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Michèle CROUZET reçue au ministère de l’Intérieur : faire la police pour que soit préservé le service public ?
novembre 10, 2020La députée MoDem de la troisième circonscription de l’Yonne aura-t-elle l’opportunité d’échanger avec le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN lors de son entrevue programmée jeudi 12 novembre Place Beauvau ? Nul ne le sait encore à l’heure actuelle. Cela n’a pas empêché le ministre de la sécurité intérieure d’être le destinataire d’une missive où l’élue icaunaise met les pieds dans le plat concernant la disparition du poste de commissaire de police à Sens…
SENS : Deux ans qu’elle interpelle avec véhémence le ministère de l’Intérieur ! Deux ans que le manque d’effectifs de la police nationale dans la ville septentrionale de l’Yonne fait cruellement défaut.
Elle a beau opter pour une nouvelle étiquette politique la députée de la troisième circonscription, ses combats restent inchangés ! Surtout celui qu’elle mène en faveur de la préservation du service public sur notre territoire. Celui qui prend pour cœur de cible la police nationale.
Lasse de multiplier les courriers afin de clarifier la situation en haut lieu, l’élue de l’Yonne sera reçue (enfin !) place Beauvau au ministère de l’Intérieur pour débattre de ce sujet ce jeudi. Un thème central qui concerne l’intérêt de chacun des citoyens. Bénéficiera-t-elle d’un face à face avec Gérald DARMANIN ? Ou devra-t-elle passer immanquablement un auditoire devant une kyrielle de scribes vêtus de costumes sombres trop soucieux de collecter la moindre information ?
Toujours est-il que Michèle CROUZET a cru bon d’appuyer sa demande de rendez-vous au ministère par une lettre expédiée il y a quarante-huit heures. Son destinataire : Gérald DARMANIN qui s’il en prend connaissance en direct connaîtra les tenants et aboutissants de ce dossier qui ne cesse de provoquer le courroux de la députée du Mouvement Démocrate.
Vers la suppression définitive du commissaire de police à Sens : il n’y a qu’un pas !
L’étincelle à l’origine de ce feu qui couve depuis longtemps est imputable à la disparition du poste de commissaire de police à Sens. Une suppression propre à l’administration policière, il est vrai, mais qui vingt-quatre mois plus tard impacte toujours l’arrondissement de Sens, mais aussi l’ensemble du département.
En effet, le départ du commissaire Sébastien ROCCA coïncida avec la suppression de l’autre poste à responsabilité que ce dernier occupait en qualité d’adjoint : la direction départementale de la sécurité publique.
Or, à ce jour, et malgré les contraintes liées à la nomination rapide d’un nouveau commissaire, l’absence temporaire de cette fonction à l’hôtel de police local que Laurent NUNEZ avait par ailleurs visité en grandes pompes en janvier 2019, perdure.
De là à imaginer sciemment que la suppression du poste de commissaire de police soit définitive, il n’y a qu’un seul pas. Qu’aura su franchir avec aisance la députée de l’Yonne à qui on ne fait pas avaler de couleuvre !
« Je m’oppose avec fermeté au déflatement du poste de commissaire de police et m’inquiète d’apprendre que la direction générale de la police nationale a ouvert un poste de commandant divisionnaire pour une durée de quatre ans dans l’objectif de remplacer le chef de circonscription… ».
En terme clair, le commissariat de Sens perdrait de manière irrémédiable la présence d’un commissaire à sa tête. Baissant ainsi d’un niveau son importance hiérarchique sur l’échiquier de la police nationale.
Une hypothèse est avancée par l’élue de l’Yonne…
A l’heure actuelle, un commandant assure cet intérim avec qualité et expérience. Or, Michèle CROUZET avance une hypothèse qui pourrait résoudre l’équation de la manière la plus évidente : « Je souhaiterais qu’il puisse conserver l’intérim et que lui soit accordé le grade de commandant divisionnaire, explique-t-elle, étant donné que le commandant Luc BERNIER devrait prendre sa retraite au cours de l’année 2022, il pourrait ainsi assurer l’intérim et être remplacé lors de son départ par un commissaire de police… ». Dont acte.
Second argument avancée par la parlementaire : « Il serait préférable qu’un commissaire assure la direction départementale de la sécurité publique en qualité d’adjoint aux côtés du commissaire divisionnaire d’Auxerre… ».
Cette suggestion offrirait l’opportunité au commissariat de police de Sens de retrouver un commissaire à sa tête alors qu’il est déjà en sous-effectif. Ce serait un moindre mal, en effet, qui atténuerait quelque peu l’ire de la pensionnaire du Palais Bourbon, bien décidée à gagner ce combat...
Thierry BRET
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BOUDIN SAS a reçu 1,23 million d’euros de l’Etat : le préfet de l’Yonne va découvrir les subtilités de l’industrie 4.0…
novembre 09, 2020Malgré le contexte sanitaire mais en respectant les gestes barrières qui s’imposent, Henri PREVOST s’immergera le temps d’une découverte passionnante ce mardi 10 novembre dans l’antre d’une des industries de la sous-traitance automobile les plus attractives de notre territoire. La société BOUDIN SAS encore toute auréolée de l’enveloppe budgétaire qu’elle a obtenu de l’Etat dans le cadre du programme France Relance initié avec BPI France…
MAILLOT : C’est une visite officielle à intégrer dans un emploi du temps déjà bien chargé pour le PDG de la société industrielle BOUDIN SAS Dominique VIE ce mardi 10 novembre en fin de matinée !
Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST plongera aux alentours de onze heures dans l’univers de la sous-traitance automobile en honorant de sa présence le site industriel de la périphérie de Sens.
Un univers corporatiste qui vient de bénéficier d’un fonds de soutien aux investissements de modernisation dans le cadre du programme de relance économique national, France Relance.
Doté de deux cents millions d’euros en 2020, et de 600 millions d’euros sur une période de trois ans, ce fonds a pour objectif de soutenir les entreprises pour qu’elles puissent gagner en compétitivité via une accélération des investissements d’automatisation et de numérisation de leurs procédés industriels.
Précisément, BOUDIN SAS a été l’une de ses entreprises bénéficiaires parmi les 55 projets qui ont été retenus suite à l’appel à projet lancé par BPI France, soit un montant total d’aides évalué à plus de 45 millions d’euros. La PME de Dominique VIE, opérationnelle depuis 1947, figure aujourd’hui parmi les références dans la mise au point, la réparation et la maintenance de moules d’injection plastique et de moules de thermoformage. Elle est l’une des spécialistes de la conception des feux arrière des automobiles.
Profitant de cette manne presque providentielle d’1,23 million d’euros, l’entité pourra mener à bien son projet de modernisation. Celui-ci se décline par la création d’un nouveau bâtiment avec la mise en place de moyens de manutention pouvant porter jusqu’à 25 tonnes.
En parallèle, l’acquisition de machines et matériels pour la prise en charge des outillages jusqu’à 50 tonnes s’inscrit parmi les objectifs prioritaires.
Ce mardi, soucieux de constater sur le terrain la transition de l’économie icaunaise vers davantage d’innovation et de compétitivité, le représentant de l’Etat ne manquera pas de solliciter Dominique VIE afin que celui-ci l’éclaire de toutes ses lumières sur les subtilités technologiques de l’industrie 4.0…
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Les collectivités territoriales doivent relancer la commande public : le deal gagnant/gagnant souhaité par la FRTP
novembre 07, 2020Ils sont prêts, les professionnels des travaux publics. Prêts à poursuivre leurs activités malgré la période de confinement afin d’assurer la relance économique de notre pays. Prêts, également à préserver et à créer des emplois. Mais, pour cela, ils ont besoin du soutien inconditionnel des élus. Et surtout de la reprise urgente de la commande publique !
DIJON (Côte d’Or) : Les semaines se suivent et se ressemblent pour les dirigeants des entreprises de travaux publics de notre territoire. Ils ne cessent d’envoyer des messages forts à destination des collectivités locales pour que celles-ci fassent enfin bouger les lignes au niveau de la commande publique.
L’équation est simple. Pas de projets en perspective, donc pas de chantiers à assurer, avec les conséquences que l’on peut aisément imaginer au niveau de l’emploi.
Depuis le discours du président de la République Emmanuel MACRON en date du 28 octobre où ce dernier reconnaissait comme « essentielle à la nation la filière des travaux publics », la FRTP (Fédération régionale des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté) adresse une kyrielle de signes auprès des élus locaux. Celles et ceux qui identifient clairement les besoins de développement et d’entretien des infrastructures sur les territoires.
« Nous sommes là pour les accompagner, explique sans équivoque le président de l’organisme régional, l’entrepreneur Vincent MARTIN, qui a pris à bras le corps la défense des intérêts de sa corporation.
Ce dernier n’hésite pas à préciser qu’il serait dommageable pour les élus locaux de ne pas profiter des effets du plan de relance économique distillé par l’Etat (France Relance) qui favorise l’obtention de financements exceptionnels afin de juguler la crise économique.
En conclusion, la position de la FRTP est très limpide : il faut investir très vite pour garantir la pérennité d’une filière professionnelle qui ne demande qu’à poursuivre sereinement ses activités. Mesdames et messieurs les élus, la balle est désormais dans votre camp !
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L’attestation de déplacement dérogatoire vérifiée par les forces de l’ordre : le précieux sésame pour être en règle !
novembre 06, 2020Tout n’est qu’histoire de pédagogie dans le dossier sanitaire du moment. La prévention est d’usage. Y compris chez les forces de l’ordre qui multiplient depuis le début de la seconde vague épidémiologique les contrôles sur les axes fréquentés de notre département. Objectif : s’assurer que les Icaunais soumis au respect du plan de confinement soient en possession de leur attestation de déplacement dérogatoire dûment remplie qui motive leur sortie…
AUXERRE : L’un après l’autre, les automobilistes stoppés net dans leur élan de progression sur la route par les forces de l’ordre obtempèrent et se rangent en file indienne sur la petite zone qui est dévolue aux contrôles.
Une fois n’est pas coutume, il ne s’agit pas de vérifier si le taux d’alcoolémie vire au rouge pour les conducteurs indociles ou si l’état de leur véhicule est trop vétuste pour pouvoir rouler.
Non, les contrôles du moment se concentrent plus spécifiquement sur la présence du précieux sésame dans l’une des poches de leur manteau : la fameuse attestation de déplacement dérogatoire autorisant les sorties. Car, il ne faut pas l’oublier depuis bientôt une semaine : l’Hexagone est à l’heure du second confinement.
Avec les incontournables obligations à respecter derechef pour demeurer en règle, notamment dès que l’on pose les pieds à l’extérieur de son domicile. Celles-ci se matérialisant par l’attestation dérogatoire. Dont il existe trois variantes comme chacun le sait ou ne le sait pas d’ailleurs.
Depuis que les contrôles ciblant plus particulièrement ce particularisme ont été mis en place, soit l’affaire de quelques jours sur notre territoire, ce sont une cinquantaine de personnes qui sont venus de facto grossir le rang des contrevenants. De bonne ou de mauvaise foi, les bénéficiaires des procès-verbaux ne possédaient pas sur eux le document idoine.
Une cinquantaine de nos compatriotes seulement sur les trois cent trente mille qui se meuvent dans notre département, c’est une goutte d’eau dans un océan !
Faire évoluer les consciences sur la gravité de la situation…
Un chiffre que commenta le directeur de cabinet du préfet de l’Yonne Tristan RIQUELME, présent lors de la dernière opération en date réalisée par la police nationale et la brigade motorisée de la gendarmerie nationale ce jeudi 05 novembre au sortir d’Auxerre, avenue du Maréchal Juin, entre 18 et 19 heures. Aux côtés du directeur départemental de la Sécurité publique et commissaire divisionnaire Raphaël JUGE.
« Les Icaunais ont pris pleine conscience de la dangerosité de la situation, explique-t-il, ils prennent leur responsabilité en respectant les mesures barrières et le port du masque, tout en ayant sur eux l’attestation obligatoire… ».
Il est vrai que le contexte sanitaire du moment n’autorise aucun relâchement du fait de son aspect anxiogène. Interrogé sur le sujet, le directeur de cabinet de la préfecture évoque les ultimes chiffres se rapportant aux hospitalisations. Rien de réjouissant, en vérité, avec 72 personnes qui ont été admises dans les centres de soin du département ces derniers jours dont treize ont été conduites dans les services de réanimation.
« Le taux de positivité s’envole, renchérit Tristan RIQUELME, cela occasionne beaucoup d’inquiétude car la prolifération de l’épidémie est bien palpable autour de nous… ».
Insistant à maintes reprises sur côté non-répressif des choses (« ces contrôles inopinés ne correspondent pas à une histoire de chiffres… »), l’ex-sous-préfet de d’Yssingeaux ne voit au travers de ces phases de contrôle qu’un mode opératoire répétitif pour faire évoluer les consciences. En faveur du civisme pour tous et de la protection de chacun, portée à son paroxysme.
De facto, c’est surtout la minorité de la population, la plus réfractaire aux mesures barrières qui est donc visée par la présence des forces de l’ordre aux abords des routes.
Au vu du nombre de contraventions distribuées ce jeudi soir sur les deux points de contrôle de l’Auxerrois, il semblerait que le message soit reçu cinq sur cinq par les Icaunais devant s’extérioriser de chez eux.
Thierry BRET
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Fabien OLICARD publie son nouvel ouvrage : l’écriture, source nourricière de l’âme et de l’esprit…
novembre 05, 2020Focus sur le dernier ouvrage de Fabien OLICARD. Un opus à mettre entre toutes les mains car réalisé par un personnage caméléon, au superbe parcours. En dix ans, il a réalisé trois spectacles, quatre livres, un magazine, des jeux, et recense 1,7 million d’abonnés sur sa page « Youtube ». La découverte de cette personne inspirante et modeste est le fruit d’un léger break dans ses journées marathon pour répondre à nos questions.
INTERVIEW : Quelle est votre source de motivation, d’où vous est venue cette idée d’écrire ?
Je suis autodidacte dans de nombreux domaines. Mais, mon meilleur ami, c'était les livres. Enfant, je passais ma vie dans les bibliothèques. Naturellement, un jour, j’ai eu envie de tenter l’écriture, une idée que j’avais depuis longtemps. Quand est sorti mon premier ouvrage (« Votre cerveau est extraordinaire »), je possédais déjà 400 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Une fois que j’ai fini ce livre, je me suis rendu compte que je pouvais écrire un ouvrage en entier. Mais, cela n’était pas gagné au départ. On se pose la question, « est-ce que je vais arriver au bout ? ». Et je me suis aperçu que j’adorais cela. Donc, tous les ans, j'écris un livre. Je me lance sans trop savoir sur ce que sera le thème central. Puis, je découvre au fur et à mesure que j’écris, la trame principale. Cela ne me met pas de pression. Parfois, je me pose la question : « est-ce que j’ai vraiment de quoi écrire la dessus, bon bah et puis je m’y mets ! » C’est un plaisir solidaire qui est aussi très agréable
Quelle est votre routine pour écrire justement ?
Elle est très cadrée. J'écris tous les jours pendant trente jours, soit 1 667 mots au quotidien. Je ne sais pas sur quel thème et je n’ai pas de plan précis. Je ne me juge pas. Les fautes d’orthographe et de conjugaison sont partout ! Mais, j'écris : qu’il pleuve, qu’il neige, que je sois malade, j'écris vraiment tous les jours comme ça. Et à la fin de ces trente jours, j’ai en face de moi ces quelques 50 000 mots. Là, je les observe et je me dis ok : maintenant je me retrousse les manches et j’en fais un vrai livre ! J'ai fait cela pour le premier opus. Tous les ans, je reproduis l'expérience et cela me réussit plutôt bien.
Et donc le dernier ouvrage a été écrit pendant le confinement ?
Oui. Il a été terminé pendant le confinement. J’avais commencé juste un peu avant. Je suis surpris : tout le monde a fait « oh, le confinement on peut plus sortir travailler… ». Et moi, je me suis dit, alors j’ai un livre à finir, ça m’arrange bien en fait !
Avec toutes ces activités, vous vous décrivez comment quand vous vous présentez ?
Si j’ai droit à une réponse longue, en général je dis : « je suis quelqu’un de très curieux, avec une passion pour les sciences et le mentalisme. Mais, on ne peut pas faire un métier avec cela. Alors, j’ai choisi trois métiers différents mais complémentaires : artiste de scène, auteur de livres et vidéaste.
Et souvent, on essaye de me ranger dans l’une de ces trois cases ! Moi, je me dis toujours : « les deux autres catégories sont aussi importantes dans ma vie avec une passion commune qui est le mentalisme… ».
Mais en France, voire en Europe, c’est très dur ce côté multicartes professionnel. Ce n’est pas mal vu : mais c’est plutôt rassurant pour mes interlocuteurs de se dire en un mot, mais c’est qui ? Eh bien, j’aime répondre que je suis moi !
Côté spectacles, où en est-votre carrière ?
Je termine la présentation de mon troisième spectacle. En général, je les conserve deux ans. La plupart des artistes les gardent quatre ans. J’aime tellement écrire qu’au bout de deux ans, je considère que cela commence à vieillir. Surtout, que j’ai d’autre chose à dire !
La création des vidéos est régulière : au début de ma chaîne sur You Tube, j’en réalisais une au quotidien. Et cela, durant un an ! Actualiser ces documents me plaît. Depuis une décennie, j’ai créé trois spectacles. D’ailleurs, on me parle toujours du premier. J’ai eu l’impression qu’il a duré longtemps mais en réalité, entre la représentation initiale et la dernière, cela n’avait plus rien à voir…
Un mot sur le magazine « Curious »…
Ce magazine se décline sous la forme d’abonnements mais il n’est pas distribué en kiosque. Il a été créé à mon image, tel que j’aurai voulu l’avoir. Etant très curieux de nature, d’où le titre si évocateur, j’intègre parmi les sujets tout ce qui peut intéresser le lecteur. Et même si on me l’a fortement déconseillé, j’ai misé sur le format papier. Ce média est né il y a un an : ça marche et on vient de démarrer la seconde année de sa jeune existence…
Y-a-t-il une envie à tester après toutes ces belles choses ?
En fait, pour une idée aboutie, il y en a souvent neuf autres qui sont nulles ! On n’arrive pas à les produire parce qu’elles ne rencontrent pas leur public. Mais, je m'épanouie dans la diversité. Peut-être que j’ouvrirai une « escape game » ou je jouerai dans une série. Il n’y a rien d'envisageable actuellement. Mais, j’adore aller dans des endroits que je ne connais pas du tout. Moins je maîtrise les choses, plus c’est super au niveau du challenge !
Avez- vous conscience de ce que vous apportez à travers vos livres ? Par exemple, ce livre « Votre temps est infini » ouvre vers des tas de possibilités et d’idées à mettre en place…
Non pas du tout ! Parce que ce livre, quand je l’ai écrit, j’ai eu très peur des réactions après sa publication. Je me suis dit : que vont dire les gens ? Il n’est pas légitime pour écrire cela. Pourtant, j’ai l’impression de proposer un témoignage. Sur mon existence qui m’aura permis de comprendre le sens de la vie. J’ai eu une expérience intéressante en retour : j’ai acheté un terrain il y a peu de temps. Je contacte l'agent immobilier. En retour, j’ai reçu un mail et une photo de mon livre avec la précision suivante : « regardez, il est sur mon bureau ! ». J’ai trouvé cela incroyable…
Je sais aussi que quand on lit un livre, c’est stimulant. On ne prend pas tout argent comptant. On ne prend que ce dont on a besoin. Par contre on se dit aussi : « hey, je pourrai aussi faire ça, ça lance des pistes… ». C'est cela qui est chouette. Je le vis aussi intensément à la lecture d’autres livres
Une anecdote à raconter sur le dernier livre ?
Quand j’ai eu fini de l'écrire, je me suis dit vraiment, que ce « mec-là », l’auteur a décidé qu’il avait tout compris. Il jette sa science sur les pages et je ne peux pas mettre ça sans y mettre mon passé. Sauf que depuis toujours, on me voit partout. Il s’écrit des choses sur moi. Mais, il n’y a rien d’intime, voire de très intime. Le plus intime : c’est mon enfance et mon passé. L'évidence m’est venue : écrire deux pages en début du livre pour expliquer un peu le passé. Ces deux pages, il m’aura fallu deux semaines pour les rédiger.
Je pleurai, je les jetai, je me remettais à l’ouvrage avant de conclure. Une vraie thérapie. On l’a mis dans le livre et au moins cela explique ma démarche. On sait d’où je viens.
J’ai eu les mêmes sensations en enregistrant le livre audio il y a un mois. Il a fallu plusieurs heures pour le faire parce que je n’arrêtais pas de pleurer...
Parmi plusieurs notes positives contenues dans ce quatrième livre « Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau », un des chapitres s’intitule « l’homme est fait pour échouer ». Dans lequel, l’auteur reprend une citation de Morgan Freeman : « Vous devez être fier d’avoir fait plus d’erreurs que les autres car vous en savez plus…”.
Il faut aussi découvrir en annexe à la fin du livre 19 les personnalités dont on souligne aujourd’hui la réussite mais qui eux aussi ont connu des échecs. Malgré plusieurs tentatives, plusieurs entreprises ouvertes puis fermées, ce ne sont pas des échecs, mais des expériences.
Contrairement à d’autres pays, en France, quand on ferme une entreprise ou qu’on change de voie professionnelle, cela est considéré comme un échec. Mais au final, n’est- ce pas plutôt une somme d’expériences et de rencontres qui nous permet d’avancer en étant plus armés pour de prochaines aventures ?
Propos recueillis par Maryline GANDON
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