Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
L’essor des SCOP et des SCIC se consolide en Bourgogne Franche-Comté avec 108 entreprises opérationnelles…
janvier 03, 2018Alors que le mouvement coopératif existe depuis près de cent cinquante années en France, ce mode opératoire et spécifique de gouvernance professionnelle suscite toujours autant d’engouement de la part des créateurs/repreneurs d’entreprise. Dans notre contrée, la Côte d’Or (29 %) et la Saône et Loire (21 %) caracolent largement en tête au niveau de la répartition de ces entités devant un trio de départements composés à part égale (13 %) du Doubs, du Jura et de l’Yonne. Loin derrière se positionne la Nièvre avec seulement 3 %. Les 108 structures coopératives régionales ont généré 139 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016 même si trois d’entre elles ont capitulé faute de marché. Explications…
DIJON (21) : La centaine d’entreprises qui fonctionnent aujourd’hui en Bourgogne Franche-Comté selon les principes vertueux des sociétés coopératives de production (SCOP) ou des sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) accueillent quatorze salariés en moyenne. Avec une nette prédominance autour des activités de service, de l’artisanat, du commerce et même de l’industrie.
Neuf nouvelles coopératives ont été créées en 2016, déjà six en 2017…
En 2016, 96 projets ont été accueillis pour optimiser 981 emplois. Mais, dans la réalité, ce sont bien neuf nouvelles SCOP qui ont réellement vu le jour dont six sociétés coopératives d’intérêt collectif. Soit une plus-value tangible de 46 emplois au total. Quant aux premières statistiques qui nous sont parvenues pour qualifier l’exercice 2017, elles traduisent la continuité de cette embellie logique depuis une quinzaine d’années avec déjà six nouvelles structures créées en début d’exercice qui développent 61 emplois.
Le suivi et l’accompagnement de ces diverses entités représente 447 jours de formation pour la dizaine de personnes qui exercent leur professionnalisme au sein de l’Union régionale des SCOP de Bourgogne Franche-Comté, dont Laurène COTE qui en est une des représentantes au titre de consultante.
« En 2017, les structures coopératives ont poursuivi leur croissance avec un nombre exponentiel de nouvelles sociétés en phase de création. Cet engouement s’explique par l’aspect égalitaire qui prévaut dans ce système de fonctionnement avec la formule « un associé équivaut à une voix ». La meilleure répartition du résultat justifie également le choix des créateurs/repreneurs d’entreprise en faveur de ce système opératoire. Historiquement, beaucoup de porteurs de projets, cassés par les codes parfois virulents du système capitalistique traditionnel, ont fait le choix de s’ouvrir à la coopérative dès qu’ils en ont eu l’opportunité… ».
Hormis les professions réglementées comme celles des avocats, des notaires, des experts-comptables, des huissiers de justice mais aussi des cabinets d’architectes ou des géomètres, toutes les filières autorisent l’adoption de ce statut dans l’optimisation de leur projet.
Une année de création plus fertile en Franche-Comté qu’en Bourgogne…
« L’année dernière, ajoute Laurène COTE, de nombreux projets de transmission d’entreprises se sont soldés par la création de nouvelles coopératives. En Bourgogne Franche-Comté, l’année 2017 aura été fertile pour la partie franc-comtoise du territoire. Celui-ci a enregistré plus d’une dizaine de SCOP créées dont des pépinières horticoles, des magasins bio, voire des bureaux d’étude. Cela s’explique par le vivier économique de belle importance qui existe à Lons le Saulnier et dans le Jura… ».
Mais, a contrario, l’Yonne n’aura pas accueilli de nouvelle SCOP en 2017. En revanche, après plusieurs années de disette, un projet de création est à l’étude et pourrait peut-être aboutir en 2018. « Mais, il est encore trop prématuré pour en dire davantage…précise Laurène COTE ».
Côté financement, le comité d’engagement financier régional a été sollicité à douze reprises avec neuf garanties SOFISCOP d’un montant de 703 000 euros de prêts du Crédit coopératif et trois emprunts SOCODEN de 260 000 euros. Grâce à ces financements coopératifs, 126 emplois ont ainsi été consolidés en 2016…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le CFA Bâtiment de l’Yonne plébiscite 89 de ses apprenants de niveau CAP à bac + 2…
décembre 30, 2017Près de 90 jeunes apprentis et stagiaires en formation continue ont pris part à la traditionnelle cérémonie protocolaire de la remise des diplômes obtenus à l’issue des épreuves qui sanctionnaient leur cursus en juin. Enregistrant un taux de réussite de 81,65 %, avec même une pointe exceptionnelle à 100 % de succès dans le cadre du baccalauréat professionnel, le centre de formation du bâtiment de l’Yonne accueille cette saison 310 personnes, dont 245 apprentis et stagiaires qui pratiquent aussi l’alternance en milieu professionnel…
AUXERRE : Moments de liesse pour les heureux bénéficiaires des diplômes de niveau CAP, BP et baccalauréat professionnel qui ont fréquenté la saison dernière les salles de cours théoriques et pratiques du CFA Bâtiment de l’Yonne à Auxerre.
Ils ont terminé l’année 2017 de brillante manière, en étant sollicité par la direction de l’établissement à prendre part à la remise de leurs précieux accessits. Devant leurs camarades et les membres de leur famille.
Un événement salué par la présence de la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’Auxerre, Françoise FUGIER et celle de Marc LABARDE, l’une des chevilles ouvrières incontournables du fameux concours départemental qui prépare aux sélections supérieures menant au « Meilleur apprenti de France ».
Pléthore de distinctions et de classements d’excellence pour les apprentis de l’Yonne…
Le directeur de l’établissement, Gérald JAFFRE, rappelait que les deux premiers lauréats de chaque catégorie (une dizaine de filières professionnelles du gros et second œuvre au total) recevraient, outre leur précieux sésame, des cadeaux offerts par une vingtaine de partenaires économiques soutenant les approches pédagogiques du centre icaunais. Des cadeaux, par ailleurs fort utiles pouvant servir à équiper les jeunes gens en fonction de leurs futurs métiers. Certains, les plus méritants de ces différentes promotions se voyaient même dotés de récompenses financières sous la forme de chèques.
Cette saison, deux jeunes apprentis se sont illustrés au concours « Un des meilleurs apprentis de France » lors de la sélection départementale. Ils concouraient dans la discipline de la zinguerie. Précisons que deux autres personnes ont été honorées pour leur participation au concours similaire mais de niveau régional, cette fois. Ils se sont classés respectivement à la seconde et à la troisième place dans la catégorie maçonnerie.
Enfin, un geste généreux et sympathique est à mettre à l’actif d’un jeune garçon qui a fait don de sa collection encyclopédique d’une cinquantaine d’ouvrages aux références historiques et scientifiques. Une dotation dont bénéficiera désormais le centre de ressources de l’établissement d’Auxerre.
Avant de clore cet événement, Françoise FUGIER évoquait la mise en place d'une charte visant à promouvoir l'apprentissage qui devrait être officialisée entre les trois chambres consulaires, les établissements de formation et la préfecture dès le premier trimestre 2018.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La Caisse primaire d’assurance maladie intensifie sa lutte contre les atteintes abusives à la protection sociale solidaire
décembre 28, 2017Afin de garantir la pérennité du système de protection sociale, la bataille contre les comportements abusifs et frauduleux intègre les priorités essentielles de la CPAM de l’Yonne, engagée dans des actions préventives aux côtés de différents partenaires qui travaillent ensemble au sein du CODAF. Détection rapide des malveillances, plus ou moins volontaristes, concertation efficace entre les organismes sociaux et mise en place d’actions judiciaires répréhensibles au pénal constituent le panel de poids de ces possibilités qui s’offrent désormais aux responsables de la Sécurité sociale dans leur combat annuel contre les fraudeurs. Quant au montant du préjudice subi et évité pour 2017 : il s’élève à 931 450 euros au lieu de 657 000 euros lors de l’exercice antérieur, soit une recrudescence très nette de 29 % au niveau des montants engagés...
AUXERRE : Evoluant parmi une typologie de quatre publics différents les uns des autres (les assurés sociaux, les employeurs, les professionnels de santé et les établissements de soins), la Caisse primaire d’assurance maladie est plus que jamais vigilante contre les comportements excessifs, voire abusifs qui portent atteinte régulièrement au système de protection sociale français.
« Stop aux fraudes » est le slogan très incitatif et sans appel qui barre de manière significative les grandes affiches de la campagne de communication qui a fleuri ces dernières semaines dans les halls d’accueil de l’organisme social à la vue évidente du public.
Un véritable travail d’enquêtes et d’investigation…
Employant la force de la méthode dissuasive, la CPAM qui peut faire l’objet de réquisitions dans le cadre d’enquêtes de la part des autorités compétentes souhaite mettre en garde ses quatre publics sur l’existence de ces dérives inacceptables qui représentent chaque année un véritable détournement de fonds des caisses de l’organisme de protection sociale solidaire.
Pour y faire face, celui-ci s’appuie sur le professionnalisme d’un service dédié qui prend en charge tous les signalements, c’est-à-dire les manquements au respect de ces règles éthiques qui induisent des suspicions de fraude. Un agent supplémentaire a même été affecté en 2017 dans ce service spécifique dont l’aspect opérationnel est tangible depuis le 01er juin 2006.
Cette cellule de cinq personnes traite les signalements de suspicion de fraudes, les fautes ou les abus commis, mais dans un cadre juridique strict défini par les textes réglementaires issus du Code de la Sécurité sociale, entre autres. Provenant de sources internes ou externes, ces signalements résultent le plus souvent de courriers, de témoignages, d’études, de contrôles, de requêtes. Parfois, ils émanent de choses rapportées spontanément. Comme par exemple à l’occasion d’actes fictifs qui auraient été établis par un professionnel de santé.
« Recherches et investigations constituent le lot quotidien de cette activité, précise Etiennette BERROUET, sous-directrice de la CPAM de l’Yonne, mais attention, il n’y a pas fraude à chaque fois ! Néanmoins, à partir d’une suspicion avérée, nous menons systématiquement une enquête avec l’ensemble des services de la CPAM en lien avec les grands thèmes nationaux comme les arrêts de travail… ».
Différentes formulations de fraudes…
Intentionnelles ou pas, actes pouvant engendrer une volonté manifeste de nuire à l’organisme : la reconnaissance d’une fraude en tant que telle suppose des capacités d’investiguer de manière plus approfondies de la part de l’équipe en poste.
En 2016, une entreprise de taxi s’est vu notifier un indu de 46 234 euros pour exercer son activité sans carte professionnelle valide. Dans le même laps de temps, une infirmière s’est vu demander plus de 69 000 euros par la CPAM en raison de la non-application de la nomenclature des actes et du non-respect des textes conventionnels. Enfin, un médecin a reçu, quant à lui, une notification de plus de 145 000 euros suite à un non-respect répété de la réglementation. Cette année, d’autres praticiens ont même fait l’objet de dépôts de plainte auprès des deux parquets de l’Yonne : les procédures se poursuivent à l’heure actuelle…
« Aujourd’hui, renchérit Etiennette BERROUET, les dépenses de santé annuelles représentent un milliard d’euros pour notre département, uniquement pour le régime général. Au 30 novembre, la CPAM de l’Yonne justifie un montant de préjudice global (subi et évité) au niveau des fraudes de l’ordre de 931 450 euros. Certes, nous sommes loin des deux cents millions d’euros observés sur le plan national, mais cela reste néanmoins modeste par rapport à l’ensemble des dépenses de santé qui se rapprochent des 167 milliards d’euros pour le régime général… ».
Des chiffres qui se décomposent ainsi si l’on y regarde de plus près à 779 695 euros de préjudice subi et 151 755 euros de préjudice évité. Cette répartition vise prioritairement les établissements de soins à 66 %, les transporteurs (12 %), les assurés (13 %) et les infirmiers (5%).
Des sanctions considérables comme l’interdiction d’exercer et des peines de six mois de prison ferme…
Quant au volume de dossiers frauduleux, il conserve une relative stabilité malgré une légère tendance haussière : 91 dossiers en 2015, 96 traités en 2016 et 98 établis au 30 novembre 2017.
« Depuis 2006, la CPAM de l’Yonne n’a perdu aucun procès au pénal. Nous avons réalisé plus de 61 plaintes ou signalements auprès du procureur de la république depuis cette date…confirme Pascale QUICLET, responsable du service Animation Santé ».
Des pénalités qui font l’objet d’une décision validée par une commission paritaire de la caisse qui comprend cinq représentants de la filière professionnelle concernée ou des assurés. Grâce à l’amélioration des moyens de détection, la Caisse primaire d’assurance maladie et son service spécial d’agents assermentés ont permis des sanctions importantes comme cinq années d’interdiction d’exercice en libéral pour un professionnel de santé, voire six mois de prison ferme pour un assuré social. L’organisme social applique une politique impitoyable en ce sens puisqu’il est nécessaire de ramener le déficit des dépenses de santé dans des proportions honorables à échéance réduite.
Le message est donc clair : la fraude n’a pas sa place dans le système et les fraudeurs ne peuvent demeurer impunis…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Sens intègre le club restreint des villes connectées de l’Yonne : 17 700 foyers peuvent avoir accès à la fibre optique…
décembre 28, 2017Le déploiement du très haut débit par fibre optique à Sens a fait l’objet d’une conférence de presse passionnante, en présence de Marie-Louise FORT, présidente de la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais et de Véronique MORLIGHEM, déléguée régionale d’Orange en Bourgogne. Si une première phase de travaux, permettant cette optimisation du très haut débit FTTH est en cours, le terme de ce chantier, prévoyant une couverture totale de la ville, sera effectif à l’horizon 2020. Entre-temps, une seconde campagne de travaux aura eu lieu dans de nouveaux quartiers de la cité la plus septentrionale de l’Yonne au cours de l’année 2018…
SENS : Qu’on se le dise ! La fibre optique est une réalité tangible à Sens ! Lors d’une récente conférence de presse, programmée dans les salons de l’hôtel de ville, la déléguée régionale d’Orange en Bourgogne, Véronique MORLIGHEM et la présidente de la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais et maire de la Ville de Sens, Marie-Louise FORT se sont félicitées de l’avancée technique de ce déploiement de la fibre optique. Il devrait s’achever à l’horizon de 2020, terme définitif de ces travaux d’installation.
Un déploiement décliné selon différentes étapes et trois lots…
A ce jour, plus de 1 100 logements sont raccordables à la fibre optique : ce sont plus de 17 700 foyers concernés. Certaines entreprises peuvent également bénéficier de ce confort optimal de débits et d’usages innovants. A Sens, ce déploiement se conceptualise sous la forme de trois lots. Le premier englobe près de 5 100 logements dont 30 % sont implantés en ville. Géographiquement, cela se rapporte aux quartiers de Sainte-Béate, de la clinique Paul Picquet, des Champs-Plaisants, du secteur de l’hôpital et des Charmilles ainsi que les rues Saint-Pierre-le-Vif et le haut de la rue Alsace-Lorraine. Une quinzaine d’armoires techniques (chacune d’entre elles pouvant desservir environ 360 logements) ont été installées.
Le deuxième lot est sectorisé vers le sud et le sud-ouest de la ville avec une couverture de 5 600 logements. Dès le premier semestre, la tranche initiale de la pose des armoires nécessaires au raccordement sera opérationnelle. La validation de ce processus est en cours avec les équipes de la municipalité.
Quant au lot numéro trois, toujours à l’étude pour sa finalisation, il s’appliquera au centre-ville et à la partie orientale de l’agglomération. Soit in fine, un total de 7 000 logements. Il est le plus délicat à mettre en place car le dossier se gère en concertation directe avec les architectes des Bâtiments de France du fait de l’important patrimoine historique existant.
Proposé à un rythme progressif, ce déploiement comporte plusieurs étapes obligatoires : les études en coordination avec les équipes techniques municipales, l’installation desdites armoires de rue donnant la possibilité à l’ensemble des opérateurs de venir proposer leurs services et le tirage de la fibre dans les fourreaux de génie civil déjà en place.
Dernier point fondamental à la réussite de l’exercice : les habitants de ces différents quartiers doivent communiquer dès que possible auprès de leur syndic et de leur bailleur immobilier s’ils désirent être raccordés à ce nouveau réseau. Le raccordement de leur immeuble doit ensuite être soumis à un vote lors d’une assemblée générale. Puis, l’opérateur désigné pourra installer les points de branchement en face de chaque logement tandis que le client sélectionnera le fournisseur d’accès Internet de son choix, ce dernier effectuant le raccordement final à son domicile.
Côté communication, et surtout transparence, ORANGE innove en devenant le premier opérateur à mettre en ligne sur le site, « reseaux.orange.fr », une cartographie détaillée de la couverture de ce déploiement à la fibre optique qui soit compatible avec les ordinateurs, tablettes et autres smartphones. Histoire de connaître toutes les étapes de ce projet en temps réel !
Un réseau 100 % fibre, synonyme de performance jusqu’au logement et en entreprise…
Dans l’Yonne, ce sont une vingtaine de communes qui sont concernées par ce vaste chantier. Il représente 54 000 logements à couvrir, soit 27 % des habitations du département. Quatre agglomérations (Auxerre, Saint-Georges-sur-Baulche, Monéteau et Sens) sont engagées dans ce programme novateur où près de dix mille logements sont éligibles à la fibre optique.
Rappelons qu’ORANGE a démarré ce déploiement en Bourgogne Franche-Comté dans 55 localités dont 34 pour la seule région Bourgogne et compte déjà plus de 182 000 logements éligibles. Au plan national, ORANGE poursuit son investissement de trois milliards d’euros sur la démultiplication de la fibre optique. Dès 2018, l’ambition de l’opérateur est de raccorder 12 millions de logements et de dépasser la barre des vingt millions deux ans plus tard. Au 01er juin, ORANGE comptait 1,690 million de clients fibre dans l’Hexagone.
Grâce à cette technologie, les utilisateurs profiteront à l’avenir de différents usages en simultané accessibles sur tous les écrans du foyer comme le streaming vidéo, les contenus Ultra Haute Définition, le stockage sur le cloud, le son Haute Définition ou la caméra 360 °…mais cela engendrera aussi l’explosion au plan économique de la télémédecine et du télétravail.
Un seul regret que la périphérie de Sens ne soit pas impactée…
Commentant la phase évolutive de cette stratégie, Marie-Louise FORT a déploré que seule la Ville de Sens soit directement concernée par ce déploiement de la fibre optique alors que les autres communes du Grand Sénonais ne s’inscrivaient pas encore dans ce schéma opérationnel.
« C’est dommageable car le nord de l’Yonne est en perpétuel développement à la fois démographique et économique. Il est regrettable que nous ne soyons pas en capacité au niveau politique d’honorer et d’accélérer le mouvement. Parler de la ruralité du territoire, c’est aussi mettre en avant le télétravail. La fibre optique représente un vecteur technologique majeur pour y parvenir… ».
Constatant aussi que les éléments techniques étaient là à notre disposition, l’élue du Sénonais rappelait que « des fonds devraient être engagés par la collectivité et la force gouvernementale pour atteindre ces objectifs prioritaires à terme…».
« Je me réjouis, devait-elle ajouter, que le premier lot implique beaucoup de foyers de la ville et notamment les ensembles de soins que sont la clinique Paul Picquet et le Centre hospitalier. La libre optique équivaut à une chance inéluctable pour le développement de la télémédecine et l’amélioration de la santé sur nos territoires…».
Evoquant, enfin, la convention de partenariat conclue avec l’opérateur ORANGE, Marie-Louise FORT précisa que « toutes les armoires de rue facilitant le raccordement aux offres de services des spécialistes du très haut débit seront posées d’ici 2020 ; la totalité des logements raccordables au plus tard en 2022…».
Quant au déploiement qui est devenu le fer de lance d’ORANGE, entreprise qui réalise aujourd’hui 40,9 milliards de chiffre d’affaires dont 16 % sont consacrés aux investissements indispensables à l’optimisation de la fibre optique et à la valorisation des licences 4 G (1,2 milliard d’euros), il place le professionnel de télécommunications dans un leadership confortable.
Présent dans une trentaine de pays, ORANGE emploie 158 000 collaborateurs dont 93 000 en France. Son nouveau plan stratégique « Essentiels 2020 », dévoilé en mars 2015, positionne le groupe parmi les valeurs sûres des marchés boursiers mondiaux, à la fois sur « Euronext » à Paris et sur le New-York Stock Exchange…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Ecole de gestion et de commerce (EGC) répond aux besoins de compétences des entreprises locales…
décembre 25, 2017L’Yonne peut s’enorgueillir de posséder sur son territoire une antenne ultra dynamique du premier réseau d’écoles de commerce post-bac en France, l’EGC. L’établissement, accueilli au cœur du village d’entreprises géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie, a récompensé il y a peu une dizaine de jeunes diplômés, lors de la traditionnelle cérémonie de remise de distinctions. Une étape symbolique et conviviale qui clôture un cycle pédagogique à vocation commerciale et marketing de trois ans distillé par des enseignants et vacataires issus du monde professionnel…
SENS : A l’énoncé des statistiques dévoilées par le président de la CCI de l’Yonne, Alain PEREZ, lors de la septième cérémonie de remise de diplômes début décembre, on comprend mieux l’appétence des milieux institutionnels et économiques locaux en faveur de l’Ecole de gestion et de commerce basée dans le nord de l’Yonne.
Des résultats encourageants d’une promotion à l’autre…
Référence à part entière de l’enseignement supérieur opérationnel sur notre territoire, l’EGC, créée en 2008, a acquis petit à petit ses lettres de noblesse au sein du paysage pédagogique bourguignon.
Qu’on en juge : en presque dix saisons de fonctionnement, le campus du réseau des CCI a formé 151 étudiants dont 55 apprentis depuis 2010, délivré 82 diplômes et surtout proposé plus de 500 stages en entreprise dont une centaine qui ont été dirigée vers l’international, sur le continent européen mais aussi à destination de l’Asie, pour des périodes d’immersion allant de trois à cinq mois sur le terrain.
Quant aux professionnels, issus de groupes reconnus de l’entreprenariat régional (CHAROT, TRANSDEV, ULMANN, CHEVILLON, etc.), ils se mobilisent chaque année avec enthousiasme et plaisir pour apporter leurs compétences et savoir-faire aux jeunes pousses lors de jurys permettant de valider les acquis.
L’expertise des entreprises et d’enseignants de qualité…
Membre d’un réseau national existant depuis trente ans et qui comptabilise 2 200 étudiants formés chaque année parmi les vingt-deux établissements, 900 diplômés par an et un vivier de 21 000 anciens étudiants, l’Ecole de gestion et de commerce de Sens bénéficie d’un taux d’insertion professionnelle de 80 % six mois après l’obtention du précieux sésame servant à intégrer la vie active.
La plus-value de cette école, conduite avec maestria par Hervé AUBERGER qui dirige en parallèle la destinée du pôle formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, repose sur cette relation sectorielle privilégiée avec le tissu économique de proximité.
Apporter une réponse concrète aux besoins des cadres intermédiaires des entreprises de l’Yonne est devenu l’un des axes essentiels qui justifie le mode opératoire de l’école.
« Nous travaillons deux zones géographiques majeures, explique Hervé AUBERGER, le secteur septentrional de l’Yonne mais cela tend aussi à s’élargir à l’ensemble du département depuis quelques saisons et la zone sud de la Seine-et-Marne… ».
Proposer une alternative pédagogique de proximité aux bacheliers de l’Yonne…
D’ailleurs, 20 % des étudiants qui fréquentent le deuxième étage du village d’entreprises de Sens proviennent de l’Ile de France. L’autre vecteur intéressant qui explique le succès de cette structure d’enseignement supérieur depuis qu’elle a vu le jour, c’est la baisse de l’évasion des bacheliers Icaunais vers les départements limitrophes. Car, 80 % de ces jeunes gens poursuivent leur troisième cycle vers Dijon ou se rendent à Paris. Voire à Troyes ou Orléans.
« N’oublions pas d’intégrer l’enseignement supérieur parmi les leviers stratégiques du développement économique de notre territoire, précise Alain PEREZ qui rappelle les fondamentaux du concept « CCI Yonne Campus » initié par ses soins en 2016, en conservant nos jeunes talets dans l’Yonne, nous contribuons ainsi à dynamiser note département en répondant aux besoins et compétences des entreprises… ».
Forte de 45 étudiants, l’Ecole de gestion et de commerce de Sens ne cherche pas à remplir coûte que coûte ses promotions. Rester à dimension humaine est un aspect prépondérant à la réussite de ce concept pédagogique qui devra cependant répondre à de nouveaux objectifs en 2018…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99