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Elle fut bien trop courte, cette heure et demie consacrée à l’œuvre de Charles BAUDELAIRE ! Une conférence qui était proposée par un esthète en la matière, Dominique LAUGIER, agrégé de lettres, fin érudit et féru de littérature, passionné de surcroît par l’auteur de ces poésies écrites entre crépuscule et lumière, entre fantasmes et moments de spleen. Relatant la vie et l’œuvre du poète, Dominique LAUGIER récita en les interprétants quelques joyaux de l’auteur à l’instar de « Ma pauvre muse » ou des sulfureux « Bijoux », teintés d’érotisme qui firent scandales à l’époque…

 

AUXERRE : Tel père, telle fille ! Dans la famille LAUGIER, on a la passion des lettres, de celles qui font rêver à la nuit tombée près de l’âtre de la cheminée les âmes des romantiques. Et de celles et de ceux qui se pâment devant tant de grâce et de subtilité linguistique à l’écoute des mots qui enchantent les cœurs. Si la fille, Anne-Charlotte, journaliste qui a jeté son dévolu depuis des lustres sur les belles mécaniques de la chose automobile réserve ses commentaires acidulés dans son blog ne manquant pas de piquant, a parmi ses préférences littéraires les correspondances enflammées de Simone de BEAUVOIR à l’adresse de Nelson ALGREN – elle en apprécie tout autant les écrits d’Albert CAMUS et de Maria CASARES ! - ; le père, Dominique, est en fin lettré et agrégé un aficionado des grandes plumes poétiques d’antan.

Dont un certain Charles BAUDELAIRE, encensé le plus souvent par les plus grands des interprètes de la chanson française dite à texte. On pense notamment à Serge REGGIANI. Mais, surtout à Léo FERRE qui en fit l’une de ses sources d’inspiration poétique préférée. Quand ce n’est pas le regretté Jean-Roger CAUSSIMON !

Ah, le grand Léo ! Il aurait apprécié au centuple cette soirée conférence, intimiste, initiatique, surannée certes mais de belle facture intellectuelle, accueillie dans un cadre s’y prêtant merveilleusement bien. Une boutique de la petite rue Fécauderie. Oui, oui, celle qui a déjà reçu les faveurs artistiques de la brillante plasticienne, Catherine RYMARSKI qui en a coloré les pavés ces jours-ci. A la grande joie de tous les Auxerrois ou presque !

 

Une collégienne découvre le « Dante d’une époque déchue »…

  

Dans le cas présent, autre configuration que celle-là, avec cette causerie consacrée à ce personnage si ténébreux que fut Charles BAUDELAIRE. « Unis Vers l’Art » : c’est le nom de ce commerce de proximité qui a su se distinguer en organisant une telle soirée ouverte à la poésie. Plutôt rare pour un magasin proposant de la vente de fournitures en loisirs créatifs pour petits et grands ! On en redemande !

Des petits, malheureusement, il n’y en avait point lors de ce rendez-vous à la rencontre du créateur des « Fleurs du Mal ». On relèvera toutefois une adolescente, collégienne de surcroît, qui accompagnée de sa mère, souhaitait en savoir plus sur le « Dante d’une époque déchue » comme le surnomma un jour, BARBEY D’AUREVILLY. Un sésame de plus pour obtenir le brevet des collèges, jeune fille ?!

Pour le reste, des passionnés. Des amateurs de belles lettres, des poètes sans doute et fiers de l’être comme le chantait si bien Léo FERRE : « Poètes, vos papiers ! », extrait de l’album culte, « Amour Anarchie 1970 ! ». Pour les puristes, le grand Léo l’enregistra avec un groupe hexagonal de pop-rock, les ZOO. Même le célèbre groupe britannique des MOODY BLUES (« Night in white satin ») – des nuits en satin blanc que n’aurait pas renié le BAUDELAIRE en question - vinrent assister aux sessions d’enregistrement !

 

 

Le destin d’un poète maudit, rongé par la syphilis

 

Mais, revenons au personnage central de cette soirée intemporelle. Charles BAUDELAIRE ? Que nenni ! Dominique LAUGIER ! A 79 ans, le conteur à la mémoire d’éléphant clame des vers et des poésies en les mimant, les jouant, leur prêtant vie, leur conférant de la substance, donnant l’envie d’en savoir davantage sur l’œuvre et son auteur. Y mettant le fond et la forme ! Et surtout la juste tonalité !

Son supplément d’âme ! Du grand art, à la limite de la scène théâtrale, comme sait si bien le pratiquer sa fille.

BAUDELAIRE dans son intimité, dans sa relation avec Jeanne DUVAL – « Jeanne, la longue », précisera en docte érudit l’orateur du soir -, on suit son parcours en 1842, ses premiers pas dans la presse parisienne – il y effectuera des piges -, dans sa vie de bohème en parfait dandy de l’inconstance. Dans ses dérives lorsqu’il dilapide son argent.

« Je vais donner la parole à BAUDELAIRE lui-même, souligne un Dominique LAUGIER qui se trémousse sur son siège, en faisant tonner sa voix de stentor lorsqu’il intègre la peau du personnage. On vibre, on sourit, on se prend au jeu. Une citation (tiens, celle-là est de Victor HUGO) retient l’intérêt : « on pleure sur des berceaux, on rit dans des tombes… ». Le « spirite » de Jersey et de Guernesey – il y organisera moult soirées de spiritisme, espérant ainsi entrer en contact avec sa fille Adèle – s’invite à la séance. Le temps semble suspendu même si l’horloge égrène inexorablement les minutes qui nous rapprochent du terme de la soirée. Dommage.

Des gravures de Pauline SABATIER, l’amante d’une nuit, circulent parmi l’assistance. Le conférencier évoque encore l’opium, le romantisme, l’érotisme, les diableries qui poursuivent ce poète maudit : il disparaîtra à la fleur de l’âge, à 46 ans…rongé par la syphilis. Le 31 août 1867.

Clin d’œil du destin, cent ans plus tard, en 1967 va éclore sur la côte Ouest des Etats-Unis l’aura d’un autre poète maudit au destin aussi chaotique et crépusculaire : un certain Jim MORRISON, le chanteur des DOORS, qui se reconnaissait en RIMBAUD et en BAUDELAIRE…Mort mystérieusement dans sa baignoire en juillet 1971 à Paris et enterré au Père-Lachaise, pas si loin du cimetière du Montparnasse où repose le grand BAUDELAIRE. « The End »…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le résultat présenté dans les cadres photographiques est pour le moins surprenant. Il s’agit de démêler le faux du vrai. Un vrai, à la limite de l’improbable quand on voit l’ancienne chancelière allemande, Angela MERKEL, dégustée un cornet de glace assise sur un transat d’une plage ensoleillée aux côtés de…Barak OBAMA ! Prétexte à une réflexion sur les capacités de l’intelligence artificielle, l’exposition « Info/Intox », inaugurée à la Maison de l’Ecologie à Auxerre, aura permis de poser les jalons des 14èmes Rencontres Auxerroises du Développement Durable. Des RADD qui s’interrogent sur la pertinence de l’IA, entre outil et menaces…

 

AUXERRE: Balade à vélo avec la Roue Libre, balade au beau milieu des chèvres de la structure de Saint-Bris-le-Vineux dirigée par Claire GENET, découverte de l’écosystème ULTERIA, ateliers démonstratifs pour les petits comme pour les plus grands, présentation de l’entreprise MOBIL WOOD, sortie naturaliste, conférences sur le numérique et ses conséquences à être utilisé à outrance pour la planète et ses habitants avec la journaliste Juliette DUQUESNE, table ronde autour de la compréhension de cette nouvelle technologie…la quatorzième édition des RADD 2024 (Rencontres Auxerroises du Développement Durable), chère à son président, Denis ROYCOURT, aura choisi cette année l’IA (intelligence artificielle) comme thématique de réflexion.

Un sujet ô combien prégnant dans notre société ultra digitalisée, abordé sous la forme d’interrogation : l’IA est-elle utile ou représente-t-elle une menace ?

Sept jours de rendez-vous, denses et éclectiques, à se mettre sous la dent avec le concours de spécialistes et de conférenciers qui connaissent leur sujet jusqu’au bout de la langue, voilà ce qui est et aura été proposé dans la capitale de l’Yonne en cette fin de mois d’avril.

 

 

Même le 01er mai, les RADD travaillent !

 

On notera pour les retardataires l’excellente table ronde programmée ce mardi 30 avril à 19 heures au théâtre d’Auxerre, sur la compréhension de tout cet édifice très artificialisé avec la présence d’une ancienne coordinatrice du Lab de Google, Laura SIBONY, aujourd’hui enseignante à l’Ecole Polytechnique et à Sciences Po sur les bases de l’intelligence artificielle et Hugues FERREBOEUF, l’un des experts les plus en vue de l’articulation entre transition numérique et climatique.

Un échange sur le papier des plus passionnants qui se prolongera sur les conditions d’une maîtrise d’un numérique durable, avant le questionnement coutumier du public. A ne pas oublier, mercredi 01er mai (eh oui, aux RADD, ça bosse même le jour de la fête du Travail !), la projection du classique cinématographique de Stanley KUBRICK (« 2001, l’Odyssée de l’espace ») au cinéma CGR auxerrois à 19 heures, un long métrage culte qui sera prétexte à des échanges avec le public en seconde partie de soirée avant que Denis ROYCOURT ne tire les conclusions de cette édition très digitalisée !

 

 

 

Faux et usage de faux photographiques pour faire gober n’importe quoi !

 

Toutefois, en guise de préambule, voire d’hors d’œuvre, les organisateurs de ces RADD cru 2024 proposaient à la Maison de l’Ecologie une intéressante exposition d’images photographiques réalisées à partir de l’IA. Une série de clichés amusants et significatifs des opportunités visuelles offertes par l’intelligence artificielle, organisées pour leur préparation et leur mise en scène par de vrais photographes bien vivants ceux-là, Daniel CARRE et Jean-Paul LEAU !

Au-delà de la plaisanterie iconographique qui prête à sourire, le risque de dilemmes et de détournements en termes de compréhension et d’usage existe bel et bien avec ce genre de travaux. Faux et archi-faux, naturellement, dans leur réalité !

 

 

Le vice-président du CDJM, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation, Bernard ANGAUD – il est par ailleurs délégué général de la société des lecteurs du « Monde » - aura fait part de ses réflexions pertinentes sur l’éveil des consciences face à ce phénomène de falsification de l’image en titillant l’esprit critique d’un auditoire venu inaugurer ce rendez-vous. Une manière de ne pas gober n’importe quoi et de se fier à l’éthique de la profession qu’est le milieu de la presse.

Car, quand de tels clichés même les plus innocents et humoristiques circulent auprès de certains publics plus enclins à croire aux principes du complot et au n’importe quoi, il en reste malheureusement toujours des traces profondes et indélébiles dans les neurones…

 

Thierry BRET

 

 


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Dans la chanson des INNOCENTS, « Colore », il était question de mettre de la couleur à la manière d’un arc-en-ciel sur le monde. Là, à Auxerre, on se contentera d’une seule rue. Celle de Fécauderie, ce qui n’est déjà pas si mal en soi ! Grâce au travail créatif de la plasticienne et peintre Catherine RYMARSKI que nous connaissons bien dans ces colonnes, le cœur de ville offre ainsi un peu de grâce, de la lumière et pourquoi pas de la joie ! Une autre manière d’aborder l’existence et d’oublier ses tracas, non ?

 

Lundi :

Il y a cinq ans, la flèche de Notre-Dame de Paris l’entrainait dans son effondrement. Il fut retrouvé le lendemain matin parmi les débris fumants après une chute de 96 mètres, devenu depuis l’un des témoins les plus emblématiques de l’incendie qui ravagea la cathédrale le 15 avril 2019… le coq de cuivre. Sorti des ateliers MONDUIT, aujourd’hui disparus, il avait été installé en 1835 et connut une première restauration un siècle plus tard. Exposé pour quelques semaines encore à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, il devrait couler une paisible retraite dans le futur musée de l’Œuvre de Notre-Dame, prévu ouvrir dans l’Hôtel-Dieu. Dommage qu’il n’ait pas l’usage de la parole… Après presque deux siècles à jouer les vigies de l’Histoire et servir de boussole au temps qui fuit, nul doute qu’il en aurait des choses à raconter !

 

 

 

Mardi

 

Révélée le 07 avril dernier, l’affaire a défrayé la chronique. Elle a provoqué un emballement médiatique dont la ville d’Avallon se serait sans doute bien passée. La mise en examen de sa maire et conseillère régionale, Jamilah HABSAOUI, dans le cadre d’une enquête pour « trafic de stupéfiants » a fait la une de l’actualité, certaines chaînes d’infos en continu en faisant leurs choux gras plusieurs jours durant. Au risque parfois de « fake news » balayant la présomption d’innocence, comme ces soi-disant sachets de résine de cannabis et de cocaïne retrouvés dans son bureau de l’hôtel de ville et à la pharmacie où elle travaille. Une information démentie depuis. Que dire des réseaux dits « sociaux » véhiculant sous couvert d’anonymat des tombereaux d’injures racistes à l’encontre d’une personne issue de la « diversité » ? Le syndrome d’Outreau est là pour le rappeler, toute personne incarcérée n’est pas forcément coupable, mais quelle place ces mêmes médias donneront-ils à l’information en cas de disculpation de l’intéressée ? Dans toute cette noirceur, une parenthèse de lumière signée du maire de Joigny, Nicolas SORET, qui envers et contre tout, réaffirme sur Facebook ses liens d’amitié avec Jamilah HABSAOUI… Respect et fraternité.

 

Mercredi  

Décliné sous toutes les formes et à tous les temps, le chiffre « 100 » aura fait la une de l’actualité ce mercredi. Une date clé et autant de jours qui nous séparent de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024, le 26 juillet prochain. Un compte à rebours source d’impatience pour les plus enthousiastes qui attendent l’évènement depuis des mois, mais synonyme aussi de saturation médiatique pour les plus réfractaires à cette grand-messe sportive. Pour ces derniers, en référence au « Père Cent », cérémonie parodique à l’époque du service militaire obligatoire où les conscrits fêtaient avec moult libations cent jours avant la fin, l’approche de leur libération, un seul cri de ralliement : « la quille, bordel ! ».

 

 

Jeudi 

 

Thierry ARDISSON fait chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République ! Si le célèbre animateur et producteur a marqué pendant plus de deux décennies nos soirées du samedi par des talk-shows inventifs mais souvent provocants et sulfureux, c’est oublier un peu vite sa marque de fabrique : « l’humour-humiliation ». Avec son compère Laurent BAFFIE, ses plateaux étaient la plupart du temps le temple de réflexions crasses et sexistes n’ayant pour but que de mettre mal à l’aise l’invité. Autant de « mérites » expliquant sans doute de le voir ainsi porté au pinacle de la nation ! 

 

 

Vendredi 

« Untermensch »… Expression favorite des nazis pour qualifier tous ces « sous-hommes » indignes à leurs yeux d’appartenir à la race aryenne. Un vocabulaire que l’on croyait tomber dans les poubelles de l’Histoire, mais que le conseiller régional RN, Thomas LUTZ a repris à son compte dans l’hémicycle dijonnais, provoquant colère et indignation. L’élu du Doubs s’en est excusé un peu plus tard, précisant que ce mot « lui avait échappé car il était germanophile », destiné selon lui, à qualifier « le statut des élus de l’opposition au conseil régional… ». Ce qui ne l’a pas empêché de se faire rappeler à l’ordre par son président de groupe et porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, jugeant ses propos comme « regrettables et qui n’ont pas leur place… ». Il est vrai qu’à l’heure du « ripolinage » et de la « dédiabolisation » du parti, souhaités par son ancienne présidente, Marine LE PEN, tout cela fait un peu désordre… Un simple incident de séance, plaideront ses défenseurs, voire pour certains, « un détail de l’Histoire » du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté !

 

Samedi 

Le street art a envahi la rue Fécauderie, rythmant ses pavés de couleurs arc-en-ciel qui apportent à cette artère auxerroise, sans doute l’une des plus jolies de la ville, une facette supplémentaire à son charme. Le fruit du travail et de l’imagination de l’artiste plasticienne Catherine RYMARSKI. Elle a été aidée en cela par plusieurs centaines de personnes. Elles ont partagé les pinceaux pour tracer ce chemin de couleur éphémère. Reste à trouver les outils pour repeindre le quotidien d’une actualité aux tonalités encore trop souvent « noir et blanc »…

 

Dimanche 

Il était 20 heures ce dimanche 21 avril 2002, quand l’image de Jean-Marie LE PEN apparut sur les écrans de télévision, synonyme d’une qualification au second tour de la présidentielle pour le Front National. Le lendemain, la France entière se réveilla avec la gueule de bois. Victoire « historique » pour les uns, stupéfaction, honte et colère pour les autres. L’électrochoc qui en suivit fut l’occasion pour Jacques CHIRAC d’une réélection sans appel avec 82,21 % des voix. Un récent sondage a révélé que si, à l’époque, les 18-24 ans n’avaient été que 7 % à voter pour le patriarche du clan, les quarantenaires qu’ils sont devenus avaient été vingt ans plus tard, 47 % de cette génération à apporter leur voix à Marine Le PEN au second tour de la présidentielle 2022. « Tout lasse, tout casse, tout passe »… 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Il reste moins de cent jours avant l’évènement planétaire ! Le compte à rebours est désormais enclenché et le Département de l’Yonne ne veut pas manquer une occasion pour rappeler à notre bon souvenir ce rendez-vous qui ne revient dans l’Hexagone qu’une fois par siècle, dans sa version estivale il va de soi. Dans les faits, cela s’est traduit il y a peu par l’inauguration de l’esplanade olympique, agrémentée d’une imposante statue de la flamme, œuvre du sculpteur Yvan BAUDOIN. Il n’y a pas de doute, le territoire est bel et bien dans les starting-blocks !

 

AUXERRE : Sur le petit promontoire, situé à l’entrée du « 89 », le siège du Conseil départemental de l’Yonne, une forme bizarroïde est encore recouverte d’une bâche plastifiée de couleur bleu sombre. Deux sangles de cuir entourent la curieuse et massive figure qui s’érige vers le ciel. Sans que l’on sache de quoi il s’agit précisément en termes de représentation. La fameuse flamme olympique, qui sera dévoilée un peu plus tard dans la soirée...

Non loin de là, le site institutionnel présente une effervescence inhabituelle. Ici, un mini stand de handball en fauteuil est fonctionnel. Là, un panneau de basket et quelques ballons sont installés par des moniteurs. Un peu plus loin, des tables qui accueilleront dans quelques instants des pongistes en herbe. Il est vrai que depuis l’émergence médiatique des frères LEBRUN, promis à de belles aventures olympiques à Paris, le tennis de table possède une cote royale auprès des plus jeunes dans l’Hexagone !

On est loin de l’affectation habituelle du lieu, constituant le parvis de l’imposant édifice, une zone de stationnement ! C’est un grand jour, du moins une belle fin d’après-midi pour les organisateurs de cette manifestation : la célébration du seuil des cent jours avant les Jeux de Paris. Avec un Conseil départemental plus que jamais mobilisé et engagé avec ses partenaires – ils sont à date plus de 120 artisans de ce succès à être rassemblés au sein du club éponyme -, en premier lieu le CDOS 89, le Comité départemental Olympique et Sportif de l’Yonne.

 

 

Une cérémonie d’ouverture sur la Seine ou…sur l’Yonne ?!

 

A l’intérieur, ça bouge également dans tous les sens ! Franck CHAUFOURNAIS, dirigeant du Centre E.LECLERC de Sens, est soumis à la question sur le stand improvisé de nos confrères de France Bleu. Celles posées par l’infatigable Nathalie RIVAUD que l’on aperçoit désormais partout ! Ici et là, y compris du côté de l’AJA !

On s’essaie à la prise de vue aux côtés des mascottes officielles des JO de Paris, on admire dans le hall d’entrée de l’autre espace menant vers l’auditorium les œuvres de l’artiste JACOBLEU – il nous avait déjà gratifié la saison dernière d’une très belle exposition à Auxerre dans une galerie sise près de l’Abbaye Saint-Germain – ou la fresque murale extérieure de CRAZYPRAY, haute en couleurs. Les convives se serrent comme des sardines vers un petit pupitre avant que ne débutent les prises de parole. Celle, notamment, très attendue, du « boss » du CD 89, à savoir Patrick GENDRAUD.

« C’est une bonne thérapie que de sentir du bien-être autour de soi, plaisante l’orateur dès le préambule de son intervention, nous sommes à cent jours d’un moment historique que nous attendons avec impatience. Nous sommes à cent jours de la cérémonie d’ouverture qui sera accueillie sur…l’Yonne, car comme j’aime à le rappeler, c’est bien l’Yonne qui coule à Paris et non la Seine ! ».

Une affirmation qui lancera sans doute maintes polémiques chez les puristes de la chose géographique mais qui fera éclater de rires une assistance attentive aux propos tenus.  

 

 

Taïwan, Ouzbékistan, Canada…l’Yonne s’ouvre à l’international avec les Jeux

 

Très tôt, dès le mois de mai 2022, le Conseil départemental de l’Yonne s’était positionné sur l’accueil de la flamme olympique sur le territoire. Une procédure qui s’était soldée par la signature officielle d’un partenariat avec le Comité national organisateur de l’évènement à Paris, entre Patrick GENDRAUD et le triple champion olympique de canoë-kayak, Tony ESTANGUET, président de ladite institution.

« Tous, élus, partenaires et agents jouent le jeu des Jeux, poursuivit l’orateur, dans le cadre du concept « Yonne 2024 », piloté par Philippe LALA et son équipe… ».

S’en suivirent des applaudissements nourris pour cette structure organisationnelle des animations autour des Jeux, qualifiée de « soudée ».

Porteur de bonnes nouvelles, Patrick GENDRAUD annonça qu’en plus d’une délégation de sportifs canadiens (rugby à VII), une sélection en provenance de Taïwan (tir sportif) sera accueillie dans l’Yonne, très prochainement. Une autre délégation, en para-athlétisme, et en provenance de l’Ouzbékistan fera de même.

 

 

 

Des informations prouvant que l’Yonne possèdera bien cette dimension internationale avec la réception de ces athlètes de haut niveau à l’été prochain.

Un vrai défi pour l’Yonne, qui se définit depuis toujours dixit l’élu départemental comme une « terre d’exploits » (architecturaux, gastronomiques, patrimoniaux, artistiques) et qui veut véhiculer le message de paix et de fraternité à l’ensemble du monde, le 11 juillet prochain.

« Gageons que ce message fraternel et unitaire se propage dans toutes les zones de conflits, souligna Patrick GENDRAUD moins optimiste, il est vrai qu’il y en a beaucoup qui secouent le monde actuellement… ».

 

Le 11 juillet dans tous les viseurs !

 

Se retournant vers son voisin de droite, le sculpteur Yvan BAUDOIN, le président du Conseil départemental parla ensuite de cette pierre de Massangis avec laquelle a été travaillée la magnifique flamme, encore cachée quelques instants des regards des invités.

« Cette flamme va perdurer dans le temps, ajouta Patrick GENDRAUD, on sera tous morts que elle, elle sera encore là ! ». De l’humour, toujours et encore.

Un président, fier et content d’être là, faisant sourire l’auditoire, avant, un peu plus ému de saluer le travail émérite de l’artiste icaunais, « vous avez fait éloge de très belle manière de notre département grâce à vos publications numériques et de cela je vous en remercie… ».

Evoquant le passage de la flamme le 11 juillet, Patrick GENDRAUD invita le public à prendre encore son mal en patience, et ce jusqu’au 04 mai, pour connaître tous les détails de ce périple dans l’Yonne. Notamment dans les sept villes traversées.

 

 

« La flamme n’est pas encore là, mais ça brûle déjà au niveau de l’enthousiasme, insista l’ancien maire de Chablis, d’ailleurs, ce 11 juillet, il faudra vibrer à Avallon, partager à Vézelay, embraser Sens, fêter Saint-Fargeau, applaudir à Migennes, adorer Chablis et célébrer Auxerre… ».

Prenant le temps d’apprécier la fresque olympique, peinte par CRAZYPRAY sur l’un des murs de l’édifice départemental, le public fut convié ensuite au dévoilement de la flamme à l’extérieur, près de l’entrée principale du « 89 ».

Avant de participer aux mini-épreuves concoctées par de nombreuses associations sportives, réunies par Patrice HENNEQUIN, le président du CDOS 89. Les porteurs de la flamme posèrent également pour la séance photographique aux côtés de François BOUCHER, vice-président du CD 89 et du président GENDRAUD.

« Merci de tout cœur pour tout ce que vous faites, clôturera ce dernier sobrement, le sourire aux lèvres. Belle image que celle-ci…

 

Thierry BRET

 

 


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Objectif prioritaire d’une résidence d’artiste : le décloisonnement de la culture vers le plus grand nombre de visiteurs. Un exercice que propose chaque année, depuis 2021, la localité périphérique d’Auxerre. Cette fois-ci, le jury a retenu le dossier de Romain HURDEQUINT. Quant à la thématique abordée, elle repose sur le sport et sa corrélation artistique. Logique, à l’approche des Jeux Olympiques de Paris…

 

GURGY : On appelle cela des résidences d’artistes « hors les murs ». Elles supposent des créations artistiques dans l’espace public. Depuis trois saisons, la municipalité s’y emploie avec la régularité d’un métronome suisse pour accueillir lors de périodes plus ou moins longues une pépite de la créativité. En ce mois d’avril, c’est un spécialiste du graphisme sur skate-board – une démarche pour le moins originale et très personnelle -, de la peinture et de la poterie qui a pris ses quartiers dans l’Auxerrois, Romain HURDEQUINT. 

Un garçon au sourire sympathique et à l’esprit curieux qui, grâce à son travail présenté à l’Espace culturel local, « Rom av.JC : Olympiakoi Agones », a reçu les lauriers du Prix d’Art urbain de Paris en 2022. Excusez du peu, mais ses œuvres voyagent bien (et loin) en général, via des expositions parfois caritatives comme « Urban Explorer » accueillie dans le Tennessee à Knoxville, entre autres.

Le projet dévoilé dans l’Yonne a d’ailleurs obtenu le label « Olympiade culturelle » par l’organisation de Paris 2024. C’est tout dire si cela mérite le coup d’œil lors de la restitution, prévue ce vendredi 26 avril en début de soirée…

 

 

L’olympisme revisité à l’Espace culturel…

 

S’inspirant de la partie antique et séculaire de ces Jeux, réinventés en 1896 par Pierre de COUBERTIN, Romain HURDEQUINT a effectué un travail participatif avec les jeunes de la commune pour certaines de ses pièces réalisées collectivement à l’Espace culturel. Le projet créatif tend à célébrer les sports qui sont pratiqués dans le village, en faisant référence à l’histoire des Jeux ! Une supposition drôle, voire quasi improbable entre les deux évènements ? Pas tant que ça, dixit l’ancien édile Jean-Luc LIVERNEAUX, remplacé depuis peu par Cyril CHAUVOT, ayant repris la délégation de la vie culturelle.

« L’olympisme à Gurgy a nécessité un appel d’offres dans le cadre de cette résidence d’artiste, avancée au mois d’avril plutôt que de la tenir en août, explique l’élu, différents artistes ont envoyé leurs projets. Le jury a sélectionné celui de Romain HURDEQUINT qui travaille à la découpe d’anciens skate-boards et à leur embellissement, mais aussi avec de vieux panneaux de signalétique routière repeints pour la circonstance afin de mettre en évidence les associations sportives de la commune... ».

Quant au lien avec l’olympisme, il est possible de le trouver (peut-être !) à partir d’une pièce de monnaie datant de l’époque, gallo-romaine, dans les fouilles effectuées aux environs !

Les œuvres seront après la restitution installées aux abords de l’Yonne, rue du halage, pour une durée d’un semestre à minima. Une manière concrète de bien respecter le cahier des charges de ces résidences d’artistes où les travaux s’exposent le plus souvent dans l’espace public.

 

 

En savoir plus :

Restitution de la résidence d’artiste Romain HURDEQUINT

Espace culturel de GURGY

Vendredi 26 avril 2024 à 18 heures.

 

Thierry BRET

 

 


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