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Rêver d’un métier, c’est bien ; dénicher le métier de ses rêves, c’est mieux. Pour sa seconde édition, le Salon de l’étudiant a fait le plein à Auxerrexpo, proposant à un public de collégiens et lycéens, mais aussi de jeunes en reconversion, de découvrir tout un panel de cursus de formation souvent insoupçonnés, pour beaucoup présents dans le département ou sur le territoire bourguignon.

 

AUXERRE : Que l’on soit en quête d’études longues post-Bac ou de formations en alternance, trouver un métier n’est pas toujours chose aisée pour des jeunes en mal d’avenir. La tâche s’apparente le plus souvent à un parcours du combattant. Le salon de l’étudiant qui s’est tenu deux jours durant à Auxerrexpo, aura pour beaucoup permis d’entrevoir des pistes, voire de se forger des projets, au travers de la soixantaine d’organismes présents. Pilote de chasse, hôtellerie restauration, développeur informatique, ébéniste d’art, métiers de l’industrie ou de la santé… Un inventaire que n’aurait pas renié le regretté Jacques PREVERT, témoin de la quantité de formations proposées et des débouchés possibles dès lors que naît une passion.

 

Sortir de sa zone de confort et intégrer un métier où il y a de l’éthique

 

Comme souvent avec ce type d’évènements, il y avait foule sur le pôle sécurité, englobant à la fois les stands de l’armée, de la police ou des pompiers Un engouement dû en partie au prestige de l’uniforme, reconnait Fendi, pompier professionnel depuis six ans, mais pas seulement : « c’est aussi lié au désir de se sortir de sa zone de confort, d’intégrer un métier avec des mots clé parlant à tout le monde, comme cohésion, éthique, secours aux personnes… ».

A deux pas de là, Arnaud et Louise échangent depuis une dizaine de minutes. Le premier est chargé de recrutement à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté au sein de la police nationale, après plus de vingt ans en qualité d’enquêteur ; la seconde est une jeune adolescente accompagnée de sa maman, qui cherche à tracer sa route au milieu de la « jungle » des formations possibles.

« C’est un métier difficile, exigeant, où l’on ne compte pas ses heures, même si elles seront récupérées. On a affaire à la mort, au pire de l’humanité parfois. Un monde où l’on peut le matin escorter un Président de la République, et le soir venu, aller ramasser « Gérard », clochard complètement désociabilisé, alcoolique, qui va nous gueuler dessus et vomir dans la voiture… ».

Par-delà le discours « trash » d’Arnaud, la passion d’un métier et la volonté de convaincre un jeune que tout est possible dès lors que la volonté est présente. Louise semble convaincue, mais avec quelques doutes en bandoulière : « je ne suis pas certaine de pouvoir passer les épreuves physiques de sélection, mais je vais m’accrocher… ».

 

 

Le bâtiment, la voie rapide à l’entrepreneuriat

 

Difficile pour la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne de rivaliser avec l’aura de l’uniforme ! Pour son président, Jean-Pierre RICHARD, l’important est bien d’être présent : « nous sommes au début du commencement de la remontée ! Les gens prennent enfin conscience que parfois, plus on est diplômé, plus ça fait mal quand on est au chômage… ».

Si le bâtiment peine encore à recruter, ses atouts sont multiples, à commencer par une rémunération de ses apprentis supérieure de 25 % aux autres filières, souligne fièrement celui qui est également président de la CAPEB : « il est à noter aussi que c’est, je pense, la voie la plus rapide pour accéder au statut de patron… ».

Un univers de plus en plus technique, où les anciens d’un niveau CAP sont en train de prendre leur retraite, remplacés très souvent par des personnes en reconversion après de longues études et une ébauche de carrière avortée : « avec en poche un BTS économie ou gestion, augmentant d’autant le niveau des futurs artisans… ».  

 

Des métiers en tension faute de ressources

 

Même déficit de notoriété pour les métiers de l’industrie et de la métallurgie, reconnaît Edita KOZAR, en charge du développement de la formation initiale au pôle formation d’Auxerre : « sur un salon de ce type, l’on s’aperçoit que la plupart des visiteurs n’imaginent même pas le champ des formations proposées, allant du CAP au Master en passant par BAC et BTS. Chaque année, nous accueillons plus de 600 jeunes apprentis, avec un taux de réussite aux examens de 92 % et une entrée dans la vie active pour 86 % d’entre eux après leur diplôme… ».

Reste à savoir si la ligne virtuelle d’usinage couplée à une batterie d’écrans de contrôle présentée à bord d’une semi-remorque sillonnant toute la Bourgogne et les arguments avancés feront naître de nouvelles vocations. Il y a urgence et le secteur recrute à tour de bras : « nos entreprises ont besoin de compétences et aujourd’hui, beaucoup de métiers sont en tension faute de ressources… ».

C’est en famille que Théo VILLAIN, croisé sur le stand de l’armée de l’air, est venu se renseigner pour faire de son rêve une réalité : devenir un jour pilote de chasse. Pas plus perturbé que cela, d’avoir un jour à quitter la maison familiale au sortir de la seconde pour intégrer une école militaire à Saintes. Elève de 1ère en Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant, son frère Lucas est également en quête de renseignements : « je cherche surtout des études courtes et professionnelles après le Bac, ingénieur, ça ne me plaît pas trop. Je préfère le BTS et vise le machinisme agricole… ».

Bonne pioche ! Le secteur est lui aussi en mal de recrutement et embauche à tour de bras. Gaelle, aujourd’hui en 4e, attendra un peu pour se positionner. « Il y a moins urgence », explique Yannick, leur père, tout en soulignant le bien fondé d’un salon de ce type : « ici, nous sommes dans le concret, avec la possibilité de rencontrer un maximum de personnes et l’avantage d’avoir plusieurs établissements sur un même site, cela évite d’avoir à multiplier les journées Portes Ouvertes…».

 

 

Des études supérieures dans l’Yonne ? Oui, c’est possible !

 

« Mes études supérieures dans l’Yonne »… Un slogan affiché fièrement sur le stand de la CCI ne pouvant qu’interpeller positivement des parents en mal de logement, pour leur progéniture tentée de poursuivre leur cursus en dehors du territoire. Il y a longtemps que la chambre consulaire propose au registre de ses formations, un BTS commercial en alternance, Hervé AUBERGER, directeur du pôle Emploi Formation se souvient : « plus de quinze ans que l’on a une école de commerce sur Sens. On nous a pris pour des fous à l’époque, personne n’y croyait, considérant que les études supérieures ne pouvaient se faire qu’à Paris ou Dijon mais surtout pas dans l’Yonne… ».

Une « évasion » préjudiciable aux entreprises du département : « il est important de lutter contre cela, car notre territoire a besoin de garder ses jeunes ressources et ses jeunes talents et notre département a de vrais atouts pour développer l’enseignement supérieur, notamment la qualité de vie… ».

Même tonalité dans le discours de François-Xavier WILLIG, chef d’établissement du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, qui ouvrira prochainement un bachelor « Responsable de Zone Import-Export », point d’orgue de la formation BTS commerce international initialement proposée : « on passera ainsi à BAC + 3 et cela fait partie de ce que recherchent nos étudiants. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler pour élargir la zone et imaginer que des jeunes de Dijon ou Paris viennent pour cela jusque chez nous. Il n’y a pas de raison que cela soit toujours dans le même sens… ».

Beau pied de nez à une idée préconçue, sous-entendant jusqu’alors que sans passage par la capitale ou la cité des Ducs de Bourgogne, point de salut !

 

Dominique BERNERD

 

 


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On ne change pas une formule gagnante, dit la maxime ! Un credo qui s’applique même dans le domaine artistique. La preuve nous en est donnée à l’Espace culturel de Gurgy. Jusqu’au 25 février, une douzaine d’artistes y ont déposé leurs œuvres sur des cimaises, entre réalisme et onirisme, tendresse et rêverie, esthétisme et beauté. Les « 4’ Arts », fameuse association auxerroise, démontre à tous ses admirateurs que la chose culturelle peut se décliner sous de multiples formes…avec réussite !

 

GURGY : Certes, les férus de l’art pictural sont en nombre comme à l’accoutumée ! Il y a des spécialistes de l’aquarelle. De l’acrylique, aussi. Des adeptes des pastels. Ceux qui ne dérogeront jamais à la sacro-sainte règle de ne travailler les toiles en les noircissant du fruit de leur inspiration qu’à partir de la peinture à l’huile ! Une sacrée palette d’artistes du sérail. Dont certaines et certains se sont fait déjà une belle notoriété dans le landerneau.

Michel VERAY, Marie-Françoise DURNERIN, Sylvie PINON, Annie BASSET ou encore, entre autres, Didier BOISSEAUX. Déjà connus et reconnus par leurs pairs ! Mais, ils ne sont pas les seuls. Tous possèdent ce dénominateur commun d’être des fidèles parmi les fidèles, membres de cette belle association locale, les « 4’Arts ».

Les quatre arts. Le beau patronyme, que voilà ! On se croirait presque à la célébration des jeunes diplômés ingénieurs de la fameuse école de Cluny, l’école nationale supérieure des Arts et Métiers, les « Gadz’ Arts » ! Mais, là, s’arrête la comparaison ! Même si nos valeureux adhérents de la structure associative auxerroise en connaissent un rayon sur la mise en avant de la pratique artistique à l’imaginaire fécond.

Les quatre arts ? Oui, bien sûr, il y a la peinture. Mais, aussi dans la déclinaison présente jusqu’au 25 février à l’Espace culturel, cher à Jean-Luc LIVERNEAUX, édile du cru et fervent supporter des milieux artistiques, la photographie, la sculpture et la mosaïque.

 

 

 

Le bonheur jubilatoire de douze artistes au meilleur de leur forme

 

C’est précisément l’univers de Marc SEBERT que les visiteurs retrouveront durant cette immersion dans le monde si particulier et poétique de la mosaïque. La photographe proposant son travail n’est autre que Liliane PECHENOT. Une « vieille » connaissance dont nous suivons toujours les travaux et l’actualité avec grand intérêt, tant la jeune femme fait parler son talent au détour de ses clichés, finement ciselés. Quant à la sculptrice, Valérie FAGEOT, elle a quitté le milieu de la presse où elle exerçait jadis ses inspirations professionnelles pour ne se consacrer uniquement à celles de l’art et au travail du bronze. Elles dévoilent des œuvres aux lignes épurées tout en joliesse.

Entre le figuratif ou le semi-abstrait, des voyages au flanc de montagne ou sur les canaux de la Cité des Doges, la belle Sérénissime (Venise), des natures mortes presque plus vivantes que la réalité et des marines par temps de grand vent : on se laisse bercer de douces visions du bonheur de voir ces douze artistes en pleine maîtrise de leurs capacités. Un clin d’œil jubilatoire à Sabine CHAPRON et à ses acryliques non dénuées de truculents personnages emplis d’humour.

Que Jean-Luc LIVERNEAUX se rassure : la saison culturelle à Gurgy est déjà sur de bons rails !

Exposition Les 4’Arts à l’Espace culturel de Gurgy

Jusqu’au 25 février 2024

Les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18 h.

 

Thierry BRET

 

 


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Le dessin figurant sur le panneau brandi à bout de bras par le député de la troisième circonscription de l’Yonne est des plus explicites ! On y voit un symbole d’interdiction faisant référence à la fameuse signalétique routière, agrémenté d’un pylône rappelant une éolienne. Contre les projets de ce type, prévus dans la partie septentrionale de notre territoire, Julien ODOUL est vent debout face à ces futures installations. Une hérésie, selon le parlementaire, préjudiciable à la valeur du foncier et de l’attractivité…

 

VILLENEUVE-SUR-YONNE : Quel serait l’impact sur l’attractivité du nord de l’Yonne si des projets locaux d’implantation d’éoliennes venaient à voir le jour ? Pour le député Rassemblement national de l’Yonne, Julien ODOUL, la réponse est évidente : « ce serait non négligeable sur l’effondrement de la valeur du foncier de 30 %, sans omettre la pollution visuelle des paysages et l’atteinte à la biodiversité… ».

Présent le 03 février dernier lors d’une réunion publique d’information, organisée à Villeneuve-sur-Yonne par l’association « Villes et Villages en Campagne », le parlementaire icaunais a dénoncé comme il en a l’habitude « l’hypocrisie de la Région Bourgogne Franche-Comté ».

« D’un côté, la Région soutient l’installation des éoliennes et de l’autre elle subventionne la protection des oiseaux et des chauves-souris qui sont massacrés par ces funestes machines, souligne le président régional du groupe RN.

Dans le cas présent, comme cela fut évoqué par le président de l’association « Villes et Villages en Campagne », Philippe JACQUELIN, ce sont les localités de Villeneuve-la-Guyard, Sergines, Pailly et La Celle-Saint-Cyr et leurs voisinages qui pourraient être recouverts des fameux mâts à l’avenir.

« Honte à ces charlatans du vent, s’insurge Julien ODOUL, en visant les promoteurs qui s’activent pour recouvrir le territoire d’éoliennes.

 

 

Au passage, le parlementaire tacle l’édile de La Celle-Saint-Cyr : « la maire soutient honteusement le principe de dissémination des éoliennes dans la ruralité… ».

Mais, que disent les statistiques à ce sujet, sur ces implantations d’éoliennes dans l’Hexagone ? Le numéro cinq du RN apporte des chiffres. « Selon un sondage officiel, produit par OPINION WAYS et datant de 2022, 61 % de nos compatriotes sont favorables à un moratoire sur l’éolien… ».

Que dire alors de la consultation réalisée dans l’Aillantais au printemps 2023 où 93 % de la population rejetaient en bloc toute idée de projets éoliens !

Partisan de référendums locaux afin que la volonté démocratique des habitants des zones concernées par ces implantations soit prise en compte, Julien ODOUL compte intervenir auprès des services de l’Etat et des municipalités pour empêcher, dit-il le « mitage et le bétonnage du territoire ».

Un combat en faveur de la protection de l’environnement et du cadre de vie qui ne fait que commencer, visiblement…

 

Thierry BRET

 


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Ne serait-il pas un tantinet philosophe, le nouveau président de la JCE d’Auxerre, cette institution à l’estampille « Jeune Chambre Economique », créatrice d’incubateurs de talent ? Lors de la passation des pouvoirs avec son prédécesseur, Maud DUSSOL, Yannick ROBIERE plantera le décor dès les premières minutes de son intervention. « Les énergies du passé rencontrent les promesses de l’avenir » ! Tout un programme qui en dit déjà long sur le caractère pugnace de ce président qui veut relever les défis se présentant à lui…

 

AUXERRE : Qui ne tente rien, n’a rien ! Une antienne que beaucoup d’entre nous ne cessent de répéter à longueur de journée. Façon méthode Coué, histoire de se nourrir de motivations profondes ! Sauf qu’il serait bon d’ajouter une autre phrase à cette formule magique de l’esprit : « qui ne tente rien, n’apporte rien ! ».

C’est en préambule les propos liminaires et salvateurs tenus par un jeune trentenaire dynamique et posé, maîtrisant à la perfection l’art de la litote lors de son passage à la tribune d’ « Aux R Lab » où se déroulait la cérémonie de passation des pouvoirs de la JCE, Yannick ROBIERE !

Durant cinq minutes, le garçon a exposé de quoi serait fait son mandat 2024, après avoir succédé à l’ancienne responsable de la structure associative, Maud DUSSOL.   

« Si nous sommes ici, c’est parce que nous avons décidé de tenter et d’apporter quelque chose, renchérit l’orateur, un peu gêné par la lumière d’un projecteur mal réglé lui éclairant les yeux, la Jeune Chambre Economique est une institution qui œuvre depuis des décennies, tant à l’international qu’au niveau local. Elle forme des leaders et des citoyens engagés, qui veulent être responsables… ».

 

 

 

Les membres de la JCE ? Des optimistes exigeants et qui le revendiquent !

 

 

En l’espace de quelques mots, le jeune homme, élégamment vêtu, clarifie la position sociale de ce mouvement citoyen au service de la population, des entreprises et des collectivités. « Nous sommes les héritiers d’une longue tradition de l’excellence, d’engagements et de services. Nous avons tant besoin de rayonner auprès de la jeunesse et de les forger à devenir des incubateurs citoyens… ».

Mais qui sont-ils donc, ces jeunes femmes et jeunes hommes, cadres, dirigeants d’entreprises (si, si, déjà à leurs âges cela existe !) aux valeurs si vertueuses ? Yannick ROBIERE en donne la réponse : « Nous sommes des optimistes exigeants qui veulent améliorer l’avenir. Nous sommes un phare d’espoir et un réseau global qui transcende les frontières, les cultures et les différences… ».

Parmi les items qui trouvent grâce à leurs yeux, le développement durable, la paix, les services divers et variés à apporter à la communauté. Quant à la prospérité, elle est un droit pour tous, martèle le jeune intervenant, face à une salle comble, composée d’élus et de représentants des sphères économiques et institutionnelles.

 

 

Il faut élever plus encore nos ambitions !

 

« La JCE est une force de propositions et d’actions au service de l’intérêt général, souligne Yannick ROBIERE, nous sommes la preuve vivante que notre engagement et notre passion peuvent transformer ici même à Auxerre, notre ville et notre région ».

Pour 2024, le schéma est clair : « il faut élever encore plus nos ambitions ! ». Un président confiant et passionné qui gère idéalement bien son temps de parole. « Nous sommes comme des athlètes olympiques et nous visons l’excellence dans nos actions ! ».

La première étape se concrétisera en mars avec la réunion de l’écosystème qui gravite autour de la Jeune Chambre. Une sorte de brainstorming à la puissance dix qui ne sera pas forcément très facile à appréhender, dixit Yannick ROBIERE, « mais cela en vaudra vraiment la peine ! Aucun d’entre nous n’est plus intelligent que l’ensemble d’entre nous ».

Puis, le nouveau président énoncera quelques idées de thématiques qui seront abordées ce jour-là, à l’instar de la formation, de l’emploi, la santé, l’attractivité du territoire, etc.

Quant aux partenariats avec le tissu associatif, ils seront privilégiés par la structure auxerroise au cours de l’année. Via les valeurs de la francophonie. Mais, aussi en stimulant la synergie existante autour des talents et des passions.

« Ensemble, insiste Yannick ROBIERE, nous pouvons relever les défis les plus ardus et transformer les obstacles en opportunités… ».

Des mots qui réchauffent les âmes et qui sont employés à bon escient par le nouveau responsable qui sait pertinemment que face à lui se dressent d’innombrables défis.

Mais, aussi des perches tendues. « Saisissons-les ! Soyons les artisans du changement pour que cette année soit inoubliable… ». On en demandait pas tant ! Mais, là, pas de soucis, on est preneurs devant tant d’enthousiasme et de volonté…

 

Thierry BRET

 

 


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Toute sa vie, Robert BADINTER a mené un long combat pour l’abolition de la peine de mort. Pour arriver à la loi qu’il défendra avec succès et promulguée le 9 octobre 1981. Explications…

 

TRIBUNE : Au XIXème siècle, de nombreux juristes, magistrats et intellectuels français s’engagent politiquement en réclamant l’abolition de la peine capitale. Ils la déclarent immorale, inefficace et une survivance de la loi primitive du Talion. Fidèles aux idées des Lumières et de la Révolution française, ils mettent en avant les principes de l’inviolabilité de la vie humaine et « l’irréparabilité » de la peine de mort. Ils comptent sur les progrès de la société pour y parvenir. Ils s’appuieront au siècle suivant sur les statistiques de la criminalité pour démontrer qu’elle n’est ni dissuasive, ni exemplaire, en particulier après son bannissement de l’espace public en 1939.

Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, révolutionnaire, défend en 1791 l’abolition de la peine de mort. Même Robespierre ira un temps sur cette idée. Olympe de Gouges se présentera aussi comme une fervente défenseure de la peine capitale mais elle fut guillotinée par ledit Robespierre… En 1848, Lamartine, alors ministre des Affaires étrangères, signe des décrets pour l’abolition de l’esclavage et de la peine de mort.  Victor Schoelcher, célèbre pour l’abolition de l’esclavage, défendra aussi la fin de la guillotine. Victor Hugo considère la peine de mort comme étant un acte barbare et inhumain. Élu comme président sous la Troisième République en 1906, Armand Fallières, abolitionniste par conviction (il exècre la peine de mort) gracie systématiquement les condamnés à mort et met immédiatement à l’ordre du jour le débat sur l’abolition de la peine capitale. Notons encore le combat des abolitionnistes de la peine de mort : Aristide Briand, Jean Jaurès, Albert Camus… Et tant d’autres !

 

« Subir la mort plutôt que la donner… »…

 

Avec l’avènement de la République (509 av. J.-C.), on assiste de la part des gouvernants à une répugnance de plus en plus nette à l’égard des condamnations capitales, qui disparaissent par abrogation tacite.

Dans la religion chrétienne, le Christ invite ainsi les hommes à dépasser la vengeance et à casser la spirale de la violence. Et c’est concrètement que Jésus manifeste sa réprobation à l’égard de la conception ancienne de la pénalité, la loi du Talion (œil pour œil, dent pour dent).

L’héritage de la Bible est donc extrêmement complexe. Cela l’est d’autant plus à travers notre prisme : toute notre civilisation européenne est construite sur ses fondements, concomitamment avec la culture gréco-romaine. Saint-Augustin écrit en 408 : « Subir la mort plutôt que la donner ; corriger les impies, non les tuer !».

L’Eglise restera longtemps ambiguë. Saint-Augustin approuve les charges de juge et de bourreau, conforme à cette autre parole : « Il faut rendre à César, ce qui est à César… ».

 

 

L’homme est capable de s’amender et de s’améliorer…

 

Robert BADINTER est l’héritier du combat de tous ceux qui ont voulu faire triompher la vie sur la mort. Il apprend, avec surprise, par les médias que François MITTERRAND, alors candidat pour les élections présidentielles de 1981, défendra l’abolition de la peine de mort. Acte d’autant plus courageux, qu’à cette époque, les français sont majoritairement pour la peine capitale (63 % lors d’un sondage).

 La peine de mort, un sujet très clivant. Même s'il a augmenté à partir des années 2010, le chiffre des personnes se disant favorables à la peine capitale tourne toujours depuis autour des 50 %, quand il ne descend pas plus bas. Mais, il ne renoue pas, du moins pour le moment, avec les plus de 60 % connus dans les années 1980 et auparavant.

Robert BADINTER a toujours mis en avant ses convictions humanistes, sans en faire une revendication de politique partisane. Il n’a jamais proposé son exigence dans un cadre socialisant. La récupération politique est cependant prégnante : socialistes et autres courants LGBT font florès !

Il croyait en l’homme et qu’il fallait reconnaître sa capacité à s’amender et à s’améliorer. Figure du siècle et grand humaniste, BADINTER a défendu toute sa vie ses idéaux, avec constance et éloquence. Il a fait reconnaître le droit à une nouvelle épistémè, en faisant entrer dans les prétoires, le seul véritable procureur : la civilisation…

Laissons-lui le dernier mot : « Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont, qui celles-là, sont nobles. La justice française ne peut plus être une justice qui tue… ».

 

Paul GUILLON

 

 


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