Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
57 médailles décernées : les 63 jurés du Concours des Vins du Grand Auxerrois ne transgressent pas avec la qualité…
novembre 27, 2023On se frotte les mains de plaisir parmi les membres du jury. Trop heureux de se retrouver en pareille circonstance. Qu’importe qu’il ait fallu se lever tôt, un samedi matin et braver les premiers frimas de l’hiver sur la route, afin de gagner la pièce qui fera office, au sein du lycée des métiers Vauban, de lieu de dégustation à grande échelle des 263 échantillons proposés. Les 63 testeurs sont bel et bien là et pas un ne manque à l’appel de la fameuse manifestation, organisée par le BIVB : le 31ème Concours des Vins du Grand Auxerrois.
AUXERRE : Un tantinet silencieuse dès sa mise en route où il fallait être fin prêt à stimuler les cinq sens, la séance de dégustation proposée dans le cadre de la trente-et-unième édition du Concours des Vins du Grand Auxerrois aura tôt fait d’être bruyante, chaleureuse et conviviale au fil du temps qui s’égrenait gentiment ce samedi matin !
Et surtout, elle était parsemée avec les commentaires avisés et enthousiastes, voire très déconcertants à propos de certaines productions, émis par les soixante-trois jurés qui avaient la lourde tâche de sélectionner la quintessence des crus dégustés dans leur verre à pied.
Redonner de la vie et de la jeunesse à ce concours…
Blancs, rouges, aligotés, crémants : les membres du jury, assemblés par tables de quatre, n’allaient donc pas chômé et resté oisifs très longtemps en regardant la sobre décoration de la salle qui les accueillait.
Lors de son préambule explicatif, la viticultrice Elodie CHALMEAU – cette dernière évoqua non sans émotion le souvenir de l’ancien président des Caves de BAILLY LAPIERRE David GRIFFE disparu ces jours-ci -, fit l’éloge du lycée des métiers Vauban qui recevait cette année la manifestation. Un lieu empli de symboles où l’accord mets et vin se cultive au naturel de façon pédagogique.
Une édition un peu particulière qui a multiplié les nouveautés avec la présence de cinq viticultrices co-organisatrices de l’évènement, aux côtés du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) spécialiste de la logistique et intendance. Ce qui fera dire à la jeune femme : « on a voulu redonner un peu plus de vie à ce concours, en renouvelant également les jurés – plus de la moitié participaient en effet pour la première fois à ce rendez-vous -, voire en les rajeunissant… ».
Promouvoir les vins du Grand Auxerrois du côté de Paris et de Lyon
D’ailleurs, dès qu’elles en auront le temps, les porte-étendards des vins du Grand Auxerrois présentes dans la salle ne manqueront pas de distiller leurs belles paroles promotionnelles, sans doute dès 2024, du côté de la capitale métropolitaine ou à Lyon, berceau de la gastronomie, pour y vanter les crus de ce terroir dont elles nous ont fait les honneurs.
« Les vins de l’Yonne ne sont guère connus dans l’ancienne capitale des Gaules, devait-elle ajouter, il faut remédier à cela ! ».
Puis, vint le temps où les responsables de table prirent les choses en main – de surcroît les nombreuses bouteilles devant se succéder les unes après les autres afin que leur contenu passe sous les fourches caudines de la critique gustative ! – où chacun y alla de ses réactions, ressentis et surtout notations !
Une première joute devant servir à sélectionner les trois meilleurs échantillons présentés par table. Autant dire, un travail de connaisseur et d’esthète pour certains, voire de découverte pour les néophytes.
Un super jury pour décerner les médailles !
Parmi les commentaires entendus : « la robe est limpide et jaune pâle », « il y a de la rondeur dans celui-là ! », « trop expressif et nerveux à mon goût ! », « on ne sent que l’alcool et pas assez le fruit au nez », « les bulles sont bien formées et éclatantes », à réserver lors de la dégustation des effervescents, « le boisé est trop prononcé au palais », etc.
Il restait ensuite, dans un second temps, et à la charge du super jury composé de professionnels de la chose vineuse, courtiers, cavistes ou journalistes, de ne retenir que le saint des saints de ces nectars présentés, l’ultime tiercé qui allait donner les podiums permettant d’attribuer in fine les cinquante-sept médailles, d’or, d’argent et de bronze. Un verdict que les propriétaires des soixante-et-un domaines viticoles ont attendu avec beaucoup d’impatience ! Il fut dévoilé au moment du repas, servi dans la salle de restaurant de Vauban.
Les résultats :
Bourgogne aligoté 2022
Or. Clotilde DAVENNE, Vieilles vignes
Argent. Domaine GIRAUDON
Bronze. Domaine C.et F. GUEGUEN, La Vigne de Marie-Louise
Bourgogne blanc 2022
Or. Pascal BOUCHARD SAS, cuvée Saint-Pierre
Argent. Maison SIMONNET FEBVRE
Bronze. Domaine du Château du Val de Mercy
Bourgogne rouge 2022
Or. Domaine Denis et Isabelle POMMIER
Argent. Maison HENRY
Bronze. Domaine MARSOIF, Fût de Chêne
Bourgogne rosé 2022
Or. Domaine Yann BOISSENET, pinot gris
Argent. Domaine MOUSSU, bourgogne coulanges
Bronze. Domaine RIGOULAT, bourgogne coulanges
Crémant de Bourgogne
Or. Caves BAILLY LAPIERRE, réserve blanc brut
Argent. Caves BAILLY LAPIERRE Baigoule rosé extra dry
Bronze. Caves BAILLY LAPIERRE, Ravizotte extra brut
Bourgogne chitry blanc 2022
Or. Domaine THIBAUT
Argent. Domaine KRANTZ
Bronze. Domaine Edmond CHALMEAU & Fils, Vieille Vigne d’Aimé
Bourgogne chitry rouge 2022
Or. Domaine Edmond CHALMEAU & Fils, Les trameures
Argent. Maison HENRY
Bronze. Domaine Elodie CHALMEAU
Bourgogne côtes d'auxerre blanc 2022
Or. Domaine JL & JC BERSAN, Cuvée Mouillepain
Argent. Domaine PETITJEAN
Bronze. SARL Les Malandes
Bourgogne côtes d'auxerre rouge 2022
Or. Domaine MADELIN Petit, Dessus Bon Boire
Argent. Domaine JL & JC BERSAN, cuvée Louis Bersan
Bronze. Domaine VERRET
Saint-bris 2022
Or. Caves BAILLY LAPIERRE
Argent. Sarl Les Malandes
Bronze. Domaine PL & JF BERSAN Fyé Gris
Bourgogne coulanges blanc 2022
Or. Domaine du Petit Moule
Argent. Domaine du Clos du Roi, Charly
Bronze. Domaine MOUSSU
Bourgogne coulanges rouge 2022
Or. Domaine LEMOULE
Argent. Domaine SAGOS
Bronze. Domaine MOUSSU
Bourgogne tonnerre 2022
Or. Domaine MARSOIF, Cuvée Marguerite
Argent. Domaine Alain MATHIAS
Bronze. Domaine MARSOIF
Bourgogne épineuil 2022
Or. Domaine GRUHIER, L’âme des Dannots
Argent. Domaine Alain MATHIAS, Côte de Grisey
Bronze. Domaine GRUHIER, Côte de Grisey
Vézelay 2022
Or. Vignerons de la Colline Eternelle
Argent. Maison SIMONNET FEBVRE, bio
Bronze. Vignerons de la Colline Eternelle, Côme Guérin
Irancy 2021
Or. Earl Les Beaux Monts, Les Beaux Monts
Argent. Clotilde DAVENNE
Bronze. Domaine Edmond CHALMEAU & Fils, Eugénie
Irancy 2022
Or. Domaine Jean COLLET et & Fils
Argent. Domaine JL & JC BERSAN, cuvée Louis Bersan
Bronze. Domaine Denis et Isabelle POMMIER
Bourgogne blanc 2021
Or. Domaine des Coeuriots
Argent. Domaine HOUBLIN VERNIN, bourgogne coulanges
Bronze. Domaine JH & Guilhem GOISOT, bourgogne côtes d’auxerre Le Court Vit
Bourgogne rouge 2021
Or. Domaine HOUBLIN VERNIN, bourgogne coulanges cuvée prestige
Argent. Domaine JL & JC BERSAN, bourgogne côtes d’Auxerre, cuvée Louis Bersan
Bronze. Domaine CLEMENT, Harmonie
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Des Auxerrois au pays des Helvètes : la paix, l’IA et la RSE s’invitent au Congrès international de la JCI à Zurich
novembre 27, 2023Ironie du sort ou item pertinemment choisi au vu de la brûlante actualité de ce trimestre, la paix dans le monde a concentré toutes les réflexions et travaux des participants de l’annuel Congrès international de la Jeune chambre économique, à Zurich. Un copieux plat de résistance, assorti de thèmes et animations nettement plus légers qu’ont pu vivre quelques représentants du club d’Auxerre.
ZURICH (Suisse) : Hasard du calendrier ou clin d’œil, tout en subtilité, propre au contexte géopolitique du moment, la paix dans le monde s’est donc naturellement invitée parmi les sujets majeurs au niveau des réflexions de ces retrouvailles mondiales de la JCI chez les Helvètes ! Il est vrai que les incubateurs de talents et de créativité, tels qu’ils aiment à se définir en rejoignant la structure associative, provenaient de cent six pays différents cette année. Plutôt une bonne note, en matière d’optimisme et d’espoir.
Des Bourguignons avaient donc effectué le déplacement – en très petit nombre, certes ! - dans le joli pays du gruyère et du chocolat. Notamment, cinq membres de la JCE Auxerre qui demeure l’un des clubs les plus attractifs et dynamique de la région, voire de l’Hexagone, selon les dires !
Au-delà de l’aspect festif et convivial comme il est de coutume de pratiquer au sein de la structure, et des visions pittoresques offertes par la plus grande ville de Suisse en nombre d’habitants et de banques, bordée de son lac, les JCE dont la France avait envoyé une centaine de représentants, profitaient de ces quelques jours de travaux pour peaufiner leur savoir sur des choses parfois plus terre à terre, comme la RSE, la nécessité de rencontres internationales mais aussi l’IA (Intelligence artificielle), un sigle circulant désormais dans toutes les bouches et toutes les langues.
Un rendez-vous comprenant une Coupe du monde de football !
Côté ludique et sportif, il était même question de l’organisation d’une Coupe du monde de football made in JCE qui permit à nos Français de se distinguer, en terminant sur la troisième marche du podium après s’être débarrassés en petite finale de coriaces Japonais. Pour l’anecdote, ce sont les Allemands – et au bout du compte ce sont toujours qui gagnent ! – qui levèrent le trophée en dominant les adeptes du ballon rond des Pays-Bas.
Bref, autant de beaux souvenirs que garderont longtemps en mémoire Régis PROTTE, Adrien et Clément BAILLY, Baptiste CHAPUIS, Yannick ROBIERE (le futur président de la JCE Auxerre) et Clémentine SENECA, trop heureux d’avoir pu participer à pareille fête universelle…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Aux origines du conflit entre Israël et le Hamas : un vingtième siècle fait d’espérances et de désillusions (2/3)
novembre 26, 2023La guerre déclenchée le 07 octobre 2023 par le Hamas contre Israël n’est que le dernier épisode sanglant d’un siècle d’affrontements dans la région. Après la défaite de l’empire ottoman, la Société des Nations (ancêtre de l’Organisation des Nations unies, ONU) confie en 1920 au Royaume-Uni un mandat sur la Palestine. Londres devient « gestionnaire » du territoire avec pour objectif de placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques qui permettront l’établissement d’un foyer national juif et le développement d’institutions d’autogouvernement. On connaît la suite…
TRIBUNE: La résolution 181 votée par l’Assemblée générale de l’ONU, le 29 novembre 1947, prévoyait une séparation de la Palestine en trois parties : un état juif, un état arabe et une zone sous contrôle international qui inclut Jérusalem et sa proche banlieue. Cette résolution sera rejetée par la totalité des arabes de Palestine et des pays voisins. Sans attendre la mise en œuvre hypothétique du partage de la Palestine, prévue par les Britanniques pour le 01er octobre 1948, David BEN GOURION, alors futur premier ministre de l’Etat hébreu, déclare l’indépendance d’Israël au dernier jour du mandat britannique, le 14 mai 1948 à Tel-Aviv.
L’exode et les expulsions d’arabes palestiniens ont commencé avec les violences fin 1947. Elles s’intensifient avec l’entrée en guerre d’armées arabes (essentiellement égyptienne, jordanienne, syrienne, libanaise et irakienne) par le nord, l’est et le sud. Ces attaques sont repoussées et se soldent par la conquête par l’Etat hébreu d’un vaste territoire, bien plus étendu que celui proposé dans la partition de l’ONU. Pour les arabes palestiniens, c’est la « Naqba » (que l’on peut traduire par « la catastrophe », en français) qui scelle l’exil forcé de 600 000 à 800 000 d’entre eux.
Une guerre de six jours qui va rebattre les cartes au Moyen-Orient…
La guerre des Six Jours éclate le 05 juin 1967. Israël attaque l’Egypte en raison du blocus de ses navires en mer Rouge, considéré comme un « acte de guerre en violation du droit international ». Après un succès militaire rapide au Sinaï, Israël contre-attaque en Jordanie, puis en Cisjordanie et enfin en Syrie sur le plateau du Golan.
En six jours, Israël occupe toute la péninsule du Sinaï et rétablit la circulation de ses navires par le détroit de Tiran en mer Rouge, mais étend aussi son occupation sur la bande de Gaza, la Cisjordanie, le plateau du Golan et Jérusalem-Est. La guerre provoque un deuxième exode estimé par l’ONU à près de 500 000 Palestiniens. 1973 : la guerre du Kippour. Après des mois de tensions, essentiellement côté égyptien du fait de l’occupation israélienne du Sinaï, l’Egypte et la Syrie cherchent à envahir l’Etat hébreu par le sud et par le nord. L’Egypte reprend le canal de Suez mais ne s’approche pas de la frontière sud d’Israël. Dans sa contre-offensive et avant le cessez-le-feu, Israël reprend une partie du canal et parvient à encercler une partie de l’armée égyptienne. Dans le Golan occupé par l’armée israélienne depuis 1967, les forces syriennes percent d’abord les défenses avant d’être refoulées ; la contre-attaque de Tsahal sur le territoire syrien s’arrête à 40 km de Damas.
Cette guerre facilitera le lancement de pourparlers de paix entre l’Egypte et Israël, sous l’égide du président américain Jimmy CARTER à Camp David (Maryland) : la paix est signée le 26 mars 1979. Le Sinaï est rendu aux Egyptiens en échange d’une reconnaissance mutuelle et de relations diplomatiques apaisées.
Une partie des accords conclus concernant le sort de Gaza et de la Cisjordanie reste lettre morte. Les accords de Camp David furent signés le 17 septembre 1978 par le président égyptien Anouar el-SADATE et le Premier ministre israélien Menahem BEGIN, sous la médiation du président des États-Unis, Jimmy CARTER.
Le cuisant échec des négociations de Camp David II
Le président américain Bill CLINTON, le Premier ministre israélien Ehud BARAK et le dirigeant palestinien Yasser ARAFAT se retrouveront ensuite à Camp David, en juillet 2000. Les négociations ont échoué. Yasser ARAFAT et tous les courants de l’Autorité considèrent cette rencontre non préparée, comme un piège tendu aux Palestiniens, voire un complot.
La première Intifada (mouvement d’opposition populaire contre l’armée israélienne) éclate le 09 décembre 1987 à Jabalia, camp de réfugiés palestiniens de la Bande de Gaza, avant de s’étendre à l’ensemble de la Cisjordanie. Cette période est marquée par des émeutes violentes de la jeunesse, avec des jets de pierres sur l’armée israélienne, mais aussi d’attentats contre la population israélienne.
En septembre 2000, la visite controversée de l’ancien ministre israélien, hostile au processus de paix, Ariel SHARON à Jérusalem sur l’esplanade des Mosquées, déclenche des émeutes palestiniennes dans les territoires occupés. Cette seconde Intifada s’intensifie avec une vague d’attentats-suicides commis par le Hamas et le Jihad islamiste aux centres des villes israéliens. Un nouveau chapitre sanglant, s’ouvre alors…
Fin de la partie deux.
Paul GUILLON
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Les agriculteurs nous font tomber dans le panneau !
novembre 24, 2023Purée, c’est à rien n’y comprendre ! Côté vandalisme, il y en a vraiment qui ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer ! Déjà que les radars fixes ont été peinturlurés de noir en début de semaine sur la nationale à la grande joie des as du volant, annihilant ainsi tout risque de contredanses, et voilà que la signalétique des entrées des deux communes traversées sur la route, menant au bureau ce matin, se retrouvent inversée !
C’est à peine croyable !
Ces dégradations seraient-elles l’œuvre de quelques sectes satanistes, qui agissent dès la nuit tombée dans nos campagnes ? De mauvais plaisantins en manque de sensations fortes et sans doute un peu trop grisés par quelques verres de chablis en sus, avalés à la hâte dès potron-minet ? Ou bien d’une bande de jeunes en totale déliquescence avec le civisme qui s’en prennent même aux objets symboles du Code de la Route !
Bref, heureusement que les automobiles sont équipées de GPS pour nous indiquer les lieux des patelins que l’on vient de parcourir, parce que là, vraiment, c’est le summum du risible, voire du ridicule !
Des agriculteurs cloués au pilori des normes administratives…
Oui, mais voilà, chères conductrice, chers conducteurs ayant emprunté ce matin les axes de circulation de l’Yonne, de la Nièvre, de l’Aube, de la Côte d’Or, mais aussi de la France toute entière puisque l’opération était de portée nationale, ces renversements de panneaux, sans dessus/dessous, étaient tout, sauf une blague, digne d’un potache écervelé et acnéique !
Nom de baptême de cette opération nocturne, façon « commando » bien organisée une fois que le pli était pris pour retourner la situation – ou du moins le panneau de ferraille, façon de parler ! – et de le refixer convenablement sur sa potence : « On marche sur la tête ! ».
Une subtile allusion, en effet, aux calligraphies se trouvant ainsi renversées et ne permettant pas de lire de manière correcte le nom des communes. Celles qui avaient été choisies pour cible.
A la manœuvre de cette démonstration de force efficiente, bon enfant et finalement plutôt amusante, voire un brin ironique, le monde agricole. Pas n’importe lequel, les représentants de la FDSEA (Fédération départementale des Syndicats d’Exploitations Agricoles) et les JA, littéralement, Jeunes Agriculteurs.
Remontés comme des coucous suisses sur le terrain mais pour la bonne cause. La leur, qui consiste à améliorer coûte que coûte leur quotidien et vivre sainement du fruit de leur labeur, ce qui est loin d’être le cas pour la grande majorité d’entre eux.
Mais, aussi, la nôtre. Pour bien nous faire comprendre qu’il vaut mieux privilégier la qualité et la proximité que la quantité, le savoir-faire à la française que d’ingurgiter dans notre assiette alimentaire des «tas de cochonneries », issues de la supra-production internationale que l’Union européenne et l’Etat hexagonal autorisent à plein régime à l’importation alors que des règles normatives drastiques empêchent nos agriculteurs du terroir de vivre de leur outil de travail, cloués au pilori de la multiplication des normes administratives et de la multitude d’interdictions.
Dénoncer les politiques actuelles incohérentes qui empilent les contraintes…
« On marche sur la tête ». Quel beau slogan tellement significatif ! Les protestataires d’un soir auraient pu opter également pour l’autre formule tout aussi probante, « c’est le monde à l’envers ».
Et il y a de quoi lorsque lesdits professionnels nous présentent leur cahier de doléances, long comme un jour de pluie sans fin. Avec, évidemment, un goût de fiel et d’amertume tenace, dans la bouche tant ils ont mal dans leur âme. Et dans leur existence.
Alors, oui, ce ras-le-bol généralisé s’est voulu champêtre et rural à la fois. Très visuel, aussi, aux bords de nos routes, juste pour attirer les regards d’automobilistes surpris sans doute de ne pas voir leurs panneaux de signalétique habituels être dans le bon sens ! Juste pour que les uns et les autres de ces consommateurs comprennent l’âpreté de la situation économique pour ces femmes et ces hommes, ces anciens et cette jeunesse qui ne savent plus où donner de la tête ni à quels saints se vouer pour se sortir ENFIN de ce piège technocratique immonde qui coûte chaque année des exploitations, des emplois mais aussi, et cela est nettement plus tragique, des vies dans ce monde si hermétique de l’agriculture.
Car, ici, comme le chantait si bien le grand Jacques (Brel pour les incultes !), « chez ces gens-là », on est des taiseux que l’on ne voit pas trop d’ordinaire dans les cortèges de la revendication ou dans la rue à tout bout de chant. Chacun chez soi, dans sa ferme, et les cochons seront bien mieux gardés.
Conclusion : pour un coup d’éclat, l’opération « panneaux tête en bas » aura été un coup de génie, dont les origines nous viennent du Tarn. Tout le monde a vu, y compris les élus et les politiques – peut-être pas les technocrates qui travaillent dans les ministères et qui ne sortent jamais de la capitale ! – les effets de cette campagne de sensibilisation à la solde de la souveraineté alimentaire, de la compétitivité de l’agriculture tricolore, à la pérennité des exploitations, et à l’incitation de la jeunesse à s’installer en reprenant les 50 % d’exploitations à saisir dans les années proches.
Finalement, digne d’un bêtisier de Noël – mais là avec des arguments beaucoup plus sérieux et pertinents au niveau des explications -, le monde agricole nous aura tous fait tomber dans le panneau avec une telle action.
La preuve ? C’est que tout le monde en aura parlé ce jour, un véritable sans-faute en termes de communication !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Candidat à sa réélection à la présidence des Républicains 89 : Guillaume LARRIVE se projette déjà vers 2027…
novembre 24, 2023Certes, il ne s’agirait que d’une réélection si le verdict interne, propre à la délégation départementale des Républicains de l’Yonne, lui était favorable au soir de ce lundi 27 novembre, terme de ces échéances. Néanmoins, on le sent prêt à bondir hors des starting-blocks, l’ancien député de la première circonscription ! Comme un lion en cage ! D’ailleurs, il en a déjà fait écho dans les médias : aux prochaines législatives où il compte bien récupérer son siège, il faudra compter sur lui. A 46 ans, Guillaume LARRIVE qui n’a jamais vraiment quitté la scène politique départementale – il officie toujours en sa qualité de président des Républicains 89 – est plus combatif que jamais !
AUXERRE : Sur l’affiche, postée sur les réseaux sociaux, le regard est profond. Déterminé. Fixant l’objectif de l’appareil photographique avec volontarisme, Guillaume LARRIVE acte déjà visuellement ce premier rendez-vous. Celui qu’il prend avec l’électorat des Républicains de l’Yonne, invités à s’exprimer lors de ces échéances internes prévues les 26 et 27 novembre afin de le reconduire ou pas à la tête de la formation de la droite sur le département. Un poste, celui de président départemental, qu’il n’a jamais quitté après son revers de la précédente législative où il fut battu dès le premier tour dans la première circonscription. Un état de fait qui fut l’une des grandes surprises de ce scrutin proposé après les présidentielles.
Mais, tout cela est derrière lui. Fonceur, ambitieux, aimant autant les joutes oratoires que les combats à mener sur le terrain, l’ancien parlementaire de l’Yonne s’est refait depuis une santé. Voire la cerise ! Depuis quelques temps, on le revoit partout aux premières loges, comme aux passionnantes soirées conférences des Conversations de l’Abbaye ou dans d’autres cercles.
Son nom circule de nouveau parmi les alcôves de la politique locale. Et puis, au niveau hexagonal, Guillaume LARRIVE a été promu au Conseil d’Etat le 01er août dernier, sans omettre ses fonctions de proximité qu’il occupe dans les rouages directionnels des Républicains. Se rapprochant ainsi un peu plus de son leader médiatique, Eric CIOTTI.
Bref : cela annonce le come-back du toujours très fringuant quadragénaire à la tête bien pleine sur nos rivages. D’ailleurs, il a déjà fait acte de candidature aux prochaines législatives de 2027 ! Il entend clairement récupérer sa fonction. La présidence de la Fédération des Républicains de l’Yonne ne devrait être qu’une simple formalité pour lui.
Comme il le stipule : « notre ancrage territorial est une force pour aujourd’hui et pour demain… ». Demain, il y pense beaucoup. Paré pour gagner la bataille de 2027 sur le terrain !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99