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BOUDIN SAS a reçu 1,23 million d’euros de l’Etat : le préfet de l’Yonne va découvrir les subtilités de l’industrie 4.0…
novembre 09, 2020Malgré le contexte sanitaire mais en respectant les gestes barrières qui s’imposent, Henri PREVOST s’immergera le temps d’une découverte passionnante ce mardi 10 novembre dans l’antre d’une des industries de la sous-traitance automobile les plus attractives de notre territoire. La société BOUDIN SAS encore toute auréolée de l’enveloppe budgétaire qu’elle a obtenu de l’Etat dans le cadre du programme France Relance initié avec BPI France…
MAILLOT : C’est une visite officielle à intégrer dans un emploi du temps déjà bien chargé pour le PDG de la société industrielle BOUDIN SAS Dominique VIE ce mardi 10 novembre en fin de matinée !
Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST plongera aux alentours de onze heures dans l’univers de la sous-traitance automobile en honorant de sa présence le site industriel de la périphérie de Sens.
Un univers corporatiste qui vient de bénéficier d’un fonds de soutien aux investissements de modernisation dans le cadre du programme de relance économique national, France Relance.
Doté de deux cents millions d’euros en 2020, et de 600 millions d’euros sur une période de trois ans, ce fonds a pour objectif de soutenir les entreprises pour qu’elles puissent gagner en compétitivité via une accélération des investissements d’automatisation et de numérisation de leurs procédés industriels.
Précisément, BOUDIN SAS a été l’une de ses entreprises bénéficiaires parmi les 55 projets qui ont été retenus suite à l’appel à projet lancé par BPI France, soit un montant total d’aides évalué à plus de 45 millions d’euros. La PME de Dominique VIE, opérationnelle depuis 1947, figure aujourd’hui parmi les références dans la mise au point, la réparation et la maintenance de moules d’injection plastique et de moules de thermoformage. Elle est l’une des spécialistes de la conception des feux arrière des automobiles.
Profitant de cette manne presque providentielle d’1,23 million d’euros, l’entité pourra mener à bien son projet de modernisation. Celui-ci se décline par la création d’un nouveau bâtiment avec la mise en place de moyens de manutention pouvant porter jusqu’à 25 tonnes.
En parallèle, l’acquisition de machines et matériels pour la prise en charge des outillages jusqu’à 50 tonnes s’inscrit parmi les objectifs prioritaires.
Ce mardi, soucieux de constater sur le terrain la transition de l’économie icaunaise vers davantage d’innovation et de compétitivité, le représentant de l’Etat ne manquera pas de solliciter Dominique VIE afin que celui-ci l’éclaire de toutes ses lumières sur les subtilités technologiques de l’industrie 4.0…
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Coup de froid sur le Bosphore : les relations franco-turques attendent des jours meilleurs…
novembre 09, 2020Entachées par des sautes d’humeur et quelques invectives à la limite de la politesse et du civisme entre leurs deux dirigeants, les relations politiques entre la Turquie et la France se sont refroidies depuis plusieurs mois. Pour autant, les deux pays sont unis par l’alliance de l’OTAN. Ils doivent faire front commun face aux tentations hégémoniques qui pourraient déstabiliser le bassin de la Méditerranée…
TRIBUNE: Retour vers le passé sur le fameux empire Ottoman pour mieux comprendre l’agressivité actuelle du président Recep ERDOGAN. Cet empire débute son histoire dès le XIIIème siècle. Constantinople (Istanbul) en devient sa capitale deux siècles plus tard. Ces nouveaux conquérants s’emparent de la Syrie, de l’Egypte puis sous le règne de Soliman le Magnifique, les côtes d’Arabie, l’Irak et le Maghreb.
En Europe, Belgrade, l’île de Rhodes, Malte et la Hongrie tombent sous le joug Ottoman ! La ville de Vienne, en Autriche, résistera victorieusement à l’invasion. Le XVIIème siècle est marqué par le déclin de cet empire qui perd dans la foulée les possessions des Balkans, du Moyen-Orient et d’Afrique.
En 1821, une série de crises diplomatiques et militaires accélèrent le processus de démantèlement de l’Empire. Une révolte, soutenue par les Russes, éclate en Grèce en faveur de l’indépendance des Hellènes. La même année, la Moldavie, la Serbie et la Valachie (future Roumanie) deviennent autonomes tandis que les Français débarquent en Algérie.
Durant la guerre de 14-18, les Alliés occupent Istanbul et se partagent l’Anatolie. Les Grecs s’emparent alors de Smyrne (Izmir). C’est à partir du XVIème siècle que l’Arménie passe sous contrôle des Ottomans. Serait-ce déjà une guerre de religion ?
N’oublions pas que l’Arménie constitue le berceau du christianisme dès l’an 300 après J.C., son territoire historique s’étend jusqu’aux frontières de l’Europe.
Le 24 avril 1815, la Turquie décide d’en finir avec les Arméniens. On estime le génocide à près de 1,5 million de morts ! Aucun pays d’Europe n’interviendra. Seule l’Allemagne dépêchera des observateurs afin d’étudier la façon dont on organise un génocide ! On connaît hélas la suite…
Stratégiquement, les Turcs vont inclure dans leur conquête le symbole de l’Arménie : le Mont Ararat. Lieu mythique à plus d’un titre pour les Juifs et les Chrétiens : c’est le lieu présumé de l’Arche de Noé. Aujourd’hui, les bergers ont laissé la place aux trafiquants de drogue.
Mais qui sont finalement nos alliés naturels ?
Cette immersion dans l’histoire est nécessaire. Elle permet de mieux appréhender le sens historique des conflits d’hier, de ceux d’aujourd’hui et peut-être de ceux de demain. Les problèmes syriens, kurdes, en Grèce, en Azerbaïdjan, en Egypte… montrent l’implication passée et actuelle de la Turquie.
On le voit bien, la Russie est un allié historique de l’Arménie et l’Allemagne est plus proche d’une collaboration effective avec les Turcs qu’avec d’autres pays d’Europe, notamment la France. La communauté turque est dominante en Allemagne alors qu’Angela MERKEL inflige en permanence des camouflets au locataire de l’Elysée !
Notre Président demande une indépendance militaire européenne : aussitôt c’est le véto systématique de la part des Allemands. L’Allemagne impose l’OTAN et la collaboration avec les Etats-Unis. Ridicule : à plus ou moins court terme, les USA quitteront l’OTAN. L’Allemagne veut nous imposer les avions militaires américains et écartent les Rafales ! Où sont réellement nos alliés ? Les Américains ? Les Allemands ? Je ne le crois pas !
L’histoire ancienne et présente le démontre ! Au risque de choquer, la Russie semble plus proche de nous et devient un allié efficace, voire incontournable, dans la résolution des conflits au Moyen-Orient.
Une question nous interpelle alors : Recep ERDOGAN est-il devenu nostalgique de la domination ottomane ? Sa stratégie d’agressions permanentes constitue-t-elle un choc de civilisations et au pire, les prémices d’une « guerre de civilisations » ? La civilisation musulmane face à la civilisation « judéo-chrétienne ». Mais, le « Grand Vizir » turc semble avoir oublié qu’il a face à lui une culture « gréco-latino-judéo-chrétienne » ! Dans la foulée, nos dirigeants ont, quant à eux, oublié l’histoire de l’origine des guerres et les fondations de nos alliés naturels !
Promouvoir un dialogue apaisé mais pas à n’importe quel prix !
Si la joute acrimonieuse entre Paris et Ankara va crescendo, la Turquie constitue une source importante de déstabilisation de la paix dans le monde. L’intervention en Syrie, les forages en Méditerranée, le soutien inconditionnel à la Lybie et au « pays frère » qu’est l’Azerbaïdjan, par tous les moyens dans le conflit avec l’Arménie dans le Haut-Karabakh le prouvent…
Tandis qu’Emmanuel MACRON évoque la responsabilité criminelle du président turc, ce dernier met en doute la santé mentale de notre dirigeant ! Du spectaculaire, certes, dans les mots mais un état de fait triste pour le dirigeant politique.
Le harponnage au laser d’un bâtiment de guerre français en Méditerranée en septembre a même failli entraîner une riposte militaire française…
Dans la foulée, le président turc n’hésite pas à se mêler de la politique intérieure française en matière d’immigration, de gestion du conflit terroriste, voire de notre capacité à vivre libre. Il est vrai que les manipulations du pouvoir montrent son totalitarisme et sa volonté d’afficher la religion musulmane comme la « contrainte » nécessaire à toute législation. Si le père fondateur de la Turquie moderne Atatürk avait fait de l’église-mosquée Sainte-Sophie un musée, ERDOGAN l’a de nouveau consacrée au culte musulman.
Toute cette poudre aux yeux n’est que le non-dit de la place de l’islam en Europe. Cependant, question religieuse mise à part, l’attitude du président turc en Méditerranée pose problème au sein de l’OTAN dont la Turquie constitue l’une des pièces maîtresses avec la deuxième armée en nombre d’hommes.
Peut-on encore rester confiant devant un partenaire qui s’en prend aux alliés d’hier (les Kurdes face à Daech), instrumentalise les menaces d’aujourd’hui et intimide ses propres alliés au sein de l’Alliance ?
Les marges de manœuvres pour restaurer un dialogue méditerranéen sont faibles face à ces attitudes belliqueuses.
Dans les années 50, on s’écriait : « Who lost China ? ». Aujourd’hui, on peut dire « Who lost Turkey ? » (Qui a perdu la Turquie ?). Depuis quelques années, on réclame des sanctions contre la Turquie mais l’Allemagne les refuse.
Toutefois, les présidents français rejettent l’adhésion de la Turquie dans l’espace européen : trouver des coupables est moins efficace que de trouver les marques d’une diplomatie apaisée !
Promouvoir un dialogue apaisé avec nos voisins turcs, oui, mais pas à n’importe quel prix ! Fort heureusement, il faut noter quelques signes d’espoirs : la grande majorité des expatriés turcs vivant sur notre sol respectent la République et refusent d’être amalgamés aux intégristes politiques. Et surtout, il existe en Turquie une opposition à la politique jusqu’au-boutiste de Recep ERDOGAN ! Même si ces derniers sont pourchassés et jugés, il s’agit d’un courant de pensée plus proche « des droits de l’homme » que du « guide du dictateur »…
Face à la volonté de boycotter les produits français, est-il nécessaire de bouder les « kébabs » ? Certes, non !
Jean-Paul ALLOU
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Responsabilité : Emmanuel VEY hérite de la présidence du Comité bancaire régional FBF…
novembre 09, 2020Un bonheur ne vient jamais seul précise l’adage ! Au début de l’été, Emmanuel VEY ajoutait à son cursus la direction générale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. Remplaçant de fait l’une de ses figures charismatiques Jacques KERMARREC. Coup double pour le professionnel : il succède depuis peu à Jean-Pierre DERAMECOURT au Comité régional des banques de la FBF Bourgogne Franche-Comté. Un mandat présidentiel qui court sur deux ans…
DIJON (Côte d’Or) : 2020 n’est pas synonyme de sinistrose pour le directeur général de la Banque verte sur le territoire de Champagne-Bourgogne. Même si dans le cas présent, le professionnel étend ses prérogatives à la Franche-Comté qui n’est pas intégrée, d’ordinaire, dans sa zone d’influence habituelle.
C’est par le biais du Comité régional des banques à l’estampille FBF (Fédération Bancaire Française) qu’Emmanuel VEY va donc imposer sa stature de nouveau personnage incontournable de la sphère financière territoriale.
Nommé directeur général du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne au début de l’été, Emmanuel VEY succède à une autre figure de ce milieu corporatiste qui aura tenu les rênes de la vénérable institution Jean-Pierre DERAMECOURT, président du directoire de la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche-Comté.
Nommé par ses pairs pour une mandature de deux ans, le dirigeant du Crédit Agricole se dit très honoré de représenter la profession bancaire qui compte à ce jour 11 000 salariés sur ce secteur géographique.
Une organisation professionnelle relais des actions de la FBF…
Apparue en 2001, la Fédération Bancaire Française représente aujourd’hui les intérêts de 340 établissements français et étrangers qui exercent leur activité dans l’Hexagone. Elle dispose d’un réseau de cent-trois comités régionaux et départementaux, à l’instar de celui dont a hérité en Bourgogne Franche-Comté Emmanuel VEY au niveau de la gouvernance. Son rôle est d’aborder toutes les questions réglementaires bancaires et financières sur tous les sujets relatifs à la place de la banque dans l’économie et la société. Rappelons que le secteur emploie 360 000 collaborateurs aujourd’hui.
Il existe 1 200 agences bancaires réparties sur les huit départements de notre région.
« Nous sommes tous, avec nos spécificités, engagés dans un profond changement sociétal, a précisé Emmanuel VEY après la prise de ses nouvelles fonctions, nous sommes déterminer à jouer un rôle moteur pour aider l’économie locale à se réinventer… ».
Un rôle essentiel, il va s’en dire, pour la croissance et l’emploi qui en ont bien besoin en ces périodes troublées par la présence du coronavirus…
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Le réseau des autoroutes est solidaire : les péages sont remboursés pour les personnels soignants
novembre 09, 2020Trois cent mille trajets avaient fait l’objet d’un remboursement lors de la première période de confinement. Un geste solidaire voulu par le groupe APRR, entre autres, à destination du personnel soignant qui était mobilisé dans la lutte contre le coronavirus. Une judicieuse initiative qui est reconduite avec la nouvelle vague de la pandémie.
DIJON (Côte d’Or) : Faciliter les déplacements professionnels des personnels soignants s’inscrit parmi les priorités actuelles des gestionnaires des réseaux autoroutiers de France. En particulier, de celles qui sont sous l’administration d’APRR, AREA, ATMB et SANEF.
Le remboursement du péage est renouvelé après la première vague sanitaire du printemps. En bénéficier est facile pour les personnels soignants. Ils peuvent solliciter le service client, dans l’exemple de notre territoire, du groupe APRR sur la référence suivante : https://contact.aprr.fr.
Les personnes n’ayant pas de badge télépéage devront présenter les attestations de péage (reçus en voie) et un justificatif d’exercice d’une profession relevant du personnel soignant.
Pour les personnes ayant un badge, les démarches sont facilitées et le remboursement sera appliqué directement sur la facture télépéage.
Cette mesure, mise en place dès à présent, s’applique à tous les trajets, en direction du lieu d’exercice et au retour au domicile.
La démarche s’inscrit dans le cadre de l’effort collectif national pour lutter contre les conséquences du coronavirus sur notre territoire.
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L’unité COVID de l’hôpital d’Auxerre ne désemplit pas : visite au coeur de la guerre menée contre le virus
novembre 07, 2020Une indicible peur se lit au fond des yeux de la personne malade. Alité, le matériel de ventilation placé sur le nez et la bouche pour lui procurer le maximum d’oxygène, le patient scrute avec intérêt en direction du petit groupe qui s’immisce dans l’intimité de cette unité un peu spéciale du centre hospitalier d’Auxerre. Un sursaut salvateur pour mieux se raccrocher à l’existence ? Etrange sensation que de visiter cette unité qui accueille les personnes atteintes de l’infection virale du moment : le tristement célèbre coronavirus, COVID-19…
AUXERRE : L’effervescence se conjugue à l’humilité. La crainte, aussi qui s’affiche dans les regards des profanes de ce service hospitalier qui nous ouvrira grandement ses portes dans un court laps de temps.
Les professionnels de santé, réunis dans le hall d’accueil, discutent, échangent, patientent, plaisantent avant la venue de la délégation officielle. Un temps de latence qui leur permet de faire un break. Une respiration appréciable où quelques-unes de ces blouses blanches en profitent pour se griller une cigarette salvatrice afin de mieux maîtriser leur tension nerveuse. Compréhensible avec la recrudescence accrue de la pandémie à laquelle ils doivent faire face…
Devant nous se dresse la double porte battante barrée d’une énorme signalétique interdisant tout accès aux visiteurs. Un accès qui donne d’ordinaire sur le service de cardiologie. C’est ici, en cet endroit stratégique du centre hospitalier d’Auxerre que l’unité COVID-19 a été installée. Son prolongement se situe à l’étage supérieur : le service de réanimation où une dizaine de patients reçoivent des soins plus lourds.
Quelques lits sont encore disponibles à cet instant « t ». Ce ne sera que de courte durée. Les praticiens attendent l’arrivée imminente de quatre malades en provenance de Mâcon. La préfecture de Saône-et-Loire est saturée de patients. Plutôt graves. Ses services sanitaires ne savent plus comment juguler la propagation de l’épidémie. Alors, on déleste vers les autres centres hospitaliers de la région. Là où il reste encore quelques possibilités d’accueil, à l’instar de l’établissement auxerrois.
Les services de la Ville à l’écoute des soignants…
Il faut relever le défi. Accueillir des malades afin de pouvoir leur prodiguer les premiers soins. Un challenge qui requiert pugnacité et abnégation. Un défi constant. Qui ne manquera pas de sensibiliser les officiels qui viennent de pénétrer dans l’enceinte névralgique de cet hôpital à l’atmosphère si étrange où se relaient aux côtés de patients en proie à des difficultés respiratoires les spécialistes de plusieurs disciplines : cardiologie, réanimation, chirurgie, neurologie, etc.
Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST rappellera les responsabilités de chaque citoyen dans cette « guerre » menée contre ce virus qui aura profondément chamboulé notre existence.
Le respect des gestes barrières ? « Les pratiquer au quotidien, c’est aussi respecter le personnel soignant… » soulignera avec justesse le représentant de l’Etat lors d’une brève intervention.
L’accompagnent le maire d’Auxerre et président de la Communauté de l’agglomération Crescent MARAULT, et l’un des vice-présidents du Département Christophe BONNEFOND. L’édile d’Auxerre en profitera pour adresser un message à la direction du centre hospitalier représenté par Pascal GOUIN et aux médecins :
« Les services de la Ville sont à l’écoute des besoins du corps médical et du personnel soignant pour les aspects de logistique … ».
Il faut aussi penser nécessairement à la gestion et à l’accueil des enfants des couples de praticiens ou d’infirmiers qui tentent l’impossible pour sauver des vies. En crèche ou à l’école.
Le service de réanimation, cœur névralgique de la lutte…
Pénétrer dans l’espace qui accueille le service de réanimation où se distinguent derrière les vitres opaques de ces chambres très surveillées des silhouettes allongées dans leur lit fait froid dans le dos.
Chacune et chacun tente de ne pas trop y penser en visitant subrepticement une pièce encore vacante de tout malade. On nous explique alors le principe de la ventilation respiratoire, l’absence de soins par intubation pour le moment (peut-être un signe mais ce n’est qu’une hypothèse que la seconde vague de ce maudit virus soit moins virulente que celle qui nous a frappées au printemps).
Une chose est sûre : à les écouter attentivement, les praticiens avancent avec une grande prudence sur ce territoire inconnu bordé par la COVID-19.
Dans une petite salle, aire de détente pour de courageuses infirmières et soignantes, quatre d’entre elles s’offrent une légère pose autour d’un thé agrémenté d’une mandarine. Une image de retour à la vie plaisante pour ce petit groupe qui ne baisse pas les bras dans sa lutte au jour le jour contre cet inéluctable virus au centre de toutes les préoccupations actuelles.
Ouf ! Qu’il fait bon de respirer dehors à l’air pur, même sous son masque chirurgical, dès que l’on s’éloigne de cet endroit où des fidèles au serment d’Hippocrate font usage de leur savoir et de leur volonté pour bouter loin de nous cet ennemi invisible…
Thierry BRET
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