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IRON COOK 2018 : la crise de la cinquantaine n’a pas d’emprise sur Thierry LAMBERT, pépite de la gastronomie…
mars 09, 2018A 52 ans, le chef de cuisine du fameux club AIRBUS, établissement spécifique accueillant des VIP de la planète entière en transit dans la région de Toulouse, et piloté par le prince de la gastronomie Michel SARRAN, double étoilé au Michelin, n’hésite pas à prendre des risques. Et à se remettre en cause, lui et son tour de main magique, avec beaucoup d’élégance et un sens profond de l’humilité. Le 21 mars, ce professionnel au parcours jalonné d’expériences riches et enthousiasmantes (Le CRILLON, La BARBACANE…) relèvera le défi imposé par les organisateurs ingénieux de l’IRON COOK 2018 lors de la seconde édition de cette épreuve à la renommée nationale. Portrait…
AUXERRE : Titulaire d’un CAP de cuisine, obtenu en 1983, au lycée professionnel de Saint-Martin d’Amiens dans la Somme, Thierry LAMBERT n’entre pas dans la catégorie particulière des spécialistes de concours gastronomique. Certes, il s’est déjà essayé à quelques-uns d’entre eux, « sur le tard », comme il aime le préciser. Non pas, par manque de conviction, mais parce que la passion de son métier telle qu’il l’exerce aujourd’hui aux côtés de Michel SARRAN à mitonner les recettes les plus insolites et représentatives du terroir français, monopolise le temps nécessaire aux préparatifs d’usage.
Donner le maximum pour ce défi d’exception
Ce personnage universaliste ouvert aux cuisines du monde (Brésil, Tunisie, Egypte, Dubaï…), féru de stages de perfectionnement afin de connaître la subtile quintessence de cet art culinaire qui lui procure tant de plaisir, a, en cette année 2018, tourné casaque à sa litote habituelle. Celle de consacrer beaucoup aux autres, en oubliant parfois de s’intéresser à lui-même…
Logique, en suivant ce raisonnement volontariste, de retrouver in fine Thierry LAMBERT parmi la vingtaine de postulants initiaux au fameux défi institutionnalisé par le CIFA de l’Yonne depuis deux rendez-vous.
« L’âge n’y est absolument pour rien, concède-t-il, ni le fait de me confronter à d’autres chefs de grande valeur. Simplement, j’ai eu envie de relever ce challenge marathon si spécifique en adressant ma candidature parce que la passion du travail bien fait et le fait d’être capable de se mobiliser à tout instant me sont apparus les arguments les plus forts… ».
Par chance, le chef de Castelmaurou (Haute-Garonne) franchira sans encombre les étapes successives d’une dure sélection. Son dossier interpellera les membres du premier jury qui ont composé le futur casting de cet événement printanier. Pris au jeu de la sélection en phase de succès (l’une des quatre places de finaliste lui revenant de facto après le verdict rendu par le comité exécutif), le chef ne fera pas de la figuration le jour J lors de sa venue en Bourgogne.
« Je sais que je donnerai le maximum pour remporter ce challenge, explique-t-il, dans ce métier, on ne peut progresser sans aller le plus loin possible et en relevant au quotidien des défis supplémentaires. Et puis, quelque part, je me réjouis que les personnes présentes ce soir-là, soit les 36 VIP du jury de notation des mets, auront la chance de pouvoir déguster ma cuisine. Etant un cercle très hermétique, le Club AIRBUS ne reçoit que des personnalités et des VIP du monde entier quel que soient leurs cultures et religions. D’où une diversité éclectique de la gastronomie à leur proposer. A contrario, ce cadre n’est pas ouvert au grand public et ma cuisine demeure méconnue… ».
Se sublimer pour contrer la crise de la cinquantaine…
Près de Toulouse, Thierry LAMBERT sait pourtant faire des miracles au fond de l’assiette, aux côtés de ses équipes, à faire pâmer les épicuriens les plus insensibles à la gastronomie de référence.
« Je me suis toujours donné à fond à la cause culinaire, conçoit-il, aujourd’hui, j’ose l’avouer je ne crains pas les jeunes chefs qui exercent leur vision de notre corporation avec élan et générosité. Personnellement, j’aime mon métier. Et quand on aime on peut aller très loin. Mon objectif, en participant à ce défi original, est de m’assurer que j’aurai essayé. Je ne viens pas à cette épreuve avec une crainte particulière. La seule peut-être est celle de laisser mes équipes à Toulouse durant cette semaine d’absence… ».
Perfectionniste jusqu’au bout des ongles, le chef de la Haute-Garonne ! Lui qui considère que la cuisine correspond à une somme de valeurs à partager autour de soi. Thierry LAMBERT aborde ce défi avec un réel sens de l’abnégation. Face à la crise de la cinquantaine qui le pousse parfois à se sublimer en réalisant de nouvelles prouesses techniques.
S’attaquer à la difficile scénographie imposée par cette épreuve complexe (concevoir un menu complet comme s’il exerçait son activité dans un restaurant) ne contrarie nullement le chef toulousain.
Mieux cela le stimule et lui intime l’ordre de conjuguer le plaisir au devoir accompli. En procurant la satisfaction à celles et ceux qui se délecteront de sa cuisine savoureuse et typique au soir de ce rendez-vous qualitatif, même si le menu y est sérié dans le cadre précis d’un challenge national.
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Le préfet de l’Yonne a tranché : le fatidique couperet de la fermeture ne s’abattra pas sur le collège Bienvenu Martin…
mars 06, 2018Le long feuilleton à multiples épisodes devant conduire à la fermeture définitive de l’établissement scolaire auxerrois et à l’éparpillement de ses 400 élèves sous d’autres cieux pédagogiques trouve enfin un épilogue, contre toute attente, positif. Le verdict a été annoncé lors d’une conférence de presse tenue par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, aux côtés d’Annie PARTOUCHE, inspectrice d’Académie. S’imprégnant de cet épineux dossier dès son arrivée, le représentant de l’Etat a pris soin de consulter l’ensemble des acteurs concernés avant de rendre sa décision irréversible. Mais, si le collège Bienvenu Martin ne fermera pas ses portes, il reste à transformer la double problématique du coût des travaux de réhabilitation et de la baisse des effectifs en future réussite. D’ores et déjà, plusieurs pistes ont été esquissées pour que ce collège, condamné il y a peu à une disparition inévitable, retrouve de sa superbe et toute sa légitimité en présentant une feuille de route pédagogique réellement attractive…
AUXERRE : Parents d’élèves et enseignants respirent désormais après la sage décision que vient de prononcer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON. La mort d’un établissement scolaire n’est en effet jamais un acte réjouissant à entériner pour un représentant de l’Etat qui exerce ses hautes responsabilités sur un territoire. Même si celui-ci, au demeurant, connaît une baisse très significative de ses effectifs scolaires, notamment dans sa partie méridionale. Des faits attestés de la manière la plus officielle qu’il soit par les statistiques détaillées de l’INSEE Bourgogne et du Conseil départemental.
Un vote légitime qui a amené à la fermeture de l’établissement
L’existence et le devenir du collège Bienvenu Martin passeront donc sous les fourches caudines de l’exécutif du Département de manière tout à fait appropriée courant 2017. Une logique implacable puisque l’organe institutionnel possède parmi ses lourdes charges la gestion des collèges en termes de nouvelle construction et d’entretien du bâti existant. Il s’avère très vite, après examen analytique du dossier que l’établissement scolaire auxerrois développe de sérieuses carences dans sa configuration thermique et développement durable. Et nécessite d’incompressibles et onéreux travaux d’isolation, de rénovation de façades extérieures et de toiture. Le devis faisant référence à ce chantier conséquent fait état de 5,2 millions d’euros. Le second axiome pouvant alors précipiter le collège vers un insondable abîme concerne sa sous-occupation en matière de scolarisation. L’établissement induit un coût par élève supérieur à la moyenne du département de l’Yonne, engendrant des charges très élevées.
Autant d’arguments compréhensibles qui conduisent à l’automne 2017 les élus du Conseil départemental à se prononcer à une large majorité en faveur de la fermeture définitive du site. Quelques abstentions et votes contraires à ce choix stratégique ne remettront pas en cause le caractère définitif du suffrage.
C’est ensuite que le préfet de l’Yonne intègre le jeu en constituant un groupe de travail, composé de représentants de l’Education nationale, du Département, et de la préfecture afin d’examiner les problématiques réelles, et dans leur globalité, du mode opératoire des collèges sur le territoire. La première rencontre eut lieu le 26 octobre. Une douzaine de ces rendez-vous constructifs s’en suivront. In fine, une synthèse sera finalisée et présentée le 02 mars aux représentants du Conseil départemental. Parallèlement, Patrice LATRON multipliera les contacts avec les partenaires politiques du territoire, abordant à maintes occasions les contours délicats de ce projet de fermeture auprès du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE à Paris, du député de la circonscription Guillaume LARRIVE, du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et de l’édile d’Auxerre, le maire Guy FEREZ, président de la Communauté de l’Auxerrois. Et avec l'inspectrice d'Académie, Annie PARTOUCHE...
Des arguments qui plaident en la faveur du maintien du collège…
Toutefois, et à l’avancée de cette quête justificative qui devait le conduire à prendre sa décision irrévocable, le préfet découvre au fil de ses entretiens que certains facteurs plaident en faveur du maintien de ce collège.
D’une part, depuis ces deux dernières années, le nombre d’élèves entrant en classes de sixième augmente. Ce qui porte à ce jour le chiffre d’inscrits à 406 enfants. D’autre part, l’établissement Bienvenu Martin est le seul à Auxerre à pouvoir bénéficier du statut de collège REP (réseau éducation prioritaire), structure essentielle à la politique de la ville et éligible dans le cadre des programmes de l’ANRU. Enfin, le collège Denfert Rochereau, implanté à cinq cents mètres de là, peut effectivement accueillir un surplus d’élèves mais cela aurait le désintérêt de créer une énorme structure que ne souhaitait pas à terme le représentant de l’Etat.
Au plan humain, le bilan s’avère positif sur l’état d’esprit qui règne à Bienvenu Martin. Le taux de rotation des enseignants, faible, démontre l’attachement de ces derniers à leur lieu de travail. Pour certains, ils sont présents depuis une décennie. Quant aux projets pédagogiques, ils se révèlent être nombreux et reconnus par le Rectorat sous la forme de partenariats culturels ou sportifs. Dernier point : le rapport privilégié mis en place avec les parents d’élèves par la direction de l’établissement. Il existe une relation étroite et ténue entre la communauté éducative et des parents qui se seront mobilisés à la sauvegarde de leur collège, pétitions et manifestations à l’appui.
« Fort de ces arguments, nous ne pouvions décemment disloquer une communauté éducative qui s’est engagée dans les valeurs républicaines et laïques, précisa Patrice LATRON, si le législateur a voulu laisser le champ de la décision au représentant de l’Etat, c’est pour éviter que les prises de décisions se fassent sur le volet politique ou budgétaire. La logique comptable ne peut pas être le principal vecteur de ce choix quand on évoque l’éducation de nos enfants. Une telle décision ne peut se réduire à quelques millions d’euros… ».
Soucieux de l’application harmonieuse d’une politique qui soit équitable aussi bien en zone rurale que pour les zones urbaines, le préfet devait ajouter : « je refuse d’opposer le rural et l’urbain : il ne doit pas y avoir de conflit entre les deux. Tout le monde doit être traité de la même manière car ces deux zones sont habitées par les mêmes citoyens… ».
Au-delà de ces considérations sociétales, Patrice LATRON désire que « la décision de maintenir l’ouverture du collège Bienvenu Martin soit actée de manière définitive et qu’elle ne soit remise en aucun cas en jeu par son futur successeur… ».
Et maintenant : quid de l’avenir du collège Bienvenu Martin…
Se pose désormais la sempiternelle question de l’avenir de cet établissement qui a été contesté. Muer les problématiques initiales en réussite pouvant faire converger davantage d’élèves de la région deviendrait la clé de voûte de cette équation à multiples inconnues.
Citant le cas spécifique du collège de MARCIAC (Gers), le préfet de l’Yonne a rappelé que ce lieu pédagogique ne comptabilisait plus que quatre-vingts élèves, avant sa probable fermeture. Mais, le principal, peu enclin à la démotivation, a su relever le défi en mobilisant toutes ses équipes autour d’un thème culturel et musical : le jazz. Grâce à l’enseignement de la musique, cet établissement recense désormais plus de deux cents élèves et a pu être à l’initiative du fameux festival populaire dans le monde entier !
« Aujourd’hui, poursuivit le préfet, les équipes de la Ville d’Auxerre se sont mises au diapason depuis plusieurs semaines afin de peaufiner en accointance avec les services de l’Education nationale sur un projet d’éducation artistique et culturel qui viendrait renforcer le rayonnement et l’attractivité de ce collège. Diverses pistes de réflexion s’étudient : l’ouverture d’un internat de l’excellence dans le cadre d’un partenariat avec une grande école, le développement de liens étroits avec un établissement de la même typologie à l’international, voire le tissage de liens avec un musée national reconnu… ».
Quant aux travaux qui restent néanmoins indispensables, l’Etat apportera son précieux concours, non pas en se substituant au Conseil départemental qui reste dans son domaine de compétences sur la réhabilitation du site, mais dans l’aide financière pouvant être apportée en faisant actionner quelques ficelles relationnelles intéressantes.
A titre d’exemple, Patrice LATRON expliquera la finalité du grand plan d’investissements 2018/2022 annoncé il y a peu par le gouvernement avec un volet sur la transition écologique. Soit une enveloppe salvatrice de 3 milliards d’euros au plan national pouvant être affectés à de tels travaux. Des éléments qui pourraient s’agréger au plan bâtiment durable que le Conseil départemental développe avec un axe d’ingénierie financière sous la tutelle de l’ADEME. Reste la troisième hypothèse où interviendrait l’ANRU avec le financement des travaux de rénovation du groupe scolaire sous couvert de lien de cohésion sociale avec le quartier. Ce qui supposerait de fait un appui de la Ville et de la Direction départementale des territoires. La municipalité d’Auxerre étant prête à collaborer.
Un groupe de travail piloté par la secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre Françoise FUGIER s’attèlera prochainement à examiner avec pertinence les pistes financières proposées en concertation avec les représentants du Conseil départemental, de la Ville et de l’Education nationale ; le projet éducatif à concevoir restera, quant à lui, l’apanage de la communauté éducative…
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Le rattrapage vaccinal déployé par la CPAM et le Centre d’examens de santé tombe à pic pour les assurés précaires…
mars 05, 2018Depuis le 01er mars, le public en situation de précarité mais aussi les demandeurs d’emploi, les jeunes de moins de 25 ans et les personnes âgées peuvent profiter des bienfaits de la campagne de vaccination gracieuse déclinée par le Centre d’examens de santé de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne. Suite à l’élargissement de son offre de services, la CPAM réalise dans le cadre des bilans de santé un salvateur rattrapage vaccinal, optimisant ainsi le volet préventif de sa politique sanitaire territoriale. Si, annuellement, mille cinq cents assurés auront libre cours de pouvoir y prétendre à Auxerre mais aussi dans les unités mobiles opérationnelles sur le département, davantage de nos concitoyens pourraient être intéressées in fine par cette réactualisation de ce contrôle vaccinal important. 70 % de la population française n’est pas à jour de ses vaccins…
AUXERRE : Venue au Centre d’examens de santé (CES) pour un contrôle de pure routine, Françoise, assurée de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne, ne s’attendait pas à repartir de l’établissement auxerrois avec ses rappels de vaccinations antidiphtériques et antipolio à l’issue de son entretien. Un additif médical complémentaire qu’elle jugera de manière très positive malgré l’injection du précieux produit par le biais d’une seringue ; son carnet de vaccinations n’étant plus à jour depuis belle lurette !
Rejoignant le club très hermétique des tous premiers patients à bénéficier de cette nouvelle campagne vaccinale, Françoise encourage celles et ceux qui ont accumulé un retard manifeste de leurs vaccins à se rendre dès que possible dans les locaux du CES, au 25 rue du Clos, un bâtiment situé juste en face du pôle administratif de la Caisse d’Allocations Familiales.
100 000 contrôles de vaccins en France à l’année grâce à ce nouveau plan
« Mais, comme devait le préciser le docteur Saïd BROUCHE, médecin-chef du Centre d’examens de santé icaunais, il est également possible de se déplacer dans trois autres villes du territoire (Avallon, Sens et Tonnerre) afin de réactualiser ce moyen efficace de prévention contre certaines pathologies. Grâce aux unités mobiles qui demeurent d’une rare efficacité… ».
Après quatorze mois d’âpres tractations pour en assurer une mise en route optimale, les responsables de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne, Etiennette BERROUET, sous-directrice de l’établissement, et son directeur, Patrick KAZANDJIAN, ont pu définitivement valider le mode opératoire de ce plan conquérant en étroite concertation avec les cinq praticiens qui exercent leur savoir-faire au sein du CES. Ce projet de santé publique, une fois dans les rails, pouvait prendre son envol de la manière la plus pragmatique possible.
Partant du simple postulat qu’il se réalise environ 500 000 bilans de santé annuels en France, la Caisse nationale de l’assurance maladie a fixé le cap de ses objectifs à 100 000 contrôles de vaccins par an. Travaillant de facto avec ses relais territoriaux comme la CPAM de l’Yonne et le CES, organe structurel qui en découle, pour mettre à profit cette saine mesure sanitaire et préventive à large échelle.
Grâce au professionnalisme de son personnel, une trentaine de personnes dont des médecins et psychologues, le Centre d’examens de santé de l’Yonne peut aisément se charger de l’accueil du public, le conseiller et pratiquer dans sa phase opérative la vaccination. Notamment auprès du public le plus vulnérable qui n’intègre pas parmi ses priorités existentielles un suivi sanitaire convenable. Les demandeurs d’asile envoyés par les associations caritatives (Croix-Rouge, COALIA, CCAS, Restos du Cœur…) intègrent ce plan de façon prioritaire. Une centaine de ressortissants d’origine albanaise, soudanaise ou érythréenne ont pu accéder à cette campagne préventive autour de la vaccination.
Une commande initiale de 60 vaccins en guise de jauge…
Côté finances, là-aussi, le dossier est déjà bien rodé. Aucun financement n’est demandé au Centre d’examens de santé pour réaliser ces actes qui, par conséquent, revêtent de la parfaite gratuité pour celles et ceux qui auront à subir la fameuse piqûre !
Les sérums contenus dans les seringues sont pris en charge selon la procédure mise en œuvre depuis le 01er janvier 2016 par les instructions nationales par le système de l’assurance maladie à 65 %. Le ticket modérateur, quant à lui, est compensé par l’Agence régionale de santé…
Le docteur Saïd BROUCHE a passé commande d’une première quantité de vaccins disponibles pour le semestre en cours. Une soixantaine de doses injectables de typologie diverse selon les maladies ont fait l’objet du code de procédure coutumier dans le parcours de vaccination. Confiant, le praticien espère que la couverture vaccinale de l’Yonne concernera de trois cents à quatre cents patients chaque année. Sachant qu’un projet de mutualisation avec les services sanitaires de la Nièvre est déjà à l’étude.
Si 8 400 bilans de santé se réalisent chaque année dans le département, la CPAM possède avec ce nouveau défi imputable à la couverture vaccinale un véritable sujet d’analyse du comportement sociologique et sanitaire de la population. A l’instar des études déjà proposées en termes de diabétologie et de problématiques cardio-vasculaires. Mais, au-delà des aspects analytiques, la Caisse primaire d’assurance maladie à travers son centre d’examens de santé contribue à juguler les dépenses sous le sceau de la maîtrise des risques et de l’anticipation. Elle le met en exergue grâce à cette campagne qui vient d’être portée officiellement sur les fonts baptismaux. Comme elle l’exécutera davantage dès le 01er avril avec sa nouvelle plateforme d’intervention d’accès aux soins et à la santé qui aura pour objectif principal de repérer celles et ceux qui ne sont plus dans le parcours de soin traditionnel.
Promouvoir la santé publique dans l’intérêt de tous : le rôle du CES…
Une orientation fondamentale pour l’organisme qui agit aussi via le CES, comme devait le rappeler Saïd BROUCHE, en faveur des dépistages par le truchement des nombreux examens réalisés.
« Bien sûr, la promotion de la vaccination est incontournable à notre déontologie, explique le médecin-chef, mais cette mission de santé publique que nous revendiquons nous amène à participer à de nombreuses études publiques qui permettent de suivre les effets des maladies chroniques et l’apparition des complications. Notre moteur vertueux passe aussi par un discours pédagogique en éduquant les patients qui doivent réduire leurs dépenses de santé, en sécurisant les seniors autour des incidents domestiques et des chutes qui tuent 10 000 personnes par an et en assurant le dépistage des troubles cognitifs. Tout ceci se vit en accointance harmonieuse avec la CPAM qui est un lien essentiel pour l’accompagnement des assurés et des malades… ».
On l’aura compris la mise en place de ces programmes préventifs n’est pas vain : il permet de contenir les dépenses de santé et de les maintenir de 2 à 3 % chaque année...Comme un véritable service rendu à l’ensemble des concitoyens que nous sommes.
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Maison des Jumelages : de nouveaux paradigmes afin de muter vers des échanges internationaux dans l’air du temps…
mars 05, 2018Bras séculier de la Ville d’Auxerre dans son rôle d’ambassadeur vers l’étranger, la Maison des Jumelages, des Relations internationales et de la Francophonie modernise les principes vertueux de sa structure associative. L’accent est mis désormais sur l’essor de la communication numérique à travers une présence récurrente parmi les réseaux sociaux et le multimédia. Mais, la priorisation de grands axes stratégiques représente également une force dominante où sont mis en exergue la promotion linguistique de la langue de Molière, les initiatives économiques aux côtés de partenaires institutionnels et entrepreneuriaux et la programmation d’évènements culturels et sportifs à l’apanage de la jeunesse. Ces différentes missions exercées au nom de la Ville d’Auxerre puisent leurs valeurs dans les préceptes du service public et de l’intérêt général…
AUXERRE : Les archétypes des organes associatifs investis dans le développement des échanges internationaux, via le prisme des jumelages historiques de l’après-Guerre, vivent un bouleversement en profondeur. Sous le couvert des échanges courtois et conviviaux établis entre les peuples et leurs représentants territoriaux par villes interposées, se nouent dorénavant des relations pérennes mais bien différentes inscrites sur l’anticipation socio-économique ou la maîtrise de valeurs intrinsèques codifiées autour d’une langue, voire d’une civilisation.
Sur ces bases de réflexion tangibles, les tenants et aboutissants de l’assemblée générale de la Maison des Jumelages, des Relations internationales et de la Francophonie de l’Auxerrois ont démontré que les chantiers initiés par la composante décisionnaire de cette structure associative bénéficiaient dans l’absolu de ces velléités de développement tous azimuts. Afin de mieux répondre aux besoins de dimensions multiculturelles, humanistes et pacifistes qui définissent le socle primordial de ces relations distillées vers l’autre.
Un besoin prépondérant de s’ouvrir vers les autres et sur le monde…
L’édile d’Auxerre, Guy FEREZ, présent à ce rendez-vous annuel, ne s’y est d’ailleurs point trompé en affirmant que la Maison des Jumelages se devait d’insuffler une stratégie novatrice en agrégeant des compétences et des savoir-faire en vue de progresser dans ses intentions. « Injecter du sang neuf parmi les membres d’une structure quelle quel soit, c’est se prémunir contre le risque que les comités de jumelage ne deviennent à terme de simples amicales, ce qui les éloigneraient de leur rôle initial préalablement défini… ».
Du petit lait à déguster avec saveur pour la présidente de la structure, Marité CATHERIN, qui n’a eu de cesse depuis la prise de ses fonctions d’avoir su susciter de réelles vocations parmi des acteurs improbables des milieux traditionnels des jumelages et qui aujourd’hui agissent en connaissance de cause au sein de l’organisme : des entrepreneurs, des consultants et développeurs économiques, des férus de communication digitalisée ou encore des spécialistes des environnements culturels et institutionnels…
Fort de cette armada qualitative et opérationnelle où se sont forgées d’étroites convergences d’idées avec les actifs de la JCE (Jeune Chambre Economique) locale, la présidente de la Maison des Jumelages peut aujourd’hui construire le scénario futuriste de ce que seront les échanges commis avec l’international européen ou d’autres continents par le biais de la francophonie à l’avenir. Un sentiment partagé par le maire d’Auxerre qui devait renchérir en ce sens dans ses commentaires explicatifs : « il n’y a plus de nos jours de relations avec l’extérieur sans la programmation de véritables projets peaufinés et réfléchis en amont qu’ils soient de nature culturelle, sportive et économique… ».
Une approbation en faveur d’un partenariat avec l’Espagne…
A ce propos, Guy FEREZ n’exclut pas d’entériner un jour un jumelage avec une ville ibérique. « Je n’y suis absolument pas hostile, devait-il concéder en répondant à une interrogation du public ; s’il y a un jour l’émergence d’un vrai projet avec l’éventualité de développer un partenariat sous la forme d’un jumelage qui correspond aux principes déontologiques de nos engagements : ce sera oui ! ».
A contrario, le président de la Communauté de l’Auxerrois devait aussi rappeler que « si certains jumelages n’avaient plus de raison d’être compte tenu des nouvelles orientations voulues par la structure associative ad hoc, il sera alors judicieux de les clore et de les remplacer… ».
Intrigué, voire inquiet, par l’absence manifeste de la pratique de la langue française sur des territoires pourtant proches de l’Hexagone (l’Italie où il séjournait récemment), Guy FEREZ conforta le rôle des anciens comités de jumelage (ayant troqué depuis une nouvelle appellation plus moderne) à jouer les missions de bons offices vers les villes unies à Auxerre pour assurer le développement de notre patrimoine linguistique.
Auxerre : capitale régionale de la francophonie…
Désireuse de créer un club d’entreprises qui fédérerait l’ensemble des structures professionnelles accordant un crédit moral et financier aux actions mises en place par la Maison des Jumelages, Marité CATHERIN énuméra la liste des nombreuses manifestations prévues pour 2018 au niveau de la francophonie, dont Auxerre est aujourd’hui la capitale régionale de Bourgogne Franche-Comté en matière de suivi promotionnel. Le déroulé de la « Caravane de la Francophonie » qui a pour objectif d’accueillir des écrivains et auteurs francophones s’élancera depuis Auxerre avant de prendre racine vers d’autres agglomérations importantes de notre contrée.
Auparavant, la cité de Marie Noël organisera la Fête de la Francophonie le 21 mars avec la présence de lycéens russes ainsi que des enfants des Comores qui profiteront de leur séjour dans l’Yonne pour rencontrer de petits Auxerrois. Quant à la dictée francophone, le thème de 2018 en sera libre après le brillant hommage rendu à Pierre Larousse la saison dernière.
Côté voyages, outre le projet d’un séjour de plusieurs semaines en Pologne à l’automne, avec un agréable circuit reliant Varsovie à Cracovie en passant par une visite de courtoisie et d’amitié consacrée à la jumelle d’Auxerre, Plöck, la Hongrie (juillet 2018) et le Bénin (janvier 2019) constitueraient des destinations pour le moins insolites et riches au plan culturel en perspective.
Rappelons, enfin, pour mémoire, que la capitale de l’Yonne entretient des liens d’extrêmes amitiés avec les villes de REDDITCH (Angleterre), GREVE IN CHIANTI (Italie), PLOCK (Pologne) et WORMS (Allemagne) pour le volet européen ; Roscoff et Saint-Amarin pour le développement des relations nationales.
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La Jeune Chambre Economique change de présidence à Auxerre mais maintient la ligne de ses actions sociétales
mars 01, 2018Profitant depuis quelques semaines de sa « retraite » relative de président, l’ex-responsable de la JCE d’Auxerre, Pierre NAUDET, a transmis les rênes du pouvoir de la vénérable association qui forge de jeunes citoyens à s’ouvrir aux arcanes de la vie économique et sociétale ce jeudi 28 février à son successeur, Edouard LEPESME. Devant un parterre copieusement garni de personnalités institutionnelles, économiques et politiques réunies à la Maison de l’Entreprise de l’Yonne, la cérémonie de belle facture, alliant camaraderie et sérieux quant à la nature des projets exposés, constitua un excellent galop d’essai pour le nouveau dirigeant, à l’aise dans cet exercice de prise de parole grandeur nature…
AUXERRE : Prendre part à la passation de pouvoirs de la Jeune Chambre demeure toujours l’un des événements les plus prisés du sérail socio-économique de notre territoire chaque année à pareille époque. Que ce soit à Sens où la deuxième structure associative du département apporte là aussi sa pierre à l’édifice en voulant améliorer la société ou à Auxerre, le plaisir reste identique pour celles et ceux qui approuvent et soutiennent les nombreuses initiatives, souvent judicieuses, prises par ces jeunes femmes et jeunes hommes âgés de moins de 40 ans, empreints d’humilité, mais ô combien impliqués dans les tâches vers lesquelles ils se sont engagés.
A ce titre, la liste non exhaustive des actions entreprises au bénéficie de notre quotidien par cette frange de la population française est représentative du rôle et du poids dont la JCE peut s’enorgueillir depuis ses origines.
Laboratoire d’idées humanistes et progressistes à la géolocalisation universelle, la Jeune Chambre Economique, native comme la plupart des grands mouvements éco-citoyens à l’instar de leurs cousins de clubs service (Rotary, Lions, Kiwanis, Soroptimist, Table Ronde…), se présente tel un incubateur constructif où l’anticipation et la réflexion se maîtrisent à bien des égards.
Un réseau progressiste et avant-gardiste au service de l’humanité
Apparu en 1915, le mouvement qui s’est depuis répandu à travers le globe en marquant de sa présence 112 états, accueille à l’heure actuelle 200 000 personnes, faisant de lui, le premier réseau planétaire de jeunes gens en mouvement et en connexion avec leur époque. La JCE a accouché de personnalités incomparables à l’échelle internationale : les présidents américains John Fitzgerald KENNEDY et Bill CLINTON mais aussi Jacques CHIRAC. Voire un florilège de ministres et autres représentants politiques aux quatre coins de la Terre. Des célébrités comme Charles LINDBERGH ou Bill GATES figurent elles-aussi dans ce Panthéon tout comme un certain…Jean-Pierre SOISSON, si l’on raisonne davantage terroir régional.
Concevoir la paix et l’équilibre mondial en faisant montre d’altruisme et de solidarité s’inscrit dans le credo de la JCE, texte qui aurait pu être lu lors de la cérémonie protocolaire de cette passation, respectant ainsi les us et coutumes instaurés à chaque rencontre officielle des représentants de ce mouvement pacifique et généreux.
Dans l’Hexagone, la force de frappe de la JCE ne cesse de croître : plus de 2 200 membres vivent cette riche expérience parmi les 120 structures associatives pouvant les accueillir. Notre pays a pu découvrir depuis 1965, date de l’implantation de la Jeune Chambre sur le sol français, les bienfaits de ces jeunes gens évolutifs dans leur manière d’agir et surtout de transmettre, une vertu qui caractérise leurs actions.
Création des axes piétonniers au cœur des villes, recyclage du verre, institution du « 18 » afin de faciliter les secours, journée universelle des droits de l’enfance…ce seront autant de concepts révolutionnaires mais admirables d’efficience qui ont écrit les lettres de noblesse de cette famille universelle si étroite d’intelligence et de sens commun.
« 2017 aura été un grand millésime avec la promotion du CV Citoyen, poursuivit Edouard LEPESME à l’issue de sa longue énumération de mesures phares qui ont bouleversé les codes de la société, notre action nationale pour ce nouvel exercice s’articulera autour de la problématique des malentendants avec le développement d’une carte sonore utilisable dans les restaurants… ».
Des concepts qui se professionnalisent en les transmettant…
Soucieux de renforcer les valeurs positives du développement économique, de l’innovation et du bien-vivre ensemble, le nouveau président de la JCE Auxerre ne manquera pas de promouvoir des concepts ayant déjà fait leurs preuves depuis plusieurs mois : les « Incroyables comestibles » afin de valoriser la filière des circuits courts dans le cœur de ville via la consommation de fruits et légumes de qualité, les rencontres vineuses « Le 20 du mois » qui optimisent les échanges sous la forme de relations publiques conviviales avec la présentation de domaines viticoles, mais aussi le tourisme dans l’Auxerrois ou le dossier « Paris Côté Bourgogne », développé en concertation avec la commission économique de la Maison des Jumelages, des relations internationales et de la Francophonie d’Auxerre.
L’art de transmettre représente l’un des axiomes essentiels de ce mouvement. Ce fut le cas en 2017 avec la cession de deux dossiers importants : celui du REPAIR Café ayant comme objectif de lutter de manière ingénieuse et collaborative contre l’obsolescence programmée des appareils ménagers ; celui de l’Apéro Box, concept de packaging valorisant les produits du terroir de l’Yonne que deux jeunes entrepreneuses ont décidé de reprendre le flambeau de manière professionnelle.
Le plus beau des mouvements accueillant la jeunesse du monde…
Le vice-président du Conseil départemental Christophe BONNEFOND évoqua dans sa brève allocution l’exceptionnelle année vécue par la structure d’Auxerre. Il qualifia en guise de conclusion ce réseau « d’être le meilleur et le plus beau des mouvements mondiaux qui offre aux jeunes générations de pouvoir se former à la prise de responsabilité... ».
Quant à l’élu auxerrois Didier MICHEL, en charge de l’économie, il eut cette réflexion teintée d’humour : « le dynamisme et le mode fonctionnement de ce système associatif est très intelligent, j’invite au passage les milieux politiques à prendre exemple sur cette structure et sur le modèle opératoire décliné par la nouvelle génération ! ».
Plus sérieusement, l’adjoint proposa aux membres de la JCE de rejoindre de manière collaborative deux projets majeurs portés cette année par la Ville, en accointance avec la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois : l’édification du Tiers lieu, espace de coworking suscitant une dynamique supplémentaire à l’économie locale et le Pôle environnemental en phase de construction, qui jouera le rôle d’incubateur pouvant accueillir des entreprises qui pourront y développer à loisir des projets ambitieux. De quoi séduire les représentants de la Jeune Chambre, c’est certain…
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