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C’est tout un symbole qui est démoli, là, sous les yeux d’une poignée de témoins. Erigé en 1988, sous l’ère de Jean-Pierre SOISSON, l’emblématique bâtiment du quartier Sainte-Geneviève à Auxerre, plus connu sous l’appellation « Le Phare », subit depuis huit heures ce mardi matin les coups de boutoir destructeurs de la pelleteuse. Une démolition qui traduit le coup d’envoi opérationnel du projet ambitieux, porté par l’Agglo de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre, sur la rénovation urbaine de ce quartier ainsi que celui des Rosoirs. Ce chantier de réhabilitation s’inscrit dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU)…

 

AUXERRE: C’est une étape novatrice importante dans le projet de transformation du quartier de Sainte-Geneviève à Auxerre. « Le Phare », la grande dalle qui le jouxte en renfermant un parking dans son sous-sol et plusieurs bâtiments (aux références S T U et V) qui accueillaient jusque-là 163 logements vont progressivement disparaître de notre vue d’ici quelques semaines. Sous les assauts répétés des engins de travaux publics…

C’est sous l’égide du « NPNRU », le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain, que l’Agglomération de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre ont choisi de s’engager depuis plusieurs années afin de réhabiliter différents secteurs de la capitale de l’Yonne. Histoire de la revitaliser et de lui conférer une nouvelle capacité attractive.

 

Ce n’est pas un projet où l’on doit habiter, mais un projet où l’on doit vivre

 

Comme devait le préciser justement lors de la visite faite à la presse de ce chantier le président de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH) et élu de la Ville, Vincent VALLE, « l’objectif est d’offrir une meilleure qualité de vie aux habitants de ces quartiers Sainte-Geneviève et des Rosoirs ».

Des propos confirmés par l’adjoint de la Ville d’Auxerre en charge de l’Urbanisme, Nordine BOUCHROU, répondant aux questions des journalistes invités sur le terrain à suivre les premières minutes de cette démolition historique de l’un des édifices les plus emblématiques de la préfecture de l’Yonne, « Le Phare », construit en 1988.

« On est sur un projet d’envergure avec plus d’une centaine de millions d’euros qui vont être investis sur ces quartiers d’intérêt régional et national, devait-il déclarer, on porte une attention particulière sur les aménagements des espaces publics, c’est un projet ambitieux où les détails seront très importants. Ce n’est pas un projet où l’on doit habiter à l’avenir, mais un projet où les locataires de l’OAH doivent y vivre, tout simplement… ».

 

 

Une cité scolaire en lieu et place du « Phare »…

 

Le projet de réhabilitation s’étale sur une dizaine d’années. Commencé il y a déjà deux à trois saisons, ce chantier a déjà vécu une étape capitale dans son déroulement avec le relogement des familles qui résidaient jusque-là dans ces logements locatifs sociaux. C’est ici, qu’est intervenu l’Office Auxerrois de l’Habitat.

D’ici une semaine, un premier bâtiment aura disparu. Avant que les équipes de démolition ne s’intéressent à l’enlèvement de l’énorme dalle de béton recouvrant une surface pour le moins impressionnante. Soit plusieurs mois de labeur, selon Vincent VALLE.

 

 

Symbole de la formation durant de nombreuses années, « Le Phare » sera remplacé en lieu et place par une toute nouvelle cité scolaire accueillant des élèves qui fréquenteront des classes maternelles et élémentaires. Ce site accueillera par ailleurs un restaurant scolaire, un centre de loisirs, une bibliothèque, un pôle lecture, et un gymnase. Un creuset au service de l’éducation.

Côté information, les locataires qui se posent des questions sur le devenir de leur quartier auront la faculté de bénéficier de réponses tous les quinze jours, sur l’évolution du chantier.

 

 

« On ne reconstruit pas là où on a démoli en termes de logement… »

 

Paradoxalement, aucun nouveau logement ne sortira de terre en ces lieux. Vincent VALLE insiste sur cet état de fait : « on ne peut pas reconstruire là où on a démoli, explique-t-il, c’est l’un des principes qui constitue l’ADN de l’ANRU, Agence Nationale du Renouvellement Urbain. Ces logements ont été construits ailleurs dans l’Auxerrois et à Auxerre avec la résidence des Gratterys, à Chevannes, soit 160 nouveaux logements qui sont apparus dans le paysage immobilier de l’Auxerrois depuis 2020 pour anticiper ces démolitions… ».

Bien sûr, les Auxerrois peuvent éprouver de la nostalgie de voir disparaître ce « Phare », très énergivore, qui rayonnait sur la vie associative et éducative depuis tant d’années. « Il y a un sentiment de tristesse, confie le président de l’OAH, ici, il y a eu des projets, de la formation, de la jeunesse… ».

Mais, l’édifice devint très vite obsolète et périmé à son utilisation, l’hiver comme l’été avec des différences de températures importantes. Sans parler de la facture énergétique !

Quant au financement de ce chantier de démolition, il bénéficie d’une subvention de l’ANRU à hauteur de 98 % (cinq millions d’euros) pour couvrir le montant de la disparition de ces 163 logements, des 159 garages et du « Phare » qui ne brillera autrement pour les Auxerrois que par la mémoire et les souvenirs. Son coût prévisionnel global s’élève à 5,1 millions d’euros, dont 2,3 millions de travaux et honoraires et 2,8 millions de perte d’exploitation et de relogement des familles.

Dorénavant, le quartier Sainte-Geneviève va s’ouvrir davantage vers la ville. Sachant que la réciprocité existe, également. Des commerces y seront introduits afin de dynamiser l’espace. Une nouvelle virginité en somme…

 

Thierry BRET

 

 


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Ca y est. Le funeste chiffre est tombé. Mettant très mal à l’aise la communauté internationale, dans son ensemble, qui constate et observe les faits mais qui n’agit pas. Ou si peu. On relèvera tout de même une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, visant à arrêter les combats, et une comparution devant la Cour internationale de Justice pour des crimes de « génocide » contre l’Etat hébreu. Mais, rien n’y fait. Les chiffres progressent et la barre des 35 000 victimes mortes (113 000 au total en y incluant les blessés, femmes et enfants) vient d’être dépassée depuis quarante-huit heures. Marquant ainsi d’une pierre blanche, l’histoire de l’Humanité…

 

HUMEUR : A ces chiffres-là, déjà édifiants, il faut ajouter les dix mille disparus. Le tout obtenu dans un contexte très particulier, celui de la guerre sans limite, de la privation de droits et de toit en déplaçant les populations, de famine et de destruction massive. Bien sûr, nul ne peut occulter de la mémoire ce terrible jour du 07 octobre 2023 où près de 1 400 personnes ont péri dans des conditions particulièrement atroces alors qu’elles vaquaient à leurs occupations ordinaires de petites gens. Oui, mais la loi du talion, selon le principe de l’application « dent pour dent », « œil pour œil », n’est-elle pas transgressée en l’état actuel des choses par ses auteurs ? Même les Etats-Unis, soutiens inconditionnel d’Israël, commencent à hausser le ton devant la situation dramatique vécue par le peuple palestinien, vivant dans la bande de Gaza…L’Union européenne, lui emboîtant le pas.

Dimanche, le ministère de la Santé à Gaza a publié un dernier communiqué, en dévoilant le nombre de tués (35 034) et de blessés (78 755) depuis le 07 octobre. Trop, c’est trop : il est temps que ce massacre cesse.

 

 

Le PCF veut empêcher le bain de sang à Rafah…

 

Comme le réclame la Fédération du Parti Communiste français, via son antenne de l’Yonne et sa secrétaire départementale, Marie-France GHERSI-BURIER.  

« La prise de contrôle du point de passage de Rafah, seul lieu d’entrée de l’aide alimentaire, bafoue l’arrêt de la Cour internationale de Justice qui enjoignait le gouvernement israélien d’arrêter les opérations conduisant à un risque génocidaire. Elle aggrave les menaces d’un risque d’embrasement généralisé… ».

Le PCF exprime ainsi sa solidarité envers les victimes civiles palestiniennes de cette nouvelle offensive, et exige que la France prenne des initiatives concrètes pour contraindre le gouvernement de Benyamin NETANYAHOU à arrêter ce bain de sang et à accepter un cessez-le-feu immédiat et permanent. Cela permettrait aussi de libérer les otages israéliens comme les prisonniers palestiniens.  

D’ailleurs, Marie-France GHERSI-BURIER parle de sanctions à appliquer envers l’Etat hébreu. « Des criminels de guerre, précise-t-elle dans un récent communiqué.

« Il faut suspendre les accords d’association entre l’Union européenne et Israël, arrêter la livraison d’armes – les Etats-Unis ont adopté cette mesure selon la volonté de Joe BIDEN -, rappeler l’ambassadeur de la France pour consultations, traduire le chef du gouvernement et ses ministres devant la justice internationale. Si la Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre eux, alors la France devra faire tout son possible pour qu’il soit appliqué… ».

Quant à la reconnaissance de l’Etat de Palestine, il devient urgent que la France le fasse, sur la base des frontières de 1967 avec l’est de Jérusalem pour capitale, aux côtés de l’Etat d’Israël. Un avis émis par le PCF que bon nombre de Français approuvent à l’heure actuelle. Avant qu’il ne soit trop tard…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Elle se nomme Tien CHIA-CHEN. Cette spécialiste du tir au pistolet à 25 mètres de distance, originaire de Taïwan (la « Chine-Taïpei » pour toutes les compétitions internationales afin de ne pas froisser les susceptibilités du puissant voisin chinois) passe plus de quatre heures de rang, chaque jour depuis le 08 mai, sur l’une des pistes du stand de tir de La Patriote Sénonaise. Le club icaunais a la chance de pouvoir accueillir la petite délégation de l’état insulaire jusqu’au 28 mai. Histoire, pour cette dernière, de peaufiner au mieux sa préparation aux échéances olympiques…

 

SENS : De la concentration. Une longue observation de la cible distante de 25 mètres et surtout l’attente, le souffle court et le bras tendu, avec un pistolet pesant 1,2 kg à bout de bras que la petite lumière rouge vire au vert ; donnant ainsi l’autorisation de tirer. Le doigt en appui sur la détente de l’arme se relâche de manière soudaine, provoquant une détonation à vriller les tympans : le coup est parti. Impassible, l’athlète de Taïwan recharge minutieusement son pistolet pour la tentative suivante, sous le regard scrutateur de sa coach, Chen SZU-WEI, et de l’interprète, faisant la liaison en anglais avec les autorités locales.

On estime à soixante-dix gestes similaires effectués lors de la séance d’entraînement. Et dire que certains ne considèrent pas le tir comme un sport à part entière !

 

 

Sur le papier et dans ses attitudes, elle apparaît redoutable cette sportive de haut niveau, âgée de 41 ans. A Paris, la championne de tir en sera à disputer ses troisièmes jeux, après ceux de Londres en 2012 et ceux de Tokyo en 2021. Donc, c’est une experte pour savoir gérer le stress et la pression dans une discipline où elle croisera sans doute des compétiteurs hexagonaux puisque le tir est souvent pourvoyeur de titres olympiques et de places d’honneur pour la France à chaque édition des Jeux. Elle retrouvera aussi dans cette catégorie du tir féminin à 25 mètres sa compatriote, Lin YI-CHUN qui, à 42 ans, vient de remporter le titre mondial lors des récents championnats accueillis à Bakou en Azerbaïdjan.

Admiratifs, les élus de l’Yonne, François BOUCHER, vice-président du Conseil départemental en charge de l’Attractivité, des partenariats avec les collectivités et du Sport, et Romain CROCCO, adjoint au maire de Sens, délégué au sport, ont apprécié la démonstration assurée par cette fine adepte de la « gâchette » qui a, c’est sûr, les Jeux de Paris dans son viseur !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Officiellement, il sera inauguré avec les honneurs dû à sa fonction, celui de rendre de précieux services de proximité aux quatre coins du territoire, ce jeudi, en milieu de matinée sur le parvis du « 89 ». Mais, dans les faits, cet astucieux véhicule, totalement relooké et adapté aux besoins des missions de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) sillonne le département de l’Yonne depuis le 08 avril dernier. A la grande satisfaction des 29 communes bénéficiaires…et de ses habitants.

 

AUXERRE : Retenez bien l’appellation de ce concept itinérant à l’anglicisme, malheureusement un peu trop prononcé pour les puristes de la langue de Molière que nous sommes : « Family Bus » ! Un « bus de la famille ». Voilà une insolite initiative - mais fort utile visiblement - déclinée par le Conseil départemental dans une configuration usuelle peu commune dont vingt-neuf localités de l’Yonne profitent déjà à bon escient. Sachant que la liste initiale pourra évoluer avec le temps, selon le succès et les besoins à combler, rencontrés ici ou là.

Ce curieux véhicule, une fourgonnette utilitaire à l’estampille reconnaissable de très loin avec ses multiples logos évoquant le CD 89, présente sur l’un de ses flancs une phrase caractéristique qui résume en elle seule la philosophie de ce mode de locomotion. « Des consultations au plus près de chez vous » ! S’agirait-il d’un nouveau dispositif mis en exergue par le pouvoir exécutif de l’Yonne en matière de santé destiné à nos seniors éprouvant des difficultés à se mouvoir en étant éloignés de tout ? Pas exactement dans les faits !

Le « Family Bus », puisqu’il faudra désormais s’accommoder de ce vocable un peu trop marketing, se positionne bel et bien sur le volet sanitaire, mais celui de la jeunesse, en proposant des consultations de puériculture gratuites. Intéressant !

Il met en scène les professionnelles de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) qui vont ainsi se déplacer au plus près de leur cœur de cible, les familles, notamment celles vivant dans les zones rurales.

 

Un accueil privilégié pour les enfants jusqu’à six ans

 

Une « action volontariste et innovante », qui comme devait le confirmer Elisabeth FRASSETTO, vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne en charge de l’Enfance et de la Famille, le jour de la présentation officieuse de ce véhicule, rappelait que celle-ci s’inscrivait pleinement dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance 2022/2024, un schéma adopté entre le Département de l’Yonne, l’Etat et l’Agence Régionale de Santé (ARS). Ce dernier visant à assurer à tous les enfants un accès équitable à la prévention santé, financé à part égale par l’Etat et le Conseil départemental.

Dans l’absolu, qui peut bénéficier de ce service mobile et original unique en Bourgogne Franche-Comté ? S’il est piloté par deux agents de la PMI, le bus à la décoration intérieure enfantine accueillera à son bord parents et enfants âgés de six ans et moins. Là, en présence d’une infirmière puéricultrice, la petite famille recevra conseils et préconisations de la spécialiste sanitaire avec à l’appui des éléments informatifs précis : la prise de poids, la courbe de croissance, l’alimentation, l’hygiène, le sommeil, l’éveil, etc.  Un vrai cabinet médical ambulant !

 

 

Cerise sur le gâteau, des informations pratico-pratiques seront aussi communiquées. Notamment sur les aides à domicile et sur l’orientation vers un praticien de PMI, si besoin. Dès l’automne, des consultations de sages-femmes et médicales seront intégrées à bord du mini bus.

Dès avril, le véhicule a circulé dans le département. Se posant par demi-journées fixes dans l’une des vingt-neuf localités choisies lors de cet itinéraire initial. Tout a été prévu et anticipé par les services du département pour adosser la venue du véhicule à un lieu d’accueil qui offre les garanties complémentaires de confort pour la patientèle : sanitaires, point d’eau.

 

 

Permettre à la PMI de faire connaître ses grandes missions

 

Ces « points de rencontre » représentés par ces communes devraient à l’avenir augmenter. Car, c’est évident, ce « Family Bus » qui optimise la visibilité du Département en matière de santé pour les plus petits équivaut à un outil appréciable dans la lutte contre la désertification médicale. L’une des priorités du président Patrick GENDRAUD qui se plaît toujours à rappeler que « le Département n’a pas la compétence en matière de stratégie sanitaire mais fait avec en agissant ! ».

Pour la PMI, l’initiative se veut très bénéfique à plus d’un titre. Ce bus permet de recentrer ses activités sur son cœur de cible (la prévention, la santé et la parentalité), mais aussi d’aller vers l’ensemble des familles de manière universaliste, tout en intervenant en partenariat avec les acteurs locaux de la petite enfance et de répondre aux exigences du terrain, inhérentes à l’adaptabilité des réalités locales.

Bref, si ce « Family Bus » n’existait pas, il serait souhaitable de l’inventer !

 

Thierry BRET

 


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Demeurera-t-elle longtemps sans réponse ? Son destinataire, « pape » de la protection du patrimoine et grand défenseur des vieilles pierres en France, intercédera-t-il en faveur de ce projet, nécessitant réfection et budget via mécènes et partenaires, en l’inscrivant au « Loto du Patrimoine » 2024 ? En tout cas, le jeune responsable de l’Association Sénonaise pour la Sauvegarde et la Conservation du Patrimoine Sacré (ASSCPS) Mkrtitch MARTIROSSYAN ne s’en laisse pas compter au niveau des initiatives : la lettre ouverte à Stéphane BERN a été expédiée il y a peu à son auguste récepteur. Il y va de la pérennité de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, sise dans l’ancien Hôtel-Dieu de Sens, plus qu’un simple édifice religieux décrépi et vétuste, condamné à l’oubli et à l’abandon…

 

SENS : Pour l’heure, il n’y a pas eu encore de réponse officielle. Mais, le destinataire, le plus célèbre ambassadeur de la cause patrimoniale et culturelle de France, prépare peut-être ses arguments pour plaider en faveur de cet épineux dossier. Auprès de la Fondation du Patrimoine ? Via la célèbre opération du « Loto du Patrimoine », celle-ci se déroulant en septembre prochain ou via le ministère de la Culture et pourquoi pas l’Elysée, où Stéphane BERN possède bien évidemment ses entrées au « Château » ? Toujours est-il que l’animateur vedette de la série du «Village préféré des Français » et de sa multitude de déclinaisons dérivées, défenseur de la cause patrimoniale, est nécessairement informé de la réalité de la situation qui se déroule à Sens. Haut-lieu de l’art gothique mais aussi de la chrétienté en France…

Le présentateur de « Secrets d’Histoire » a été interpellé il y a quelques jours par les jeunes membres de l’ASSCPS, structure associative de Sens. ASSCPS : l’acronyme d’une nouvelle société sportive ? Que nenni ! L’Association Sénonaise pour la Sauvegarde et la Conservation du Patrimoine Sacré (eh, oui, cela ne s’invente pas !), créée telle une apparition miraculeuse de la Vierge en mars de cette année a pour vocation de préserver les lieux emblématiques de la ville de Sens, dont la fameuse chapelle Saint-Jean-Baptiste, aujourd’hui menacée par l’usure du temps – une bien cruelle érosion qui abime ce très bel édifice, accueillie dans l’ancien Hôtel-Dieu, voué lui aussi à date à l’abandon – et surtout le manque de moyens financiers pour en assurer la nécessaire réhabilitation.

« Faute de financement, précise son responsable, Mkrtitch MARTIROSSYAN – le jeune homme âgé de 19 ans est originaire d’Arménie – cette merveille architecturale risque de disparaître à jamais, privant ainsi les générations futures d’un héritage précieux… ».

 

Préserver l’identité de toute une communauté

 

A la tête de la structure associative – cette dernière possède son siège social au sein de l’Eglise catholique de Dijon -, le jeune homme d’une rare courtoisie et très respectueux des principes civiques et du savoir-faire a rassemblé autour de lui une poignée de jeunes gens, la plupart des étudiants, passionnés comme lui de défense patrimoniale et d’histoire.

« Voyez cette chapelle, ajoute-t-il en posant près de la barrière qui en occulte l’accès, elle est bien plus qu'un simple monument historique. Témoin de plusieurs siècles d'histoire, elle incarne l'âme et l'identité de notre communauté. Il nous faut la sauver de sa disparition imminente… ».

Son credo est basique : « nous sommes des citoyens ». Mais, sa volonté n’a pas de limite. « Il faut mobiliser tous les acteurs institutionnels et politiques interpellés par ce dossier, confie-t-il, sachant qu’une dizaine de bâtiments issus de ce patrimoine sacré sont négligés à Sens ».

Depuis sa récente fondation, l’ASSCPS s'engage à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés, notamment l'hôpital de Sens, la DRAC, la Fondation du Patrimoine, l'Église et la Ville de Sens, pour trouver des solutions durables à cette crise patrimoniale. Une campagne de médiatisation et de mécénat est également prévue, avec le soutien de personnalités telles que Stéphane BERN, afin de mobiliser les fonds nécessaires à la restauration de la chapelle.

 

 

Un avis de mobilisation est lancé pour sauver les édifices sacrés

 

Mais, attention, la chapelle Saint-Jean-Baptiste n’est pas unique en son genre. Parallèlement, l'association poursuivra ses efforts pour assurer la préservation de l'ensemble du patrimoine religieux de Sens, notamment l'église Saint-Pierre-le-Rond, Saint-Savinien le Jeune ou encore Saint-Antoine. Des actions de sensibilisation et des visites publiques seront organisées pour impliquer la population locale dans cette cause vitale.

« La rédaction de rapports est en cours, assure M. MARTIROSSYAN, ils seront adressés à l’édile de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE et au président du Grand-Sénonais, Marc BOTIN, parfaitement enclins à soutenir nos actions… ».

Le jeune étudiant à la faculté de droit à l’Université de Dijon, de confession orthodoxe, ne veut pas que les racines chrétiennes soient désacralisées dans l’oubli de ces édifices laissés à l’abandon.

« Sens mérite mieux que cela, souligne-t-il, ne serait-ce qu’eu égard à l’un des plus anciens édifices religieux de France… ». Pas faux !

Mais, alors, quels travaux réalisés in situ et avec quels moyens ?

Le président de l’ASSCPS possède évidemment des éléments de réponse.

« Dans un premier temps, une étude confiée à Frédéric DIDIER sera financée à 100 % par l’Etat. Les travaux d’urgence, estimés à ce jour à 1 267 949,32 € TTC seront découpés en deux tranches dont la première serait de 600 000 € TTC. Le financement devrait être entre autre assuré par le « Loto du patrimoine », une souscription à la Fondation du Patrimoine dont le porteur de projet serait un service de la mairie de Sens ou l’hôpital de Sens, sur les fonds propres de l’établissement sanitaire, propriétaire de l’ancien Hôtel-Dieu. L’ASSCPS va appuyer cette démarche… ».

Dès cet été, l’association lancera une vaste opération de mécénat. Tous les acteurs économiques de la place seront contactés : Région, Département, EPCI, Ville, ainsi que les entreprises et les fondations. Le financement participatif ne sera pas oublié pour faire appel à la générosité des internautes. Souhaitons qu’elle soit à la hauteur des espérances des jeunes adhérents de l’ASSCPS ! Sinon, il ne leur restera plus que les prières pour arriver à leurs fins…

 

 

En savoir plus :

 

La chapelle Saint-Jean-Baptiste de l’hôpital de Sens faisait partie de l’ancienne abbaye Saint-Jean fondée vers 500 par Saint Héracle, archevêque de Sens. Son chevet, le sanctuaire polygonal et le déambulatoire datent du XIIIème siècle.

Le reste de l’édifice a été reconstruit au XVIème et XVIIème. Les parties du XIème siècle représentent un chef d’œuvre de l’architecture gothique.

L’édifice a été classé parmi les monuments historiques dès 1862. Les couvertures de cet édifice sont aujourd’hui dans un état alarmant. Les charpentes et les voûtes sont menacées en raison des infiltrations d’eau depuis les toitures.

Les voûtes hautes reconstruites au XVIème siècle présentent un défaut de stabilité : cela se traduit par des fissures multiples et des chutes de matériaux.

Les travaux d’urgence sont estimés à date à 1,267 million d’euros TTC et seront découpés en deux tranches dont la première s’élèverait à 600 000 euros TTC.

 

Thierry BRET

 


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