Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Frédérique MAGONI (Pôle emploi) accède à de nouvelles responsabilités entre Avallonnais et Tonnerrois…
avril 27, 2018AVALLON : En charge de l’animation du recrutement auprès des entreprises, Frédérique MAGONI, cadre de l’antenne icaunaise de Pôle emploi, a reçu une nouvelle feuille de route de sa direction, lui permettant de se dédoubler avec efficience sur deux secteurs géographiques de notre territoire : l’Avallonnais et le Tonnerrois.
Cette professionnelle experte et reconnue auprès du tissu économique régional coiffe concrètement la casquette de responsable de la cellule « recrutement auprès des entreprises » tant à Avallon que sur le bassin d'emploi du Tonnerrois.
Nommée depuis le 02 avril, Frédérique MAGONI a eu à gérer, en compagnie de sa dizaine de collaborateurs, les besoins en recrutement de l’enseigne GIFI (une douzaine de postes d’employés à sélectionner), à la suite de l’ouverture de la nouvelle structure commerciale implantée dans la sous-préfecture la plus au sud de l’Yonne.
Après la gestion de ce premier dossier, la professionnelle s’attèle à résoudre de manière optimale une seconde équation, celle proposée par le groupe SCHIEVER. A savoir le recrutement de 70 personnes ayant des appétences aux fonctions de la vente qui seront ensuite affectées parmi les vitrines commerciales de ce poids lourd de la grande distribution nationale.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La société industrielle de Saint-Fargeau, spécialiste de la construction de bâtiments à base d’armature métallique, dispose à l’heure actuelle d’une demi-douzaine de postes à vocation durable (CDI) à pourvoir de suite. Profitant du premier forum orchestré par l’antenne de Pôle emploi à Auxerre, propre à la filière du bâtiment et des travaux publics, le vice-président de la structure professionnelle, Laurent DAGREGORIO, n’a pas hésité à se déplacer lors de cette manifestation, accueillant sur un espace dédié les demandeurs d’emploi en quête de reconversion stratégique ou ceux déjà inféodés aux techniques et pratiques des métiers recherchés (grutiers, monteurs, zingueurs…). Une expérience qualifiée d’enrichissante par le numéro deux du groupe de Puisaye qui a pu profiter de la présence immédiate de ce vivier à fort potentiel de compétences pour répondre à ses besoins…
AUXERRE : Parce que la PME implantée dans le secteur occidental de l’Yonne possède un carnet de commandes plutôt bien pourvu en cette période d’embellie économique, le renforcement de ses effectifs est devenu un leitmotiv prioritaire à résoudre de la manière la plus optimale pour ses dirigeants.
Vice-président au sein de cette entité familiale qu’il cogère aux côtés de son frère, Jean-Dominique, Laurent DAGREGORIO s’est rendu lui-même à l’agence auxerroise de Pôle emploi, initiatrice d’une judicieuse opération ce mercredi 25 avril, pour participer au premier Forum de l’emploi, consacré aux métiers de la filière bâtiment et travaux publics.
L’entrepreneur n’a nullement regretté ses choix. Car, de son propre aveu, il a pu rencontrer sur la base du volontariat de nombreux demandeurs d’emplois intéressés par les opportunités offertes par cette filière en tension qui a connu les affres de la crise économique depuis près d’une décennie.
Une demi-douzaine de postes à pourvoir de suite…
Intervenant sur des zones géographiques parfois très éloignées de sa base, le personnel de la société NOGUES doit englober le facteur de la mobilité dans son engagement professionnel. Laurent DAGREGORIO a pu durant cette séance explicative directe avec de potentiels postulants évoquer cette situation mais aussi la pénibilité liée à l’exercice de ces différents métiers qui ne sont pas à l’apanage du secteur BTP. Jouant carte sur table lors de ces entretiens personnalisés avec les candidats, il devait aussi présenter la demi-douzaine de postes dont l’entreprise a urgemment besoin.
Monteur en structure de bâtiment, couvreur, zingueur, soudeur, poseur de métallerie mais aussi grutiers composaient cette liste de fonctions, par ailleurs non exhaustive, puisque la PME industrielle aimerait aussi s’entourer des compétences et de la dextérité d’un ingénieur afin d’intégrer le pôle encadrement de la société.
Recruter afin de mieux anticiper les futurs départs à la retraite…
Au-delà de l’arithmétique imposée par la surveillance du carnet de commandes et ses contraintes obligatoires que sont les délais de production, NOGUES, avec cette vague de nouvelles embauches, appréhende en la positivant les prochains départs à la retraite de certains de ses salariés.
« Il nous faut gérer ces certitudes programmées dans notre calendrier bien en amont de l’échéance, ajouta Laurent DAGREGORIO, d’où l’intérêt de cibler les bons interlocuteurs lors de ces entretiens directs avec ces personnes expérimentées ou non, puisqu’elles bénéficieront toutes d’un parcours de formation liée à la culture de notre entreprise… ».
Reste que ce désir de recrutement se justifie par une autre actualité en phase avec les besoins du fabricant de charpentes métalliques : l’impérieuse nécessité de se munir d’une nouvelle équipe de monteurs sur la base de cinq à six techniciens. Cette sixième équipe de professionnels devant être opérationnelle dès que possible afin de pouvoir pallier les urgences offertes par la croissance du nombre de chantiers…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Humaniser les liens avec les assurés : le credo prioritaire du nouvel homme fort de la CPAM de l’Yonne, Bruno BLAUVAC…
avril 25, 2018Elu avec une confortable avance face aux quatre autres prétendants au poste suprême et ce, dès le premier tour de scrutin grâce aux votes des représentants du Conseil de caisse le 04 avril dernier, Bruno BLAUVAC endosse à 60 ans la vêture de président de la Caisse primaire de l’assurance maladie de l’Yonne, une institution de poids dans le paysage socio-économique de notre territoire. Issu du monde de la logistique et du transport, militant syndicaliste au sein de Force Ouvrière, le nouveau responsable de la structure succède à Paul GIRARD. Déjà membre du conseil lors de la précédente mandature, il s’installe pour une durée de quatre ans dans le fauteuil présidentiel.
AUXERRE : Faire de la représentativité auprès des instances et des organismes officiels intègre l’une des raisons d’être principales d’un président d’une Caisse primaire de l’assurance maladie. Mais, elle n’est pas la seule. L’animation du Conseil de la caisse où s’affairent lors de rencontres régulières vingt-trois personnes autour de la gouvernance de l’institution constitue un autre versant de cette mission intense et ô combien enrichissante au plan personnel.
Rodé à ces rouages techniques et protocolaires depuis quelques années, Bruno BLAUVAC possède déjà une solide expérience de ce mode opératoire, où l’écoute et la concertation prévalent afin de définir le cadre et la feuille de route idoine à la pérennité de la structure.
Procédant à sa toute première conférence de presse aux côtés de Patrick KAZANDJIAN, directeur de l’établissement et de Denis LIVET, chargé des relations avec les médias, le président fraîchement émoulu a pu ainsi s’expliquer sur sa stratégie qu’il allait adopter au cours de ces prochaines semaines. Se gardant le droit d’observer une nécessaire période d’apprentissage et d’analyse de la fonction, le temps d’un semestre, Bruno BLAUVAC a néanmoins rappelé en préambule, « qu’il était là pour que le social soit transparent par rapport aux objectifs et services fixés par la direction ».
Puis, renchérissant sur ses intentions, il devait ajouter : « On attend de moi que je fasse respecter la part sociale de la CPAM, elle le sera y compris dans l’accompagnement de tous les assurés sociaux… ».
Renforcer la volonté d’humanisation de l’établissement…
Martelant à plusieurs reprises sa totale liberté et son indépendance d’esprit dans les choix qu’il sera amené à assumer, Bruno BLAUVAC travaillera en parfaite symbiose avec la direction de l’entité et les autres composantes à la mise en place d’un plan d’actions. Parmi les priorités de cette future trame : la maîtrise des dépenses de santé, l’optimisation des services aux usagers, la dématérialisation de certaines prestations pouvant accroître la densité de services à exercer depuis le domicile. Sa mobilisation sera totale également pour promouvoir la nouvelle plateforme d’intervention départementale favorisant l’accès aux soins et à la santé (PFIDASS), opérationnelle d’ici peu dans l’Yonne.
Envisageant une refonte orientée à la baisse du rythme des rencontres du Conseil de Caisse, le nouvel homme fort de la CPAM de l’Yonne appliquera une vigilance absolue autour de la maîtrise, voire de la stabilité, de l’évolution des dépenses de fonctionnement. Pour mémoire, ces dernières s’élèvent à quatre milliards d’euros annuellement au niveau national, une somme dont la ventilation s’effectue différemment selon la typologie et les besoins des caisses départementales.
Deux autres lignes budgétaires seront également passées sous les fourches caudines du nouveau conseil au cours de la prochaine mandature : la hausse des médicaments (9,02 % d’évolution maximale autorisée pour les produits thérapeutiques prescrits par les généralistes, 2,25 % pour les ordonnances proposées par des spécialistes), mais aussi les frais occasionnés par les analyses, les appareillages, la radiologie, l’hospitalisation sans omettre le coût exponentiel des transports (3,17 % de hausse autorisée en règle générale en France mais 1,40 % pour les acheminements régionaux).
Seules ombres significatives dans le tableau de la bonne tenue des ratios au sein de la structure de l’Yonne : le nombre d’arrêts de travail et la récurrente problématique des transports. Des items singuliers dont ne manquera pas d’aborder de manière régulière Bruno BLAUVAC à chaque conseil trimestriel.
Initier davantage de communication auprès des praticiens et des assurés…
Homme de dialogue et de concertation, le nouveau président entend s’appuyer sur le plan de communication décliné à l’heure actuelle par le compte « ameli » pour sensibiliser l’ensemble des acteurs professionnels mais aussi les assurés sociaux à ces enjeux primordiaux. En outre, une campagne de flyers, ornementant les présentoirs des accès au public, complétera cette initiative.
« Beaucoup de personnes ne connaissent pas réellement les droits dont ils peuvent bénéficier en leur qualité d’assurés sociaux, explique Bruno BLAUVAC, il est indispensable de relayer le plus largement possible ces informations même vers les personnes pouvant prétendre à la CMU… ». Quant à la multiplicité des bornes digitalisées, elle se systématisera au cours de cette mandature.
Peu habitué aux exercices de prise de parole avec les médias régionaux, le natif de Valenciennes, parallèlement secrétaire général de l’Union départementale Force ouvrière de la filière transport en Bourgogne et toujours secrétaire de l’Union locale de ce même syndicat à Migennes, les développera à raison de deux à trois rendez-vous annuels selon l’importance de l’actualité. Logique, en somme pour cet homme discret et réservé : il a parfaitement réussi son premier entretien avec les journalistes…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le Centre des Jeunes Dirigeants de l’Yonne explore de nouvelles pistes de recrutement…
avril 24, 2018A raison d’un à deux rendez-vous annuels, la délégation icaunaise du plus ancien des mouvements patronaux de France procède à des séances de présentation de ses activités afin de grossir ses effectifs. Cette première session pour l’exercice 2018 a eu lieu dans les locaux bucoliques et agréables du « SO FOLIE », le bar à champagne ouvert en bordure de l’Yonne où une vingtaine de postulants potentiels avaient accepté de faire connaissance avec le CJD 89, qui commémorera au 01er juillet son quatrième anniversaire. Une date importante dans l’existence de la structure associative puisqu’elle coïncidera avec le terme du mandat de l’actuel président, Philippe HERVE, qui, après deux années de responsabilité, passera la main au dirigeant de la société BC TECHNIQUE, Mathias BOUNON…
AUXERRE : Une vingtaine de chefs d’entreprise et cadres dirigeants issus du sérail économique départemental participaient à cette rencontre conviviale à laquelle se greffaient les encadrants de ce mouvement associatif, porté sur les fonts baptismaux dès 2014 sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne.
Objectif : présenter les grandes lignes de cette structure, native de 1938 à l’échelle de l’Hexagone, et qui fédère aujourd’hui plus de 4 500 entrepreneurs et cadres supérieurs exerçant en France. Après le tour de table traditionnel, permettant à chacune des personnes de se présenter et d’évoquer brièvement la teneur de leurs activités professionnelles, les responsables de ce réseau patronal narrèrent avec power point à l’appui les principes vertueux offerts par le CJD à ses adhérents.
Mettre l’économie au service de l’homme…
Fort de ce credo, le bureau du Centre des Jeunes Dirigeants de France aborda les valeurs de l’association, ses atouts en matière de formation, son bien-fondé justifiant une adhésion.
La plupart des candidats, présents à ce premier examen de passage, avaient été soit cooptés par l’une des cadres de la structure, soit identifié par le profil décliné via les réseaux sociaux. Ce prosélytisme de bon goût, entre entrepreneurs respectueux de valeurs humanistes, nécessite lors du second volet de ce cheminement conduisant à l’acceptation de constituer un dossier complet sur les intentions et la personnalité du candidat.
Les nouvelles recrues ayant opté favorablement pour rejoindre les rangs de l’antenne de l’Yonne auront ensuite la faculté de prendre part à une session pédagogique début juillet. Histoire d’inculquer la culture de ce réseau aux nouveaux membres, qu’ils soient filles ou garçons.
Travailler son développement personnel…
Le Centre des Jeunes Dirigeants préconise de suivre une sérieuse introspection sur soi afin de s’améliorer et de mieux rayonner parmi les collaborateurs de son entreprise. Des séances formatives instruisent des programmes d’accompagnement du nouvel élu sur la maîtrise de la responsabilité de l’entrepreneur mais aussi l’art et la manière de pérenniser l’outil de travail professionnel.
Possédant deux commissions (découverte de l’entreprise et approche des problématiques inhérentes au dirigeant ainsi que la manière de challenger un plan d’actions à concevoir à court terme), le CJD de l’Yonne est aussi un partenaire actif dans le quotidien économique de notre territoire. Depuis sa création, il a intégré le concept des « Moissons de l’Emploi », le programme d’identification des offres d’emploi à l’échelle de notre territoire. Il est aussi adhérent au concept DEFISON, le programme de développement économique des filières de l’acoustique, du sonore et du vibratoire.
Fin mai, une délégation icaunaise se rendra à Nancy afin d’assister aux travaux du quatre-vingtième congrès national.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Caisse Primaire d’Assurance Maladie : le président Paul GIRARD clôt son mandat par d’ultimes réflexions…
avril 16, 2018L’une des dernières apparitions publiques du président du Conseil de la Caisse de l’Yonne, aux côtés d’officiels, et notamment du maire d’Auxerre, Guy FEREZ, a eu lieu le 24 mars lors de la pose de la stèle commémorative, rue du Moulin, où se situe le siège de la Caisse primaire d’assurance maladie départementale. Mémorisant deux des fondateurs nationaux de la Sécurité sociale, Ambroise CROIZAT et Pierre LAROQUE, le dépôt de cette plaque aura été l’un des derniers gestes symboliques effectué par le président qui achevait quelques jours plus tard son mandat de responsable territorial…Un dernier tour de piste exécutif qui nécessitait de glaner les pensées de ce serviteur de la CPAM de l’Yonne investi depuis 1997…
AUXERRE : Le 29 mars 2018 demeurera une date importante pour Paul GIRARD. L’ancien salarié de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne devait mettre un terme à sa fonction de président de la Conseil de la caisse, après un dernier mandat. Une aventure personnelle passionnante, débutée en 1997, date de sa première nomination. Qui aura pourtant été interrompue de 2010 à 2015, avec la désignation de Murielle BIGOT.
« Nonobstant, j’étais toujours membre du Conseil, précise-t-il, j’ai assuré de nouveau la fonction en 2015 jusqu’à aujourd’hui… ».
Un coût de fonctionnement parfaitement maîtrisé…
Revenant sur son parcours et sur l’institution qu’il a défendue pendant des années, Paul GIRARD ne cessera pas pour autant son indéfectible soutien à la Sécurité Sociale, et plus précisément à l’Assurance Maladie à travers la CPAM de l’Yonne.
« La CPAM compte vingt-deux membres pouvant siéger dans diverses commissions. Historiquement, le Conseil est lié au plan Juppé de 1995. En fait, poursuit Paul GIRARD, il faut distinguer deux époques dans l’histoire de la Sécurité sociale. La première porte sur les « Trente Glorieuses », une période qui ne rencontrait pas de problèmes majeurs et accordait une certaine liberté aux professions libérales. La seconde époque apparaît avec les difficultés économiques et les crises. Il s’agissait de mieux contrôler l’argent dépensé. Le déficit de la Sécurité sociale a mis en cause la gestion du système. Fallait-il envisager une gestion avec des assurances privées ? La rentabilité entre en ligne de compte. En réalité, le système est très bien géré puisque le coût de fonctionnement des organismes est seulement de 1,4 %. Un chiffre qui est très faible. Pour un budget de plus de 200 milliards par an, cela représente moins de 3 milliards de frais de fonctionnement. Par exemple, les organismes complémentaires ont un coût de fonctionnement supérieur… ».
Est-ce à dire que l’Assurance Maladie fonctionne bien ?
« Oui, répond l’intéressé, c’est le système de soins qui est défaillant. Il y a encore des soins non justifiés. Les intérêts économiques en jeu sont très importants. L’affaire du « Médiator » est une illustration du sujet avec le combat du Dr Irène FRACHON. D’ailleurs, je vous conseille de visionner le film « La fille de Brest ». L’Assurance Maladie a connu de profondes évolutions, une adaptation en réponse aux besoins de la société… ».
Un système qui se doit d’être régulé
Puis, évoquant l’inauguration de la stèle déposée le 24 mars près du siège de la CPAM, Paul GIRARD a voulu rendre un hommage aux fondateurs de ce système de solidarité qui existe depuis le dernier conflit mondial.
« Il était important de se souvenir par le biais de cette cérémonie d’Ambroise CROIZAT, alors ministre du Travail, sous le gouvernement d'union nationale, qui prit la décision politique de la création de la Sécurité Sociale, et à Pierre LAROQUE, haut fonctionnaire qui en fut le premier directeur général. Depuis ces soixante-dix ans, certes, l'institution a bien connu des péripéties, crée d'abord comme universelle, elle s'est peu à peu scindée en branches : recouvrement, famille et maladie. Trois régimes obligatoires qui se sont ainsi structurés autour des salariés, des professionnels du monde agricole et les indépendants. Pendant les « Trente Glorieuses », elle est alimentée exclusivement par les cotisations des entreprises et des salariés. C'est l'époque de la gestion de l'abondance, où augmentation des cotisations et la diminution des remboursements s'accordent pour assurer l'équilibre du régime. C'est durant cette période et dans un souci de santé publique, que la Caisse a créé deux œuvres, aujourd'hui encore actives, le Centre d'examens de Santé, et le centre Armançon pour la maladie alcoolique implanté à Migennes. A partir de 1975, avec la crise du pétrole, c’est la rupture avec le modèle économique précédent. Le « Trou » de la Sécu va conduire à une insinuation permanente de l'incapacité d'un système public à gérer cette institution. Il faudra attendre vingt ans pour que la distribution des soins à travers le pays soit prise en compte. Le déficit conduit l’Etat à adopter le « Plan Juppé ». L'Assurance Maladie est passée d'une tentative de gestion de l'équilibre à un véritable intérêt pour la gestion du risque et sur les coûts de distribution des soins, publics et privés. Le système doit être maîtrisé et régulé. Le Parlement sera amené à voter les montants des dépenses annuelles à ne pas dépasser… ».
Les attraits de l’évolution technologique et les carences des déserts médicaux…
Devenue un symbole de communication, la carte Vitale s’apparente à une clé électronique. Ce que deux cents banques ont mis plus de trente ans à réussir, l’Assurance Maladie a su relever le défi pour 45 millions d'assurés sociaux en un peu plus de dix ans.
« Cette fameuse carte Vitale permet aujourd’hui un remboursement sous cinq jours aux assurés, constate Paul GIRARD. Avec l’informatisation, la délocalisation des traitements des dossiers devient possible. La référence n'est plus géographique. Ces technologies autorisent une véritable « uberisation » du travail administratif des Caisses. La CNAM peut ainsi confier des missions, ou les retirer, aux caisses en fonction de leur performance. Ce qui peut être lourd de conséquences pour les emplois de la Caisse dans l'Yonne. Quant à la régulation et la distribution des soins, ce sont un enjeu actuel. Le système libéral a montré ses limites pour la médecine de ville, laissant des pans entiers de notre géographie rurale, mais aussi urbaine en déserts médicaux, c'est-à-dire sans accès aux soins. Nous ne manquons pas de médecins en France, la comparaison avec les densités des pays de l'OCDE le montre, mais nous manquons cruellement d'un outil de régulation permettant d'envoyer le personnel médial là où il y a des assurés sociaux à soigner. Compte tenu de l'intérêt marqué par les jeunes générations de médecins pour le statut de salarié, le Conseil de la CPAM, à l'instar du Conseil départemental de la Saône-et-Loire, a souhaité voir se créer une brigade de remplacement pour pallier aux déserts médicaux de notre département. Les ressources de la Sécurité sociale, qui dans l'esprit des fondateurs CROIZAT et LAROQUE, étaient exclusivement des cotisations, sont confrontées à la mutation des formes du travail. Elles évoluent, en faisant déjà appel depuis des années à une Contribution Sociale Généralisée (CSG) qui pèse de plus en plus dans les ressources. Comment devront contribuer les industries de l'Internet ? Les moyens doivent permettre d'assurer un accès aux soins à tous et des soins de qualité… ».
84 % de satisfaction parmi les assurés Icaunais
Quant à la branche maladie, elle se voit retourner aux fondamentaux de ses créateurs. En effet, récemment, le régime des travailleurs salariés a réintégré en son sein des régimes qui s'étaient historiquement dispersés : les mines, les cultes, les étudiants (une économie d’environ 260 euros pour chaque étudiant chaque année), la MGP et depuis le 1er janvier, le régime des indépendants (RSI).
Des éléments qui engendrent un commentaire de Paul GIRARD : « Ce clin d'œil à nos pères fondateurs valide de nouveau leur idée force d'un régime unique et universel, pourtant historiquement combattu par les particularismes corporatistes. La CPAM de l’Yonne poursuit son évolution dans sa politique de l’accueil avec la prise de rendez-vous qui a conduit à une augmentation du taux de satisfaction chez les assurés : il est de 84 %. Cela permet d’éviter les papiers oubliés (photocopies ou documents) et la file d’attente. Quant aux comptes, Ameli et ameli.fr, ils offrent des réponses à domicile… ».
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99