834 millions) destinés au financement de projets verts, à l’instar de chantiers de pose de panneaux photovoltaïques, à l’amélioration de la flotte de véhicules électriques dans certaines entreprises ou collectivités, voire de développer davantage l’un des processus encouragés par les chambres consulaires agricoles, la méthanisation qui demeure au niveau de ses programmes en France très en deçà de ce qui se pratique chez nos voisins allemands.

Mais, une autre des subtilités de cette nouvelle enseigne dont il vous faudra se souvenir des initiales, c’est l’accompagnement de cette stratégie salvatrice pour la planète par les acteurs locaux de la transformation énergétique.

 

 

Un réseau de partenaires et d’experts engagés dans le projet

 

Un véritable réseau de partenaires et d’experts, de proximité, est venu se greffer au montage de cette nouvelle enseigne. Une dizaine à l’heure actuelle mais ce n’est pas fini !

« Ils sont capables de répondre aux différentes problématiques de notre clientèle, explique Pierre-Henri GRENIER, notamment pour tout ce qui a attrait avec l’optimisation des coûts de l’énergie, l’installation des panneaux photovoltaïques, le financement des projets de centrales hydrauliques, les projets d’autoconsommation ou de consommation d’énergie partagée, la mobilité durable… ».

Le témoignage de la société OPERA Energie et de l’un de ses représentants, Aurélien JOUAULT, viendra précisément mettre de l’eau au moulin.

Puis, Arnaud CAULIER – il officie en qualité de directeur du développement et de la distribution au sein de la BPBFC – et Olivier POISEAU, premier directeur officiel de cette antenne régionale de la Banque de la Transition Energétique, éclaireront de leur lumière des journalistes peu avares de questions ! Leurs interventions porteront sur la traçabilité et la transparence – deux maîtres mots nous l’avons dit ! -, dont le client pourra même juger de visu en consultant le site Internet dédié https://banquetransitionenergetique.fr/ afin de suivre avec la régularité d’un métronome l’évolution des affectations concrètes en termes de projets verts. Un outil accessible et très précieux !

« Nous allons mettre en place progressivement ce modèle, en coopération avec les acteurs publics et privés pour jouer pleinement notre rôle dans la trajectoire économique et énergétique de notre région, rappela Arnaud CAULIER.

Depuis le 30 avril, la Banque Populaire BFC propose un nouveau produit d’épargne à rémunération établie à 1,30 %. « Celles et ceux qui se sentent concernés par ce vrai sujet de société ne recherchent pas nécessairement la rentabilité optimale d’un placement mais plutôt à redonner du sens à son épargne, aura-t-on précisé en substance. Un produit complétant l’offre des comptes à terme existant déjà.

Il ne reste plus à la Banque Populaire BFC que de faire savoir au cours de l’année 2024 la nouvelle stratégie mise en exergue autour de la BTE, conférences et ateliers sont d’ores et déjà programmés sur les agendas pour y parvenir. En tout cas, retenez bien ce nom : « BTE », gageons que vous allez en entendre parler dans vos agences et plus qu’il n’en faut, il y va de la préservation de la planète !

 

Thierry BRET

 


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L’aide aux devoirs ? Pourquoi pas ! Maman de deux jeunes bambins, la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique – c’est déjà tout un programme dans les termes ! – et porte-parole du gouvernement s’y est testée lors de son immersion à la maison de quartier Saint-Siméon, à Auxerre, en effectuant les exercices de lecture de jeunes élèves de l’école Marie Noël, installés là, durant leur temps de goûter et d’étude. Une manière pertinente pour la représentante de l’Etat de pouvoir échanger avec les enfants de CP et de CE1 sur la place que prend le numérique dans leur existence…Inquiétant.

 

AUXERRE : Franchement, il fallait être là pour n’en manquer aucune miette ! Une bonne vingtaine de minutes d’une discussion sans fard et à leur portée avec des minots de 7 à 9 ans, scolarisés en classes préparatoires ou élémentaires, niveau première année. Une sorte de récréation, façon bol d’air régénérant et salvateur que s’était accordé le staff organisationnel de ce déplacement ministériel en terre de l’Yonne, après une rencontre se voulant constructive et transparente avec le monde agricole en plein désarroi et en perpétuelle attente des aides promises par l’Etat qui ne viennent toujours pas, et la visite rapide au pas de charge à Chablis de quelques parcelles frappées par la grêle la nuit dernière, après un passage obligé dans les locaux de la coopérative viticole « La Chablisienne ». De cela, nous reparlerons.

C’est donc à la maison de quartier Saint-Siméon que devait s’achever l’après-midi icaunais de la jeune ministre qui en sa qualité de porte-parole du gouvernement ne pratique pas la langue de bois. On l’aura constaté de visu quelques minutes auparavant où lors d’un très succinct point presse d’à peine cinq minutes chrono à Chablis où l’interviewée aura renvoyé dans ses vingt-deux mètres la journaliste de RTL lui posant une question hors sujet (ni le lieu, ni le moment !) sur la démission de huit membres de son cabinet ! Un fait survenu il y a déjà quelques semaines, loin de faire la une de l’actualité depuis alors que les vignerons sont en surchauffe existentielle depuis 24 heures…

 

 

Ils se lèvent tous pour la tablette et le smartphone !

 

Changement de registre à 360 ° donc pour Prisca THEVENOT immergée dans cette ambiance salle de classe élémentaire, fleurant bon la nostalgie qui participera au dispositif d’aide aux devoirs (ah, les droits et les devoirs, voilà une bonne leçon de choses et de civisme à inculquer à certains !) aux côtés des équipes encadrantes de l’école Marie Noël (la fameuse poétesse auxerroise).

Séances photos et crépitements des flashes – surtout ne pas prendre la fillette avec le chouchou vert dans les cheveux dixit la consigne officielle assénée à maintes reprises par l’organisation ! – et voilà que notre ministre, accompagnée du préfet de l’Yonne Pascal JAN, de Carole CRESSON-GIRAUD, première adjointe de la Ville et du DASEN (Direction des services départementaux de l’Education nationale – l’inspection académique), Jean-Baptiste LEPETZ, improvisent séance tenante avec la bénédiction de la ministre une table ronde adultes/enfants !

Un grand moment de communication, ai-je dit, qu’il ne fallait pas louper sous aucun prétexte ! Une fois les présentations faites par la représentante de l’Etat (« je travaille pour Emmanuel MACRON et Gabriel ATTAL… vinrent alors les questions d’usage adressées à ces charmantes têtes blondes et brunes : « connaissez-vous MM. ATTAL et MACRON ? ».

Bon, il s’avère que sur la petite dizaine de gamins présents, peu levèrent la main, à croire qu’ils ignoraient totalement l’existence du duo de l’exécutif hexagonal. Ce serait bien les seuls ! Heureusement, que les sondages réalisés par la noria d’instituts spécialisés ne s’opèrent pas sur ces tranches d’âge avant les européennes ! Tout serait faussé, c’est sûr !

 

 

Voyant cela, Prisca THEVENOT, une petite fille bien calée sur ses genoux, poursuivit l’animation de cette séance impromptue en abordant la grande thématique qui concerne tous celles et tous ceux qui doivent gérer cela au quotidien avec leur progéniture et plus ou moins de réussite : la possession d’un smartphone ou d’une tablette.

Et là, comme une nuée d’oiseaux fonçant à tire d’aile sur les plus belles cerises du jardin – celles qui n’ont pas été touchées par la grêle évidemment ! -, toutes les mains sauf une se dirigèrent vers le ciel !

Le débat pouvait donc commencer entre personnes sachant de quoi elles parlent ! Question de Mme THEVENOT : « quel usage fais-tu de ta tablette ? ». Réponse d’un garçonnet un brin déluré verbalement : « je joue à ça et à ça – listant toute une série de jeux au sabir imprononçable dont beaucoup d’adultes ignoraient jusqu’alors l’existence – et je regarde « You Tube » ! ». Comme si cela ne suffisait pas !

  

Chassez le naturel, il revient au triple galop !

 

Si les garçons sont particulièrement véloces dans leurs réponses en s’arrachant l’index pour être vus de tous et tout en énumérant les innombrables jeux auxquels ils consacrent leurs soirées, les fillettes, a contrario, n’osent prendre la parole. S’évertuant à écouter poliment les échanges sous le regard amusé du préfet de l’Yonne Pascal JAN, dubitatif quant aux usages personnels établis avec les appareils digitalisés par ces enfants, déjà à la limite de l’addiction.

La ministre du Renouveau démocratique en remet d’ailleurs une couche supplémentaire. « Et si l’on interdisait l’usage des tablettes en dessous de 13 ans, est-ce que cela serait grave à vos yeux ? ».

L’un des juniors en herbe ne se démonte pas. Il répond à la représentante de l’Etat du tac au tac : « Ce n’est pas grave, dit-il d’un air sérieux, du moment que je puisse regarder la télévision et aller sur la chaîne « You Tube » ! ».

Chassez le naturel, il revient au triple galop !

Poussée dans son élan, Prisca THEVENOT interroge alors la juvénile assistance sur la lecture. Une question centrale de notre éducation et de notre savoir, comme chacun le sait.

« Et les livres ? Qu’est-ce que vous lisez en ce moment ? ». Un ange passe dans la petite salle où tous les regards des officiels scrutent les gamins qui ne pipent mot. Un silence pesant qui en dit long sur les pratiques livresques à la maison !

Pugnace et ne se contenant pas de cela, madame la ministre revient à l’attaque en demandant aux bambins le message qu’ils auraient à transmettre à l’hôte de l’Elysée ! On ne sait jamais, après tout. Persistante, elle amorce une suggestion : « doit-on dire au Président qu’il interdise « You Tube » pour les jeunes enfants ?! ». Avant de rajouter très vite : « je plaisante, naturellement ! ».

Timide, une petite glisse, enfin, la main dans sa bouche, « je vais passer en CE 2 ! ». Une autre, façon perle de comptoir : « moi, je vais jouer au rugby ! ». Et, ce sera tout ou presque !

Que la délégation ministérielle se rassure : il n’y a aucune connotation d’ordre politique dans ces deux messages livrés par de jeunes Français à leur Président de la République, c’est certain.

Reste en substance, et beaucoup plus sérieusement, que le poids des smartphones et des tablettes sur l’environnement direct de notre progéniture hors de l’école (et ce dès le plus jeune âge) a de quoi inquiéter pour l’avenir.

Tout est consacré dans le numérique et les jeux vidéo à outrance, rien ou si peu n’est accordé aux bandes dessinées et aux bouquins : à défaut de l’appeler la « génération X, Y, Z  ou autre », on appelle cela la « génération perdue »…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Elle fut bien trop courte, cette heure et demie consacrée à l’œuvre de Charles BAUDELAIRE ! Une conférence qui était proposée par un esthète en la matière, Dominique LAUGIER, agrégé de lettres, fin érudit et féru de littérature, passionné de surcroît par l’auteur de ces poésies écrites entre crépuscule et lumière, entre fantasmes et moments de spleen. Relatant la vie et l’œuvre du poète, Dominique LAUGIER récita en les interprétants quelques joyaux de l’auteur à l’instar de « Ma pauvre muse » ou des sulfureux « Bijoux », teintés d’érotisme qui firent scandales à l’époque…

 

AUXERRE : Tel père, telle fille ! Dans la famille LAUGIER, on a la passion des lettres, de celles qui font rêver à la nuit tombée près de l’âtre de la cheminée les âmes des romantiques. Et de celles et de ceux qui se pâment devant tant de grâce et de subtilité linguistique à l’écoute des mots qui enchantent les cœurs. Si la fille, Anne-Charlotte, journaliste qui a jeté son dévolu depuis des lustres sur les belles mécaniques de la chose automobile réserve ses commentaires acidulés dans son blog ne manquant pas de piquant, a parmi ses préférences littéraires les correspondances enflammées de Simone de BEAUVOIR à l’adresse de Nelson ALGREN – elle en apprécie tout autant les écrits d’Albert CAMUS et de Maria CASARES ! - ; le père, Dominique, est en fin lettré et agrégé un aficionado des grandes plumes poétiques d’antan.

Dont un certain Charles BAUDELAIRE, encensé le plus souvent par les plus grands des interprètes de la chanson française dite à texte. On pense notamment à Serge REGGIANI. Mais, surtout à Léo FERRE qui en fit l’une de ses sources d’inspiration poétique préférée. Quand ce n’est pas le regretté Jean-Roger CAUSSIMON !

Ah, le grand Léo ! Il aurait apprécié au centuple cette soirée conférence, intimiste, initiatique, surannée certes mais de belle facture intellectuelle, accueillie dans un cadre s’y prêtant merveilleusement bien. Une boutique de la petite rue Fécauderie. Oui, oui, celle qui a déjà reçu les faveurs artistiques de la brillante plasticienne, Catherine RYMARSKI qui en a coloré les pavés ces jours-ci. A la grande joie de tous les Auxerrois ou presque !

 

Une collégienne découvre le « Dante d’une époque déchue »…

  

Dans le cas présent, autre configuration que celle-là, avec cette causerie consacrée à ce personnage si ténébreux que fut Charles BAUDELAIRE. « Unis Vers l’Art » : c’est le nom de ce commerce de proximité qui a su se distinguer en organisant une telle soirée ouverte à la poésie. Plutôt rare pour un magasin proposant de la vente de fournitures en loisirs créatifs pour petits et grands ! On en redemande !

Des petits, malheureusement, il n’y en avait point lors de ce rendez-vous à la rencontre du créateur des « Fleurs du Mal ». On relèvera toutefois une adolescente, collégienne de surcroît, qui accompagnée de sa mère, souhaitait en savoir plus sur le « Dante d’une époque déchue » comme le surnomma un jour, BARBEY D’AUREVILLY. Un sésame de plus pour obtenir le brevet des collèges, jeune fille ?!

Pour le reste, des passionnés. Des amateurs de belles lettres, des poètes sans doute et fiers de l’être comme le chantait si bien Léo FERRE : « Poètes, vos papiers ! », extrait de l’album culte, « Amour Anarchie 1970 ! ». Pour les puristes, le grand Léo l’enregistra avec un groupe hexagonal de pop-rock, les ZOO. Même le célèbre groupe britannique des MOODY BLUES (« Night in white satin ») – des nuits en satin blanc que n’aurait pas renié le BAUDELAIRE en question - vinrent assister aux sessions d’enregistrement !

 

 

Le destin d’un poète maudit, rongé par la syphilis

 

Mais, revenons au personnage central de cette soirée intemporelle. Charles BAUDELAIRE ? Que nenni ! Dominique LAUGIER ! A 79 ans, le conteur à la mémoire d’éléphant clame des vers et des poésies en les mimant, les jouant, leur prêtant vie, leur conférant de la substance, donnant l’envie d’en savoir davantage sur l’œuvre et son auteur. Y mettant le fond et la forme ! Et surtout la juste tonalité !

Son supplément d’âme ! Du grand art, à la limite de la scène théâtrale, comme sait si bien le pratiquer sa fille.

BAUDELAIRE dans son intimité, dans sa relation avec Jeanne DUVAL – « Jeanne, la longue », précisera en docte érudit l’orateur du soir -, on suit son parcours en 1842, ses premiers pas dans la presse parisienne – il y effectuera des piges -, dans sa vie de bohème en parfait dandy de l’inconstance. Dans ses dérives lorsqu’il dilapide son argent.

« Je vais donner la parole à BAUDELAIRE lui-même, souligne un Dominique LAUGIER qui se trémousse sur son siège, en faisant tonner sa voix de stentor lorsqu’il intègre la peau du personnage. On vibre, on sourit, on se prend au jeu. Une citation (tiens, celle-là est de Victor HUGO) retient l’intérêt : « on pleure sur des berceaux, on rit dans des tombes… ». Le « spirite » de Jersey et de Guernesey – il y organisera moult soirées de spiritisme, espérant ainsi entrer en contact avec sa fille Adèle – s’invite à la séance. Le temps semble suspendu même si l’horloge égrène inexorablement les minutes qui nous rapprochent du terme de la soirée. Dommage.

Des gravures de Pauline SABATIER, l’amante d’une nuit, circulent parmi l’assistance. Le conférencier évoque encore l’opium, le romantisme, l’érotisme, les diableries qui poursuivent ce poète maudit : il disparaîtra à la fleur de l’âge, à 46 ans…rongé par la syphilis. Le 31 août 1867.

Clin d’œil du destin, cent ans plus tard, en 1967 va éclore sur la côte Ouest des Etats-Unis l’aura d’un autre poète maudit au destin aussi chaotique et crépusculaire : un certain Jim MORRISON, le chanteur des DOORS, qui se reconnaissait en RIMBAUD et en BAUDELAIRE…Mort mystérieusement dans sa baignoire en juillet 1971 à Paris et enterré au Père-Lachaise, pas si loin du cimetière du Montparnasse où repose le grand BAUDELAIRE. « The End »…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le résultat présenté dans les cadres photographiques est pour le moins surprenant. Il s’agit de démêler le faux du vrai. Un vrai, à la limite de l’improbable quand on voit l’ancienne chancelière allemande, Angela MERKEL, dégustée un cornet de glace assise sur un transat d’une plage ensoleillée aux côtés de…Barak OBAMA ! Prétexte à une réflexion sur les capacités de l’intelligence artificielle, l’exposition « Info/Intox », inaugurée à la Maison de l’Ecologie à Auxerre, aura permis de poser les jalons des 14èmes Rencontres Auxerroises du Développement Durable. Des RADD qui s’interrogent sur la pertinence de l’IA, entre outil et menaces…

 

AUXERRE: Balade à vélo avec la Roue Libre, balade au beau milieu des chèvres de la structure de Saint-Bris-le-Vineux dirigée par Claire GENET, découverte de l’écosystème ULTERIA, ateliers démonstratifs pour les petits comme pour les plus grands, présentation de l’entreprise MOBIL WOOD, sortie naturaliste, conférences sur le numérique et ses conséquences à être utilisé à outrance pour la planète et ses habitants avec la journaliste Juliette DUQUESNE, table ronde autour de la compréhension de cette nouvelle technologie…la quatorzième édition des RADD 2024 (Rencontres Auxerroises du Développement Durable), chère à son président, Denis ROYCOURT, aura choisi cette année l’IA (intelligence artificielle) comme thématique de réflexion.

Un sujet ô combien prégnant dans notre société ultra digitalisée, abordé sous la forme d’interrogation : l’IA est-elle utile ou représente-t-elle une menace ?

Sept jours de rendez-vous, denses et éclectiques, à se mettre sous la dent avec le concours de spécialistes et de conférenciers qui connaissent leur sujet jusqu’au bout de la langue, voilà ce qui est et aura été proposé dans la capitale de l’Yonne en cette fin de mois d’avril.

 

 

Même le 01er mai, les RADD travaillent !

 

On notera pour les retardataires l’excellente table ronde programmée ce mardi 30 avril à 19 heures au théâtre d’Auxerre, sur la compréhension de tout cet édifice très artificialisé avec la présence d’une ancienne coordinatrice du Lab de Google, Laura SIBONY, aujourd’hui enseignante à l’Ecole Polytechnique et à Sciences Po sur les bases de l’intelligence artificielle et Hugues FERREBOEUF, l’un des experts les plus en vue de l’articulation entre transition numérique et climatique.

Un échange sur le papier des plus passionnants qui se prolongera sur les conditions d’une maîtrise d’un numérique durable, avant le questionnement coutumier du public. A ne pas oublier, mercredi 01er mai (eh oui, aux RADD, ça bosse même le jour de la fête du Travail !), la projection du classique cinématographique de Stanley KUBRICK (« 2001, l’Odyssée de l’espace ») au cinéma CGR auxerrois à 19 heures, un long métrage culte qui sera prétexte à des échanges avec le public en seconde partie de soirée avant que Denis ROYCOURT ne tire les conclusions de cette édition très digitalisée !

 

 

 

Faux et usage de faux photographiques pour faire gober n’importe quoi !

 

Toutefois, en guise de préambule, voire d’hors d’œuvre, les organisateurs de ces RADD cru 2024 proposaient à la Maison de l’Ecologie une intéressante exposition d’images photographiques réalisées à partir de l’IA. Une série de clichés amusants et significatifs des opportunités visuelles offertes par l’intelligence artificielle, organisées pour leur préparation et leur mise en scène par de vrais photographes bien vivants ceux-là, Daniel CARRE et Jean-Paul LEAU !

Au-delà de la plaisanterie iconographique qui prête à sourire, le risque de dilemmes et de détournements en termes de compréhension et d’usage existe bel et bien avec ce genre de travaux. Faux et archi-faux, naturellement, dans leur réalité !

 

 

Le vice-président du CDJM, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation, Bernard ANGAUD – il est par ailleurs délégué général de la société des lecteurs du « Monde » - aura fait part de ses réflexions pertinentes sur l’éveil des consciences face à ce phénomène de falsification de l’image en titillant l’esprit critique d’un auditoire venu inaugurer ce rendez-vous. Une manière de ne pas gober n’importe quoi et de se fier à l’éthique de la profession qu’est le milieu de la presse.

Car, quand de tels clichés même les plus innocents et humoristiques circulent auprès de certains publics plus enclins à croire aux principes du complot et au n’importe quoi, il en reste malheureusement toujours des traces profondes et indélébiles dans les neurones…

 

Thierry BRET

 

 


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