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D’humeur chafouine après avoir été dans l’obligation d’annuler la première grande manifestation de ce printemps pour cause de coronavirus (exit la FAMILY WEEK qui est rayée définitivement du calendrier 2020), l’agence de développement économique, YONNE TOURISME, est revenue à des choses beaucoup plus pragmatiques et bassement administratives en procédant au scrutin de son nouveau bureau.

JULLY : Que serait une assemblée générale ordinaire sans un processus électif au terme de sa séance ? Une omelette sans ses truffes de Noyers, la découverte d’un monument patrimonial sans pouvoir le visiter de l’intérieur ou une réunion insipide à laquelle il manquerait un petit quelque chose de profondément savoureux !

Bref, et bien qu’il n’y avait pas de révolution de palais à attendre de cette énième rendez-vous statutaire annuel, ni de putsch imprévisibles à subodorer en guise de gourmandise finale, force est de constater que l’élection de ce bureau 2020, ne renouvelant qu’une frange de son conseil d’administration, se sera déroulée en parfaite quiétude d’esprit et sans l’once d’une véritable surprise.

Il faut croire que tout va pour le mieux et ce dans le meilleur des mondes dans cet organe représentatif des activités touristiques du département. Ce qui, à la lecture de l’éventail éclectique de ses manifestations proposées et de la fréquence de sa communication tous azimuts vers les multi-supports de France et de Navarre, s’avère exact.

Moyennant quoi, il fut très aisé de renouveler ce que les exégètes de l’exercice nomment le « tiers sortant » et de trouver les candidats idoines, prêts à se passer autour du cou le collier de futures responsabilités.

 

Une articulation bien huilée au service de la présidence…

 

Les huit postes de cet organigramme permettent à plusieurs figures emblématiques de ce poste tourisme si déterminant pour l’attractivité de notre territoire de se distinguer. 

A l’instar de Patrice HENNEQUIN, président du Comité départemental olympique et sport d’occuper un poste de trésorier-adjoint ; de l’inamovible Jean-Pierre VAURY, chef émérite du « Moulin de la Coudre » de tenir les cordons de la bourse en sa qualité de représentant dans l’Yonne de la Fédération nationale des Logis ; de Béatrice KERFA, présidente de l’association des guides de l’Yonne et figure de proue du tourisme de Joigny et de son bassin d’exercer à la fonction de secrétaire générale (elle sera assistée d’Anne DELMOTTE, représentante du Label Etap’Loisirs, écodomaine des Gilats) ; de Yann COUSIN (restaurant de La Dent Creuse) d’officier en sa qualité de vice-président en charge des prestataires commercialisés ; de Patrick HENRY, charismatique président de La Grange de Beauvais de gérer les labels avec son mandat de vice-président et de Bernard BROUSSE, érudit féru d’histoire et président de l’Office de tourisme du Sénonais et de Sens, d’obtenir le poste de vice-président en charge des offices de tourisme.

Une garde prétorienne idéale et efficiente pour la responsable de tout cet édifice vertueux : la présidente Anne JERUSALEM qui, au-delà de sa vice-présidence en charge du tourisme au Département et de son titre de conseillère départementale du Tonnerrois, assume le job avec la dextérité qu’on lui connaît.

Un collectif opérationnel qui se concentre déjà sur un rendez-vous (pour l’heure il est encore maintenu) : la bourse départementale d’échange de documentation touristique le 24 mars prochain.

 


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Fidèle à ses méthodes usuelles, c’est-à-dire casser les codes de l’orthodoxie routinière en matière de communication, le candidat de la droite et du centre à la mairie d’Auxerre a réuni ses aficionados lors d’un ultime tour de piste d’envergure, salle Vaulabelle, jeudi soir. Devant quelques quatre cents supporters, acquis à sa cause, l’entrepreneur-candidat s’est glissé dans les habits d’un « Monsieur Loyal », qui a assuré l’animation et la scénographie participatives de ce show ayant pour objectif de rassembler. Un meeting choral où plusieurs de ses équipiers purent également s’exprimer…

AUXERRE : Il ne manquait que les light-shows et la présence des « pom-pom girls » pour que la fête soit complète dans cet univers un tantinet vétuste qu’est la salle municipale.

Au centre de celle-ci, départageant deux allées de chaises très vite garnies de leurs occupants, un vaste tapis couleur bleu sombre. Avant même que les choses ne débutent, on subodorait déjà que ce meeting, seul et unique rendez-vous de cette importance avant le premier tour des municipales, engendrerait son lot de surprises. A défaut, toutefois, d’être un vrai spectacle politique comme savent si bien l’exécuter les Américains !

Quant au pupitre, positionné en contrebas de l’estrade, il ne fera office que de lieu de prise de parole introductive et conclusive. Bref, sans doute peu habitué à ce type de rendez-vous, plutôt original sur sa forme, le public dut tourner la tête à maintes reprises pour suivre sur le long ruban bleu du revêtement au sol la déambulation des orateurs successifs qui allaient dérouler le programme du challenger au maire sortant.

Pour autant, la soirée ne pouvait s’enclencher sans qu’il n’y ait eu la moindre allusion à celui dont la mémoire vivace raviva tous les esprits. L’ombre du regretté Jean-Pierre BOSQUET, source d’inspiration et de réflexion du candidat en lice, planait très nettement au-dessus de l’assistance. Un hommage légitime lui fut rendu. Le temps que passe un ange. Celui de la vie éternelle ?

 

 

Ne pas être le maire d’une ville musée !

 

Puis, les choses s’accélèrent. Après la phase d’introduction réservée à Elisabeth GERARD-BILLEBAULT, le quadragénaire fédérateur des forces de la droite républicaine et modérée développa dans une longue intervention, ponctuée de salves d’encouragement, ses propos.

Il ne fallut pas attendre très longtemps pour que ne tombe une première banderille de l’orateur destinée à l’adversaire clairement identifié à battre.

« L’équipe sortante a beau essayer de faire l’autruche, nous sommes parmi les plus mauvais élèves des villes moyennes ! Sur 203 villes étudiées par le Commissariat général à l’égalité des territoires, Auxerre est classée parmi les villes les plus vulnérables… ».

 

 

Dès lors, les arguments fusèrent, les bons mots faisant réagir le public s’intensifièrent : « Je veux être le maire d’une ville qui ne sera pas un musée ! ».

Petit à petit, Crescent MARAULT se décontracta à la tribune, gagnant en facilité avant d’aborder deux sujets majeurs et structurants de son programme : la déviation Sud et la liaison ferroviaire, un dossier qui ressemble à s’y méprendre à une véritable arlésienne dans le landerneau. Puisqu’il n’est toujours pas résolu.

Au sujet de la déviation Sud : Crescent MARAULT s’interroge. « Comment peut-on dire sérieusement qu’on veut faire cette déviation et dans le même temps ne pas l’anticiper dans un document budgétaire alors que son coût est de l’ordre de 120 millions d’euros ? ».

 

 

Pratiquer une politique différente de celle des autres candidats…

 

Deuxième item intéressant : la liaison ferroviaire avec l’accès au plus grand pôle économique européen (l’Ile-de-France) dont il fait l’une de ses priorités.

« Ne nous mentons pas, Auxerre a déjà raté plusieurs trains dont celui de l’électrification de la ligne TER ! Le projet était programmé mais il a été abandonné par le maire sortant. Mais, faisons plutôt le pari d’attirer de nouveaux talents et les potentiels venus des métropoles par chez nous… ».

Sa rencontre, récente, avec la présidente de la Région francilienne, Valérie PECRESSE, dont il fera écho, s’inscrit dans ce cheval de bataille participatif.

Evoquant ensuite le taux de vacance commerciale qui atteint localement 19 % (soit six points de plus que d’autres villes de même taille), le candidat à l’estampille des Républicains, de l’UDI et du MoDem, s’engage à réamorcer la pompe pour sauver le centre-ville dès qu’il détiendra les pleins pouvoirs.

 

 

« Encourageons les propriétaires à rénover leurs façades avec des mesures incitatives, clama-t-il, déployons une stratégie commerciale faisant du cœur de ville une locomotive, pour tous les quartiers et même de l’ensemble du bassin ! ».

Critiquant le projet de construction d’un nouvelle zone de stationnement en hyper-centre, le porte-voix de la liste « Auxerre au Cœur » s’est attelé à donner sa vision personnelle qu’il se fait de la multi-modalité.

« Les quartiers de la gare Saint-Gervais et du port méritent d’être amplifiés, et surtout transformés. Il y a aujourd’hui près de deux kilomètres de distance entre la gare ferroviaire et la prétendue gare multimodale des Migraines qui soit dit en passant a coûté trois millions d’euros ! ».

 

 

Le logement social apparut ensuite dans le viseur du candidat. « Arrêtons d’en construire, souligna Crescent MARAULT, Auxerre compte aujourd’hui 35 % de logements sociaux alors que l’obligation légale s’élève à 25 % ! Ayons plutôt le courage de rééquilibrer le marché du logement auxerrois ! ».

S’arguant de vouloir pratiquer une politique singulièrement différente de ses opposants, le candidat de la droite et du centre énuméra quatre premières actions qu’il pourrait réaliser à court terme en cas de succès au soir du 22 mars.

Dans ce panorama applicatif, citons pêle-mêle la première heure de gratuité pour le stationnement en centre-ville, le renfort des effectifs de la police municipale qui ne compte pour l’heure que cinq personnes, la tenue d’une assemblée citoyenne sur des sujets économiques et sociaux ; enfin, le recrutement d’un manager de centre-ville. Ce dernier devra combiner trois domaines de compétence : le savoir-faire en matière d’urbanisme, la gestion du budget et la communication, pour mieux vendre le cœur de ville.

Pour conclure, Crescent MARAULT brossa un succinct portrait de lui-même. Mettant en exergue ses valeurs de chef d’entreprise « qui ne craint pas les responsabilités ». Et désireux de placer l’écologie en évidence parmi toutes les strates de son programme.

 

 

« L’économie circulaire et l’économie verte peuvent apporter ce qui est indispensable à notre ville : des emplois pérennes qui ne seront jamais délocalisés… ».

Considérant son engagement politique comme une mission ponctuelle, l’orateur précisa qu’il s’engageait à ne pas effectuer plus de deux mandats.

L’heure et demie de discussions et d’échanges avec la salle se poursuivit par les interventions thématisées, et plus ou moins minutées (!), de plusieurs de ses co-équipiers (Emmanuelle MIREDIN, Isabelle JOAQUINA, Carole CRESSON, Céline BAHR, Nordine BOUCHROU et Pascal HENRIAT…).

Avant que ne se lève le voile sur ces nouveaux visages de la droite et du centre auxerrois qui composent la liste, réunie au pied de l’estrade. Et les conclusions sous forme de synthèse du député de la première circonscription, Guillaume LARRIVE, qui s’est dit « très enthousiaste devant pareilles retrouvailles… ».

L’heure de l’ultime round de ce combat des chefs a donc sonné. Entre doutes et certitudes, on y verra un peu plus clair au terme de la journée dominicale qui pointe à l’horizon…

 

 


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A l’heure où la campagne pour les élections municipales bat son plein, il nous semble important de rappeler le rôle de l’économie de proximité, et plus particulièrement de l’artisanat, dans la vie économique et sociale de nos territoires. Quelles soient urbaines ou rurales, nos communes ne sauraient se passer de leurs artisans…

TRIBUNE : L’artisanat est l’un des rares acteurs économiques à être présent sur chaque ville et chaque village de notre région. Quand nos concitoyens regrettent, à juste titre, la délocalisation des services publics et la déshumanisation des relations, les artisans demeurent dans de nombreux cas les derniers liens de proximité pour la population locale.

Il est vital que les candidats, et plus tard ceux qui seront aux responsabilités, se donnent les moyens de favoriser le développement de l’artisanat sur leur commune.

Qu’elle soit installée en zone rurale ou dans un quartier urbain, une entreprise artisanale trace autour d’elle un cercle vertueux. Elle propose des services et des produits à la population locale. Elle permet à des jeunes d’apprendre un métier grâce à l’apprentissage. Elle offre des perspectives d’emplois non délocalisables. Elle tisse du lien entre les habitants pour qui le commerce local demeure parfois l’unique lieu de rencontre sur la commune.

Encore faut-il que les communes soient en capacité de conserver leur tissu artisanal local et qu’elles mettent en œuvre des politiques pour favoriser l’implantation de nouvelles entreprises. Ces initiatives sont complexes et nécessitent à la fois une connaissance pointue de l’environnement économique local et une expertise dans l’accompagnement des entreprises.

 

 

Les promesses doivent être suivies d’actions…

 

Pour les aider dans la définition de leur politique économique, les Chambres de Métiers et de l’Artisanat mettent à la disposition des candidats et des futures équipes municipales un Livre Blanc qui recense des actions couronnées de succès à travers toute la France.

Ce recueil démontre que les partenariats entre les communes, plus largement avec les EPCI et le Conseil Régional, et les chambres consulaires conduisent à des résultats concrets et bénéfiques pour les territoires.

Les initiatives sont multiples : favoriser la transition écologique des entreprises, diagnostiquer les besoins d’un territoire, aider à l’installation de nouvelles activités, permettre la transmission des entreprises, redynamiser un centre-ville, inciter les habitants à consommer local, accompagner les entreprises locales dans l’accès à la commande publique… une soixantaine d’exemples sont présentés. De quoi nourrir de nombreux projets pour nos communes.

Nous en sommes convaincus, l’artisanat ne sera pas oublié dans les promesses des candidats. Mais, plus important encore, il faut que ces promesses soient suivies d’actions une fois que les équipes seront en place.

Les 56 000 entreprises artisanales de Bourgogne Franche-Comté, leurs 4 400 apprentis, leurs 87 000 salariés sont une chance pour notre région. A vous, à nous de leur donner les moyens d’exprimer la pleine mesure de leur talent !

 

Emmanuel POYEN et Jean-François LEMAITRE

 


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Prévu initialement pour cette fin de semaine, le fameux rendez-vous des amateurs de veilles cylindrées et de véhicules d’exception ne peuvent qu’éprouver une profonde désillusion à l’annonce de l'annulation sine die de la manifestation. Eux qui attendaient avec impatience cet évènement annuel qui, pour l’heure n’a pas encore trouvé de date de remplacement dans le calendrier déjà chargé de Dijon CONGREXPO…

DIJON : Tout était paré pour que la fête soit belle dans les travées du palais des congrès de la capitale de Bourgogne. C’est loupé ! Ce maudit coronavirus aura eu raison, à l’instar d’une noria d’évènementiels qui disparaissent au fil de l’eau des agendas dans l’Hexagone, de ce rendez-vous réservé aux puristes et spécialistes de belles mécaniques.

Le directeur du développement et de la communication de Dijon CONGREXPO, François CONTET, a dû se soumettre aux appréciations des organisateurs de ce salon qui n’ont pas voulu prendre le moindre risque en matière de sécurité. Mais aussi de fréquentation à la baisse (ce qui était logique par effet gigogne) en termes de recettes.

L’édition 2020 de ce traditionnel Auto Moto Rétro ne verra donc pas le jour en ce printemps qui n’a rien de joyeux. C’est acté.

 

 

Reste à savoir à quelle période ce rendez-vous où se pressent des centaines d’aficionados de l’automobile de l’ancien temps et de motos aux lignes extraordinaires sera reprogrammé.

Interrogé, François CONTET marche sur des œufs car il ne peut confirmer à l’instant « t » une date cohérente. D’une part, la programmation du second semestre 2020 commence à être chargée. D’autre part, la multitude d’évènements reportés engorge les possibilités restantes au planning.

Dans l’expectative, le responsable du palais des congrès de Côte d’Or demeure prudent et attend de voir, selon la formule consacrée…

 

 


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La présence d'un rucher au sein d’une entreprise est loin d’être inconcevable en soi. Le phénomène qui n’a rien de modal s’amplifie d’ailleurs en France depuis plusieurs années. Et lorsque l’on dispose de onze hectares de terrain, où la nature a presque repris ses droits, il est facile d’y intégrer des colonies d’abeilles à son environnement ! L’unité de production sénonaise de la filiale du géant de la chimie, BASF, a sollicité des spécialistes de l’apiculture pour réussir cette implantation. Une manière intelligente et coordonnée de réaliser des choses favorables à la sauvegarde et à la préservation de la nature…

SENS : Un poids lourd de l’industrie chimique qui agit en faveur de la protection de l’environnement ? Ce n’est pas un pléonasme. Mais, bel et bien la réalité parfaitement maîtrisée au sein de la filiale de la société allemande, BASF, le groupe CHEMETALL.

Sur les quatorze sites implantés dans l’Hexagone, onze d’entre eux sont déjà engagés dans cette démarche environnementale très louable. Nouvellement en poste à Sens, Patrick GRUBERT, directeur de l’unité de production de l’Yonne, ne pouvait rester indifférent à ce message fort, véhiculé au sein du groupe.

Ni se soustraire à suivre les traces déjà bien profondes marquées sur le terrain local par son prédécesseur, M. FOUCAUD. Ici, dans cet espace pourtant à risques et classé SEVESO, la biodiversité tient sa place.

Il suffit pour s’en persuader de se promener aux abords des bâtiments industriels et de contempler avec surprise une nature verdoyante où s’ébattent des représentants de la faune sauvage. A commencer par les oiseaux et les ragondins ! Ils vivent en nombre aux abords de la petite rivière qui coule parmi ses parcelles de terre en friche.

C’est ici que seront installés dans quelques jours les ruchers. Dans un endroit retiré de la vie industrielle et à l’abri des regards de la présence humaine. L’enjeu est important pour Patrick GRUBERT qui ne le trouve absolument pas chronophage.  

Autour de cet espace, des jachères fleuries faciliteront l’implantation des colonies d’abeilles en faisant office de réservoir nourricier. Il est souhaitable que les insectes pollinisateurs disposent d’un territoire où la nourriture soit abondante. C’est là qu’entre en jeu l’apiculteur qui aidera au développement de ces colonies. En fonction de ses analyses, il apportera le complément alimentaire nécessaire aux besoins vitaux des abeilles.

 

 

 

Une présence insolite de la faune sauvage et de plantes sur le site…

 

Construit en 1930, ce site industriel assure une production annuelle de 30 000 tonnes par an. Des produits à la toxicité lourde qui servent au traitement de surface (lessivage, dégraissage, protection anticorrosion…) et sont utilisés auprès des groupes industriels de l’automobile, de l’aéronautique, de l’industrie métallurgique.

Il n’empêche que la prolifération de martin-pêcheur, de poissons dans le ru qui s’écoule en arrosant les joncs et les plantes aquatiques, offre un contraste étonnant. Il existe bel et bien un biotope à préserver dans ce lieu qui aurait pu paraître hostile sur le papier.

 

 

 

 

Le programme d’implantation des ruches débutera en avril. C’est l’association des apiculteurs de l’Yonne qui en assurera la manœuvre technique. En respectant le cahier des charges de la responsable du projet biodiversité au sein de CHEMETALL France, Sandrine LEBLOND.

Cette dernière possède l’expérience requise et un véritable recul analytique sur le sujet. Le groupe industriel a déjà exploité le filon sur l’un de ses sites à Clermont de l’Oise où une production de 150 kg de miel a été obtenue en 2018 sur une zone de  43 hectares, bondée de cervidés et d’animaux de la faune sauvage.

 

 

 

 

Un mariage entre industrie et nature plausible…

 

Déployé en mai 2011 à l’échelle hexagonale, ce programme d’optimisation de la biodiversité sert de référence à la filiale française de BASF. Rappelons que le poids lourd de la chimie internationale possède trois cents unités industrielles et emploie plus de 110 000 collaborateurs !

Cet ancrage vers le développement durable aura fait l’objet d’une signature de convention partenariale dans le cadre du concept « ACT FOUR NATURE » par le président de BASF France en personne, Thierry HERNING.

Près de soixante-dix entreprises et une vingtaine de structures partenaires y réfléchissent avec assiduité à la sauvegarde de l’environnement. A l’aide de fiches techniques, chacun des projets est consciencieusement étudié. A l’instar de la faune, de la flore, des insectes qui occupent ces zones.

En 2019, alors que soixante-et-une personnes étaient impliquées sur les projets environnementaux développés par les onze sites de CHEMETALL, 176 heures de formation furent données et 26 actions de communication avec la présence de onze partenaires extérieurs furent réalisées.

Aujourd’hui, ces observateurs atypiques de la nature ont dénombré 172 espèces végétales répertoriées sur les onze sites à l’étude, et comptabilisées des nichées d’oiseaux et d’hirondelles.

Comme quoi, le mariage entre le monde industriel et la nature se révèle tout à fait plausible grâce à de telles initiatives.

 

Un article réalisé en partenariat avec la Communauté du Grand-Sénonais et la Ville de Sens.

 

 

 


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