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Croissance historique pour SEAT : les ventes s’envolent de 26,3 % dans l’Hexagone...
février 01, 2019Avec 31 219 immatriculations obtenues en France l’année dernière, le constructeur enregistre sa plus belle performance au niveau mondial. Des résultats flamboyants qui s’expliquent avec le lancement de la nouvelle gamme de SUV, ARONA, qui devient le modèle le plus vendu avec 9 560 unités. Soit un taux de conquête de 75 %. Ce qui est loin d’être terminé…
PARIS : Un quart de ventes en plus par rapport à l’exercice antérieur. Il s’agit de la plus forte progression de toutes les marques généralistes sur le marché français. Mais, SEAT ne s’arrête pas en si bon chemin. Grâce à cette croissance, le constructeur enregistre ses meilleures performances sur l’ensemble des pays où la marque est distribuée.
Ces résultats ont été dévoilés il y a peu par le directeur de la filiale française de ce groupe, Sébastien GUIGUES. Commentaires de l’intéressé :
« Pour atteindre ses objectifs en 2018, SEAT a su exploiter tout le potentiel de son plan produits avec un fort taux de conquête et des modèles qui font figure de référence sur le segment SUV… ».
Et le dirigeant de la filiale de citer le nouveau ARONA qui a dépassé les 9 500 modèles à la vente. Il est vrai que le constructeur a tiré profit de la tendance du marché portée vers les SUV.
Une bonne complémentarité de l’offre sur le segment des SUV…
A ce titre, SEAT dispose d’un aéropage conséquent de modèles sur ce segment pour occuper des positions intéressantes. Outre le nouvel ARONA, première année de commercialisation, le constructeur peut s’appuyer sur les performances de l’ATECA (7 533 ventes) et TARRACO, qui viendra renforcer cette position stratégique prégnante au cours de ce premier trimestre.
Ne boudant pas son plaisir, le dirigeant de SEAT France a rappelé que les modèles historiques de la gamme, IBIZA et LEON, affichaient également de prometteuses performances.
La première d’entre elles, classée seconde au Prix de la voiture de l’année 2018, s’est vendue à 7 805 unités. Tandis que la LEON a pu s’écouler à 5 820 modèles.
Ces résultats permettent à la marque de consolider sa position sur le marché hexagonal avec 1,44 % de la part de marché (+ 0,2) en affichant une progression neuf fois supérieure à celle du marché.
Les projets vont bon train pour autant. Le premier modèle de la marque CUPRA et l’avènement du TARRACO devraient assurer la dynamique de vente sur tous les canaux de commercialisation en 2019.
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Le SDEY souhaite faire de l’Yonne un territoire intelligent en matière de transition énergétique…
janvier 28, 2019Outil au service des collectivités, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) célèbre sa cinquième année d’existence. Pourtant, l’entité présente déjà un bilan, riche d’actions et d’évènements. Permettant ainsi à la ruralité de bénéficier d’avancées technologiques similaires aux communes urbaines. Dirigé par Eric GENTIS, l’organisme prône un maillage équitable de vitalité et de modernité sur l’ensemble du territoire. L’an passé, 15,2 millions d’euros de travaux ont été réalisés pour accompagner les communes dans l’amélioration des réseaux d’énergie. Des résultats positifs et encourageants qui engendrent moult motifs de satisfaction de la part de son président, Jean-Noël LOURY…
AUXERRE : Partant du postulat que l’Yonne et la ruralité possèdent d’indéniables atouts, le SDEY poursuit avec le succès qu’on lui connaît depuis ses origines son bonhomme de chemin. En cela, 2018 aura permis d’accroître la vision stratégique de la structure, tout en optimisant les services et prestations pour le bienfait des collectivités.
Il suffit d’analyser le montant des travaux, en hausse de 2 % par rapport à l’exercice antérieur, pour bien comprendre la finalité du syndicat départemental d’énergies.
Moderniser le territoire ne s’apparente pas un simple leitmotiv de plus. C’est devenu au fil des missions un cheval de bataille récurrent qui est accompli avec professionnalisme et sérieux par les équipes de la structure.
Sur l’enveloppe globale de 15,2 millions d’euros qui a été affectée à ce vaste chantier menant l’Yonne vers la modernité technologique, 5,9 millions ont servi à optimiser l’éclairage public.
Les travaux de dissimulation se sont élevés à 3,5 millions d’euros, tandis que le renforcement, l’extension et la sécurisation ont requis 3,9 millions d’euros. Le réseau de télécommunication n’a pas été exclu de cette stratégie offensive. Un subside de 1,7 million d’euros lui a été consacré.
Enfin, et pour être tout à fait complet sur ce dossier, précisons que 250 000 euros ont été nécessaires pour équiper en bornes de recharge pour véhicules électriques les points névralgiques du département.
En parallèle, 28 pylônes ont été érigés afin de résorber les zones blanches qui pénalisaient jusque-là les communications téléphoniques. Novatrice, l’Yonne a ainsi pu boucler son programme initial puisque la dernière construction métallique a été installée à la mi-janvier. Ce travail se faisant en étroite osmose avec les communautés de communes.
Mobilité électrique : des résultats déjà probants…
Le SDEY a eu raison d’être avant-gardiste et précurseur, sur un sujet dont il a su maîtriser amplement les paramètres. Les enjeux de la mobilité électrique n’ont pas été pris avec légèreté par ses responsables. En 2018, l’organisme a ainsi terminé son programme de déploiement des bornes de charge de première génération.
Soit in fine, un total de 120 bornes dont dix-sept appareils qui peuvent accélérer le processus de chargement en un laps de temps plus court. En outre, 230 raccordements simultanés de véhicules sont fonctionnels.
Les premiers résultats ne se sont pas fait attendre même si quelques sceptiques ne croyaient guère à l’efficacité du dispositif. En avril 2018, le SDEY enregistrait 300 recharges sur le mois. Dès octobre, celles-ci augmentaient à 1 300 opérations mensuelles ; cela a permis d’économiser 2 688 kg de Co2. Pour arriver à ce premier jalon positif, le syndicat aura injecté 1,8 million d’euros.
D’autres initiatives ont fleuri çà et là dans le département. Par exemple, la promotion de l’auto-partage. Impulsé par Rémy CLERIN, vice-président du SDEY, un programme s’est développé à grand renfort de sensibilisation. Maire de la localité de Perrigny-sur-Armançon, Eric COQUILLE n’est pas resté insensible à la démarche. Elle est aujourd’hui opérationnelle avec le soutien de l’AVERE (Association pour le développement de la mobilité électrique). Plusieurs communes devraient prendre le relais car très intéressées par l’initiative.
Un test d’une envergure nationale sera réalisé avec le partenaire allemand du SDEY, HUBJECT, en faveur d’un nouveau mode de paiement à la connexion avec un système de détection du véhicule.
La méthanisation intègre les axes prioritaires…
A l’étude depuis cinq ans avec le concours de la SEM Yonne Energie, le projet « HYCAUNAIS » entame enfin une nouvelle phase de son existence. Ce dispositif de méthanisation s’installera d’ici peu sur le site de la COVED, à Duchy.
Unique en Europe, il s’agira de produire du méthane de synthèse à partir de gaz carbonique. Ce dernier s’échappant d’un centre d’enfouissement d’hydrogène fabriqué à partir de l’électricité qui est produite par des éoliennes.
En soutenant ce projet, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne se positionne comme l’un des acteurs majeurs de la transition énergétique au côté de la Région. Organisme institutionnel de poids, avec lequel le SDEY entretient des liens en étroites synergies.
Des aides supplémentaires favorables à l’éclairage public
Faciliter le passage des communes vers un éclairage public intelligent (grâce à la nouvelle génération de LED) sera vivement encouragé en 2019. En ce sens, le président Jean-Noël LOURY a décidé, avec l’appui unanime de ses collègues lors de l’examen du budget, d’augmenter les aides pour l’éclairage public avec un taux de subvention de 70 %. Quant aux charges de fonctionnement des communes qui optent pour l’usage du LED, la gratuité de la maintenance sera appliquée pendant cinq ans. Les autres communes voyant leur forfait de maintenance se réduire de moitié.
Autre geste financier important consenti envers ces localités en phase avec la sauvegarde de l’environnement : la prise en charge intégrale du forfait de maintenance des bornes de recharge pour véhicule électrique. Il s’élevait à 400 euros par an pour une borne semi-rapide et de 1 500 euros par an pour une rapide.
Testé en 2018, l’achat groupé d’énergie a généré de belles économies pour les communes. L’opération sera reconduite cette année, après un appel d’offre conçu avec l’ensemble des syndicats d’énergie de la région Bourgogne Franche-Comté.
Le SDEY apportera une autre valeur ajoutée aux communes qui le désirent : des conseils et préconisations pour celles qui souhaitent diversifier leur approvisionnement énergétique en finançant les études et les constructions de chaufferies bois et de réseaux de chaleur, ainsi que les initiatives issues de l’auto-consommation.
Plusieurs communautés de communes (Avallon-Vézelay-Morvan, le Jovinien, la Vanne, le Pays d’Othe, Yonne Nord et le Gâtinais en Bourgogne) entreront dans la phase active du Plan Climat Air Energie territorial. Celui-ci s’achèvera courant 2019.
Malgré tous ces chantiers, il sera toujours temps pour le SDEY de se projeter davantage vers l’avenir.
Et de passer à la phase concrète de sa politique en faveur des territoires intelligents. Dans les faits, cela se traduira par la mise en place d’une navette électrique autonome à Vézelay, la pose de stations électriques multi-modales (cycle, scooter, voiture, un service dédié aux habitants grâce à une alimentation issue du réseau électrique et par les énergies renouvelables), et la navette médicale, développée avec le soutien de Patrick BUTTNER, vice-président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre.
Si 2018 fut riche pour le SDEY, l’année 2019 devrait être encore plus dense pour le syndicat, compte tenu des nombreux projets qui se profilent à l’horizon…
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Levée de fonds fructueuse pour QAPE : plusieurs investisseurs injectent 2 millions d’euros à ses projets…
janvier 23, 2019Start-up innovante du secteur assuranciel, l’entité vient de réaliser un premier tour de table de deux millions d’euros auprès de plusieurs investisseurs. Une étape logique et obligatoire dans son cheminement. Elle va lui permettre d’accélérer le processus de croissance dont elle a besoin. Non seulement, les investissements consacrés à la recherche et au développement vont s’accroître. Mais, en outre, la structure, fondée en 2016 par ses deux dirigeants, Kim VU DINH et Julien MOUCHET, devrait nouer de probants partenariats à très brève échéance. Lui offrant un essor et une notoriété considérables…
TOUCY : QAPE a le vent en poupe et le fait savoir astucieusement ! Le spécialiste de l’ « Assur-Tech » qui a conçu et distribue la mutuelle santé « KOVERS » ne pouvait pas mieux débuter l’année. Plusieurs investisseurs viennent d’apporter leur soutien financier au développement de cette entreprise d’envergure nationale qui a pour credo d’innover le secteur de l’assurance.
Il faut croire que la gamme de produits et de services, déclinés par ses soins, a eu l’heur de séduire ces nouveaux partenaires. QAPE n’a jamais caché ses ambitions de placer le bénéfice de l’assuré au cœur de tous les enjeux. Un tour de table de deux millions d’euros lui est donc favorable. Quatre acteurs de l’économie ne s’y sont point trompés en cautionnant le plan de développement présenté par les deux gestionnaires de la start-up, Kim VU DINH et Julien MOUCHET.
Ainsi, CAPINNOVEST du groupe SIPAREX et BDR IT de la BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Epargne) se sont jetés à l’eau en connaissance de cause et après étude minutieuse du dossier. Ils ont été rejoints dans le montage de l’opération par la BPI et des membres de « business angels ». Le résultat est à la hauteur des espérances et des ambitions des deux cofondateurs de la PME : une manne financière de deux millions d’euros.
Concentrer les efforts de développement sur la mutuelle « KOVERS »…
Cette enveloppe qui n’a rien de providentielle car mûrement réfléchie et obtenue avec raison servira à faire progresser la mutuelle « KOVERS », la vitrine technique et opérationnelle de la société. Son succès au plan hexagonal se confirme. Après trois années d’existence, « KOVERS » se définit comme une approche éthique et disruptive de la mutuelle. Révolutionnant ainsi le marché.
« Cette offre répond à la crise de confiance entre assurés et assureurs, précise Kim VU DINH, en donnant à l’assuré non seulement davantage de lisibilité sur les garanties et le coût de la santé. Mais, aussi un meilleur accès aux soins, grâce entre autres au concept de « e-santé » dès le premier niveau d’adhésion… ».
Ici, la priorisation des outils digitaux est fondamentale. Ils permettent de se reconnecter avec les valeurs fondamentales et originelles de la mutualisation.
Un précieux auxiliaire technologique qui devrait être proposé à d’autres acteurs du secteur de l’assurance.
Grâce à cette opération, QAPE poursuivra sa stratégie de croissance, accélérant l’acquisition d’assurés de « KOVERS » et lancer à grande échelle la commercialisation de ses innovations. L’optimisation continue des garanties permet de concilier qualité et accès aux soins avec performance économique. A ce titre, l’excellent rapport garanties/coût de « KOVERS » est obtenu grâce à l’optimisation des coûts d’acquisition et de gestion des contrats. Elle permet d’augmenter la part réelle des cotisations consacrées aux remboursements et services, se situant actuellement de 87 %.
A ce jour, par rapport à plus de mille offres comparées sur le marché, les assurés « KOVERS » bénéficient en moyenne de – 21 % d’économie sur les cotisations et de + 50 % sur les remboursements de dépenses de santé.
Ce qui, in fine, peut représenter jusqu’à mille euros d’économie sur un budget santé annuel ! Une approche non négligeable et innovante qui a permis à QAPE de vendre plus de cinq millions d’euros de primes d’assurance en moins de deux ans.
Renforcer les technologies issues de l’intelligence artificielle…
Dans cette perspective, QAPE va faire évoluer le service de comparatif d’assurance, qui est une aide à l’achat pour les assurés « KOVERS ». La structure renforcera notamment les technologies d’Intelligence Artificielle (IA) et de Big Data de « KOVERS ».
A cela s’ajoute, le développement des services numériques de simulation de dépenses et « profiling » de risque santé. Ils sont destinés aux assurés pour mieux gérer leur budget santé et leur choix d’assurance santé. QAPE fera évoluer les services d’e-santé aux assurés, en développant une plateforme d’intégration de services e-santé proposés par des tiers.
Devenir un acteur de référence incontournable en matière d’assurance…
Quant au développement commercial, il est envisagé avec sérénité par Julien MOUCHET. « Cette levée de fond favorisera le développement commercial de la société auprès des grandes marques de l’assurance au cours de ces prochains mois, précise-t-il, et de faire connaître et promouvoir ses solutions à un maximum d’assurés hors « KOVERS » ».
Au-delà des financements, les deux fondateurs de l’entité se montrent très confiants dans la capacité de leurs investisseurs à les accompagner dans la durée et à soutenir leurs valeurs. A l’issue de l’opération, la société QAPE restera majoritairement détenue par ses deux associés fondateurs.
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Ferroviaire : Guy FEREZ roule pour l’hydrogène qui possède un train d’avance sur l’électricité…
janvier 14, 2019Alors que les travaux de modernisation de la gare ferroviaire débuteront en 2020, avec la réhabilitation de la voie jusqu’à Migennes, le maire d’Auxerre réaffirme sa totale approbation en faveur de l’abandon des projets d’électrification de la ligne SNCF. Entérinée par le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté il y a quelques semaines contre l’avis de l’opposition, la décision, ouvrant selon lui au modernisme, représente une vraie cohérence stratégique. L’édile icaunais s’est également entretenu avec les responsables de la compagnie des transports ferroviaires afin d’obtenir davantage de liaisons directes avec la capitale. Avec ou sans arrêts…
AUXERRE : Le président de la Communauté de l’Auxerrois et maire d’Auxerre, Guy FEREZ, suit avec beaucoup d’intérêt les phases évolutives du dossier ferroviaire en ce début d’année. Un sujet qui avait tenu le haut du pavé médiatique il y a encore quelques semaines après l’annonce de la décision inéluctable qui émanait de la présidence de la Région d’abandonner l’ensemble des projets d’électrification de la ligne reliant Auxerre à Laroche Migennes. Un programme, pourtant acté au préalable.
L’explicatif de ce changement de cap qui aura provoqué le courroux et la mobilisation comme un seul homme de l’opposition régionale à cette volte-face tient en un mot : l’hydrogène.
La commission technique de la Région a pris fait et cause pour le développement de motrices utilisant cette nouvelle forme d’énergie. Depuis ses usines franc-comtoises, l’ingénierie d’ALSTOM a réalisé d’énormes progrès technologiques en se projetant sur ce marché précurseur.
A titre d’exemple, une ligne ferroviaire fonctionne déjà avec la régularité d’un métronome en Allemagne, au départ d’Hambourg, le grand port sur la Baltique. ALSTOM y teste depuis plusieurs mois et de manière opérationnelle ses premières locomotives.
La Bourgogne Franche-Comté emboîtera ensuite le pas à la grande région hanséatique. Les premières motrices, tractant des wagons de voyageurs et de fret, circuleront sur les lignes régionales dès 2022. Avant que ne s’étendent, l’année suivante, des services de transports plus réguliers.
Le calendrier du déploiement de ces nouvelles motrices a déjà été arrêté par la SNCF. Guillaume PEPY, son président, ayant déclaré qu’il n’y aurait plus de motrices alimentées au Diesel à horizon 2035 en France. Soit 80 % de véhicules tractant à remplacer dans cet intervalle.
A mobilité nouvelle, attractivité renforcée des villes ayant choisi ce créneau…
Pour l’élu de la Ville d’Auxerre, « l’électrification des lignes ne possède plus de sens véritable… ». Face aux enjeux technologiques qui préfigurent une mobilité novatrice et attractive, applicable à tous.
« En adoptant une stratégie où la mobilité est plus attrayante et moderne, comme celle qui sera imputable à l’emploi de trains à hydrogène, nous pourrons travailler plus sereinement les opportunités avec le Grand Paris, confie le président de l’agglomération, deux tiers des Parisiens aimeraient quitter la capitale aujourd’hui. Ils recherchent une amélioration de leur qualité de vie. Et de la praticité dans leurs déplacements. A nous de les capter en incarnant une vraie ville intermédiaire de province dont le rôle serait de leur proposer de nombreux avantages… ».
Fort de cette démarche, Guy FEREZ a demandé à la SNCF et à la Région de revoir les attributions de lignes directes entre Paris et Auxerre. Partant de ce postulat, son analyse lui a démontré que la douzaine de liaisons quotidiennes étaient parfois tributaires de ruptures de charge et de correspondances. Avec les aléas temporels qui pénalisent les voyageurs et vont de pair en cas de retards.
« L’idée serait de transformer la plupart de ces trains en liaison directe, tout en maintenant les arrêts habituels, mais aussi de pouvoir se déplacer vers la capitale sans aucun arrêt… ».
Construire une zone de stockage pour recevoir l’hydrogène…
Reste la gestion pragmatique de l’hydrogène. Un dispositif qui est indispensable à la mise en œuvre de ce nouveau plan de transport. Un site a été retenu. Il sera érigé pour assurer la production et le stockage de ce gaz, devant alimenter à l’avenir le réseau des bus et des trains de manière commune. Un appel à projets a été par ailleurs déposé, le 11 janvier, auprès des services de l’ADEME dans le cadre de la recherche de financement de la mobilité à hydrogène.
En cas d’obtention de subsides supplémentaires aux soutiens financiers de la Région et de fonds européens, la Ville disposerait d’une enveloppe très appréciable (entre 60 à 70 % du budget) dédiée à la construction de cette station de stockage recevant l’hydrogène. Un processus technique, unique en Bourgogne Franche-Comté, que seules trois autres régions de l’Hexagone dont l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine pourraient nous envier dans un proche immédiat.
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Claire GENET : les pieds sur terre et la tête dans les étoiles grâce aux projets de la Ferme d’Ulteria !
janvier 07, 2019Favorable au développement de la recherche, dans le but d’élaborer un fromage de chèvre bien ancré dans le territoire, le premier prix du concours « Initiative au Féminin » réagit après l’obtention de cette récompense régionale. L’agricultrice de Saint-Bris-le-Vineux a su convaincre le jury de cette treizième édition, de la pertinence de son concept, porteur de belles espérances pour la jeune femme. Il ne reste plus que quelques jours aux internautes soutiens de l’initiative pour parrainer et tester les produits de la ferme d’Ultéria…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Quelles sont vos premières impressions après avoir été nommée lauréate au concours Initiative au féminin ?
C’est une immense surprise. C’est une très belle reconnaissance et un encouragement dans la mise en place de ce projet. La raison d’être de la ferme d’ULTERIA est de proposer une alimentation bio, saine et pleine de goût grâce à une ferme moderne, technique et respectueuse de l’environnement au sein de l’écosystème en permaculture Ulteria (école Montessori, Mobil Wood, centre de formation, maison citoyenne…).
Quelles sont les perspectives évolutives au plan professionnel avec ce prix empoché et cette notoriété nouvellement acquise ?
Cela consolide le projet et renforce sa vision. Ce prix va permettre de faire de la recherche. Par exemple, il y aura la mise au point d’un formage totalement innovant et ancré dans son territoire
Pourquoi avoir choisi de développer une contribution participative via une plateforme de crowdfunding ?
Via la plateforme « Miimosa », je propose de soutenir et suivre la création et le développement de la ferme d’Ulteria. Ainsi, nous proposons aux internautes de parrainer une chèvre, une poule, des préventes de fromages, des savons… et surtout de tester en priorité nos fromages et spécialités ! Il suffit d’aller sur ce lien : https://www.miimosa.com/fr/projets/la-ferme-d-ulteria-des-chevres-au-coeur-de-notre-ecosysteme. Mais, attention, il ne reste plus que quelques jours pour pouvoir le faire…L’objectif est de pouvoir partager avec des personnes passionnées et d’avoir leurs avis. Il est important pour moi que ce lieu soit vivant et ouvert sur son territoire. Il nous faut pour cela organiser régulièrement des événements. Par exemple, créer un réseau pour animer la ferme et organiser un événement dès que le bâtiment sera terminé…
Quelles sont vos attentes par rapport à ce dossier de financement ?
La collecte via la plateforme Miimosa va permettre de financer l’achat des chevrettes pour démarrer la ferme d’Ulteria. Nous avons choisis la race Alpine pour la qualité de son lait. Le public pourra les voir dès que la ferme sera ouverte.
Comment envisagez-vous les perspectives de votre société à cinq ans et les profils des futurs emplois ?
L’idée est de créer des emplois en local, polyvalents (chèvrerie et fromagerie) pour des collaborateurs qui souhaitent s’impliquer dans la réussite de la ferme d’Ulteria. C’est-à-dire avoir les pieds dans la terre de Saint-Bris le Vineux et la tête dans les étoiles !
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